Salut à tous, ceci est mon premier post hors 'Présentations' et la dépendance provoquée par le cannabis me paraît être un sujet 'brûlant' parce qu'elle est rarement bien appréhendée, ou parfois pire encore puisque certains ne reconnaîssent même pas son côté particulièrement profond en terme d'addiction.
Je vais commencer par vous présenter le personnage: Je fume mon premier joint à 12 ans avec un pote dans mon jardin pendant que mes parents sont partis à une soirée chez des amis. De là naît un grand amour vis à vis de cette plante qui m'apparaît comme le présent d'un ange. 4 ans plus tard, ma consommation devient réellement sérieuse, il m'aura fallut 4 ans pour ressentir le besoin de fumer au jours le jours. Et maintenant 16 ans plus tard l'innocent geste ou je me revois allumer ce premier joint dans mon jardin. J'en suis arrivé à ce qu'on pourrait appeler une consommation régilière stable, bien gérée, bien tenu, bien intégrée dans le travail, pas de débordement, ..., en apparence seulement.
La tendance n'est pas de repousser toutes limites, cela dit, une consommation normale journalière serait de l'ordre de 2/3grs /jours , dans un contexte hors festif ... Mais ce qui est intéressant içi, n'est pas réellement la quantité fumée, ce serai plutôt l'état par lesquels se vit la dépendance psychique.
En effet, on passe bien par toutes les étapes classiques mentales: nervosité, difficultée à gérer le stress, sentiment négatif exacerbé, impossibilité de trouver le sommeil... La liste du wiki à quelques choses près ^^
Plus concrêtement ce qui est terrible c'est de sentir que l'on a absolument aucun contrôle sur la capacité de changer de sujet: l'esprit est obnubilé, on sent que rien ne sera possible. Toutes choses doit être accompagnées par le cannabis, sortir le chien, les poubelles, faire le moindre trajet, travailler, se concentrer: C'est la première étape.
Ensuite, viens l'étape de la négociation interne, l'état ambiant est si désagréable qu'à ce moment là l'esprit comprends qu'il ne pourra pas supporter cet état plus longtemps, il commence à attaquer la volonté. Certains pourraient dire qu'il ne s'agît là d'un manque classique. Mais c'est la force de l'attraction du cannabis qui fini par gagner et sera capable de me faire cavaler des Kms pour trouver ce que je cherche. Parce qu'une fois la barrière tombée 'Non je n'irai pas', c'est open bar amusez vous les amis: C'est la dernière étape.
En plus de cette dépendance purement symptômatique de notre plante, la dépendance du rituel est particulièrement marquée, mais je ne serai pas aussi restrictif en disant 'Le rituel c'est quelques règles' non, le coup de qui roule fume, qui fournit suit ... Ce ne sont accordons nous tous que des manières convenable, mais après soit je suis trop convenable soit trop généreux ^^
Je définirai le rituel comme tous ce que tu vas faire pour consommer le produit et non pas dans le respect de certaines règles, j'ai le rituel du joint seul, entre amis, ..., et une infinité chaque passage pouvant se ritualiser. Lol pas simple ce passage, ce que je cherchais à dire, c'est que le rituel est prononcé au cannabis parce que sa consommation demande tant de temps, d'archarnement et de patience que la vie quotidienne devient progressivement après une dizaine d'année "LE RITUEL" du cannabis et c'est là que c'est hard. Parce que j'ai réussie dans ma vie psychonautique à me défaire de mauvaises habitudes concernant quelques stimulants et empathogènes que je ne citerai pas, avec simplicité comparé au cannabis que je n'arrive toujours pas à quitter pour le moment.
A ce stade du post, je dois passer pour une loque du cannabis, un 'foncedé' qui ne sort plus de chez lui ... Et bien absolument pas, je travail j'assure mes obligations au moins 50% de mon entourage courant ne sait pas que je consomme.
Ca à l'air excellement bien géré ? Oui, sauf la santé, et l'argent, et la satisfaction personnelle qui te dit 'T'es le seul maître à bord'
Pour ceux qui sont toujours là, merci de m'avoir lu xD, ce que je voulais dire en version condancée, c'est que le cannabis (peut) provoque une dépendance psychique très profonde inscrite dans chacun de vos mouvements quotidiens au point ou l'idée de Bad devient une ineptie, l'esprit ne sait plus fonctionner sans son accolite préféré et que toute la peur et la bonne volonté du monde ne suffit à gérer de but en blanc.