Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Fresh restart

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion grivois
  • Date de début Date de début

grivois

Psychonaut
Adhérent·e
Inscrit
22/2/11
Messages
5 927
Période de ma vie où tout bascule, perdu mes amis, perdu mes proches (deuils: soeur, père).

Gagné une baraque suite à l'héritage, mais gros souci de logistique car j'étais en emploi de technicien informatique CDI, puis licenciement économique...

Tout s’effondre dans ma vie socialement, matériellement, mentalement.... J'ai conduit, perdu le permis...

Formation informatique, qui s'est vouée en échec suite a la réalisation du début de ma dépression pile au moment du COVID, c'est là que tout s'est effondré.

Le fresh restart s'impose !

Mais difficile.

Ne pas s'abattre, déjà. 

Je vais me faire hospitaliser ...
 
Je sors tout juste d'un épisode de folie déclenché par un enchainement d'emmerdement, le tout bien aidé par des abus de fou niveau prod'. Disons que les addictions fragilisent bien le mental, et quand ça part à la dérive au niveau du reste y'a plus personne à bord pour tenir la barre... Et le freestyle peut commencer.

Pour l'hospit', j'ai tenté l'affaire, puisque tellement perdu tu cherches toujours de l'aide et personne à part le système médical ne s'occupera de ta gueule... Mais pour ma part j'en garde un souvenir amer. Après tu verra bien, ça peut aider certaines personnes j'imagine. Mais garde bien en tête qu'ils vont juste t'endormir un moment, ce qui peut aider, surtout si ça part dans les pulsions suicidaires ou ce genre de connerie. Par contre, gaffe, les traitements prescrits sont lourds, et j'imagine même pas le sevrage qu'il y a moyen de se taper en cas de médication longue. Garder en tête que ce sont des solutions à court terme qu'ils proposent... Donc te foutre le cerveau à deux a l'heure pour dissiper les idées les plus noires, ce qui peut permettre d'y voir clair, le temps d'une thérapie par exemple. Mon erreur a été de me dire que les cachetons allaient tout régler, temporairement en tout cas, et j'en attendais surement trop...

Fait preuve de patience... Facile a dire et difficile à comprendre quand c'est la merde, mais c'est juste tellement vrai. Perso, je me suis levé un matin, et ça allait. Sans plus d'explication...
 
grivois a dit:
Je vais me faire hospitaliser ...

Pour quelles raisons ?

Si c'est pour la dépression je suis pas sur que ce soit une bonne idée. A moins que l'ambiance des hôpitaux français soit ce que tu kiff le plus au monde.

Ça va te paraître paradoxale, et ça ne veut pas dire que je prend ton problème à la légère, mais le meilleur conseil que je peux te donner c'est celui du déni. 

Tu te déconnecte de toi même. Tu arrête complètement de te voir comme "malade", tu cesse de penser à la dépression.
Si tu chiale toute la journée tu exerce ton cerveau à se dire que c'est à cause du boulot que t'as perdu, que c'est normal.
Quand tu te dévalorise tu passe très rapidement à autre chose.
Faut que ton déni devienne un conditionnement, jusqu’à ce qu'il devienne ton état normal.

Je l'ai compris après des années, ce qui alimente le plus la dépression, c'est sa pensée elle même. Si tu te lève avec un malaise intense et que tu te dis que la cause en est la dépression, ton malaise ne partira jamais. Parce que la dépression est une maladie fondamentalement somatique. C'est en y pensant que tu la fabrique, que tu la rend plus forte.

Forcement tu vois bien à quel point cet état d'esprit est singulier, à la limite de la naïveté enfantine, d'un lâcher prise et d'une déconnexion de ton ancien toi. Tout ce que tu ne trouveras pas dans un hôpital ou on va te rappeler à chaque secondes que tu est malade, diminué. Certains regards sont lourds d'une pitié qui sent le cerceuil. Sauf que t'es pas un cancéreux en phase terminal.

Je te conseille dans un premier temps d'être passif, de te laisser aller dans l'oubli. De ne jamais culpabiliser. Juste tu déconnecte, si ça veut dire fixer un mur pendant 2h00 sans penser à rien tant pis. 
Après quand tu sens que l'énergie reviens essaye d'être le plus spontané possible dans tes envies, ne rien écouter à part cette partie de toi qui n'est plus toi.
Fais toi aider pour les trucs chiants de la vie. Genre la demande n°3625457854 du formulaire rose sur le coin bis A2 de la commode.

