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Crise psychotique

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Maille
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Oui j’ai un peu de mal à suivre dans le détail même si je comprends l’idée globale. Peut-être que ça passerait mieux avec un peu + de ponctuation ?

Pour ma part je ne crois pas à l’ « éveil spirituel » donc je serais bien en peine de différencier ça d’un délire, d’une psychose ou de n’importe quel état de conscience altéré. De l'extérieur il y a pas mal de similarités : ressentir des choses inhabituelles, les considérer comme vraies, par conséquent considérer que les autres se trompent, et de là qu’on a accès à une réalité supérieure. Le truc c’est que « psychose » c’est négatif et stigmatisant, en gros dans la bouche de beaucoup de gens ça veut dire « ferme ta gueule et prends tes médicaments ». Alors que « éveil spirituel » c’est fancy, plein de gens t’écoutent respectueusement, te donnent des vues sur YT, cherchent à devenir comme toi, c’est bien plus valorisant.
Dans tous les cas y’a une perception qui diverge du « réel commun », ce qui change à mon avis c’est le traitement qui en est fait par l’entourage.
 
Oui c'était assez ... désorganisé .

Je voulais surtout faire ressortir l'idée que dans une crise psychotique c'est une profonde perturbation des processus cognitifs a voir des patterns et des liens là ou il n'en a pas, une grande confusion et une telle dissociation qu'on entend ses propres pensées comme des voix extérieures . Pour élaborer sur la perturbation cognitive qui me semble plus centrale a la psychose que les hallus, on remarque que le language est souvent très touché, désorganisé voire incohérent (un peu dans le style de mon texte au dessus)

Pour les hallucniations elles sont plus souvent négatives car souvent en réponse a des stressurs mais pas forcément et que ca peut arriver en dehors d'une crise psychotique qui sous-tend cette idée de perturbation du processus de pensée et qui se traduit souvent par des délires .

Le seul cas je trouve ou on pourrait a la limite confondre de la spiritualité et ça ce serait un délire de grandeur mystique mais là encore, je pense que la différence se voit vite .
Aussi, les frontières sont poreuses avec le New Age mais la psychose est sensée être assez éloignée en principe des "croyances appartenant a un sous groupe culturel" alors c'est un critère assez important si on veut pas enfermer tous les chamans et sorciers non occidentaux, je ne sais pas a quel point la spiritualité new age correspond a des croyances appartenant a un sous groupe culturel je dirais que oui .

Mais la psychose c'est un peu comme un spectre dans son intensité certaines personnalités en sont toujours au bord de la psychose sans jamais franchir la frontière de la crise psychotique sans gros stresseur CF les troubles borderline (parfois), paranoïaques, schizoïdes et surtout schizotypiques .

C'est un sujet qui me passionne

Le risque ce serait de romancer la psychose et c'est vachement toxique comme approche je dis pas non plus qu'il faut la diaboliser mais ca fait souffrir, ca isole ça terrifie, ça perturbe ça éveille pas . ET le nombre de gens qui romancemt ça fait peur .
 
La différence entre éveil spirituel et psychose c'est que dans l'éveil tu ne crois pas que la CIA va t'enfermer a cause de tous les secrets que tu as percé à jour.

Sinon ya la métaphore de l'oeuf. Tu vois le poussin qui vient au monde ? Il doit briser sa coquille et donc ouvrir ses chakras, mais en échange il obtient la vie. Moi quand je prend des champis j'éclate juste un oeuf par terre en fait.
Alors bon quand t'es défoncé une tâche jaune au sol ça peut vite fait ressembler à un poussin, personne ne t'en tiendra rigueur.

Au pire tu pourras toujours faire des oeufs brouillés.
 
dans l'éveil tu ne crois pas que la CIA va t'enfermer a cause de tous les secrets que tu as percé à jour.

Mouais ;D
 
Selon la définition qui est mienne.
 
