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Bonjour xxxxxx,
Désolée de la réponse tardive à vos remarques sur le questionnaire d'étude sur le cannabis. Tout d'abord, nous vous remercions de l'attention que vous avez aporté à celui ci et nous prenons note de vos suggestions.
Je m'appelle Eve, c'est moi qui travaille sur la validation de ce questionnaire, et je vais donc répondre à vos interrogations relatives à celui ci.
Vous trouvez que ce questionnaire est trop orienté, pourriez vous être plus précis? Quelle partie exactement? Il est composé de plusieurs tests validés au niveau international, notamment en ce qui concerne la dépendance. Les questions peuvent sembler en effet assez directive, mais c'est le cadre même du questionnaire qui veut que l'on soit directif. Sachez que les questionnaires sont créés en menant des entretiens semi directifs et, en fonction des réponses qui en sortent, des analyses statistiques sont faites pour pouvoir créer le questionnaire final qui lui même subi un test re-test afin de le valider. Les questions semblent directives mais ne sont pas choisies au hasard. En effet, un entretien semi directif afin de faire préciser les réponses aurait été intéressant, aussi bien pour vous que pour nous, mais l'enquête est menée sur un échantillon internet, et la faisabilité des entretiens était donc compromise!
Le problème avec les drogues, quelles qu'elles soient, de l'alcool à l'héroïne, est qu'on ne sait pas à l'avance ce qu'elles vont faire sur la personne qui les expérimente. Le problème de la dépendance va bien au delà d'une utilisation "raisonnée et raisonnable" pour reprendre vos termes, on ne peut hélas pas la résoudre avec un point de vue unilatéral comme celui que vous proposez. La dépendance est le résultat d'un croisement biopsycho social, on ne peut pas l'envisager autrement, pour être dépedant à une substance il faut:
- Une prédisposition biologique. Des études montrent que le cerveau des personnes addictées ne réagit pas de la même façon que celui d'une personne qui n'aura pas d'addictions. Il y a notamment un écrasement au niveau du lobe frontal et des lacunes en substance blanche. Les chercheurs Americains envisagent de plus en plus l'addiction comme une "brain disease" autrement dit une maladie neurologique, une part de biologique est essentielle dans l'addiction.
- Une prédisposition psychologique: sans entrer dans les détails, cela se résume en une façon d'aborder le monde différente des autres et avec une rencontre primaire avec la substance qualifiée de positive.
- Des problèmes sociaux: quels qu'ils soient, qui vont favoriser la prise de substance. Comme la timidité par exemple, il est vrai que sous alcool ou ecstasy, elle s'envole et ça favorise les prises suivantes.
En plus de cela, bien entendu, certaines drogues vont être plus addictogènes que d'autres et renforcent ainsi le processus de dépendance. Alors effectivement, il peut exister des personnes qui vont prendre un produit de temps en temps, au faible potentiel addictogène au niveau physique bien entendu, de type cocaïne ou ecstasy, et qui ne seront pas dépendants. Et a contrario, on va avoir une autre personne qui va fumer 3 fois par an et qui sera toxicomane car ces 3 seances de fumette vont le conduire à l'hopital. L'addiction n'est pas une question de fréquence ou de quantité, c'est ce qu'il y a derrière ces prises qui compte, qu'est-ce que la personne y met ? Quelles sont ses attentes? La pratique clinique del'addiction montre que c'est bien plus compliqué, bien plus subtil qu'une simple question de volonté.
"Nous savons aujourd'hui que le cannabis, par exemple a une neurotoxicité située entre le thé et le café" D'où tirez vous cette information? Il y a beaucoup de rumeurs infondées qui circule sur le net, faites attention à cela. Y a t-il eu une étude scientifique à ce sujet? Je peux d'ores et déjà vous répondre que sûrement pas, compte tenu que ce ne sont pas les mêmes récepteurs neurologiques qui sont en jeu dans la consommation de thé/café et dans celle de cannabis. Soyez prudent dans ce que vous lisez, et dans les informations que vous relayez, tant que vous ne voyez pas une référence d'article publié dans une revue scientifique, il y a beaucoup de chance pour que ce soit quelque chose de faux.
Nous sommes tout à fait d'accord avec vous sur l'idée qu'il faille faire de la prévention avec les drogues, c'est d'ailleurs le but de nos différentes études que l'on publie par la suite et qui sont utilisées par le personnel médical sur le terrain. La prévention semble être quelque chose qui fonctionne vraiment bien, ainsi, au Canada et dans certains états aux USA, un programme de prévention est mis en place dès le collège et donne d'excellents résultats. Mais la France a beaucoup de retard dans le développement et la diffusion d'intervention de prévention d'usage de substances. Sans vouloir diaboliser absolument l'usage des drogues, certaines utilisations ne sont pas tout à fait neutres, et il convient d'y faire trés attention. Ainsi, je pense que toutes les drogues sont mauvaises, peu importe l'utilisation que l'on puisse en faire.... C'est mon point de vue, discutable en effet, et cela n'engage que moi, mais il est vrai que l'on voit des choses dans notre pratique clinique qui sont tellement tristes qu'à force, on ne peut pas penser autrement.