Essaye aussi de coller un max au nouveau toi. Si ça passe par te mettre au trombone, te donner un nouveau nom et repeindre ta chambre papier peint léopard ben tu le fais.

J'ai pas de meilleur conseil à te donner. J'espère que t'arrivera à passer cette mauvaise étape et que ça te rendra plus solide pour l'avenir.
 
grivois a dit:
J'ai marre de la dépression qui me ronge.
en génnéral: dit toi que ça ne peu qu'aller mieux (à moins d'une nouvelle grosse tuile on est pas à l'abris....)

je sais c'est facile à dire, mais peros j'était dépressif, à cause des abus de mdpv et mxe , je suis devenue paranoiaque et un peu zinzin d'apres mon génnéraliste.

avec le prozac ça ne marchais pas contre ma depression, l'abilify c'est parfais ou presque sauf les effets secondaire.....

le truc qu'il te faut (je ne suis pas medecin mais j'ais 40 ans et dépressif depuis l'adolécence, donc dépressif experimenté), sois tu est tres sucidaire et là je ne sais pas quoi te consseiller, sois tu n'est pas trop sucidaire et des ads devrais faire l'affaire, par ce qu'une hopitalisation psychiatrique, c'est vraiment pas le top de ce que j'ais lue sur différent forums.

apres les ads c'est :

des effets désirable qui se manifeste plusieurs mois après avoir consommer régulièrement et pas par desssus la jambe
donc on en chie encore plusieurs mois avanat d'allé légèrement mieux, apres des que c'est amorcer c'est vittesse de croisière et on retrouve en 1 ans un bien meilleurs moral
des effet secondaires en génnéral!

des interaction empêchant la consommation, car combo mortel,ou enpèchant les effet désirable d'une drogue.

en tout cas bonne chance dans ta quète de bonheur! ;)

ps : "publicité" les ad quand ta gouté tu peut plus t'en passer!

attention si tu prend le mauvais ad il te faudra un moment avant de t'en apercevoir, et comme on peu tomber sur des psychiatre à la cons, qui peuvent ne pas changer la medication sous des prétexte falacieux (c'est du vécus).

ha oui , au sujet des psy evite comme la peste les CMP, c'est gratuit, mais vaut mieux payer 50 balle pour un psychiatre que pas payer.

par ce que je ne suis pas le seul à pensser que les cmp ça crain, d'ailleur dans le miens j'ai l'impretion forte d'etrepris pour un atarder,et aussi et surtout pour le rois des con.
 
Je suis à l'hôpital depuis quelques jours, franchement je ne regrette pas...

J'étais pas seulement mal dans ma peau depuis 1 semaine, mais hyper mal dans ma peau depuis 3 mois...

Je passais des nuits à prendre des somnifères qui ne marchaient jamais, pendant 3 mois j'ai pas passé une nuit à dormir plus que 15 min (et je me réveillais en sueur à chaque fois).

Chez moi, je restais au lit h24....

Je faisais plus rien, même me laver c'était une épreuve.

J'ai rompu contact avec tout le monde depuis le début du confinement, je ne voulais voir personne...

Je pense que si ne ne m'étais pas fait hospitalier, j'aurai fini par faire une grosse bêtise.

Donc, l'hôpital c'est des vacances roses pour moi là, et ça me fait du bien. Me faire réveiller a 7h, manger à heures fixes, voir et parler à des gens (même malades) .... Tout ça est en train de me reconstruire.

Et une assistante sociale va m'aider pour mes soucis financiers et de paperasse, ouffffffff.

Voilà....

Merci pour vos posts les amis :)
 
Oui tant mieux, les conseils c’est bien mais face à une grosse dépression clinique l’hôpital peut sauver ! Repose-toi bien, j’espère que ça ira mieux bientôt !
 
Tridimensionnel a dit:
Oui tant mieux, les conseils c’est bien mais face à une grosse dépression clinique l’hôpital peut sauver ! Repose-toi bien, j’espère que ça ira mieux bientôt !


Exactement. 


