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Dépendance Codéine, Besoin de vos conseils SVP

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion alexis33000
  • Date de début Date de début
J'espère que j'ai pu un peu t'aider, je t'avoue ne pas avoir lu les posts des autres. Si tu as d'autres questions n'hésite pas a me demander ici ou a me MP. Ou même si tu as besoin de parler a un inconnus si t'es pas bien quand tu seras en manque hésite pas. Être entouré et écouté favorise toujours les sevrages.
 
Salut à toi,
premièrement je tiens à te dire qu'il est totalement proscrit de prendre des médicaments à base de paracétamol et codéine à but récréatif; sachant que le paracétamol est très dangereux à haute dose. En plus de ça il t'est possible de te procurer des médoc contenant seulement de la codéine, et ce, sans ordonance.

En second, je voulai faire part d'une de mes experiences qui m'est arrivé il y a peu et qui a été horriblement humiliante et douloureuse : La sonde vésicale.
En effet, j'ai été hospitalisé il y a quelques jours après avoir fait une rétention urinaire dûe à la trop grosse dose de codéine. Je ne dirai pas que je suis un grand consomateur mais c'était loin d'être ma première fois malgré la dose de 400mg pour - plus ou moins - 57kg.

Je te passerai les détails de cette " opération " mais je peux t'assurer que je souhaite à personne de vivre ce que j'ai vécu, c'est pourquoi j'ai fait un trait sur la codéine, et que je conseil à tout le monde de stopper cette molécule qui peut engendrer des dégats physiques et humiliants ( il y a des opiacés beaucoup plus interessants et moins dangereux ).

Avec courage et perseverance tu arriveras à stopper !!
Cordialement.
 
Putain et ducoup les symptômes de la rétention urinaire c'est quoi? Un psychonaut (goodtrip me semble t-il) en avait eut une à cause de la codéine il y a quelques années. Et la sonde dans la vaissie rien que d'y penser ça fou les chocottes...
 
GuyGeorge a dit:
Putain et ducoup les symptômes de la rétention urinaire c'est quoi? Un psychonaut (goodtrip me semble t-il) en avait eut une à cause de la codéine il y a quelques années. Et la sonde dans la vaissie rien que d'y penser ça fou les chocottes...

ben, t'as envie de pisser mais tu peux pas ; la vessie gonfle et durcit ce qui provoque des douleurs abdominales... jamais expérimenté une sonde dans la teub mais je crois que je préfèrerais mourrir (sisi euthanasiez-moi svp)...vais pisser un coup moi tiens.
Cela dit singesage, c'est sur que pour décrocher de la codé ça doit pas mal aider :grin:
 
singesage a dit:
il y a des opiacés beaucoup plus interessants et moins dangereux

NAN. La codo est bien moins addictogène que la plupart des autres, ce qui en fait la moins dangereuse sur ce plan là. Ils sont tous dangereux de plusieurs façon. Même l'héro la plus pure provoque des dégâts sur le corps, elle n'est pas neurotoxique mais toxique.

Il n'y a rien d 'intéressant dans l'usage récréatif de ces molécules, juste de l'auto-destruction, juste un piège. Arrêtez d'balancer des conneries comme ça.
 
Expérience perso. Je me suis sorti plusieurs fois sans trop de mal de longues périodes de codo quotidienne, ainsi que d'un mois de tramadol LP, en réduisant progressivement. Pas de soucis après pour passer plusieurs semaines/mois sans en consommer. Jusqu'à ce que je retombe, pour des raisons qui n'étaient plus de l'ordre de la dépendance, mais du bordel psychologique qui peut amener quelqu'un à se jeter là-dedans.

Par contre après un mois et demi d'héro, même en freinant de toutes mes forces pour rester à des doses quotidiennes pas trop élevées, c'est pas le même topo. Sevrage physique épique, ensuite dépression, et un mois et demi après l'arrêt j'en suis pas sorti. Je consomme quasi quotidiennement de la codo justement pour pas péter des câbles, je me défonce à n'importe quoi, j'prends de la md seul chez moi, les benzo qui me rebutaient totalement sont devenus pluri hebdomadaires. Froid, jambes qui courrent toutes seules. Bref... pas du tout la même histoire.