Ceci posé, j'ouvre une parenthèse finale pour vous préciser que je suis moi même de xxxxxx, mais votre nom ne me dit rien. C'est amusant comme les xxxxxxnais se retrouvent, sur environ 1200 réponses vous avez été 3 à nous envoyer un mail, 2 Toulousains et vous, un xxxxxxnais. Voilà, c'était pour la petite parenthèse amusante.
Je me tiens à votre disposition si vous avez d'autres questions.
Cordialement
Bonjour Eve,
Content de vous lire. Je suis heureux de voir que nous avons au moins le meme point de vue sur une chose, peut importe la drogue et sa quantité, c'est ce qu'il y a derriere qui compte plus que tout ("L'addiction n'est pas une question de fréquence ou de quantité, c'est ce qu'il y a derrière ces prises qui compte, qu'est-ce que la personne y met ? Quelles sont ses attentes?"), c'est un tord de cloisonner la drogue uniquement dans ce schéma de reflexion, il en va de meme pour toutes les passions dévorantes (jeux vidéos, alcool ...). Comment les parents font ils pour que leurs enfants puissent jouer aux jeux vidéos sans tomber dans l'addiction et le repli sur eux meme ? Ils les éduquent ! Il serait temps que l'on comprenne quelque chose : On ne peux pas arreter les traffic. Pourquoi ? Et bien par ce que dans notre société tant qu'il y a demande, il y a offre, tout simplement. Ce que j'aime le plus chez les hommes c'est leur incapacité a tirer des lecons de leurs erreurs du passé. Quand l'alcool était interdit en amérique, pendant la période de prohibition, malgrès toutes les interdictions l'alcool étais disponible, plus cher, non taxé et de qualité des fois douteuse (vu qu'il étais exempt de tout controle de qualité, normal il était illégal). Cette prohibition a donné lieu a des problèmes sanitaires (alcool frelaté), le lancement de trafic d'alcool et tout ce que cela comprends (armes ...) comme avec Al Capone. Mais ? Ca existe encore de nos jours, non ? On appelle ca "narcotraficant", c'est vrai que le mot fait plus peur, mais c'est exactement la meme chose. Qu'avons nous fait pour arreter ces traffic, offrir un produit de qualitée sure le tout dans les meilleures conditions ? On l'a autorisé et on a appris aux gens a l'utiliser. Si ca a marché avec l'alcool pourquoi pas avec d'autres drogues ? J'ai beau m'interroger, je ne vois pas ce qui bloque a part l'hypocrisie générale (mais ca se soigne) : Cela ouvrirais de nouveaux marchés, ce serait une expérience enrichissante pour tous, des produits plus "safe" (et bien oui, meme moi qui suis toxicomane, je prends soin de ma santé mine de rien !). Je ne sais plus quel pays (peut etre la belgique il me semble, je n'en suis pas sur) a adopté une attitude que je trouve excellente vis a vis du cannabis. Plutot qu'un raisonnement binaire (interdire/autoriser) ils ont opté pour un système qui n'a (a mon point de vue) que des avantages : la tolérance de x pieds de cannabis par habitant ou par foyer. Le cout de culture est faible, ce qui a enrayé les trafics (puisque plus assez rentables), les produits sont garantis bio (puisque fait maison) et la sensibilisation / éducation faite autour a bien marché, les gens ont compris que ce qu'ils avaient entre les mains devait se traiter avec raison et respect. D'ailleurs on vois bien cela en rave party, les utilisateurs de drogues sont BIEN PLUS responsables (et je pèse mes mots) que les jeunes bien sous tous rapports qui vont en boite et prenne le volant bourrés. Peut etre que ces drogues étant plus "dures" (je dirais puissantes plutot) les utilisateurs se rendent compte du danger qu'elle représentent et agissent en conséquence.
Quand a la neurotoxicité du cannabis, je ne me permettrais pas de répéter quelque chose si la source ne me paraissait pas sure, je le tiens du rapport du Professeur Bernard ROQUES. Un petit lien pour illustrer tout ca ?
http://www.blocpot.qc.ca/node/58
C'est un extrait de la page 182 de ce rapport, un petit tableau récapitulatif sur les drogues les plus courantes. La colone Cannabinoïdes est très interessante. Ce rapport a été demandé par notre très cher gouvernement qui a largement insisté pour avoir un rapport objectif et neutre (une grande partie de ce rapport détaille les mesures prises pour assurer cette objectivité), donc niveau fiabilité de source, je pense que l'on peut faire y confiance.