Merci :)
 
Mr Sandman2 a dit:
grivois a dit:
Je vais me faire hospitaliser ...

Pour quelles raisons ?

Si c'est pour la dépression je suis pas sur que ce soit une bonne idée. A moins que l'ambiance des hôpitaux français soit ce que tu kiff le plus au monde.

Ça va te paraître paradoxale, et ça ne veut pas dire que je prend ton problème à la légère, mais le meilleur conseil que je peux te donner c'est celui du déni. 

Tu te déconnecte de toi même. Tu arrête complètement de te voir comme "malade", tu cesse de penser à la dépression.
Si tu chiale toute la journée tu exerce ton cerveau à se dire que c'est à cause du boulot que t'as perdu, que c'est normal.
Quand tu te dévalorise tu passe très rapidement à autre chose.
Faut que ton déni devienne un conditionnement, jusqu’à ce qu'il devienne ton état normal.

Ah, moi je trouve la stratégie du déni vraiment irresponsable et qui ne fait pas avancer..

Comme si tu as un tas de merde sous ton lit, ça pue. Et tu te dis "Je vais m'exercer à boucher mon nez, ne plus sentir, ne plus regarder sous le lit et oublier le merdier".
Bah ce tas de merde sous le lit restera là à vie, tant qu'on mettra pas les mains dedans.

Je préfère me responsabiliser et assumer même fâce à une dépression. On porte des émotions lourdes notamment des trucs hérités par nos parents, donc en fait, c'est normal de faire des dépressions de temps en temps et se sentir mal quand on a occulté notre émotionnel et d'un coup il vient en pleine gueule.

La stratégie du déni je la trouve enfantine, et un système de protection qui ne fait rien avancer. Tu mets ton mal etre de coté pour un certain temps ok, mais il va te revenir en pleine face plus tard.
 
"Je te conseille dans un premier temps d'être passif, de te laisser aller dans l'oubli. De ne jamais culpabiliser. Juste tu déconnecte, si ça veut dire fixer un mur pendant 2h00 sans penser à rien tant pis. "

Ouais enfin j'ai fait ça pendant 2 ans avec une dizaine de pétards par jour et des psychés quasiment toutes les semaines pour quand même me sentir vivant je crois ça m'a plus enfoncé qu'autre chose, disons que c'est dur de retrouver de l'énergie après quoi, et chez moi, la culpabilité finissait toujours par revenir, culpabilité de m'être autant laissé aller dans l'oubli et la passivité justement
 
Tu m'as mal compris indica (ou je me suis mal exprimé), je parle pas de se laisser aller dans la dépression, je parle de se reconnecter à ses envies, à son rythme naturel.

Mais en soi c'est clair que j'ai donné des conseils pour rien. Je savais pas que sa dépression était aussi violente. C'est dur de savoir au jugé. Des types de dépression et de mentalité il y en à des tas. Les résiliences ne sont jamais les même non plus.

Quand je parle c'est surtout pour donner des trucs qui marche sur moi. C'est à dire sur un état long non changeant. J'ai jamais fait de grosses crises dépressives, c'est plus un état latent chez moi. Moins violent mais plus installé.

Donc j'ai jamais été dans une réelle urgence sanitaire. J'ai eu le temps de réfléchir longuement à mon état pour trouver des soluces approprié à mon cas.

Même si je reste persuadé de l'importance de ce que j’appellerais la non identification à la maladie. Surtout pour le long terme.

En tout cas c'est très bien Grivois. Parfois il suffit d'une grosse reprise d'ancrage sur la réalité pour retrouver ton état antérieur ou au moins un état moins chaud. J'espère que ça sera la cas.
 
Mr Sandman2 a dit:
Tu m'as mal compris indica (ou je me suis mal exprimé), je parle pas de se laisser aller dans la dépression, je parle de se reconnecter à ses envies, à son rythme naturel.

Mais en soi c'est clair que j'ai donné des conseils pour rien. Je savais pas que sa dépression était aussi violente. C'est dur de savoir au jugé. Des types de dépression et de mentalité il y en à des tas. Les résiliences ne sont jamais les même non plus.

Quand je parle c'est surtout pour donner des trucs qui marche sur moi. C'est à dire sur un état long non changeant. J'ai jamais fait de grosses crises dépressives, c'est plus un état latent chez moi. Moins violent mais plus installé.