Résumer l'éveil spirituel à " ressentir des choses inhabituelles, les considérer comme vraies, par conséquent considérer que les autres se trompent, et de là qu’on a accès à une réalité supérieure" ça me parait manquer de nuance tout de même ^^. En prenant pour exemple les coach spirituels qui font leur bizz sur le malheur des autres c'est peut-être valide (ou les étroits d'esprits trop bavards sur les forums de drogués), mais il n'y a pas UNE définition de l'éveil, et on trouve aussi des discours à l'opposé de ce stéréotype parmi les "éveillés" (discours où l'expérience de l'egodeath sert d'ancrage à une attitude de déconditionnement et de sereine souplesse d'esprit).
Amha il faut plutôt ramener ça à un problème de définition justement, "éveil" ça ne veut plus rien dire hors de tout cadre doctrinal et du coup n'importe qui peut se revendiquer illuminé, ce qui entretient de grandes confusions et des discours parfois très naïfs venant de gens qui cherchent à mettre des mots sur des expériences inhabituelles.

Je suis d'accord avec une partie de ton message, il faut défaire l'affect péjoratif associé aux troubles psychotiques, et je pense aussi qu'il faut laisser tomber le terme d'éveil, qui est trop flou et le flou conceptuel sert surtout aux attrapes-nigauds. Par contre mettre dans le même panier la paranoïa et les exercices psychologiques visant la tranquillité, le détachement et in fine une forme de sagesse je trouve ça un peu fort de café.
 
Alors désolée d'abord si j'ai heurté par la rudesse de mon propos, c'est pas l'objectif :-D
Le mot "éveil" est en effet large est polysémique, je vais donc le restreindre : je parlais de l'éveil en tant qu'événement (tel qu'une "brutale montée de Kundalini" ou une révélation) et en tant que statut (être "éveillé" VS ne pas l'être). Pas en tant que processus, cheminement, habitude, pratique spirituelle etc.
Je suis assez insensible en général à ces hiérarchisations de la légitimité des perceptions, que ce soit dans le mélioratif (le "sage" qui aurait accès à une réalité/compréhension supérieure) ou dans le dépréciatif (le "fou"qui serait coincé dans une réalité/compréhension inférieure). Et je dirais même que la symétrie de ces deux considérations m'interpelle et m'invite à la méfiance.
J'ai honnêtement pas le souvenir d'avoir été confronté·e au discours d'une personne se disant "éveillée" ou présentée par autrui comme l'étant sans avoir pensé "il est toc-toc çui-là" (ou "voilà un beau conglomérat de poncifs"). Sauf dans des livres hihi. Mais les livres c'est pratique, le processus d'écriture permet d'éliminer bien des scories ;-)
Pour autant j'exclue pas que l'expérience intérieure soit riche, profonde, signifiante, humble etc. Mais c'est la même chose pour la psychose : aussi désordonné, irrationnel ou complètement teubé que soit le discours pour des normies neurotypiques, ça n'exclue pas que l'expérience intérieure soit riche, profonde, signifiante, humble etc.
Je ne dis pas "les éveillés sont des fous", puisqu'il y a quand même un traitement différent de la part du public, qui m'interpelle.
Du coup, je me prononce pas sur la nature de l'expérience j'en sais rien, mais dans le traitement qui est fait, je vois vraiment un schéma commun, parfois en miroir malheureusement.

Et de mon côté, face à un "éveillé", je me comporte comporte comme face à un "fou" : avec un respect de principe, une certaine curiosité, et de grosses pincettes qui peuvent rapidement se transformer en opposition.
Désolée de ne pas montrer plus de respect à un Éveil qui serait objectif, c'est que je ne l'ai jamais rencontré et qu'il ne signifie rien pour moi.
 