De nombreux rapports objectifs faisaient le meme constat et ce depuis longtemps, l'avantage de celui ci est qu'il a été demandé justement par le gouvernement (et oui, de nos jours ce qui compte ce n'est pas le niveau de connaissance de celui qui parle, mais sa place dans la société, ce qui donne lui a des élus qui parlent de drogues alors qu'ils n'y connaissent rien).
Par contre vu votre réponse, j'en déduit que c'est vous qui n'étiez pas au courant alors que vous menez une étude spécifiquement sur l'addiction au cannabis, c'est triste, mais rassurez vous, la plupart des gens travaillant sur ce genre de sujets sont incompétent ou n'en ont en fait pas grand chose a faire (choisissez votre camp).
"Le problème avec les drogues, quelles qu'elles soient, de l'alcool à l'héroïne, est qu'on ne sait pas à l'avance ce qu'elles vont faire sur la personne qui les expérimente." Exact ! Et c'est un des roles majeurs de l'éducation, apprendre a réagir face a ces effets différents pour chacuns. Encore heureux dans le millieu festif chacun explique et ré explique encore et toujours ce qu'il faut faire et ne pas faire avec chaque drogue (ca m'a d'ailleurs vraiment beaucoup impressionné a mon entrée dans ce millieu, je m'attendais plus a trouver des gros arrachés n'hésitant pas a prendre le volant sous LSD ou a fumer des joints au volant, mais en réalité c'est tout le contraire ... Encore une fois j'avais trop cru dans l'image TF1 des drogues.). L'absence totale d'information sur l'utilisation des drogues est donc corrigée par tous, sauf qu'elle est la donnée de manière objective (ca fait tel effets, y a tel risques, il faut pas faire ca avec ...) et fonctionne tellement mieux.
"La dépendance est le résultat d'un croisement biopsycho social, on ne peut pas l'envisager autrement" Oui, c'est indéniable ... c'est le meme style de dépendance que pour l'alcool mais on sait comment lutter contre. N'oublions pas que tout ce qui est psychologique est aussi et avant tout biologique (ben oui, la psychologie c'est avant tout de la chimie puisque tout se passe dans le cerveau), et nous ne sommes pas tous égaux, certains seront plus encleins a développer l'addiction que d'autres. Cependant l'éducation et l'information sont les meilleures armes contre cela.
"La prévention semble être quelque chose qui fonctionne vraiment bien, ainsi, au Canada et dans certains états aux USA, un programme de prévention est mis en place dès le collège et donne d'excellents résultats" La prévention EST la solution ! (selon moi toujours) Seulement, nos gouvernement confondent prévention et entubage généralisé. Faire de la prévention a coup de grosses conneries (informations fausses, comme l'a fait les USA avec sa campagne "le cannabis fait baisser la taille du pénis" ... oui oui vous pouvez vérifier, ils ont osé faire un truc aussi stupide) ou en diabolisant non pas dans le but de prévenir mais de faire peur n'est PAS la solution. Une information objective a bien plus de portée, cela responsabilise bien plus (peut etre par ce qu'on se rend plus compte que c'est pour notre bien et que ce n'est pas un mensonge idiot n'ayant que pour seul objectif de nous faire assez peur pour ne jamais essayer). Comme je l'ai déja dit on ne peut pas lutter contre ce trafic, chacun y a été confronté a un moment ou a un autre et c'est toute l'éducation que nous avons recu avant qui va déterminer notre comportement face a cela. La désinformation typique (drogue = mal absolut) ne fonctionne pas (peut etre par ce que l'on est tous plus ou moins entouré de gens qui fumment des joints de temps a autre et réussissent tout aussi bien voir mieux leur vie dans certains cas).
"Ainsi, je pense que toutes les drogues sont mauvaises, peu importe l'utilisation que l'on puisse en faire.... C'est mon point de vue, discutable en effet, et cela n'engage que moi, mais il est vrai que l'on voit des choses dans notre pratique clinique qui sont tellement tristes qu'à force, on ne peut pas penser autrement" Ne vous en faites pas, je ne suis pas de ceux qui jugent vite et sans réfléchir, je me met a votre place, vous cotoyez les gens qui ont eut le plus de problèmes avec les consommations de drogues, votre point de vue est tout a fait compréhensible et censé. Cependant c'est LE problème des jugements arbitraires, c'est (je pense) de la que viennent les préjugés. Votre travail vous confronte aux utilisateurs a problèmes, qui sont dans de sales situations a cause de ca, vous voyez ca depuis peut etre plus longtemps que je ne vis. Ne perdez pas de vue que vous etes confrontés a cause de votre travail uniquement aux utilisateurs a problèmes, mais il ne faut pas oublier la plus grande partie des utilisateurs qui comme moi n'ont pas de problèmes vis a vis de ca (et peut etre certains qui comme moi y ont trouvé une certaine force d'esprit). J'ai remarqué le meme genre de comportement chez certains amis "jeune bien sous tout rapport" fréquentant le millieu des boites de nuit ect ... J'ai remarqué que beaucoup étaient misogynes ou sexistes, j'ai cherché a comprendre pourquoi en passant plus de temps avec eux et en les suivant dans leurs sorties. En fait ce n'est pas un stéréotype ou un préjugé, c'est seulement que dans le millieu qu'ils fréquentent les filles sont peu intelligentes (je vous garantie, c'est a vous couper le souffle) ils en ont donc tiré la conclusion que LES filles étaient idiotes. Ce n'est pas le cas (et heureusement d'ailleurs), mais ce jugement "en bloc" est tiré de leur point de vue dans leur vie de tout les jours, comme vous pour les drogues.
