D
Deleted-1
Guest
Au delà de l'interprétation des délires sur les plans subjectifs, moraux et éthiques, c'est intéressant (pour ne pas dire essentiel) d'avoir des bagages métaphysiques permettant de mécaniser les systèmes de pensée.
Pour rester dans le phénomène d'inversion, en psychanalyse ça jacte pas mal de projection et d'introjection, lorsque la libido projette la pulsion sur un objet, et qu'ensuite un retour s'opère dans une phase d'introjection. C'est la classique relation d'objet, dans un perpétuel aller-retour d'investissement de nos désirs sur ce qui nous entoure. Ça j’aime, je prends, ça j'aime pas, je prends pas. L'esprit se construit d'après toutes les élaborations constituées de nos images mentales, issues de nos expériences passées.
Peu être que dans le cadre d'une inversion, l'introjection ferait défaut et le transfert serait biaisé, du fait que le sujet est devenu objet. Le sujet se prend pour un objet, tel un réceptacle de lui-même (on verrait là toute la problématique du double en soi, lorsque la personnalité scindée en multiples facettes, se met à communiquer avec elle-même. Mon moi joyeux traite avec mon moi triste, etc). A ce niveau là je me dis qu'il doit y avoir deux modes de réaction psychotique, quand on replace tout ça dans des logiques de mécanismes de défense (de type projection et identification projective) :
- la disparition de soi en soi, quand l'individu ne sait plus qui il est et phase total (dissolution de l'ego dans une fragmentation totale du moi). T'es face à un arbre en train d'écouter Mère Nature te dicter ses six commandements.
- Le délire omnipotent à tendance mégalomaniaque, quand l'individu s'identifie à une figure plus grande que lui, genre Dieu, et se croit investit d'une mission en croyant entendre une voie divine, alors qu'en fait ce n'est que sa propre voie qui résonne en lui (en mode Jeanne D'Arc). C'est l'hypertrophie du moi, le délire de grandeur absolutiste. Tu montes sur scène, tu prends le micro, et tu dis à tout le monde d'écouter parce que tu vas leur dire la vérité, un truc rigolo à la Ainsi Parlait Zarathoustra.
Si je ne dis pas trop nawak, encore une fois on retrouve là les deux phases de la médaille psychotique, autrement dit du phénomène de dissociation, qui présente soit un désinvestissement du moi (dissolution), ou un surinvestissement du moi (hypertrophie). Au final la notion de clivage est indispensable pour comprendre le transfert.
Sinon en pratique, on voit ce que ça donne dans les trips par exemple :
Pour rester dans le phénomène d'inversion, en psychanalyse ça jacte pas mal de projection et d'introjection, lorsque la libido projette la pulsion sur un objet, et qu'ensuite un retour s'opère dans une phase d'introjection. C'est la classique relation d'objet, dans un perpétuel aller-retour d'investissement de nos désirs sur ce qui nous entoure. Ça j’aime, je prends, ça j'aime pas, je prends pas. L'esprit se construit d'après toutes les élaborations constituées de nos images mentales, issues de nos expériences passées.
Peu être que dans le cadre d'une inversion, l'introjection ferait défaut et le transfert serait biaisé, du fait que le sujet est devenu objet. Le sujet se prend pour un objet, tel un réceptacle de lui-même (on verrait là toute la problématique du double en soi, lorsque la personnalité scindée en multiples facettes, se met à communiquer avec elle-même. Mon moi joyeux traite avec mon moi triste, etc). A ce niveau là je me dis qu'il doit y avoir deux modes de réaction psychotique, quand on replace tout ça dans des logiques de mécanismes de défense (de type projection et identification projective) :
- la disparition de soi en soi, quand l'individu ne sait plus qui il est et phase total (dissolution de l'ego dans une fragmentation totale du moi). T'es face à un arbre en train d'écouter Mère Nature te dicter ses six commandements.
- Le délire omnipotent à tendance mégalomaniaque, quand l'individu s'identifie à une figure plus grande que lui, genre Dieu, et se croit investit d'une mission en croyant entendre une voie divine, alors qu'en fait ce n'est que sa propre voie qui résonne en lui (en mode Jeanne D'Arc). C'est l'hypertrophie du moi, le délire de grandeur absolutiste. Tu montes sur scène, tu prends le micro, et tu dis à tout le monde d'écouter parce que tu vas leur dire la vérité, un truc rigolo à la Ainsi Parlait Zarathoustra.
Si je ne dis pas trop nawak, encore une fois on retrouve là les deux phases de la médaille psychotique, autrement dit du phénomène de dissociation, qui présente soit un désinvestissement du moi (dissolution), ou un surinvestissement du moi (hypertrophie). Au final la notion de clivage est indispensable pour comprendre le transfert.
Sinon en pratique, on voit ce que ça donne dans les trips par exemple :
Magician a dit:consommation d'une quantité substantive d'un disso qui provoque soit une K-hole (la décorporation noire avec la lumiere au but du tunnel) soit une White-hole (une sensation d'eureka a la puissance million accompagné d'un mini crise psychotique aigu) le resultat sera un vraie NDE.