Mais bon, j'dois admettre que tout ça, la plongée dans l'héro et le sevrage qui dure, sont aussi liés à un contexte, à des choix personnels malencontreux, un manque de savoir vivre j'ai envie de dire, au sens propre. C'est pas juste la molécule, mais quand même, l'héro a cette particularité d'être méga accrocheuse, bien plus que les autres. Sa courbe d'effet l'explique peut-être en grande partie.

La morphine ne doit pas être loin derrière, l'héroine n'étant qu'une pro-drogue qui délivre de la morphine rapidement et intensément directement dans le cerveau. Ainsi que ses résidus de 6-MAM (MonoAcétylMorphine), qui apparemment serait encore plus puissante que l'héro et qui est contenue en plus ou moins grande concentration dans les différents batch d'héro. La ROA joue beaucoup et la rapidité ainsi que l'intensité de l'effet, la capacité de redrop illimitée, contraiement à la codo qui a une limite d'elle-même, pas possible d'aller piquer du nez sous codo seule.
 
Lotre a dit:
Même l'héro la plus pure provoque des dégâts sur le corps, elle n'est pas neurotoxique mais toxique.
Genre dommages irréversibles dès quelques prises... ?

Lotre a dit:
Il n'y a rien d 'intéressant dans l'usage récréatif de ces molécules, juste de l'auto-destruction, juste un piège. Arrêtez d'balancer des conneries comme ça.
Il y a donc toujours abus et jamais de réel usage récréatif lorsqu'on touche aux opiacés ? (C'est une vraie question à prendre au premier degré. )
 
Non Acromyrex, tu as raison il y a effectivement moyen de profiter des effets apaisants d'un opiacé ou d'un autre sans pour autant devenir un jour dépendant. Ils peuvent comme tout autre état modifié de conscience apporter quelque chose de positif. Mais le risque est élevé. Je dirais que si on kiff vraiment beaucoup l'effet alors il faut se méfier grave. Mais je sais aussi que ça ne sert à rien de dire ça à quelqu'un qui n'est pas encore passé par le côté obscur de la force.

Dommages irréversibles après quelques prises non! Il faudrait sûrement de longues périodes de prises et cela dépendrait encore de la RoA et de l'intensité de la conso. Perso, après quelques jours d'hero snifée ma circulation sanguine était bordélique et j'avais des signes type syndrôme de Réno (ou je sais pas comment ça s'écrit) avec le bout des doigts privés de sang pendant de longs moments. Ça peut mener à des nécroses dans les cas extrêmes, souvent reliés à l'utilisation de l'injection mais vu mon cas je pense que la RoA n'est pas seule en cause.
Après il y a des sources qui décrivent des lésions d'Olney provoquées par l'usage répété d'opiacés.

De plus les opiacés constipent, réduisent l'activité digestive en inhibant les mouvement intestinaux. C'est sympa au début de ne plus avoir faim mais ça peut mener à de la dénutrition.

Il y a donc toujours abus et jamais de réel usage récréatif lorsqu'on touche aux opiacés ? (C'est une vraie question à prendre au premier degré. )

Je vais répondre à cette question d'une autre façon, d'un point de vue différent bien qu'il soit encore le mien, mais ne sommes-nous pas multiples ? J'ai connu l'utilité des opiacés lorsque j'ai fais un petit séjour à l'hopital, où ils me servaient à m'appaiser de douleurs vraiment aigües, type à la limite du supportable. Je pouvais plus m'allonger, obligé de dormir assis, juste pour donner une idée. Je profitais aussi de leurs effets "psychotropes" car je connaissais déjà bien cette classe, j'hésitais pas à convaincre le personnel médical d'y aller fort sur les doses, et je découvrais les joies de la perfusion et de la sous-cutanée. Mais en sortant de là j'étais comme dégouté des opis récréatif, j'avais largement ma dose, j'avais compris à quoi ils pouvaient SERVIR et pour ça je les remerciais d'exister. Je m'étais promis de plus y retoucher récréativement. Promesse non tenue quelques jours plus tard. Mais c'est juste que de ce point de vue-là, il n'y a pas d'usage récréatif qui ne soit un abus, ou du moins un détournement, un détournement de ce qu'ils peuvent nous apporter de vraiment utile et salvateur, tandis-ce que la défonce reste la défonce, pas forcément motivée par une recherche égoïste, mais qui s'avère rarement résoudre plus de problèmes qu'elle n'en apporte, dans le cas des classes de produits hautement addictogènes et peu ou rarement psychédéliques.
 