C'est un raisonnement tout a fait compréhensible, mais il ne faut pas oublier que ce qui nous entoure n'est pas une généralité.
Sur notre forum nous avons un psychologue (de profession, et pas tout jeune) qui a des idées très interessantes la dessus, je pense lui faire lire votre réponse et lui demander son point de vue, je vous en ferrais part.
Pour le questionnaire, les premières questions sont a mon avis hors propos "J'ai pensé que ma vie était un échec."... on l'a tous plus ou moins pensé un jour ou l'autre (rappellez vous la rupture avec votre premier amour, par exemple) de plus on a dès le début l'impression que vous partez sur le schéma drogue = déprime/mal-être. Hors il m'a semblé que vous faisiez une étude sur la consommation de substances et de cannabis (c'est le titre de la page du questionnaire), je ne sais pas si pour vous c'est comme pour moi mais ce que j'attends d'une étude c'est qu'elle soit juste, c'est pour cela que j'aurais posé des questions plus neutres. La ou on se rends compte le plus que vous avez des préjugés sur la cannabis c'est en remplacant le cannabis par l'alcool dans les question, ce qui donnerais le questionnaire suivant (pour la partie B) :
"Avez-vous déjà bu de l'alcool avant midi ?" (je pense que meme a vous ca vous ai arrivé)
"Avez-vous déjà bu de l'alcool lorsque vous étiez seul(e) ?" (je ne sais pas si a vous ca vous ai arrivé mais pour beaucoup oui)
La question "Des amis ou des membres de votre famille vous ont-ils déjà dit que vous devriez réduire votre consommation de cannabis ?" n'a pas sa place, les gens de notre famille veulent tous la meme chose : qu'on ne touche ni a l'alcool ni aux drogues, qu'on ai bac +10 comme niveau d'étude et qu'on ai une vie comme eux le veulent. De plus la fausse image qui colle a la drogue (véhiculée par TF1 et autres réseaux de pseudo-information) fausse leur jugement puisque diabolisé.
"Avez-vous déjà eu des problèmes à cause de votre consommation de cannabis (dispute, incidents, mauvais résultats à l’école…) ?" Cette question peut etre utile, cependant il faudrait exclure certains cas comme des disputes provoquées par des parents butés/bornés marchant a fond dans le schéma drogue = mal absolut, la dispute est dans ce cas la inévitable et fondée sur des mensonges. Moi par exemple qui suis père, je ne dirais pas a mon fils que la drogue est une bonne chose et je ne lui dirais pas non plus que c'est une mauvaise chose. Je ferais comme mon père l'a fait pour moi, je lui dirais si fumes un joint ca va te faire ca, mais attention tu risques ca, ca et ca, il faut etre prudent en l'utilisant comme ca ect ... Je n'hésiterais pas a lui faire part de mes conclusions et mes expériences, par ce que je suis réaliste aucun parent ne peut empecher ses enfants d'etre confrontés aux drogues, on en peut pas etre sur qu'ils ne vont pas tenter malgrès nos interdits, la meilleure chose a faire est de les préparer a faire face avec de la vraie information, sans jugement. De cette manière soit ca ne l'interessera pas (beaucoup de gens ne consommant pas aussi ne pensent pas que la drogue soit une mauvaise chose, ca ne les attire tout simplement pas) et il ne tentera pas l'experience, soit il sera interessé et essaiera, et dans ce cas la je préfère qu'il se remémore mes conseils, mes expériences de manière a faire les choses correctement, raisonnablement, tandis que quelqu'un d'éduqué en mode "drogue = mal absolut" si finallement il se décide a tenter l'experience, n'aura aucune information sur l'utilisation, la modération, les risques et fera presque a coup sur n'importe quoi.
D'ailleurs vous disiez "Nous sommes tout à fait d'accord avec vous sur l'idée qu'il faille faire de la prévention avec les drogues, c'est d'ailleurs le but de nos différentes études que l'on publie par la suite et qui sont utilisées par le personnel médical sur le terrain.", vous avez maintenant mon avis sur la stratégie de prévention a adopter.
Bref, il faut voir chaque question de facon plus neutre je pense.
