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Dépendance à un traitement anxiolitique, comment l'éviter ?

Mais oui tu vas y arriver ! J'croyais pas les gens qui me disaient que ça fini par s'arranger, mais c'est vrai.

Le tout c'est de ne pas sombrer dans des schémas à la con, genre la psychiatrie... Perte de temps et de soi.
 
Ah ben merde la psychiatrie est ma piste préférentielle actuellement.
 
Je te souhaite beaucoup de courage pour réussir à réduire, sacrés benzos...
 
Ça devrait l’faire, juste ça me les casse
 
Si tu veux Tridi (étant moi mème un consommateur de benzo/anxio depuis presque 20 ans) je peut te conseiller les meilleurs plantes et minéraux ,qui peuvent te permettre de te détacher de ces merdes avant qu'ils ne soit trop tard et que tu les accroches pour de bon comme moi (le gaba est le chef d'orchestre de toutes les neuroamines ;seroto/dopa/noradrénaline etc...) ,si tu suis un bon protocole, je t'assure (pendant qu'il est encore temps) que tu feras une transition sans trop de souffrance psychique vers des remedes naturels,il suffit que tu me le demande et je te concocterai un post aux petits oignons pour ton anxieté  :) ,n'hésite pas ,courage 


Tridimensionnel a dit:
D'autant que le sevrage brutal de GABAergique (alcool, benzo...) peut entraîner la mort.... ce site donne d'excellents conseils pour réduire puis arrêter sans trop souffrir.
https://www.benzo.org.uk/freman/bzcha02.htm#11

Fausse Idée reçu par contre, seul le manque d'alcool  et de certains ISRS peut entrainer la mort par manque
 
En vrai non je ne suis pas cho, car le conseil de prods est interdit sur le forum et à partir du moment où tes plantes sont censées avoir un effet sur mon organisme je les considère comme des prods. Cette interdiction a des raisons évidentes : tu ne me connais pas, notamment tu ne connais pas mes antécédents et tu n'as aucune idée de mon état de santé, éventuelle carences ou intolérances ; quant à moi je ne te connais pas et tu n'as aucune légitimité à prescrire quoi que ce soit. Déjà qu'IRL c'est tendax (d'où le délit de "pratique illégale de la médecine") alors à des inconnus sur Internet...
C'est pas contre toi, et tu peux être d'entière bonne foi, ce ne sont que des mesures élémentaires de sécurité qui s'appliquent à tous et pour tous les produits.
Par contre tu peux partager ton expérience / ton savoir de façon impersonnelle en expliquant quels produits pourraient être adaptés pour réduire l'anxiété et éviter le passage par la case benzo... Et vu qu'on manque de ce genre de connaissances sur le forum, essaye de nous expliquer les mécanismes d'action et de sourcer tes informations, histoire d'éviter l'argument d'autorité et d'accroître vraiment notre autonomie :) une telle démarche sera réellement bienvenue.
Mais ne me promets pas que tout va bien se passer alors que tu n'en sais rien, et ne me conseille pas des produits sans me connaître.

Qu'est-ce qui te permet de dire que le sevrage de benzo ne peut pas entraîner la mort ?
Pour commencer ce sevrage est connu pour entraîner des convulsions (par exemple une étude de 1987 analysant 48 cas) ce qui est en soi très dangereux ;
mais de plus il semble bien que des cas de décès aient été rapportés :
Un cas en particulier
Un décès dans le cadre d'une étude rétrospective plus large
 "Abrupt cessation can cause death" (étude très large sur les problèmes que causent la dépendance aux benzos)
 
Effectivement les benzo peuvent entraîner la mort à cause des crises d'épilepsies. Pour ça qu'il vaut mieux quand on est bien accroché, prendre un truc à action anti-épileptique.

Après pour revenir sur ce que j'ai dis et qui était un peu trop raccourci à mon goût, y'a une différence entre trouver un psy compétent, qui ne soit pas psychanalyste et qui sait utiliser le transfert pour t'amener à prendre conscience et évoluer et pas pour avoir une emprise sur toi et te faire errer dans je ne sais quoi... En te blindant de cachetons, en te faisant croire que t'as 50 maladies incurables. Puis rester bloqué dans le milieu de la psychiatrie en faisant des allés et retours en HP, car t'es devenu dépendant de ce système. Ce que j'appelle tomber dans le schéma de la psychiatrie et de l'errance à tous les niveaux, pas seulement diagnostique.

