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Enquête de l'OFDT concernant les usages de nouveaux produits de synthèse

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Sludge
  • Date de début Date de début
Magali_OFDT a dit:
Je peux comprendre ta réaction. En même temps, ce que je lis c'est un amalgame de type Etat = répression = OFDT..... Si tu poses les faits qui te conduise à avoir une telle certitude, peut-être que l'on pourra faire la part des choses et que ton message soit plus clair entre ce que tu contestes, ce que tu revendiques, et ce pourquoi tu milites.

Je ne vois pas ce que TREND fait comme "Sécurité Publique" là-dedans.

Peut-être que Mr Peluche doute de la neutralité de l'OFDT ?
C'est vrai qu'on peut parfois se poser la question, par exemple je suis tombé hier sur ce document tout récent des douanes sur un autre forum:

http://www.douane.gouv.fr/Portals/0/fichiers/actualites/2014-06/nouveau-materiel-detection-nps.pdf

On peut lire ceci par exemple:

"Pour l’heure, il n'existe pas d'éléments permettant d'affirmer l'existence d'une consommation importante de ce type de produits (NPS) sur le territoire national: les systèmes de surveillance de consommation des produits stupéfiants et psychotropes, pilotés notamment par l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) n'ont pas, à ce stade, révélé de phénomène significatif de consommation sur le territoire national."

LUTTER CONTRE LES NPS: UNE PRIORITE DU PLAN GOUVERNEMENTAL DE LUTTE CONTRE LES DROGUES ET LES CONDUITES ADDICTIVES

L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), opérateur de la MILDECA, constituera la structure pivot de ce circuit de diffusion de l’information entre le Service commun des laboratoires* et les autorités sanitaires, en optimisant les dispositifs d’échanges existants.



* Le service commun des laboratoires (SCL) est le réseau de laboratoires officiels de l'État rattaché aux ministères économiques et financiers. Composé de 11 laboratoires, il réalise des missions d'analyse et d'expertise pour la Douane et la DGCCRF sur l'ensemble des produits alimentaires ou non alimentaires qui entrent sur le territoire ou qui sont fabriqués et vendus en France. Le SCL traite 75 000 échantillons par an représentant plus d'un demi-million d’essais. En matière de stupéfiants, le SCL traite plus de 12 000 saisies douanières par an.
 
Moi je ne vois pas trop ce qui porte à confusion?

L'OFDT est neutre, ceux qui utilise leur résultat peut être pas.
 
L'Observatoire - comme le dit son nom - observe mais ne surveille pas au sens d'un maton, ou d'un infirmier d'ailleurs. Il collecte toutes informations disponibles au sujet des produits psychoactifs, les synthétise et redonne de l'information, accessible à tous. Il est indépendant scientifiquement.

Tu en sais quelque chose Jhi-doux car à chaque fois que tu m'as posé des questions, j'y ai répondu en les documentant. Tu sais donc que ce dont il s'agit dans le paragraphe cité, c'est le partage entre laboratoire des documents analytiques suite à l'identification chimique d'une molécule. Là aussi, tu connais et est très sensibilisé au fait que l'identification des molécules est un gros problème.

Ceci dit, en ce jour particulier pour les amateurs français de foot je ne peux que leur souhaiter un match moins surréaliste que celui de 82.

NB : @Beltxarga, le bug est réparé !
 
Salut Magali. J'arrive un peu tard mais j'ai remplis ton questionnaire.

Si tu as fais parti des personnes qui ont fait ce questionnaire, j'aurais bien aimé te faire un retour sur celui-ci.
Dommage que tu n'ais pas encore les 20 messages nécessaires pour que l'on puisse t'envoyer un MP.

Enfin je ne sais pas si cela t'intéresse mais il y a quelques erreurs et choses qui pourraient être améliorées pour une prochaine fois.
Dans un sens, je pense que si vous diffusez ce questionnaire c'est pour avoir de l'informations auprès des consommateurs, et que votre but n'est pas forcément la prévention, mais il faut tout de même que les classifications soient juste pour que les personnes qui le remplisse aient une vision un peu plus structurée de tout ça. C'est une bonne occasion pour les aider à clarifier des choses...
Le principal problème actuel est que les "consommateurs qui n'ont pas connaissance des NPS et que l'on trouve en teuf, club, ou structure de soins" ont justement très peu d'information sur tout ça. Sans forcément les traumatiser avec des noms barbare à la 4-trimetoxy-9-phenyl, une classification plus précise avec les noms des produits tels qu'il sont nommé communément serait une bonne base. (Je sais que ce n'est pas simple du tout ! Surtout de savoir si on classe par famille chimique ou par l'effet du produit. Sachant qu'il y a toujours des exceptions... Difficile de s'y retrouver !)

Voila, je suis curieux de connaitre les résultats de ton questionnaire !
 
Pardon Seeker d'avoir laissé filer ainsi le topic,
Il n'y a pas de soucis pour le timing sur les réponses. On a décidé de le laisser encore en ligne, donc.

A propos de "la classification", je sais que ce n'est pas des plus pertinents. Avant sa mise à ligne, plusieurs personnes nous avaient fait des retours à ce sujet. Si je me souviens bien c'était essentiellement sur le fait que certains produits n'étaient pas à leur place. Pour autant tu as peut être d'autres éléments à faire valoir. Le "comment ils sont communément nommés" m'intéresse d'autant plus que je crois que l'on a fait simple via les noms chimiques abrégés. Ce coup-ci c'était un peu un mixte entre chimie et perception (spéculée) d'un "non-initié" - que de guillemets dites-moi.