J'ignorais que vous étiez a xxxxxx, c'est bien il sera plus facile de se rencontrer si le débat devient encore plus interessant ! Par curiosité, avez vous eu beaucoup de réponses de gens de montpellier ? C'est une très belle ville peuplée de beaucoup de toxicomanes heureux de vivre.
Merci de m'avoir lu. xxxxxx XXXXXX ([email protected]).
Bonjour xxxxxx,
heureuse de constater à quel point ce sujet vous passionne, mais je me permet d'ajouter un bémol concernant vos affirmations vis-à-vis de l'alcool. Peut être, en effet, une mise en place d'une informations des risques relatifs à l'alcool a été fait mais elle n'a hélas pas enrayé ce problème là! Le problème d'alcool frelaté existe toujours, notamment dans les DOM-TOM, et même en France, où dans certaines régions, on continue à faire de l'alcool maison. L'éducation santé tabac/alcool n'a pas vraiment fonctionné, on estime que plus d'une personne sur dix a un problème d'alcoolo dépendance, et cela n'épargne en aucun cas les jeunes!
Quant à votre idée de faire tester des produits de bonne qualité ne change rien au fondement même de l'addiction, puisque le résultat serait le même. La dépénalisation de certaines drogues n'a pas pour effet de faire baisser la toxicomanie, ce n'est pas une question de disponibilité de produit! Le schéma biopsycho social que je vous ai expliqué dans le mail précédent ne prend pas en compte cela, c'est la rencontre au moment T qui importe, l'expérience primaire avec le produit qui va être source de bien-être, d'évacuation de tensions... En effet, il y a des pays qui tolèrent et encadrent strictement la consommation de cannabis, notamment en ce qui concerne les traitements enti-douleur liés aux cancers et à d'autres pathologies. Mais cette utilisation est médicale, encadrée par des professionnels, qui utilisent aussi de la morphine également, mais dans un cadre médical, dans une démarche de soin.
Concernant votre affirmation sur la neurotoxicité, veuillez je vous prie relire mon mail qui vous demandait d'où vous tiriez cette information, car justement la neurotoxicité (pour rappel, voire information, = destruction des neurones) du cannabis n'est pas démontrée. En effet, il existe peu d'argument penchant vers cela, en revanche, la psychotoxicité (pour information = perturbation fonctionnelle des neurones exposées au THC) sont multiples, rendant le THC responsable d'une large variété d'expressions psychologiques et psychiatriques. Pour vous en donner quelques exemples étudiés: la dépendance psychique, la dépendance physique, le syndrôme amotivationnel, les effets sur la cognition (notamment sur la mémoire), l'anxiété, la violence, la dépression, les décompensation psychotiques aigües, l'incitation à l'usage d'autres drogues... En effet, sachez que ce cher cannabis est un excellent incitateur neurologique à la consommation d'héroïne car il prépare son utilisateur à percevoir d'emblée les effets appétitifs intenses de l'héroïne en minimisant ses aspects aversifs. Si vous voulez les références des articles concernant tout cela, c'est avec plaisir que je vous les enverrai, à condition que vous parliez Anglais car ceux ci sont en Anglais, ou je vous recommande la lecture de l'excellent livre d'Henri Chabrol, Marie Choquet et Jean Costentin (3 éminents spécialistes sur la question du cannabis en France) Le cannabis et ses risques à l'adolescence (Coll° Ellipses)
L'absence totale d'information sur l'utilisation des drogues est donc corrigée par tous, sauf qu'elle est la donnée de manière objective (ca fait tel effets, y a tel risques, il faut pas faire ca avec ...) et fonctionne tellement mieux. Oui, sûrement que certains utilisateurs prennent le temps d'informer les novices des effets de certains produits, mais compte tenu du nombre d'overdoses, voire même de décès que comptabilise chaque rave party, je ne peux que constater qu'hélas, tout le monde ne sait pas ce qu'il fait, ni ce qu'il y a exactement dans chaque produit. Vous seriez surpris de voir les résultats d'analyse toxicologique de certaines personnes qui arrivent en plein délire juste aprés une rave party, et comme vous le dites, cela ne sert pas de leçon car sitôt sur pieds, ils recommencent. Mais c'est le principe même de la toxicomanie qui est le domaine du toujours plus, toujours plus souvent, toujours plus fort. Les mouvements libidinaux associés à la toxicomanie sont trés complexes, et, loin de moi l'idée de vous contrarier à nouveau, expliquer les risques encourrus à un toxicomane (au sens psychopathologique et psychiatrique du terme) ne sert à rien. D'expérience, nous ne traitons pas la toxicomanie comme l'alcoolo dépendance, ce n'est pas la même mobilisation psychique qui est en jeu.