Merci pour ces précisions Loutre ;)

En gros, si j'ai bien capté, tu te sers de la codo un peu comme substitut en fait, non? pour pallier aux effets du manque? tu t'es déjà renseigné sur les autres TSO (sub, metha)? je suppose que oui...ça peut être une alternative sur du long terme si t'as une tendance à t'accrocher aux opis.
 
C'est la journée du copié-collé ^^ (aller-retours avec le groupe de la dépendance aux opis).

J'en ai parlé à l'occase avec une pro, de façon informelle, elle m'a fait prendre conscience que ma démarche d'auto substitution n'était pas forcément plus intelligente que d'entamer un protocole méthadone. Notamment au niveau du nombre d'excipients que je m'envoi dans l'estomac. Mais la métha me faisait peur par son côté sevrage plus long que l'hero, pas moyen de bouger de ville trop longtemps, et j'ai un pote qui réduit sa metha depuis 15 ans du coup je voulais pas me retrouver dans la même situation, ayant déjà décro de la codo plusieurs fois je pensais que c'était une meilleure solution.

Juste pour dire qu'aujourd'hui c'était journée sans opis. Mais bon j'me suis assomé autrement alors je sais pas si ça compte, deux heures après le réveil je tenais déjà plus debout, là c'est mon deuxième réveil et ça tangue toujours x)
 
ha oui ok, j'avais pas encore mater l'autre topic :grin:
dans lequel je suis entièrement d'accord avec aure d'ailleurs. lacher l'affaire avec la methadone c'est long certes mais le gros avantage ç'est que ça défonce pas. je ne dis pas ça perso en connaissance de cause mais en tant qu'observateur; pas mal de potes englués dans cette merde...la plupart jongle avec plusieurs opiacés en faisant leur propre TSO et c'est du nawak en fait, malgre leurs motivations sincères de sevrage (car marre de la dependance) ils sont en fait toujours (inconsciemment je pense) à la recherche de leurs 1ères sensations avec les opis. et le fait de zapper entre héro et medocs leur donne l'illusion de moins s'accrocher.
par contre, 2 d'entre eux (qui sont en couple avec enfants en bas age, ça peut avoir son importance) suivent un traitement metha depuis presque 2 ans et s'y tiennent avec rigueur. c'est pas la fiesta tous les jours mais quand je les vois, je constate que leur état (physique et mental) se stabilise peu à peu... enfin désolé , je m'étale..mais le contraste est assez fort à mes yeux.
"qui va piano, va sano" comme disait mon grand père (et c'était pas un vieux con moraliste hein..)

1 journée sans opis c'est déjà ça Lotre; enchaine une 2ème pour voir..;)
 
EDIT: Reecrit, dorénavant lisible.

