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Des psychédéliques pour changer le monde ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Axïōm
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Et c'est déja bien,ou tout du moins plus constructif que de ronchonner d'un air aigri contre ces saloperies de toxs...
 
Peut-être mais si vous craquez déjà à la seule remise en cause de votre petit pétard il vaut mieux pas envisager d'aller dégobiller dans la forêt amazonienne
 
Vétéran a dit:
Peut-être mais si vous craquez déjà à la seule remise en cause de votre petit pétard il vaut mieux pas envisager d'aller dégobiller dans la forêt amazonienne

Ah ah, celle là me parle tout spécialement, merci Veteran ^^
 
Vétéran a dit:
Peut-être mais si vous craquez déjà à la seule remise en cause de votre petit pétard il vaut mieux pas envisager d'aller dégobiller dans la forêt amazonienne
Tout le monde ici n'est pas dans ce cas de figure non plus.
Et encore heureux sinon je serai devenu fou depuis plus de 25ans.

Je pense que tu juges mal les ecrits de ce forum,la majorité de nos membres sont jeunes(ce qui ne veut pas dire idiots) et ils n'ont pas le recul que tu as pour analyser 20/30/40ans de vie a compter de leurs premières expériences avec les psychés ou autres..

Il serait plus constructif de tenter de guider ou de partager plutôt que de juger ou nous sortir des trucs tout faits du genre "c'était mieux avant".
Bref...
 
Je comprends pas ton projet Vétéran.


J'ai l'impression que tu fais parti d'une caste d'ex consommateur d'hallucinogènes un peu rancunier envers la vie devenu avec grâce illuminé qui serait ici en toute humilité personnage omniscient et souverain qui ne livrera pas ses vérités à une communauté si indigne qu'est celle de Psychonaut... ?



Mais peut-être n'est-ce-ce qu'une vision erronée d'homme raide ainsi je m'avouerais dans le simple tort et serais éligible à toute conversation.
 
Faut aussi savoir rester light ... on enfonce pas des vis avec un marteau, surtout si le bois est dur, si c'est pas du beton ^^.
 
C'est pas faux, il faut faire ça avec subtilité. On est pas au Parc des Princes ou au Stade Vélodrome quoi
 
Le LSD est en train de sauver le monde, il a déjà commencé. Il faut juste savoir regarder.

Internet, c'est un outil de révolution des consciences.

Si, plutôt qu'allumer sa télé, on va rencontrer les gens, on peut s'apercevoir qu'une vague de prises de conscience, d'implications est en train de grandir à une vitesse exponentielle, promettant un véritable tsunami de spiritualité. Les gens qui se sentent une implication, même légère, dans la construction du futur, les gens qui ont compris que le matérialisme et le productivisme sont en bout de course, sont de plus en plus nombreux.

Internet c'est un remède contre la lobotomisation télévisuelle. Internet, c'est aussi une conscience globale que l'humanité s'est créée.

Il est né où, Internet ? A l'université de Berckeley, en Californie, commandé par l'armée américaine, comble de l'ironie.

Et l'armée, elle a commandé à qui ? Qui qu'a fait Internet ? Une bande de hippies, des "je-sais-tout-je-vais-à-la-fac" qui se gorgeaient de LSD.

Ne vous êtes-vous d'ailleurs jamais demandé pour quelles raisons les drogues qui font réfléchir et envisager les choses autrement sont interdites, alors que l'eau-de-feu-qui-rend-con est en vente partout ? On le sait, là-haut, que les psychédéliques présentent un sérieux risque pour l'establishment...

[video=youtube;tztUbIPb5oQ]
 
Mwé à la CIA aussi ils se dilataient la conscience à l'acide pendant les années 50-60, ça les rendaient pas plus aware. Les psychés ne sont en un sens que des dispensateurs d'ivresse, quelque part entre la prière, la télé et la gnôle de pépé... Depuis toujours l'humanité veut s'altérer la perception le weekend pour s'amuser et oublier, ça n'empêche pas les voitures d'émettre du CO2 et les oies d'être gavées.

Ceci dit le monde change, sobre ou trippé. L'époque est fascinée par sa propre chute, tout le monde attend l'impact, le changement c'est dans 3, 2, 1...0.9998, 0.09997...
 
On ne peut pas nier l'incroyable stimulation de la motivation, de l'humeur et de la créativité après la prise. Seulement un dispensateur d'ivresse, je ne trouve pas.
 
