Ca me rappelle le français du reportage "aya, le serpent et moi" qui avait du faire moult sessions (d'ayahuasca, c'est dire la qualité des verrous
) avant de se faire "aspirer" et Vivre l'expérience. La raison ... bah jvous souhaite de la trouver ^^" (mais jpense pas que ce soit en tartinant niveau dosage que ça va faire sauter les éventuels verrous, peut être la façon de la fumer pour commencer? s&s compris, état d'esprit, intention, toussa)
Accéder à ce que j'appelle grosso modo le palier 4 (sur 5, 6 paliers si on considère le blackout comme un palier), l'hyperespace, c'est pas assuré, peu importe la dose. On peut se retrouver bloqué en pallier 3 (dans le tunnel kaléidoscopique blindé de mandala et fractales divers et variés) même avec une grosse dose. Alors c'est joli et intense, y'a des couleurs et ça bouge, ça fait un peu "manège" quoi, l'imaginaire est stimulé, yeux ouverts c'est la fête aux perceptions, on peut avoir quelques visions associées à nos systèmes de croyances et de valeurs ou notre passé, des sensations télépathiques avec une autre forme de conscience, mais bon, c'pas encore l'hyperespace, du moins de ce que j'en ai décomposé jusqu'ici. Pallier 1/2 étant des états de ravissement extatiques proches de ce que tu décris Don, avec une variation d 'intensité d'un plateau à l'autre, frustrant quand on attend la rocket, mais y'a déjà beaucoup à interpréter à ce stade sur ce que "fait" la DMT, et faut éviter la déception de sensations pas "à la hauteur de ce que j'avais mis dans cette foutue pipe". C'pas toi le maître de la molécule et de son potentiel sur toi.
La méditation avant ça aide beaucoup, exercices de respiration sinon (juste s'écouter respirer 15-20 minutes avant de fumer, ça apaise beaucoup la surface du lac mental, les perturbations s'effacent, les pierres cessent d’être lancées dans le lac, la surface se lisse, prêt à explorer ce qu'il y a en dessous, bref, le cerveau est plus enclin à être réceptif).
Faut aussi savoir lâcher prise, plus tu cherches à décortiquer ce qui se passe au moment où ça se passe, et moins tu es en harmonie avec la fusée qui t'emporte. Je commence souvent plutôt comme ça avant ma taf : "je ne sais pas où je vais et peu importe, ce que je vais y trouver, ce que je vais y apprendre, mais où que j'aille ce n'est que temporaire et je suis prêt à me laisser emmener, quoi qu'il semble en coûter, je reviendrai de toute façon". Y'a moins d'attentes et le trip est plus "libre" de ta propre "conscience". Spectateur et pas acteur une fois la taf entreprise en résumé.
Jtrouve l'extrait de Bijord très juste, et surtout ce ptit bout de notice.
"
You can feel the wind of the Divine blowing through your soul. Not ev
-ery time—it is a trial and error process of finding the best moment, the best prepa-
ration, a moment when you are already in a great space. Then you can catapult
into the vastness of Godliness, and this is the highest fulfillment in life."
A titre perso, j'ai fumé une fois de la DMT par "pulsion" et pas par intuition (sur 6-7 prises au total), bah depuis jsuis vigilant à si c'est "la dmt qui m’appelle" ou si c'est juste moi qui ai envie de recevoir des infos/interprétations/réconfort ou tester des prises parce que le contexte me semble propice à une expérience psyché sous DMT, et dans ce dernier cas de figure, je passe mon tour ^^ ( je considère que la DMT n'est pas faite pour ce genre de pratique "distrayante" mais bon, c'est un tout autre débat..).
Respectez la molécule, évitez d'y aller "for fun" (ouais je sais, je radote). Ou avec une attente genre "soigne moi", sinon c'est l'aya qu'il faut aller voir (le soin est compris dans le voyage ah ah), c'est les 5 paliers les uns à la suite des autres il semblerait, mais ça jverrai une fois dans la gueule du serpent pour confirmer ou infirmer avec plus de certitude ^^. Une pipe de DMT c'est que quelques minutes, pas le temps de passer par toutes les phases d'un "soin à l'aya".
