Bonjour OrionDix,
Je ne suis pas vraiment d'accord sur l'absurdité du monde.
Le monde n'est absurde que par ce que nous le jugeons avec nos propres bases de réflexions.
OrionDix a dit:
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- Soit on dit que l'idée de sens est fondamentalement problématique, ce qui est vrai, et donc ne cherche pas à en donner un et vis ta vie pour profiter du moment présent tout ça tout ça, sauf que là tu dis "oublie la question", donc soit on arrive à oublier en se mentant, soit on l'oublie pas et on déprime
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Plus précisément, on déprime dès qu'on est pas absorbé dans son existence immédiate, mais on peut pas raisonnablement se dire qu'il faut s'absorber dans son existence immédiate puisqu'on sait que c'est juste un moyen de se cacher le problème.
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Bien-sur que si c'est raisonnable de s'absorber dans son existence.
Le problème n'existe pas en soit, c'est nous qui le voyons comme un problème.
Soit le moment présent tout ça tout ça MAIS tu n'oublies pas la question.
Tu te rends compte que ta conscience / intelligence est trop limité pour en comprendre les rouages et tu acceptes en lâchant prise.
Tu lâches prise par ce que l'analyse objective n'a aucune finalité libératrice au delà de la prise de conscience de la limitation humaine (ou de l'absurde si tu préférè)
Au contraire, le ressenti subjectif est beaucoup plus apaisant par ce que plus malléable et plus en adéquation avec ton existence.
C'est satisfaisant par ce que ta subjectivité n'a pas moins de valeur que la mienne et qu'à partir de là, tu créer ta propre réalité.
Pour cela, il faut repartir de zero, mettre de coté toutes les réponses que la société des hommes a mis en place avant même que nous y pensions.
En tout cas pour ma part, je ressent beaucoup plus d’enthousiasme en décidant, par instinct / ressenti ce qu'est le monde qui m'entoure.
Cela me permet de ré-hiérarchiser ce qui a de l’importance pour moi, pour que je tende vers la plénitude (que je n'ai pas atteint).