Alors attention là on ne parle à aucun moment d'une neurotoxicité affirmée dans ta citation mais des effets d'une utilisation chronique sur le long terme (et oui en effet si tu prends en continue une drogue, tu as les effets de cette même drogue au quotidien).
D'ailleurs si tu lis bien à un moment le passage il est écrit "with long-term use" donc AVEC une utilisation à long terme et pas APRES une utilisation à long terme donc encore une fois, est ce qu'il y a un réel impact physiologique sur le cortex, bah lire mon post d'avant.
Donc aucun rapport, lit bien l'étude mon loulou
Si ça a un putain de rapport ... Je vais essayer de m'expliquer calmement, mais j'ai un problème je me sent incompris parfois, pourtant tout était écrit dans mon message mais sur un forum la tendance est a survoler les termes pour prendre ce que l'on veut du post écrit, alors que les termes sont très importants.
Donc nous parlons de la tolérance aux dissociatifs. La magie disparait chez les utilisateurs réguliers. Et des effets secondaires arrivent plus ou moins fortement suivant le type de dissociatif. Nous ne savons pas si cette tolérance est le fruit de :
- Une neurotoxicité (mort neuronale irréversible)
- Une neuroadaptation (qui peut se faire a plusieurs niveaux, au niveau des protéines [transporteurs, récepteurs] [court terme généralement], au niveau de la régulation des gènes produisant les récepteurs [plus long terme])
- Une adaptation au niveau du métabolisme des dissos : Ils sont plus rapidement/efficacement métabolisés car le corps s'est rendu compte qu'il se prenait beaucoup de ce type de molécule qu'il considère comme dangereuse pour le corps, et donc il s'est adapté en augmentant la synthèse de certaines enzymes clé pour dégrader plus efficacement les disso
Ce que je voulais te dire, c'est que j'ai l'impression que pour toi, l'important c'est de savoir si c'est neurotoxique ou pas. Je te rétorque que non, c'est pas ça l'important. Lorsqu'il y a abus de disso, il y a des effets secondaires persistants. Ce que prouve la review que j'ai bien lue, merci ma louloute !

C'est un fait établi. Je pense que ces effets secondaires persistants sont la preuve que le corps s'adapte a ces prises, et qu'elles sont liées a la perte de la sensibilité des premières fois. Peut être (enfin c'est même sur^^) que la perte de la magie est le premier symptome visible de cette tolérance/neurotoxité/neuroadaptation (prend la mention qui te parait la plus juste).
Je pense que cette idée, cette vision de la chose, commence à avoir de l'âge et qu'un jour elle sera remise en question. J'ai revu récemment quelques épisodes de la série documentaire d'Arte "Drogues et cerveau", où ils ont fait des épisodes différents pour les stimulants, les downers et opiacés, le cannabis. Il y a une séquence qui revient à l'identique dans tous les épisodes, c'est celle de la question du plaisir, où ils montrent que la prise de n'importe quelle drogue provoque une décharge massive de dopamine dans une zone bien précise du cerveau, quelque part dans la glande machin ou l'hippocampe ou je ne sais plus où. A les écouter, on croirait que toutes ces drogues différentes provoquent le même plaisir.
Nous sommes d'accord. Dopamine ne rime pas avec plaisir, c'est extrêmement réducteur et faux de le présenter comme ça. La dopamine est plutôt impliquée dans les comportements compulsifs. Et encore, isoler l'effet de la dopamine ne rime pas a grand chose, le corps est un système extrêmement complexe et dynamique. Tu tapes quelque part, ça va rebondir sur pleins d'autres sous systèmes. Sinon le MDPV serai la drogue qui procure le plus de plaisir, ce qui n'est pas vraiment le cas. On peut parler du plaisir de calmer une tension, dans le cas d'une dépendance, pour que le plaisir (soulagement) soit important, il faut parfois en effet être déjà assez accroc, ressentir le manque (au moins au niveau psychologique).
Je voulais dire par mon exemple, que la dopamine et la recherche de sensations nouvelles sont liées, intriquées. Ceux qui recherche inconsciemment la "nouveauté" dans la prise de drogue, vont être dupés physiologiquement par le produit qui joue sur la dopamine car ils auront un effet similaire à celui provoqué par la découverte d'une chose nouvelle.
In addition to potential heredity, novelty seeking behaviors are seen with the modulation of dopamine. The overall effect of
dopamine when exposed to a novel stimuli is a mass release of the neurotransmitter in reward systems of the brain including the
mesolimbic pathway.[SUP]
[8][/SUP] The mesolimbic pathway is active in every type of addiction and is involved with reinforcement. Because of this activation in the brain, NS has been linked to personality disorders as well as substance abuse and other addictive behaviors. DRD4 receptors are highly expressed in areas of the
limbic system associated with emotion and cognition.