Question de réponses physiologiques.


Certes un dispensateur d'ivresse -comme il dit- qui donne cependant l'illusion d’être bien plus que ça. Les seules révélations qu'on a sous hallu c'est au final d’être raide tel un enfoiré de Teletubbies.
 
Chai pas, si le présent le futur et le passé sont un seul et même moment, il n'y a pas de moment "après la prise", juste un choix permanent du regard que l'on pose sur le monde.

Je taquine je taquine
 
J'en sais foutre rien au final, mais y'a une métaphore qui me vient. ^^"


Je dirais que l'Etre, c'est un peu comme une guitare.


Quand il né, il arrive au monde avec une armature et des cordes parfaitement accordées qui lui sont propres, qui jouent du fait "sa propre mélodie au son particulier". Après, le rôle de l'être conscient, c'est "d'apprendre à jouer de la guitare". Pour beaucoup de raisons, quand on apprend à jouer, les cordes vont se détendre pour au final ne plus être accordées, c'est "inévitable" en un sens. Et je parle même pas des événements de vie qui peuvent conduire à devoir "reconstruire l'armature de la guitare" parce qu'un mec pas très attentionné à marché dessus ou que sais je.


Le problème c'est pas tant de faire des fausses notes car le processus d'apprentissage est permanent, même après toute une vie à s'évertuer à apprendre à en jouer, on apprend encore et encore à perfectionner sa maîtrise de l'instrument. Le hic c'est quand on ne prend pas le temps d'accorder régulièrement sa guitare, on finit par jouer "faux" alors qu'on est à peine conscient que les cordes ne sont plus parfaitement accordées, par le simple fait de jouer avec jour après jour. Et pour ceux à l'oreille absolue, même s'ils peuvent se montrer compassionnels, notre mélodie ne sera pas du tout agréable à entendre.


Ou alors parfois on ne prend pas soin de l'armature au point de la fragiliser dangereusement, ou pire, qu'on essaie de péter soi même son armature parce qu'on arrive pas à jouer sa mélodie malgré des cordes bien accordées et que ça frustre au point de vouloir éclater la guitare sur le sol dans un moment de perte de contrôle.


Le rôle des psychés ? Peut être être capable de mieux entendre notre propre mélodie et nos cordes désaccordées, pour mieux travailler dessus ensuite. Mais c'est un accordeur à double tranchant si on lit mal la notice. Quant à leur nécessité pour faire ce « taf », euuuh, y'a beaucoup de chemins possibles pour la même destination, et aucune obligation de suivre celui là ou un autre, faut suivre le sien épicétou.




Enfin voilà l'idée qui me venait par la tête à travers cette métaphore, y'a quelques fausses notes et ça demande encore à être accordé, mais jvais éviter de vous pondre un roman trop pompeux ^^ »
 
Barakat a dit:
Ce que je regrette et constate sur toute une génération de tripés pseudo-mystiques, c'est qu'ils sont aptes à avaler des produits pour voir des plans sur la comète et refaire l'âme, mais ne seraient pas capable de se tenir ne serait ce qu'à deux prières par jour, une méditation quotidienne orientée ( pas une simple méditation qui a pour unique but de se calmer ou reposer son corps, la spiritualité n'est pas l'exclusive traduction de la recherche du bien être )... Tout le monde veut accéder au divin, ou du moins pour les néo-athé-spiritistes à l'esprit supérieur mais le plus vite possible, par le raccourci le plus pratique..

Et oui, encore une attitude très consumériste: atteindre le sacré VITE ! Par le chemin le plus court...
Et c'est pas sans danger (cf: la fameuse image de l'escalier vs l’ascenseur, qui lui peut rester bloquer ou tomber en panne...).
De plus, sans véritable travail derrière, toute ouverture (si belle soit-elle) restera au mieux un beau souvenir ou une expérience à renouveler...

Je me permets de mettre ce passage d'un bouquin de Jack Kornfield:

Jack Kornfield a dit:
Grâce à la méditation ou à la prière régulière, à la pratique approfondie et assidus du yoga et de la concentration, à des exercices spéciaux de respiration- ou parfois à d'autres circonstances extrêmes telles qu'un accident corporel ou l'utilisation de drogues psychédéliques- nous nous sentirons intensément présents, sans être gêné par une quelconque distraction intérieure.Avec la découverte de cette attention intégrale, notre conscience passera réellement à un niveau de perceptions différentes et radicalement nouvelles.