Donc j'ai jamais été dans une réelle urgence sanitaire. J'ai eu le temps de réfléchir longuement à mon état pour trouver des soluces approprié à mon cas.

Même si je reste persuadé de l'importance de ce que j’appellerais la non identification à la maladie. Surtout pour le long terme.

En tout cas c'est très bien Grivois. Parfois il suffit d'une grosse reprise d'ancrage sur la réalité pour retrouver ton état antérieur ou au moins un état moins chaud. J'espère que ça sera la cas.

Cet état latent de dépression peut etre aussi comme un trou noir qui veut nous aspirer vers une émotion refoulée. Mais cette énergie qui veut nous aspirer combinée à la lutte de pas y aller (car on a l'impression qu'on va mourir ou perdre qqch = système de survie qui se met en place), crée cet état de dépression ou d'angoisse quasi omniprésent en fond de notre être.

Je parle surtout de mon cas, mais ça peut se généraliser (personne n'est clean émotionnellement de ce que j'observe).
-> J'ai un état d'angoisse profond / dépression latente car je sais que tout en dessous il y a la mort de ma mère (j'avais 2ans..). Emotion non acceuillie car le deuil en famille était impossible à faire, personne de ma famille l'a réellement fait.. Quand je pressens ce que ça va etre si je lache prise, je me dis c'est la derniere chose que je veux ressentir et je rentre dans une stratégie de déni mais un jour faudra y aller, mais je pense que je n'aurai plus le choix, je serai trop fatigué pour lutter.

Donc parfois Sandman, je pense pas que ça marche ce truc de s'ancrer sur la réalité quand on a un truc comme ça au fond.. à moins que s'ancrer sur la réalité c'est d'accepter cette émotion et s'ancrer sur elle, assumer ce qui a été vécu.
Si je m'ancre dans mes envies etc... effectivement je peux vivre et faire des choses malgré ce sentiment au fond et meme parfois l'oublier. Mais il revient toujours à un moment, surtout dans les moments de calme ou en famille.

La solution que j'ai trouvé pr l'instant c'est : continuer à vivre, suivre mes envies quand elles sont présentes mais aussi se laisser aller dans cet état de dépression sans savoir quand je voudrais y sortir (en général ca dure 1 heure voir un peu plus parfois). Je sens réellement ca me nettoie au fond quand je me laisse aller dedans, en conscience, sans m'identifier au truc réellement, juste ressentir la chose.
J'ai trouvé cet entre deux pour le moment.

Ouais enfin j'ai fait ça pendant 2 ans avec une dizaine de pétards par jour et des psychés quasiment toutes les semaines pour quand même me sentir vivant je crois ça m'a plus enfoncé qu'autre chose, disons que c'est dur de retrouver de l'énergie après quoi, et chez moi, la culpabilité finissait toujours par revenir, culpabilité de m'être autant laissé aller dans l'oubli et la passivité justement

Fixer un mur à jeun ou avec des psychés/pétards. Ca change tout.
A jeun, ca fait un effet nettoyant, je trouve. Si on culpabilise pas de le faire, si on accepte qu'on porte un truc comme ça en nous et on s'aime dans ces moments là ou on veut rien faire du tout.

Après si on fume et on prod tout le temps et on se laisse aller tout le temps comme ça, là c'est autre chose. C'est pas sain selon moi, ca nous entraine dans une boucle négative, dur d'en sortir.
 
Moi mes drogues à l'hosto :

- cannabis (j'ai trouvé un camarade dealeur)
- depamide 2x300
- valium 1 x 5 matin, 1 midi, 10 mg le soir
- theralene

J'ai bien lu vos interventions, je pense qu'il faut pas mélanger dépression pure (le truc que je vis) et des épisodes anxieux (ce dont vous parlez, et que j'ai vécu toute ma vie hors dépression).
 
GaetanCz a dit:
Cet état latent de dépression peut etre aussi comme un trou noir qui veut nous aspirer vers une émotion refoulée. Mais cette énergie qui veut nous aspirer combinée à la lutte de pas y aller (car on a l'impression qu'on va mourir ou perdre qqch = système de survie qui se met en place), crée cet état de dépression ou d'angoisse quasi omniprésent en fond de notre être.