La Codéine apaise les douleurs tant psychologiques que physiques et aussi attenue pas mal de symptômes des pathologies psychiatriques les plus répandus. Je t'inscris pas chez les fous. C'est juste que j'étais dans tes baskets il y a des années de ça. Je connais les marcheroutes pharmacies les divers *******, ********, Euphon gélules et autres, les douleurs d'estomac d'avoir été obligé de consommer des centaines des pilules et autre joies de cette addiction mise sous un tapis, qu'on ignore et prétend qu'elle n'existe pas. J'ai choisi la substitution. Le problème c'est que le goût de l'euphorie est resté. Du coup en qqs mois j'ai d'abord passé de 0.6 à 28 mg de Subutex et puis j'ai découvert la "sniffe de Subu" une activité qui consiste a sniffer les comprimés écrasés de se sentir archi defoncé pendant 1h ou deux, se comporter en gros crétin, se croire le contraire et se défoncer les narines en même temps.
Alors j'ai changé a la methadone. J'ai consciemment accepté de prendre ce prod qui me tient prisonnier depuis dix ans pour 1,5G de codéine par jour, quel con... De plus est, j'ai, encore une fois, rapidement monté à 120mg et resté endormi durant a peu près quatre a cinq ans. Méthadone a 120mg c'est la vie rêvée, littéralement par contre. Des siestes de 16-18h et la vie parait tellement distante que tu la sens pas du tout.
Tout d'un coup je me suis reveillé à une dose de cheval de MDMA. Mais le réveil allait durer que quelques heures maxi. J'étais obligé de me concentrer tous les jours pour ne pas oublier ce que j'ai ressenti et de MD en MD j'ai réussi a rester éveillé et baisser à 80. Méthadone c'est une galère mon pote et j'en suis loin d'être fini avec cette saloperie. Aujourd'hui a 30 je n'ai fait que le plus facile. A partir de 30 ça se corse.
Cette belle histoire pour dire quoi au fond? Bah ca se trouve a la place de m'enchaîner a une clinique metha pour la vie j'aurais été mieux de voir un psy et recevoir un traitement pour la pathologie qui déclenchait la conso de codeine. Ce que je serai obligé de faire de toute façon maintenant que la Lumière Sacré de l'illumination m'a béni des dons de clairvoyance et un jour je vais arrêter la metha pour revoir quoi ou plutôt qui? Le vieux ami symptôme de la pathologie déclencheur.
Crois moi si tu trouve pas quel est ta pathologie déclencheur tu vas revenir a la codéine ou pires même si tu fais un arrêt "Cold Turkey" (a l'eau et au pain en d'autres termes). C'est un cercle vicieux quimon pote qui ne s'ouvre uniquement si on trouve la CLE: Ton symptôme déclencheur. Bonne nouvelle t'es pas abonné HP pour la vie. Ça peut être aussi benign et indolore qu'une légère bipolarité (résolu avec un traitement peu contraignant. Angoisse suite a un traumatisme (psychothérapie de qqs mois suffira, voir aussi un léger anxio), dépression (antidepresseur), borderline (neuroleptique). TOUS des choix peu chères a se taper une addiction a l'hero (car la France ne commercialise pas les opiacés intermédiaires comme hydrocodone) t'auras pas grand choix a monter en intensité. J'ai seulement réussi une fois de procurer une ordo de oxycodone et fentanyl). Skenan (morphine) est en circulation aussi mais faut le shooter par contre pour ressentir le fameux défonce a la morphine old school.
Fais le bon choix les gens sont la pour t'aider et surtout courage.
 
Est-ce que les médecins peuvent prescrire des TSO pour un individu vraiment addict à la codéine? C'est une question que je me pose depuis pas mal de temps. Merci d'éclairer ma lanterne.
 
Oui, mais je ne pense pas que ça soit souhaitable !
Le subutex me semble bien plus addictif que la codéine. (enfin, le sevrage me semble plus compliqué quoi)
 
Non pas spécialement plus compliqué, question de dosage.
C'est pas mal de passer à la bupré quand tu prends ds doses énormes de codéine par jour. Franchement ça change la vie (en bien).

Après ça dépend de chacun aussi, y'a ceux qui vont se servir de la bupré pour se défoncer encore plus, et ceux qui vont l'utiliser pour s'en sortir. C'est à double tranchant quoi.
Mais quand tu stoppes la bupré à 0,2mg/j par exemple, il se passe pas grand chose. Ce sera infiniment plus simple que stopper 1g/j de codéine.

Même au delà du sevrage, faut imaginer le quotidien du mec qui grignote ses 3 boites de néo par jour, c'est la merde… Ca permet aussi de reprendre une vie normal, et pas niquer tout son temps et son argent dans toutes les pharmacies du coin.