Faire l'expérience de ces états peut nous apporter un guérison et une transformation profondes, mais leurs dangers et le risque d'en faire mauvais usage sont tout aussi grands.

Nous pouvons nous sentir exceptionnels parce que nous avons connu ce genre d'expérience; parfois nous nous y attacherons et nous ne pourrons plus nous en passer; enfin, le côté spectaculaire, les sensations physiques, l'exaltation et les visions peuvent créer une dépendance et ,en fin de compte, accentuer le sentiment de manque et la souffrance qui colore notre vécu.

Le risque le plus répandu est du au mythe selon lequel ces expériences vont nous transformer totalement, qu'à partir d'un moment "d'éveil" ou de transcendance, notre vie va changer du tout au tout, et pour le mieux.C'est rarement le cas, et l'attachement à ses expériences peut aisément engendrer la suffisance, l’orgueil et l'aveuglement.

Tiré de ce chapitre:
http://www.psychonaut.com/art-philo...russes-de-la-spiritualite-jack-kornfield.html


Mushin a dit:
Faut aussi savoir rester light ... on enfonce pas des vis avec un marteau, surtout si le bois est dur, si c'est pas du beton ^^.

Carrément, douceur avec soi-même...on enlève pas des années de conditionnements avec un coup de baguette magique (ou alors ça fais mal) !

tomestat a dit:
Internet, c'est un outil de révolution des consciences.

Pour le côté "zapper" l'organisation pyramidale de la société, c'est pas mal en effet...
Mais quand tu vois que ça deviens un outil de contrôle:

Surveillance du Net*: tout savoir d'une loi qui vous regarde - Libération
Flicage du Net*: la Cnil craint des «atteintes à la vie*privée» - Libération

Et que même sans ça, beaucoup de personne se retrouvent déconnectés de la réalité, seules derrière leur écran:
Etats-Unis: un hôpital pour les drogués d'Internet | Slate.fr

Je me demande où est passée cette fameuse "révolution"...
 
Tissu a dit:
Question de réponses physiologiques.


Certes un dispensateur d'ivresse -comme il dit- qui donne cependant l'illusion d’être bien plus que ça. Les seules révélations qu'on a sous hallu c'est au final d’être raide tel un enfoiré de Teletubbies.

On dirait que l'on n'est pas "programmés" pour réagir de la même manière avec les psychédéliques. Il y a peut-être une partie de vérité, dans les théories qui disent que nous sommes plus ou moins bridés pour ne pas dépasser un certain seuil.
Cela me rappelle un topic où des personnes disaient que les psychédéliques provoquent juste une légère déformation de leur réalité ordinaire et qu'en dehors de se défoncer ou se divertir, ça ne peut servir à rien. Il y a pourtant pas mal de littérature à ce sujet, mais peut-être que ça reste de la science-fiction si ce n'est pas validé au moins en partie par l'expérience personnelle.

Il y a des gens qui semblent en prendre pendant un moment sans avoir de prise de conscience ou d'exploration intéressante, en dehors du cadre de leur réalité ordinaire, à moins qu'elle soit effacée de la conscience. Alors que d'autres s'en prennent au moins une qui va leur mettre une claque et changer le cours de leur vie, qu'ils le veuillent ou non.
En continuant les recherches dans ce domaine, la science devrait pouvoir découvrir encore plein de choses passionnantes qui vont peut-être en remettre d'autres en question, ou pas. Quel suspence !

edit : Bon, je ne vais pas encore revenir ce soir sur le fait que ce bridage peut servir à quelque chose et que le débridage est dangereux et illégal. Je passe mon tour.
 
Au final c'est peut-être comme les religions :
certains sont totalement "POUR" , d'autres totalement "CONTRE", et la réalité c'est que certains se "font du mal" avec/sont entrés dans une démarche malsaine, mais on ne peux pas nier que d'autres ont aussi "trouvé leur voie"/leur chemin vers leur accomplissement personnel...
certains "contre" diront que c'est un refuge, mais l'important est que la personne soit heureuse au final (après est-ce qu'elle est vraiment heureuse ou se ment-elle à elle-même, c'est encore autre chose...).