Et malheureusement faut le trouver ce psy... Et qu'il prenne de nouveaux patients... Et avoir les moyens, parce que secteur 1 c'est encore plus chaud à trouver, alors faut raquer ! €_€

Si toi t'es sûr d'avoir trouvé un bon psy qui te dit et fait pas de la merde avec toi, tant mieux et garde le, mais au moindre doute de son efficacité, va voir ailleurs et multiplies les avis et fais toi ton propre avis ensuite et va vers celui qui t'apporte quelque chose de concret.
 

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Pour ça qu'il vaut mieux quand on est bien accroché, prendre un truc à action anti-épileptique.

Yep ils en parlent très vite fait dans la troisième étude que j'ai postée :
 
Lamotrigine is an anticonvulsant, mood stabilizer, anxiolytic, and antidepressant. Analysis of the molecule has shown that lamotrigine can inhibit glutamate via inhibition of neuronal hyperexcitability, and it has essential properties as anxiolytic and mood stabilizer. Lamotrigine, also called lamictal, can modify synaptic plasticity using voltage-dependent inhibition of neuronal voltage-activated Na+ channels. The result is a reduction of excessive transmitter release in the brain of what it is called regulating aberrant intracellular and intercellular signaling in the limbic system. The drug’s ability to inhibit glutamate makes it an appealing hypothetical agent for BZD withdrawal and discontinuation. There is concern about a severe and life-threatening rash, Stevens-Johnson syndrome, requiring hospitalization. There is a lack of studies of lamotrigine for BZD dependence and withdrawal. Pavlovic wrote an exciting letter to the Journal of Neuropsychiatry Clinical and Neurosciences that was cited by Zalewska-Kaszubska and colleagues in 2015 in Physiology and Behavior. Pavlovic reported the case of a woman dependent on alcohol and BZDs who was initially withdrawn from diazepam and switched to topiramate. Because of complaints of side effects, the patient received lamotrigine at a dose of 200 mg per day. She then became completely abstinent after 16 weeks of treatment on lamotrigine. The paper suggested considering lamotrigine as a likely choice for both alcohol and BZD dependence.

Au cas où certain/e/s seraient tentés de prendre ce passage pour argent comptant, gaffe avec la lamotrigine il faut installer les doses de façon très progressive.​
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D'ac je comprend ta démarche,j'était un peu chaud hier quand j'ai écrit cela (soirée apéro chez des collègues ^^) ,et quand j'ai vue ton post,ça ma beaucoup parler et fait rager ,connaissant bien l'horreur de l'anxieté ainsi que les benzo/anxio que je mangeais par plaquette et utilisait systematiquement comme downers,non éffectivement on ne se connait pas et je n'ai pas d'info sur tes soucis ,tu as raison de le souligner (j'était bien cramer hier,je suis tombé dans un traquenard a vodka ^^) .

Mais tant sur moi que sur des amis j'ai put me rendre compte que certaines plantes,vitamine,acides aminés,minéraux etc...  (a conditions de ne pas les acheter en pharmacie of course) peuvent avoir une très grande utilité sur l'anxieté car contrairement aux benzo,beaucoup soigne directement la cause du problème (certaines se récoltent directement dans nos contrés).

Ont en apprend tout les jours,l'info de la mort par manque de benzo ne mettait encore jamais remonté (mème si je pense que cela tient plus de cas très rare ou comme le dit Aiskyhne en provoquant une crise épileptique chez quelqu'un étant prédisposer a ces crises),comme je ne savais pas que le seresta (princeps de l'oxazepam) éxistait en dosage de 25mg (je ne connaissais que les 10 et surtout les 50mg)

Je ne m'étendrai pas plus la dessus,modération oblige ,mème si je trouve (et c'est pas nouveau) la frontière entre ce dont on peut parler et ce qui est interdit très très mince,mais je respecte.

Pour ce qui est d'un traitement benzo ponctuel ,si tu ne dépasse pas les 10/12 semaines et que tu prend se protocole sérieusement (surtout pas comme moi  :P ) ,ça devrait aller niveau dépendance (enfin ça c'est ce que disent les medecins et le vidal...).

-Par contre il a raison de te dire qu'il faut respecter la posologie plutot que de ne les utiliser que quand tu sens l'angoisse arrivé,c'est le meilleur moyen de tomber dedans.

Bonne chance et courage a toi

Je note pour plus tard l'écriture d'un thread sur le sujet des remèdes naturel,que j'ai put découvrir en creusant la phytotérapie.
 