ben oui, la psychologie c'est avant tout de la chimie puisque tout se passe dans le cerveau Non, psychologie et neurologie sont deux disciplines complémentaires mais différentes. En effet, certains troubles peuvent trouver leur origine dans une lésion cérébrale, par exemple, une lésion du lobe temporal gauche entraînera une aphasie. Le traitement sera double: d'un côté purement biologique, et d'un autre psychologique. Il n'est plus à démontrer que ce qui fonctionne le mieux dans les TDM (Troubles Dépressifs Majeurs) est l'association anti-dépresseurs+psychothérapie. Ne confondez pas la biologie et la psychologique, l'un ne va pas sans l'autre mais ce sont en soi deux domaines différents. Il n'existe d'ailleurs pas de médicament contre la dépendance, c'est un travail essentiellement psychologique qui est ajusté avec un traitement médicamenteux, pour éviter d'y replonger. Mais lorsqu'on est dépendant à un produit, on est dépendant à vie.C'est la raison pour laquelle les alcoolo dépendants ne doivent plus boire d'alcool aprés leur désintoxication.
La prévention EST la solution Totalement d'accord avec vous, l'argent public est hélas utilisé ailleurs. Les politiques n'ont pas encore compris qu'ils feraient des économies plus tard si on traite le problème à la base... Peut être faudrait-il le présenter comme un retour sur investissement? Vous investissez aujourd'hui pour économiser demain? Mouais... Nicolas doit utiliser cet argent pour habiller Carla...
C'est un raisonnement tout a fait compréhensible, mais il ne faut pas oublier que ce qui nous entoure n'est pas une généralité. Je suis entourée de personnes en grand souffrance psychologique, physique, familiale, sociale, mais je sais que tous les gens qui consomment des psychotropes ne finissent pas en désintox (au secours!! Rajoutez des lits!!) mais ceux qui y arrivent s'en mordent les doigts. Et je me dis que c'est dommage de gâcher une vie parce que sur une personne X ce verre d'alcool, ce bédo ou ce trait de coke n'aura pas le même effet que sur une personne Y. Donc, je n'encourage personne à y toucher, je ne suis pas un despote pour autant, chacun fait comme il le sent, mais je remarque que de plus en plus de gens m'appelent ou viennent me voir pour faire le point sur leurs consommations diverses et variées. Et il se passe parfois des choses étonnantes, des décisions prises peut être assez tôt pour ne pas provoquer trop de dégâts...
Sur notre forum nous avons un psychologue (de profession, et pas tout jeune) qui a des idées très interessantes la dessus, je pense lui faire lire votre réponse et lui demander son point de vue, je vous en ferrais part Avec trés grand plaisir.
Pour le questionnaire, les premières questions sont a mon avis hors propos OK, les premières questions sont un test d'echelle de dépression, la CES-D10 elle est sensée mesurer la symptômatologie dépressive. Nous allons pouvoir ainsi vérifier s'il existe des différences a niveau de la symptomatologie entre les fumeurs de cannabis et les non fumeurs. Nous n'en tirerons aucune conclusion d'ordre général, ce sera une variable contrôle. Les autres (avez vous fumé du cannabis avant midi?) est le CAST (Cannabis Abuse Screening Test) qui mesure la consommation de cannabis et qui existe sur l'alcool, je vous rassure, ce sont les mêmes questions, mais avec alcool à la place de cannabis, aucun préjugé donc... Et pour votre supposition me concernant, non, je n'ai jamais bu d'alcool avant midi, je n'ai jamais bu seule et personne ne m'a jamais fait de remarque sur ma consommation d'alcool.
Quoi qu'il en soit, notre vocation n'est en aucun cas d'houspiller les jeunes (et les moins jeunes) qui consomment du cannabis, de poser un jugement sur leurs actes et de leur dire "c'est pas bien", nous ne sommes pas éducateurs, nous sommes psychologues, l'acte a un sens, quel est-il? Cette étude a pour but de valider un test, elle n'a pas vocation à traiter le problème de la dépendance (mon Dieu, ce serait si beau!!). Ce que l'on fait sur le terrain est différent, on entre dans l'histoire du sujet, dans la clinique même de l'addiction, mais nous nous servons de test comme celui qu'on fait passer en ce moment, cela nous permet d'avoir une idée de la consommation du sujet et de ses dispositions vis-à-vis du soin.
Voilà xxxxxx, j'espère avoir répondu à vos questions, je me tiens bien entendu à votre entière disposition si vous aviez encore des remarques. Quant à votre suggestion de se rencontrer pour en parler, pourquoi pas, dès lors que je reviendrai sur xxxxxx, nous pourrions organiser cette rencontre et npus pourrions échanger nos idées, avec grand plaisir.
En vous souhaitant une excellente soirée.
Bien à vous
Je sent une pointe d'amertume, j'ai été un peu dur sur l'autre mail, excusez moi.
