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Dépendance à un traitement anxiolitique, comment l'éviter ?

Indica a dit:
@Trdimensionnel en parallèle de ton traitement, les crises d'angoisses ou leur fréquences ont-elles diminuées ?

En fait ce n'étaient pas vraiment des crises d’angoisse. Plutôt un état dépressif qui naviguait entre indifférence au monde et idées suicidaires, et ayant tendance à s’aggraver au fil de la journée.
Ça m’arrive régulièrement et ça dure entre deux et quatre semaines, c’est pas bien méchant mais sur le moment ça me nique et puis ça nique tous mes projets au passage.
Donc oui ça a diminué mais j’pense pas que les benzos y soient pour qqch puisque ça aurait diminué de tte façon. Le but des benzos pour moi c'était juste de me permettre de supporter cette phase sans trop souffrir.
Pour ça qu’une prescription à long terme était à mon avis une connerie. Pour une semaine, pourquoi pas. Mais + d’un mois, c'était vraiment pas nécessaire.
Mais bon, va expliquer ça à un médecin qui pense savoir mieux que toi ce que tu ressens. En gros elle me disait « si si ce sont des crises d’angoisse, vous avez l’impression que ça dure des heure mais en fait c’est très court, etc. »
 
Je vois à peu près l'état que tu décrit, et ta psy a décidé que les moments vraiment durs et suicidaires c'étaient des crises d'angoisses ? Elle a l'air super ...
 
En + l’oxazépam n’est pas du tout adapté aux crises d’angoisse, son délai d’action étant de 1h à 1h30, donc vraiment nimp comme prescription.
Mais ouais pour soulager les symptômes du mal-être lors d’un épisode de dépression aiguë c’est pas mal, je trouve. Ça permet de faire une pause, de souffler un peu avant d’affronter à nouveau la vie. Dans le cadre d’une consommation maîtrisée, bien entendu.
 
Oui, sous benzo et les émotions et les pensées les plus désagréables perdent leur gravité j’ai l’impression 
Bonne chance pour ton arrêt
 
Merci, ça se passe oklm pour l’instant ^^
 
Yop, qques semaines plus tard le bilan est plutôt négatif. Je pense que j’ai manqué de rigueur, que j’ai pris la chose un peu trop à la légère, style une fois la première quinzaine passée je pouvais reprendre comme avant oklm.
En fait non.
Le plus dur ce n’est pas d’arrêter, c'est de ne pas reprendre.
Cette fois-ci m’a décision est un peu plus ferme, je vais tout mettre dans une boîte scotchée avec une limite minimum de temps avant de l’ouvrir (disons 4 mois). Ça avait bien marché avec la dihydrocodéine alors pk pas ? Et si j’en reviens aux benzos par la suite, ce sera en respectant les règles que je m’étais imposée au départ, et dont la transgression a signé le début des emmerdes.
J’ai quand même le seum que ce soit une psychiatre qui m’ait embarquée dans cette conso quotidienne. On pourrait croire en me lisant que j’en veux à tout le corps médical ; ce n’est pas le cas. Mais quand on fait confiance à une personne instituée pour nous soigner, on ne devrait pas repartir avec encore + de problèmes qu’avant.
 
Tridimensionnel a dit:
J’ai quand même le seum que ce soit une psychiatre qui m’ait embarquée dans cette conso quotidienne. On pourrait croire en me lisant que j’en veux à tout le corps médical ; ce n’est pas le cas. Mais quand on fait confiance à une personne instituée pour nous soigner, on ne devrait pas repartir avec encore + de problèmes qu’avant.

C'est bien la tout le problème de certains psychiatres, le manque de transparence et d'accompagnement du patient.... 
Il serait souhaitable qu'à un moment donner, cette situation change, pour devenir quelque hcose de moins infantilisant, et qu'une discussion plus ouverte s'installe de la part de certains praticiens. C'est déja le cas chez certais, et c'est vraiment cool, mais on doit encore trop creuser pour les touver...
 
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