Tu peux parler des solutions alternatives, la seule chose, c'est que conseiller a quelqu'un de prendre quelque chose ne l'est pas ^^ 
C'et plus une question de forme que de fond, on peut dire 2 fois la même chose en passant un message totalement différent :)
 
Ayant décidé d'être parfaitement honnête avec ma psychiatre j'lui ai raconté mes consos et maintenant ça y est elle veut bien réduire mon traitement haha.
[divagations] C'est difficile d'avoir un regard objectif sur ses consommations, entre les novices et les vieux perchés... je ne me fais pas trop de soucis pour moi, mais la réalité nous rattrape parfois un peu durement... j'me mets à la place de no_id et je me demande ce qu'il pensait à mon âge. [/divagations]
 
Yop, message pour dire que je suis en train d'arrêter ce traitement.
J'étais à 25mg/jour, ça ne me faisait plus rien, ma mémoire immédiate se barrait en sucettes (déjà qu'elle n'est pas fameuse) et je commençais à déraper en mode taper d'autres GABAergique de façon frénétique ou faire tourner les cachetons.
J'avais pas du tout envie d'arrêter (ça me faisait peur, je m'étais habitué à ce geste assez soulageant de "c'est bon, j'ai pris mon cacheton je peux dormir maintenant") mais j'ai perdu mon ordonnance et ça m'a semblé une bonne occasion.
Le premier soir d'abstinence (après une période de quelques jours d'abus sur l'alcool et autres) j'ai eu de l'insomnie nerveuse et des jambes sans repos, j'me suis dit "bon, autant réduire doucement".
N'ayant donc pas de 10mg sous la main, j'ai coupé en quatre mes deux derniers cachets de 50mg, ça me fait une transition d'une semaine et puis, dans quelques jours je l'espère, plus rien.
C'était pas très méchant comme addiction, mais ça aurait pu dégénérer en quelque-chose de plus problématique et je suis content d'avoir pris cette décision.
Je ne remercie pas ma psychiatre.
 
Premier message pour autre chose que des trucs techniques à la con ouaaaaais... Ou pas...

Juste pour dire que je suis justement sur une pente opposée à la tienne : on m'a prescrit en urgence (je ne savais même pas que c'était possible) un anxio (alprazolam), a prendre en cas de crise ou en prévention des situations qui pourraient en provoquer (2mg/jour)

Déjà ça me semble beaucoup dans la mesure ou je n'ai jamais pris de traitement anxiolytique avant, mais bon je ne suis pas médecin.

En plus de ce traitement à prendre en pointillés (malheureusement plus d'un jour sur deux ces derniers jours car des facteurs externes empirent les crises, youpiiiii) on m'a prescrit sur la même ordonnance un antidépresseur, à prendre en continu, de la paroxetine (deroxat). Ce n'est pas un benzo mais un ISRS (inhibiteur sélectif de la sérotonine).

Je ne sais pas trop quoi en penser, j'ai du mal à juger de l'efficacité et des effets qu'ont sur moi la paroxetine, surement parce que je la prend en prise continue (?) j'ai l'impression que ça m'aide à me stabiliser et que ça réduit pas mal de pulsions néfastes non anxieuses au prix d'un "découplage" affectif qui m'attriste un peu, mais sans élément de comparaison très difficile d'en être certain.

Par contre, quand ça ne va vraiment pas, je dois avouer que j'ai vraiment l'impression que l'alprazolam (donc le gaba) me sauve la vie... Je ne prends pas ce traitement depuis longtemps, je ne suis pas sensé en prendre longtemps non plus, mais j'appréhende déjà le moment ou je vais devoir arrêter

Je dois même avouer que je trouve l'effet plutôt agréable (rien à foutre des trucs qui se passent autour de moi, désinhibition affective qui permet d’extérioriser des problèmes que j'aurais du mal a verbaliser autrement, peut être même légère sensation de dissociation)
par contre je vois déjà les effets secondaires : les tâches même simples me semblent très compliquées, je n'arrive pas à me concentrer sur quelque chose plus d'une minute grand maximum sans partir en vrille, beaucoup de mal avec la mémoire instantanée (tenir une conversation peut vite tourner au cauchemar), en bref impossible de bosser ou de faire quelque chose de productif de ses 10 doigts (ou de toute autre partie de son corps, j'ai pété deux verres en une semaine ^^)
Donc ça me va très bien quand je suis chez moi à zoner toute la journée transformant une journée qui sert à rien horrible en journée qui sert à rien agréable ; beaucoup moins quand je suis en partiels, où en plus d'arriver littéralement à rien faire l'expérience est vraiment horrible, et me pousse vers d'autres "pulsions" néfastes (non-anxieuses, encore heureux !).

