Enfin bon une généralité, selon moi, s'applique à un grand nombre de personne, donc je pense avoir bien fait de m'exprimer de la sorte, après qu'elle soit négative et qu'elle vous déplaise, ba tant pis hein...c'est pas grave, moi je vais continuer à vous jugez en sachant que je connais le bon et le mauvais aspect des choses comparé à vous qui ne voyez que votre idéal plutôt qu'une idée plus...générale.
Positiver pour se cacher ce qui fâche...oki, moi j'ai pas choisi cette voie là.
Bah tu sais, je comprend ce que tu veux dire dans le fond, mais ta manière de faire est très égotique, contrairement à ce que tu peux croire. Ta période LSD a juste simplement dû le faire ressortir davantage et faire son effet miroir.
Et surtout, ce qui rend ton message dissonant c'est les jugements et les comparaisons, avec plein de généralités nauséabondes.
Non pas qu'ils ne me "plaisent pas", mais ils ne sont tout simplement pas justes.
Si ton expérience était vraiment intégrée et tes vieux problèmes bien réglés comme tu sembles le sous-entendre, je ne pense pas que tu t'exprimerais de cette manière. Ceci dit je vois très bien où tu veux en venir et dans le fond je suis d'accord, sur ce qui est de l'expérience de la drogue.
Mais j'ai toujours remarqué que sans l'aspect moralisateur mais avec davantage d'aspects purement humains, les choses se passaient; les choses, sans le blocage d'une morale, coulent d'elles-mêmes et font leur chemin du début à la fin; les choses, sans jugements et avec une compréhension simple de l'autre, lâchent quand elles doivent lâcher. Une morale créé un blocage et empêche les choses de se passer. Alors, si grâce à la morale on a pu faire en sorte que 100 personnes aient arrêté la drogue, on en a 90 dans le tas qui ont pris le poids d'un blocage supplémentaire, voire d'une frustration qui sera projetée sur autre chose par la suite. Et pour moi, cela est une plus grande épidémie que n'importe quelle drogue.
Sinon non, perso je n'ai jamais "positivé pour cacher ce qui fâche", mais en même temps, si un truc me saoule je vais quand même faire en sorte d'être bien (par l'orgueil ou au contraire par le lâcher prise), si je ne peux le régler. Régler quelque chose d'intérieur ne tient pas juste sur un raisonnement ou une suite de raisonnements, mais sur un événement extérieur, donc une expérience, qui va nous amener à mettre les choses bloquées en mouvement et donc de peut être les faire évoluer.
Passer son temps à chercher la bêbête psychologique à l'autre est un jeu peut être amusant et stimulant, mais c'est aussi très égotique et n'aide pas à faire entendre à l'autre son message. Je ne doute pas de la sincérité de ton message Laura, mais bien de la manière dont tu essayes de le faire entendre (et sur tous les posts que j'ai lu de toi, tu t'y prends de cette même manière).
Aussi, dernière chose, tu interprètes vachement la manière dont Stonix a vécu son trip, en le remettant SUR la drogue.
Sauf que lui, ce qu'il a vécu, c'est avant tout une expérience psychologique très puissante. C'est sûr qu'une expérience comme ça n'enclenche pas forcément un changement dans l'être, si le chemin n'est pas fait hors du contexte de la drogue, mais ça a un grand potentiel. Pourquoi tenter de faire culpabiliser ? pourquoi culpabiliser ? Les choses sont ce qu'elles sont.
On peut vivre enfermé dans des réalités artificielles sans aucune drogue, d'ailleurs c'est ainsi que vivent les masses en très grande majorité.
La drogue montre des choses toutes aussi réelles qu'irréelles que ce qu'on a l'habitude de voir sobre. On voit les mêmes choses, mais sous d'autres angles, dans d'autres dimensions, avec autant de vérité que d'illusion.
Comme si l'humain avait besoin de drogues pour se créer fantasmes et chimères qu'il projette sur la réalité, la prenant comme vérité.
Observer son propre égo prendre le dessus sur soi sous LSD, je trouve que c'est une incroyable opportunité pour l'être d'évoluer. Cracher sur la drogue après ça, c'est cracher sur cette magnifique expérience d'avoir pu s'observer soi-même et c'est oublier la réalité sous-jacente que nous montre le psychédélique et le chemin possible à faire pour que ce qu'on a vu en nous, change.