De mon côté, j'utilise deux choses, la typologie utilisée par l'Europe
Aminoindanes
Arylalkylamines
Arylcyclohexylamines
Benzodiazepines
Cannabinoids
Cathinones
Indolalkylamines (f.e. tryptamines)
Opioids
Others
Phenethylamines
Piperazine derivates
Piperidines & pyrrolidines
Plants & extract

et bien sûr le très pratique et coloré schéma de Drug Forum dans le Chapitre RC de son wiki. Il a le mérite de tenter le lien entre ressenti et chimie.

Si tu veux me joindre, peu importe les mp. Tu peux directement envoyer un email mon adresse pro. Elle n'est pas très difficile à trouver sur Internet. Prénom.martinez et ce qui s'ensuit comme l'adresse de base de l'observatoire. Il est arrivé que d'autres aient toqué à mon écran de cette manière.
 
Si jamais ça intéresse certains de savoir ce qui a été retenu de ces données, l'OFDT a publié les résultats de cette enquête. Je ne sais pas si les résultats seraient les mêmes aujourd'hui mais j'ai trouvé ça assez représentatif de ce que j'imaginais quand l'enquête se déroulait (ce serait intéressant des études longitudinales pour évaluer l'évolution de ces usagers tiens, en plus de comparer les consommateurs de différents pays).

Vous pouvez trouver ça ici: http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eftxacw4.pdf

Et pour les feignasses je vous en copie la conclusion:

"En dépit des limites communes à ce type d’enquêtes en ligne, liées en particulier à l’absence d’échantillonnage[11], cette étude a pu apporter des informations tant sur les profils d’usagers que sur les modes de diffusion des NPS. Il est cependant nécessaire de considérer que ces résultats n’offrent probablement qu’une vision partielle de l’ensemble des usagers de NPS en France.
En premier lieu, ces résultats accréditent l’hypothèse d’une diffusion des NPS essentiellement parmi des personnes déjà amatrices de substances psychoactives, les NPS n’apparaissant pas comme un mode d’entrée dans l’usage de drogues. Les motivations alléguées s’accordent avec celles de l’usage récréatif des drogues classiques.
Il s’agit majoritairement de jeunes adultes, ainsi qu’une part de personnes plus âgées, comme le suggèrent les observations qualitatives. Cela ne signifie pas que les plus jeunes ne sont pas concernés (3 % des répondants sont mineurs et 13 % ont moins de 20 ans), car il est probable que beaucoup n’ont pas eu connaissance de l’enquête.Toutefois, l’usage des NPS parmi les plus jeunes semble s’être développé moins rapidement que dans d’autres pays européens [12, 1]. Si la majorité des consommations des répondants à l’enquête a lieu dans des espaces privés(domicile), 40 % des dernières consommations se sont déroulées en espace festif pour moitié conventionnel (bars,clubs…) et pour moitié en extérieur(espace festif alternatif), confirmant la diffusion des NPS dans ces milieux[10]. Par ailleurs, l’enquête n’a pas permis de faire émerger de nouveau public propre aux NPS, en particulier un public qui consommerait uniquement des cannabinoïdes de synthèse en substitution d’un usage du cannabis, soit parce que la promotion de l’enquête ne les a pas atteints, soit parce qu’ils ne se sont pas sentis concernés par une enquête sur les NPS, soit encore parce qu’un tel profil est finalement marginal.Les données recueillies valident l’existence de populations d’usagers dont les niveaux de maîtrise de ce champ complexe sont très divers [9].
L’enquête a cependant permis de décrire les pratiques des consommateurs réguliers,de même que leur préférence pour les effets hallucinogènes. Le déroulement des derniers usages, majoritairement en contexte privé, et l’insertion sociale des répondants confirme le caractère caché d’une partie des usages de NPS.
S’il était prévisible que tous les usagers n’achètent pas eux-mêmes les produits consommés directement sur Internet,la proportion des répondants concernés(environ la moitié) témoigne du potentiel de diffusion des substances au-delà des seuls acheteurs en ligne. D’autant que certaines quantités déclarées comme ayant été commandées sur Internet paraissent dimensionnées pour le deal.L’enquête apporte également une visibilité sur les attentes et pratiques des répondants en termes d’informations et sur leur représentation des NPS. Le premier cercle (Usagers certains de NPS) utilise très largement les forums de discussion spécialisés, consultés également mais légèrement moins parle deuxième cercle d’usagers (Usagers probables de NPS), lesquels tirent plus fréquemment leurs connaissances des membres de leur entourage. Enfin, le cercle le plus éloigné du centre tire en premier lieu ses connaissances des médias. Ainsi, les forums d’usagers constituent certainement un support particulièrement adapté à la délivrance de messages de réduction des risques, mais il semble également pertinent de prévoir une communication vers les publics moins familiers des NPS, à travers des médias différents. Cela pourrait être le cas, par exemple en espace conventionnel festif où les usagers sembleraient, dans l’ensemble, moins bien informés que les autres usagers. Toutefois,au-delà des déclarations, l’adéquation des connaissances des usagers avec la réalité mériterait d’être évaluée. Les répondants affichent dans l’ensemble une vision assez rationnelle des NPS, dont ils craignent les dangers, comme le montrent les besoins d’information exprimés et une propension à ne pas considérer ces produits comme un ensemble mais à les évaluer substance par substance. Cette crainte s’avère fondée compte tenu de la fréquence des effets indésirables ayant accompagné la dernière prise, déclarés par 40 %des répondants. Ces risques sont à prendre en compte, d’autant plus que 17 %des usagers au cours de l’année écoulée déclarent avoir consommé seuls chez eux."
 
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