Dans mon cas c'était plus un stress chronique, combiné à des mauvaises habitudes de vie. J'ai pas subi de choc émotionnel intense, juste un état qui s'est de plus en plus installé. Et puis il y a eu des facteurs très aggravants, la weed, l'école, d'autres trucs.

GaetanCz a dit:
Je parle surtout de mon cas, mais ça peut se généraliser (personne n'est clean émotionnellement de ce que j'observe).
-> J'ai un état d'angoisse profond / dépression latente car je sais que tout en dessous il y a la mort de ma mère (j'avais 2ans..). Emotion non acceuillie car le deuil en famille était impossible à faire, personne de ma famille l'a réellement fait.. 

En même temps en ayant vécu un truc pareil à 2 ans c'est presque normal. Maintenant c'est comment tu t'en sort qui compte et t'as pas l'air de mal te demmerder. T'as trouvé ton truc, la spiritualité. Et vu comme tu t'exprime t'as pas l'air barge ou quoi.


GaetanCz a dit:
Donc parfois Sandman, je pense pas que ça marche ce truc de s'ancrer sur la réalité quand on a un truc comme ça au fond.. à moins que s'ancrer sur la réalité c'est d'accepter cette émotion et s'ancrer sur elle, assumer ce qui a été vécu.
Si je m'ancre dans mes envies etc... effectivement je peux vivre et faire des choses malgré ce sentiment au fond et même parfois l'oublier. Mais il revient toujours à un moment, surtout dans les moments de calme ou en famille.
 

Heu j'ai déjà été dans le cas de Grivois, j'peux te dire que c'est violent quoi. Ne plus parler à personne surtout, ça rend fou. Et quand tu sort de la, c'est un soulagement sans précédent donc je peux comprendre que dans une crise dépressive profonde retourner dans le réel c'est juste ce qui te permet de pas te buter. Y'avait urgence dans son cas.

Après dans les cas plus "légers" ou tu peux continuer à vivre presque bien, soit parce que tu t'es habitué à ton malaise, soit parce que tu commence à en sortir, la je pense toujours qu'un ancrage dans la réalité et nécessaire. Mais disons physiquement, pour le corps, avec du sport et une hygiène de vie générale.

Mentalement je pense qu'il faut rester un peu perché. Sinon c'est l’altérité qui cherche à te rendre malade (et banal). Au travers l'aliénation du travail ou l’omniprésence du virtuel. 

Puis souvent c'est en restant enfermé dans son monde mental qu'on finit par se fabriquer une passion pour survivre. Ensuite on peut se réancrer dans le réel pour la concrétiser. C'est ce que je disait à elephanteau l'autre jour. Trouver un sens à sa vie peut s’avérer être un long chemin d'isolation, de solitude et de dépression. Et surtout d'introspection.


grivois a dit:
J'ai bien lu vos interventions, je pense qu'il faut pas mélanger dépression pure (le truc que je vis) et des épisodes anxieux (ce dont vous parlez, et que j'ai vécu toute ma vie hors dépression).

Des épisodes dépressifs il en existe pleins et de toute intensité.

Les épisodes anxieux je connais c'est aussi mon état naturel. Mais je parlais bien de dépression. Bien que la dépression "fabrique" en général des épisodes anxieux, son spectre est plus large (fatigue intense permanente, obsessions phobiques, manies, tristesse profonde, pensées noires, etc...).
 
Je veux pas pinailler mais c'est plutôt les syndromes anxieux qui génèrent les syndromes dépressifs et pas l'inverse.
Ou ?
 
grivois a dit:
Je veux pas pinailler mais c'est plutôt les syndromes anxieux qui génèrent les syndromes dépressifs et pas l'inverse.
Ou ?

Je pense c'est dur de généraliser comme a dit Sandman, doit y avoir une multitude de dépression et états anxieux selon les chocs émotionnels vécus et comment on s'est construit après, les influences dans nos vies, nos croyances etc...

L'important c'est de comprendre en soi ce qui se passe et ça, ça peut prendre toute une vie. Egalement faire attention à ce que l'autre va te dire, en fait, il y a juste toi qui peut réellement savoir ce qui se passe en toi. Les autres peuvent quand même apporter des pistes, je dis pas le contraire. Mais ne te dira jamais ce que tu dois faire pour aller mieux, il parlera toujours à partir de sa propre expérience et ses propres projections.

