Tibzor a dit:
J'ai fait pas mal de recherches, pour certains ça passe au bout de quelques semaines, d'autres quelques mois, et pour beaucoup jamais. Vivre avec ça toute la vie, ça donne envie de se tirer une balle.
Bon, je vais quand même te rassurer ;o)
je me suis "choper" des acouphènes il y à une vingtaine d'année ( consécutif, je suppose, à une utilisation irresponsable des Walkman de l'époque qui n'étaient pas bridés et sûrement aussi à une surconsommation d'amphés) au début ce fut un véritable cauchemar pour moi.
Je suis un méditatif et j'adorais à cette époque me plonger en méditation dans le silence « absolu » de mon esprit, c'était pour moi la décompression totale et régénératrice, face au stress de la vie quel qu’il fût.
Je te laisse supposer l'angoisse de se trouver confronté à un :
« Plus jamais le silence, définitivement fini, terminé la paix et la sérénité intérieur »,
avec à la place un bruit permanent variant entre des soufflements, chuintements et sifflements sur différentes fréquences. L'angoisse absolu pour moi, sachant que j'avais une trentaine d'année et que j'étais parfaitement conscient que la vie était longue encore devant moi .
Finalement avec le temps, (celui de s'y adapter, je ne sais plus vraiment combien, mais assez rapidement quand même), c'est « bruits » me sont devenus familier, il sont là mais ne me gênes pas, ils ne m'empêchent pas du tout de méditer, et même parfois si je me laisse bercer par ce son intérieur, cela me relaxe et me calme.
Donc du cauchemar absolu que cela représentait dans ma vie au début, par peur et par refus du phénomène aussi, c'est devenu un compagnon de route et avec le recul, ça ne m'a finalement jamais vraiment posé de problème sur plus de 20 ans ;o)
voilà, courage, le truc c'est de pas lutter, le cerveau à des capacités d'adaptation phénoménales,
si tu ne bloques pas avec un refus psychologique, cela va faire partit de toi et tu ne t'en rendras pas plus comptes que la multitudes des autres « souffrances » que ton corps subit et que ton cerveau gère en permanence pour ne pas trop perturber le petit confort de ta conscience.
Il suffit de l'aider un peu en ne rajoutant pas une psychose fixative sur le phénomène ;o)