Je ne sais pas si c'est dû à l'alprazolam, ou à la combinaison de celui ci avec le deroxat, en tout cas entre deroxat et deroxat + alprazolam je passe pas du tout les mêmes journées.

À la base je voulais juste écrire un petit partage d'expérience rapide et compatir des difficultés qu'il pourrait y avoir à arrêter (je suppose que je ne peux pas être encore sujet à l'accoutumance chimique et pourtant la vitesse à laquelle la dépendance psychique s'installe m'étonne), mais j'ai pas mal raconté ma vie en fait j'aurais ptêt dû ouvrir un sujet

Courage à toi !
 
Tu as entamé le traitement à la paroxétine il y a combien de temps ? Il faut bien 1 mois pour que les effets secondaires chiants se dissipent (ce qui peut-être problématique en périodes de pression type examen/boulot intense)
 
Ah ouais 2mg / jours en début de traitement, c'est assez élevé, normalement c'est 3x 0.25mg / jour pour le début du traitement, et augmentation si pas de réponse positive, peut être que tes crises sont très fortes et que ton doc a pas voulu prendre de risques avec une posologie au départ potentiellement trop faible ?  Ça marche plutôt bien oui l'alprazolam pour calmer les crises d'angoisses, ça agis assez vite, et la faible durée d'action est relativement compatible avec la nature des crises. Pour le dexorat, si je ne dis pas de bêtises, il est surtout censé se faire sentir sur la longueur pour les effets positifs, les effets négatifs eux arrivent assez tôt malheureusement. 

Courage à toi aussi du coup, si tu le peux, essaie vraiment de capitaliser ton temps sans angoisse grâce au traitement pour essayer de gérer la source de tes angoisses, sinon tu risques de juste cacher tout ça un temps et le reprendre en pleine poire si c'est pas juste un déséquilibre chimique :/
 
Biquette a dit:
Tu as entamé le traitement à la paroxétine il y a combien de temps ? Il faut bien 1 mois pour que les effets secondaires chiants se dissipent (ce qui peut-être problématique en périodes de pression type examen/boulot intense)
Environ deux semaines. Ça m'étonne de lire ça alors que ça m'a été prescrit dans le cadre d'un traitement supposé être court ? Plus je me documente et plus j'ai de doutes concernant l'adéquation de cette prescription...
Cookies a dit:
la faible durée d'action est relativement compatible avec la nature des crises
Combien de temps c'est supposé faire effet environ ? Ça ne me semble pas si court que ça
Cookies a dit:
Pour le dexorat, si je ne dis pas de bêtises, il est surtout censé se faire sentir sur la longueur pour les effets positifs, les effets négatifs eux arrivent assez tôt malheureusement.
Ça va dans le sens de ce que disait @Biquette mais du coup je comprends pas pourquoi on m'a prescrit ça. Ou alors j'ai juste rien compris et c'est anxio sur court terme et deroxat à plus long terme...

Merci pour vos conseils en tout cas :)
 
Après ça dépends de plusieurs choses, maius si ton AD est utilisé pour la dépression ou l'anxiété ce ne sera pas le même traitement ni la même posologie, qui peut être ton cas d'après ce que j'ai compris (anxiété sans depression) ! 
 

Si tu veux plus d'info, t'as une analyse du produit sur ce PDF en rapport avec le traitement de l'anxiété (+ de 6 mois) sans dépression via le Deroxat  
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/ct020875.pdf
 
Perso j'avais des effets secondaires assez relous avec mon traitement anti-dépresseur (amitryptiline) pourtant à dose légère (15mg/j). Je ressentais bcp de fatigue et de confusion dans l'heure suivant la prise, souvent en début d'après-midi. J'ai donc déplacé l'heure de prise au soir. Depuis j'ai moins d'effets secondaires et je dors beaucoup mieux.
Mais ouais, les premières semaines sont difficiles, c'est pas très gentil de t'avoir fait commencer ça en période de partiels.
 
Déjà ça me semble beaucoup dans la mesure ou je n'ai jamais pris de traitement anxiolytique avant, mais bon je ne suis pas médecin.

Si tu souhaites un conseil, je te donne celui de baisser jusqu'à trouver la dose seuil, celle qui te procure les bienfaits indispensables tout en te handicapant le moins. Je ne suis pas médecin non plus, mais les médecins ne sont pas dans nos corps et se fichent souvent un peu des conséquences de toute cette chimie sur nous.

Bon courage. Et merci pour les encouragements. De mon côté ça se passe bien.
 
@Trdimensionnel en parallèle de ton traitement, les crises d'angoisses ou leur fréquences ont-elles diminuées ?
 
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