Mentalement je pense qu'il faut rester un peu perché. Sinon c'est l’altérité qui cherche à te rendre malade (et banal). Au travers l'aliénation du travail ou l’omniprésence du virtuel.


Je suis bien d'accord avec toi.
 
grivois a dit:
Je veux pas pinailler mais c'est plutôt les syndromes anxieux qui génèrent les syndromes dépressifs et pas l'inverse.
Ou ?

C'est possible dans les 2 cas.

En gros de plus en plus de psychologue considèrent la dépression comme une réponse inapproprié au stress. (je retrouve pas la source mais j'suis sur d'avoir lu ça quelque part).

Et selon ton level de stress tu peux être simplement anxieux ou alors penser au suicide h24. Le stress peut résulter d'un trauma, ou d'une situation stressante répétée, ou même d'une hygiène de vie trop crade.

Donc y'a pas vraiment de limite claire entre troubles de l'anxieté, troubles dépressifs et réelle dépression. C'est plus un spectre d'intensité.

Il y a des gens qui deviennent dépressifs à force de subir une forte anxiété au quotidien, mais il y a aussi des personnes qui deviennent dépressives et développent des troubles anxieux à partir de leur dépression.
 
Ça tombe sous le sens.

Désolé mes médocs doivent un peu m'abrutire (c'est consenti).
 
Du coup tu pense que les médocs t'aident ou c'est plus l'environnement sain de l'hosto ?

Parce que entre les benzos et la weed le but c'est quoi ? Diminuer l'angoisse ? T'as des insomnies ?

J'ai du mal à comprendre parce que les benzos ça m'a jamais rien fait d'autre que me donner une envie irrépressible de dormir.
Quand à la weed...J'sais pas ça me parait inapproprié. Mais ça doit dépendre des gens je suppose. La beuh à sur moi un vrai coté psychédelique. Je sais que pour d'autres personne c'est juste une sorte d' opiacé qui détend et que ça passe même dans des contextes chelous.

Le seul effet positif que je vois à la beuh c'est que le temps passe plus vite quand t'es défoncé.

grivois a dit:
- cannabis (j'ai trouvé un camarade dealeur)

Sans parler de simples consommateurs, J'ai vu des dealer de weed dans absolument tous mes cercles sociaux-professionnels, du pote de collège, ensuite celui de lycée, jusqu'au collègue d’hôpital en passant par des flics, des amis de parents et même des personnes âgées en maison de retraite.

Un jour faudra vraiment qu'on m'explique à quoi sert la prohibition...

Au final je trouve ça drôle. On dirait un immense secret à l'échelle nationale que tous les français entretiennent entre eux sans jamais l'avouer.
 
Les médicaments m'aident:


Les benzos pour :
- ma dépendance à ceux ci
- me calmer
- supporter l'isolement de l'hôpital
- réussir à (plus ou moins) dormir le soir

L'antidepresseur pour:
- éviter les idées noires
- stabiliser mon humeur
- reprendre goût à la vie




J'ai du mal à comprendre parce que les benzos ça m'a jamais rien fait d'autre que me donner une envie irrépressible de dormir.

Quand à la weed...J'sais pas ça me parait inapproprié. Mais ça doit dépendre des gens je suppose. La beuh à sur moi un vrai coté psychédelique. Je sais que pour d'autres personne c'est juste une sorte d' opiacé qui détend et que ça passe même dans des contextes chelous.



C'est pas de la weed, c'est du (très bon) shit.

Le cannabis c'est uniquement un gourmandise ! 

Rien de psychédélique malheureusement, moi ça me calme c'est tout.

Mais heureusement que j'en ai, ça me calme plus que les médicaments. Mais évidemment je ne peux fumer qu'à des moments particuliers (changement d'équipe du personnel soignant). Donc vers 14h, vers 20h30.


Autrement l'hôpital m'aide pour reprendre une hygiène de vie saine dans le sens alimentaire, sommeil, relations sociales.


J'ai des fortes insomnies mais ça s'améliore.


Les benzos me font presque rien, je suis pas "naze", plutôt calme.

Merci pour tes messages !
 
Retour
Haut