Il y a encore de l'alcool frelaté par ce que les gens le font eux meme ... d'accord ... vous pensez qu'ils vont se mettre a faire du LSD maison ? Ca me semble un peut compliqué vu le matériel et les connaissances nécéssaires, et les personnes sachant déja faire des drogues synthétiques n'attendent pas leur légalisation pour les faire, croyez moi.
Une personne sur dix a un problème d'alcoolo-dépendance et il n'y a pas une personne sur dix alcoolique, faut il y voir le résultat de l'éducation ?
Et pour la qualité des produits, effectivement ca ne règle pas le problème de dépendance, en revenche les consommateurs eux serais bien content de ne plus avoir des produits coupés avec d'autres autres substances (bien qu'en général les coupes sont un minimum réfléchies).
Quand au cannabis, il perturbe les neuronnes exposés au THC mais une fois la demie vie du THC passé tout repart ! Le rapport ROQUES en parle d'ailleurs si mes souvenirs sont bons sinon toutes les études le prouvent jusqu'a présent (et comme je ne parle jamais sans etre sur, un petit lien sur une étude menée auprès des canadiens : http://www.parl.gc.ca/37/1/parlbus/comm ... lock-f.htm, Partie 3. Les problèmes sur la mémoire ect sont clairement infirmés : "Rien n’indique, par exemple, que le cannabis produit une atteinte cognitive semblable à celle que l’on retrouve chez les gros buveurs chroniques d’alcool. Si tel était le cas, les recherches réalisées jusqu’ici l’auraient révélé", le syndrome amotivationnel y est aussi décrit : "mais l’existence d’un « syndrome amotivationnel », décrit pour la première fois dans la documentation spécialisée en 1968, n’a jamais été confirmée" et les autres dangers que vous avancez son clairement infirmés. Et n'allez pas croire que j'avais préparé cette étude, que j'ai noté son adresse après avoir trouvé enfin une étude positive... je l'ai trouvé en cherchant sur google votre phrase "perturbation fonctionnelle des neurones exposées au THC", c'est le quatrieme lien... si vous doutez de celle la regardez les autres liens vers des études, les conclusions se recoupent).
J'ai noté le nom de votre livre, je le lirais après les exams, et oui je parle anglais couramment (si vous aviez vu notre forum vous auriez remarqué qu'il y a aussi une partie anglaise ou je suis actif).
Vous avez dit :
"Vous seriez surpris de voir les résultats d'analyse toxicologique de certaines personnes qui arrivent en plein délire juste aprés une rave party, et comme vous le dites, cela ne sert pas de leçon car sitôt sur pieds, ils recommencent"
Que dire alors des gens bien sous tous rapports faisant un coma éthilique et recommencer a boire après ! Pourtant on en fait pas une histoire, des fois, les gens abusent, que ce soit sur l'alcool, la drogue, les jeux videos, les jeux d'argent ...
Puis vous avez dit "Mais c'est le principe même de la toxicomanie qui est le domaine du toujours plus, toujours plus souvent, toujours plus fort.", qui m'a énormément surpris. C'est la ou l'on vois les spécialiste des drogues, des jeunes et des rave party qui fonctionne uniquement sur idées recues et préjugés. Vous ne croirez pas ma réponse, mais tant pis, je vous la donne tout de même : Les consommateurs de drogues sont plus responsables que les consommateurs d'alcool, on le vois quand on y est (et notre forum ou des dixaines de personnes a des endroits différents nous renvoient la meme chose le confirme, comme je vous l'ai dit l'entre-information est énorme autour des drogues ce qui responsabilise beaucoup.) Quand au nombre de morts par rave party j'aimerais bien voir les statistiques, avec le nombre que j'en ai fait, j'aurais loupé les cadavres partout ? (Pourtant j'arrive très souvent dans les premiers et je part dans les derniers). Désolé pour l'ironie, je ne comprends pas pourquoi tout le monde diabolise les raves parties, meme Lemonde s'y étais mis ! Ils ont trop forcé la dose sur un article et ont meme été obligé de faire un démentit et des excuses :
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_elem ... 959,0.html
Si vous exposez les risques que vous n'avez listé a un toxicomane, j'espère pour vous qu'il n'a pas de jugeotte et pas d'accès internet, sinon il va vite tomber sur les memes études qui infirme ces risques. Lutter contre ses envies pour se modérer, on le fait avec l'alcool et c'est la meme chose pour les drogues, inutile de sortir les grandes études pour cela comme je l'ai dit des toxicomanes heureux de vivre et non addict ca cours les rues (et les champs le week end quand ils vont en rave bien sur).