Par contre la démarche est mal vue sur les forums francophones hein^^ Je me suis fais lyncher (genre menaces et pavés d'insultes lol) sur un autre forum pour avoir demandé conseil sur cette façon de se sevrer^^
On marche sur des oeufs !!^^
 
Gheritarish a dit:
Oui, mais je ne pense pas que ça soit souhaitable !
Le subutex me semble bien plus addictif que la codéine. (enfin, le sevrage me semble plus compliqué quoi)
Il me semble que cela est vrai uniquement pour le sniff. En prise sous la langue le SUBU procure moins d'effet que la méthadone. Mettons les doses comparable: 8mg de Subu ne procure pas plus d'euphorie que 30-40 mg de méthadone sauf si c'est tout au début ou la personne n'a aucune tolerance , auquel cas il faut faire très attention car méthadone à partir de 60 on refuse de le represcrire dans le CSST après plus d'une semaine d'abstinence. Ils exigent un test sanguin pour voir combien de méthadone est toujours dans le sang. 60mg+ de metha peut tuer une personne sans tolérance. J'imagine c'est pareil pour 16 mg de Subu, même si buprenorphine est un agoniste antagoniste mu en même temps et à ce titre son effet à un plafond au delà duquel l'augmentation de dosage va soit n'ajouter aucun effet subjectif soit de baisser l'intensite ce que le sujet ressent. Ce plafond se situe autour de 24 mg pour ce qui me concerne, mais ça doit être dans ses eaux la pour tous ceux qui ont été stabilisé sur 28mg de SUBU.
Encore une fois strictement perso je trouvais un buzz de 300mg-350mg codéine intensément euphorique malgré les grattage intempestif. La codéine a commencé à se révéler à partir de 200mg pour moi. Je trouve qu'il y a une manque d'information cruelle sur cette dépendance et beaucoup peuvent se faire piéger comme moi et beaucoup d'autres.
En ce qui concerne la méthadone c'est une chaine à ton pied dans tous les sens du terme jusqu'à la haine de se libérer ne commence à péter. Ils ont aucun raison de continuer à substituer les addicts avec la metha. Heureusement que Morphine se fait rarement. Mais il est sédatif. Je vois pas comment on peut bosser sous TSO de morphine sulfate. Il devrait approuver oxycontin LP pour cette pathologie aussitôt que possible. De touts les opiacés que j'ai testé c'est le plus productif. Le lien Dr House n'est vraiment pas un coup de scénario à l'Américaine. Avec Hydrocodone, Oxycodone on peut mener aussi bien une vie intellectuelle réussi dans un environnement exigeant conditionné par la culture de resultat que flipper des burgers dans un fastfood. Il y en a pour tous les envies et tous les possibilités. Sous méthadone je trouve cela impossible a travailler, pourtant j'ai travaillé sur Subu dans des endroits exigeants. Et c'était pas facile a cacher. OxyContin LP est dorénavant sécurisé contre le simple écrasement de la comprimé pour contourner la libération progressive. L'effet de 160mg d'OxyContin sous 24 heures est très léger. Je vous accorde il est bien plus ressenti que la méthadone mais cette chaleur d'opiacé n'est pas échappatoire. Elle est très énergique. On se sent motivé de faire les choses. C'est pas du tout le délire a la morphine de se fondre dans son canapé et ne vouloir rien faire.

Après, l'oxycodone ne sature pas les recepteurs et du coup ne va pas empêcher le ressenti d'autres opiacés. Notamment l'héroïne. Mais je ne pense pas que le TSO a la morphine existe pour le même type de patient que celle de méthadone et sur cette créneau la il manque cruellement le choix. En tout cas je me sens vivement concerné. Car même pour passer a la morphine est-que quelqu'un connait les critères même approximative? Ou c'est juste une question d'un généraliste compréhensif/coopératif?

Play safe.
 
A mon avis y'a pas beaucoup de médecins qui prescriront de la morphine et encore moins de l'oxy à des toxicos. Vu que le but est de se libérer de ce genre de produits.
Ces produits sont trop récréatifs. Même en lp, c'est hyper simple à contourner. Ce serait vraiment tenter le diable quand on voit ce que certains font avec leur TSO…

Si le but c'est vraiment le sevrage, je pense qu'il vaut mieux se tenir éloigné de telles prescriptions…^^ Les TSO actuels sont déjà assez récréatifs comme ça.
 
Je n'ai aucune envie de déclencher une dispute mais je crois que le but de TSO est déterminé avec le patient. Certains veulent arreter , d'autres non. En tout cas l'exemple de nombreux pays Européens montre qu'il y une vraie utilité au TSO avec l'héroïne. Je vais copier mon poste du psychonaute anglophone sur Krokodil et les drogues pour illustrer plus clairement.
 
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