Les psychédéliques c'est un peu comme ça, certains n'ont pas été transformés ou que négativement, et se sont rendus compte qu'ils se mentaient à eux-même à "penser en mode psychonautique" et ce qu'ils cherchaient au final était surtout du plaisir...
mais pour autant, ils ne devraient pas faire l'erreur facile d'appliquer ce schéma à tout le monde : et reconnaître que pour certains, ça a été une réelle transformation positive (créativité, compréhension de soi etc.)...
rappelez-vous l'explosion artistique des années 60-70 notamment dans la musique et le cinéma...
Après, j'imagine que ça peut être une réponse inconsciente à une apologie anticipée des psychés : c'est vrai que pour certains, le "bla-bla" psychonautique permets parfois de justifier des comportements excessifs et malsains.
Mais encore une fois, ça ne s'applique pas à tout le monde.

Bref, je dirais attention à ne pas penser trop en ligne droite : les psychés ne sont ni bons pour tout le monde, ni pour personne, mais pour certains et pas pour d'autres...
 
Petits passages d'un certain Hunter S. Thompson (tiré de "Parano dans le bunker", chapitre: Le Hashbury capitale des hippies):

"Nous sommes en 1967. Il ne fait aucun doute que Berkeley à été le théâtre d'une révolution, mais le résultat de répond pas exactement aux aspirations des initiateurs du mouvement. Plus d'un militant a plaqué pour de bon la politique et s'est tourné vers la drogue. D'autres ont même plaqué Berkeley...

...Il y a encore deux ans, les plus brillants d'entre eux se sentaient passionnément concernés par les réalités socio-politico-économiques de ce pays. La période a changé. L'engagement militant a vécu. "Transformation", "progrès, "révolution", c'est mots n'ont plus cours. La mode est à l'évasion. On veut s'ancrer à la périphérie d'un univers qui aurait pu exister - qui aurait dû, peut-être - et, chacun de son côté, on fait le pari de survivre.
Les militants eux, s'arrachent les cheveux devant l'extension du mouvement hippie. Une génération de rebelles s'enfonce dans les limbes de la drogue, prête à beaucoup accepter en échange d'un peu d'"extase".

Steve DeCanio a longtemps milité à Berkeley. Aujourd'hui, chercheur au MIT, il représente bien cette multitude de jeunes radicaux qui sont conscients d'avoir perdu leur influence mais ne savent trop comment s'y prendre pour la regagner..."un gouffre sépare le "Flower Power" du vrai combat politique avec ses échéances brutales. Quelque chose doit céder, et la drogue est un trop bel "opium du peuple" pour que ces salauds (les flics) n'en profitent pas."
En attendant, comme tant d'autres militants, il rigole doucement de voir la "culture" hippie déteindre sur l'establishment. La panique qui s'est emparée des bureaucrates de San Francisco à la perspective des 200 0000 hippies qui menacent de fondre sur le Hashbury cet été a encore le pouvoir de faire rire les anciens de Berkeley. En décrivant la crise imminente, DeCanio n'avait pas la prétention de jouer les Cassandre, mais compte-tenu de la situation, il se peut qu'il ait raison lorsqu'il écrit: "j'imagine Shelley, notre maire, debout sur les marches du Civic Center, hurlant dans les micros de la télé: "Le peuple veut du pain ! Du pain vous entendez ! Laissons-les se brancher !".

New York Times Magazine, 14 mai 1967
 
Tissu a dit:
Je comprends pas ton projet Vétéran
yoshinabis a dit:
Il serait plus constructif de tenter de guider ou de partager
Aimerais bien mais c'est ma première réelle tentative de participer à un forum, d'où l'impression de monologue, "aigri et ronchon" est aussi un truc tout fait, peut-être que c'est vrai, est-ce vraiment important ?

Lu ici des lignes qui m'ont troublé au point de me donner envie de pousser le camion jusqu'en Hongrie pour y retrouver des choses et des gens pas vus depuis longtemps avec qui je ne suis pas fâché pour autant, lu aussi des histoires de jeunes qui s'enfoncent des psychotropes dans l'anus pour se caler devant la console, ça n'annonce pas la troisième phase du psychédélisme.


 
lu aussi des histoires de jeunes qui s'enfoncent des psychotropes dans l'anus pour se caler devant la console, ça n'annonce pas la troisième phase du psychédélisme.


Nous épluchons uns a uns les tabous de la société tel un oignon, c'est pas beau ?! C'est sur que ça prend du temps avant que les consciences évoluent, mais t'inquiète les jeunes qui s'insèrent de la drogue plein l'anus y travaillent en ce moment même haha. ;)
 
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