Ce que je signifiais par "ben oui, la psychologie c'est avant tout de la chimie puisque tout se passe dans le cerveau" est que notre conscience toute entière est un phénomène chimique, altérable par d'autres processus chimiques (la prise de drogue par exemple). Et pour les antidéprésseurs, IMAOs, ISRSs... Leurs efficacité n'est pas prouvée et penche meme vers le contraire comme en témoigne aussi plusieurs études sérieuses récentes :
http://grouperechercheactionsante.com/suicidality.htm
Personnellement je ne fais pas confiance dans un médicament ou l'on vois marqué "l’anxiété, l’agitation, l’attaque de panique, l’insomnie, l’irritabilité, l’hostilité, l’agressivité, l’impulsivité, l’akathisie, l’hypomanie et la manie, ainsi que d’autres modifications inhabituelles du comportement et l’aggravation de la dépression ont été rapportées chez des patients adultes et chez des enfants traités pour dépression majeure et pour d’autres indications psychiatriques et non psychiatriques non seulement en début de traitement mais également lors d’un changement de dosage, de molécules ou durant le sevrage", autant prendre du cannabis, la liste des risques encourrue est moins longue et moins effrayante !
"Et je me dis que c'est dommage de gâcher une vie parce que sur une personne X ce verre d'alcool, ce bédo ou ce trait de coke n'aura pas le même effet que sur une personne Y", c'est vrai, mais meme sans les drogues les gens trouveront toujours une activité, une passion dévorante qui les détruira, comme avec les jeux vidéos, j'en ai vu louper leurs études, perdre leur femme, perdre leur job a cause de ca. Mais ce n'est pas les drogues ou les activités qui sont le problème c'est bien l'éducation quand a une utilisation raisonnée.
Pour les questions ce que je voulais dire que dès le début vous partez sur une idée de consommation due a la dépression, c'est ca le préjugé. Vous partez sur des questions pour évaluer le niveau de déprime, ces questions sont appropriés pour des gens effectivement déprimés mais ne le sont pas pour le tout venant. Une évaluation de l'hygiène de vie et d'intégration sociale aurait été plus malin et plus instructif.
Mon Dieu ! Vous n'avez jamais bu d'alcool avant midi ! Et bien moi je vous en fais une de remarque sur votre consommation d'aclool : vous souffrez d'une grave carence ! Vivement que l'on se rencontre pour que je corrige cela ! Je plaisante bien sur. Ce que je veux dire c'est que des dixaines de milliers de gens ont déja bu avant midi sans etre déprimé ou alcoolique dépendant (meme mon père l'a déja fait dans sa jeunesse, vous l'entendriez raconter ses petits dej' alcoolique !). Et je vous rassure, mon but n'est pas non plus de "faire le rebelle" ou de vous tenir tête coute que coute, je ne suis pas un fanatique, je n'ai pas juré allégence aux drogues et j'essaye de rester réaliste en réfléchissant (ce qui deviens rare de nos jours) et en faisant mes recherches. S'il s'avère que la dangerosité d'une drogue m'est prouvée je la classerais dans les mauvaises drogues comme je l'ai fait avec l'héroine ou la cocaine (ainsi que la méthamphetamine et d'autres, je ne vais pas toutes les citer a chaque fois mais j'ai fait mes recherches sur beaucoup de drogues, et je n'ai jamais pris de drogue sans recherche prélable) et justement mes recherches sur le cannabis ne m'ont jamais prouvé le contraire (pas dans des études sérieuses, comme vous dites il se dit de tout sur le net, il faut savoir faire le tri, certains m'ont meme dit que les champignons hallucinogène "retournais" litteralement l'estomac et quand on reste perché c'est que l'estomac ne se remet pas en place... vous voyez le genre de connerie que l'on trouve ca et la ! Je me suis meme fait une liste de toutes les abérations que l'on entends sur toutes les drogues je vous la montrerais a l'occasion c'est hilarant). Je sais bien que vous n'êtes pas éducateurs, et justement, c'est la que ca coince, en tant que scientifiques on doit avoir un point de vue neutre et après tant d'études menées démontrant la quasi non-toxicité de certaines substances je ne comprends pas pourquoi elles sont encore diabolisé de la sorte. Je crois que c'est justement la que nous nous ressemblons, nous croyons en ce que nous voyons autour de nous et nous completons avec des preuves scientifiques comme des rapports, des études ... Et la je ne suis plus, vous semblez vous aussi vous reposer sur des preuves solides et vérifiées alors que mes recherches, mes questions posées a des toxicologues, psychologues, psychiatre, les rapports que j'ai lu me disent l'opposé ... C'est a creuser ...
Je vois que nous partageons notre grande admiration pour notre cher président !
Puis-je vous demander votre age ? Ce n'est pas très gentleman, je sais bien, mais que voulez vous la curiosité est un bien vilain défaut !
Oui ce serait très interessant de se rencontrer, quand vous serez sur Carcassonne dites le moi on s'arrangera ca ... et un de ces week end peut etre une petite rave party ?! Pas de panique je plaisante aussi
En tout cas merci de continuer a échanger, croyez moi beaucoup sont hermétiques a toute discussion lorsque cela concerne les drogues et en particulier les spécialistes bizzarement.
Bref, passez une bonne soirée Eve.