S
Styloplume
Guest
Allez, Arthur, écris ton TR pour rivaliser et pondérer celui-là. Faites-vous la guerre, et laisser pas les dessous de plat écraser vos claviers ou vos écrans!
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Styloplume a dit:Les autres l'ont été aussi, mais ils sont plus partis dans des délires au sens plus clinique du terme: la guerre contre la lumière, etc. Avec ta compréhension de l'expérience tu as pu adopté le recul nécessaire et accepter ta perte d'égo, sans avoir à entreprendre des actions pour maintenir ton existence (donc tu n'avais pas à faire la guerre contre les bolcheviks). Bon, c'est juste mon analyse. Mais j'ai l'impression que tes copains ne tripent pas avec les même objectifs que toi.
Arthur a dit:C’est affreux on a un rôle absolument dégueulasse ! En lisant ça j’ai l’impression d’être une espèce de psychopathe sur-exité, et surtout faisant n’importe quoi. La déformation du point de vue interne. Alors qu’en fait, j’ai eu une approche vachement sérieuse par moment ( bon pas forcement quand on balançais des dessous de plat pour pas que les sitteurs allument la lumière ... ).
Mario a dit:Bon c'était un abruti aussi mais voilà, c'est évident que t'as une perception différente du monde avec la drogue, or en avoir une perception différente c'est un critère de la folie, et on a pas forcément envie d'être considéré comme taré par quelqu'un qui voulait juste qu'on lui raconte deux ou trois hallus…
"ouais c'est sûr que si tous les barmans ou barmaids devaient avoir un diplôme en médecine ou assimilé, pour avoir le droit de doser par exemple du GHB (ou n'importe quoi d'équivalent socialement à l'alcool) dans des lieux ouverts au public, ça serait un peu compliqué"
(encore, je réfléchis souvent à ça en ce moment)
Les individus souffrant de dépersonnalisation se sentent à la fois détachés du monde et de leur propre identité / incarnation physique. Souvent, les personnes ayant expérimenté la dépersonnalisation disent avoir l'impression que « la vie ressemble à un film, les choses paraissent irréelles, floues, sensation de vertige et de grosse fatigue »[SUP]2[/SUP]. Le sentiment d'identité de l'individu se brise (d'où le nom). La dépersonnalisation peut déclencher de grands degrés d'anxiété, qui peuvent augmenter de loin ces perceptions[SUP]3[/SUP].
La dépersonnalisation est une expérience subjective de déréalité de l'individu en lui-même, alors que la déréalisation est la déréalité du monde extérieur. Bien que la majorité du corps médical perçoive actuellement la dépersonnalisation (soi-même) et la déréalisation (entourage) en tant que diagnostics indépendants, la minorité restante ne veut pas séparer la déréalisation de la dépersonnalisation[SUP]4[/SUP].
À qui tu parles ? :shock: (quand je dis que j'ai rien compris…Laura Zerty a dit:Tu es la deuxième personne en deux jours à me sortir une analyse de mon style d'écriture et de ma personne derrière des sous entendus, pour le psychonautisme c'est dar, au moins ça me renvoie une image de moi, et ça c'est tout ce dont j'ai besoin, j'ai beau l'imaginer ça ne rend jamais mieux qu'en vrai.
Et puis je préfère une copie de mon style en tant que provoc' (je le prend comme ça, la guerre des égos =) plutôt que voir les gens le répéter et le défigurer à leur sauce.
Ben, quand tu défonces une porte, tu tapes dedans jusqu'à ce qu'elle se casse. Quand tu défonces quelqu'un, tu lui tapes dessus jusqu'à ce qu'il soit plus trop en bon état. Ça fait assez "ouais la droooogue vas-y fais moi du mal j'ai besoin de fuir mes problèèèmes" je trouve, enfin j'utilise le mot quand même, mais juste ça me dérange cette connotation violente et dépréciative des effets. Ça m'arrive de fumer pour éteindre mon cerveau quand je rentre du boulot, mais la plupart du temps au contraire c'est pour m'éveiller, j'me sens bien et tout, ça a pas grand chose à voir avec le sens propre du mot "défonce".Laura Zerty a dit:Pour le mot foncedé et le côté péjoratif je ne vois pas là.
Hm en général, un sujet me tracasse, et j'y réfléchis dès que je suis d'humeur à ça, ou que j'y pense, ou que je suis foncedé, jusqu'à ce que j'aie trouvé une réponse ou une solution qui me satisfait (donc ça peut prendre longtemps ou non selon la complexité, j'aime bien avoir cerné tous les aspects du problème avant de considérer mes découvertes comme une connaissance concrète et acquise).Laura Zerty a dit:Tu la gères comment ton analyse ? enfin tu n'as pas des phases de deux ou trois mois pendant lesquels tes pensées sont focalisées sur trois ou quatre sujets récurrent dans ta tête, par exemple tu ramènes tout à ces sujets ?
Mario a dit:Euh j'suis désolé Laura mais j'ai rien compris à ton post :shock:
À qui tu parles ? :shock: (quand je dis que j'ai rien compris…)
Mario a dit:Ben, quand tu défonces une porte, tu tapes dedans jusqu'à ce qu'elle se casse. Quand tu défonces quelqu'un, tu lui tapes dessus jusqu'à ce qu'il soit plus trop en bon état. Ça fait assez "ouais la droooogue vas-y fais moi du mal j'ai besoin de fuir mes problèèèmes" je trouve, enfin j'utilise le mot quand même, mais juste ça me dérange cette connotation violente et dépréciative des effets.
Mario a dit:Hm en général, un sujet me tracasse, et j'y réfléchis dès que je suis d'humeur à ça, ou que j'y pense, ou que je suis foncedé, jusqu'à ce que j'aie trouvé une réponse ou une solution qui me satisfait (donc ça peut prendre longtemps ou non selon la complexité, j'aime bien avoir cerné tous les aspects du problème avant de considérer mes découvertes comme une connaissance concrète et acquise).
Après y a des trucs, par exemple la manière dont fonctionne ma vision du monde quand j'ai fumé, j'y réfléchis depuis que j'ai commencé à fumer +/- régulièrement (vers 16 ans à peu près), et à chaque fois que je fumais un joint je reprenais la réflexion là où je l'avais laissée (enfin il me fallait à chaque fois un peu de temps pour retrouver là où j'en étais, donc je repartais d'un peu en arrière), et je la faisais un peu avancer, et j'y pensais plus quand j'étais à nouveau sobre. Et cette réflexion a évolué sur plusieurs années, au début ça m'angoissait parce que c'était un système de pensée différent donc j'y étais perdu et, comment dire, c'est comme si mon cerveau passait d'un OS à un autre, mais que j'étais pas habitué au nouveau et que j'arrivais pas à m'en servir :razz:, puis au fur et à mesure que je comprenais ce fonctionnement, ses détails et ses conséquences, je m'y suis habitué (maintenant que je sois stone ou high, c'est des états altérés dans lesquels je suis aussi à l'aise et chez moi que dans mon état normal, enfin c'est devenus des états normaux alternatifs en fait)(après je dis pas que ça peut pas m'arriver de pas gérer, mais en général voilà). Mais comme c'est un sujet intéressant et vaste (réfléchir à la défonce quand t'es défoncé, c'est cool quand même), je continue à l'explorer de temps en temps, j'ai pas clôturé mes recherches dirons-nous