J'ai honnêtement pas le souvenir d'avoir été confronté·e au discours d'une personne se disant "éveillée" ou présentée par autrui comme l'étant sans avoir pensé "il est toc-toc çui-là"
Je ne dis pas "les éveillés sont des fous"

Ca me laisse un peu perplexe comme même. (D'ailleurs je ne pense pas qu'il y ait de problèmes à désigner les éveillés comme des fous puisqu'on parle d'expériences psychologiques qui diffèrent de la norme.) Mon expérience à moi me dit d'ailleurs que les "normies neurotypiques" renvoient dos à dos éveillés et psychotiques sous l'étiquette de bizarre et basta, à moins qu'il y ait suffisamment de décorum religieux.

Je ne me suis pas senti froissé en tout cas, je connais ta haine envers les précepteurs de pensée, les cadres normatifs et plus généralement les discours qui tendent à invalider l'expérience du monde des neuro-atypiques, et je considère que c'est une réaction saine. Ce qui m'a embêté c'est plutôt le manque de nuance, alors qu'il y a des personnes qui dédient leur vie à défaire leurs propres conditionnements ou ceux d'autrui, afin de faire valoir la liberté de chacun à l'auto-détermination. J'y vois d'ailleurs une soif de liberté peu éloignée de ton discours sur le rejet des hiérarchisations.
 
Je clarifie : mon expérience ne m’a pas montré de différence de nature, mais je ne peux pas me prononcer sur la-dite nature, et encore moins en réduisant un bout du spectre à l’autre alors que c’est cette polarisation qui me questionne :-D

Mais du coup j’ai l’impression qu’on est plutôt d’accord.
Le manque de nuance, eh bien, je l’admets :-) je connais mal le sujet de l’Eveil et c’est un peu fourre-tout comme tu dis. Mon propos se borne au sujet du topic (lien ou différence entre la crise psychotique et l’illumination brutale).
 
Début du Hs ^^
Je trouve aussi vos démarches assez équivalentes, juste une histoire de points de vue à mon avis...
J'ai grandi avec d'un coté parental un aspect plus " spirituel " non dogmatique et de l'autre un coté plus syndicaliste, lutte des classes plus matériel.. Il a fallu composer avec ces deux pôles qui finalement se retrouvent sur pas mal de points et puis ça évite de tomber dans les fossés !

Comme dit, tout dépends de la définition que l'on donne à l'éveil et si on décide de le définir ( en partant du postulat qu'il existe et en le démystifiant un peu ) très simplement et naïvement comme une réalisation de soi ( qui est un peu le but conscient ou pas de chacun ) et qui s'obtiendrait par le dégagement de nos scories ou prises de consciences successives, en opérant en dehors de dogmes religieux, de façon autonome ou juste avec une doctrine, je trouve qu'on se rapproche assez d'une démarche libertaire façon Matrix !... On reste quand même dans une grosse demande d'émancipation et de liberté, sans parler d'égo.

C'est quand même très fake les illuminés qui penseraient détenir La Vérité Vrai, vive l'égocentrisme.
Plutôt la découverte d'une partie de vérité individuelle et ne serait-ce pas aussi un état de juste questionnement puisqu'il n'est pas une fin en soi mais le début de quelque chose de plus clair, d'un état d'action et de conscience accru au réel.

Il faut pas non plus oublier que l'éveillé est synonyme de classe élitiste au sein de certaines civilisations, avec des systèmes pourtant pas très éthiques et qui pour des êtres éveillés, ne proposent pas forcément de solutions très équitables à leur communauté.
 
Je trouve la notion d’eveil elitise aussi elle n’a pas de définition claire kundalini éveil c’est confus .
Et si c’est pour romancer les psychoses ...
 
Tridimensionnel a dit:
J'ai honnêtement pas le souvenir d'avoir été confronté·e au discours d'une personne se disant "éveillée" ou présentée par autrui comme l'étant sans avoir pensé "il est toc-toc çui-là" (ou "voilà un beau conglomérat de poncifs"). Sauf dans des livres hihi. Mais les livres c'est pratique, le processus d'écriture permet d'éliminer bien des scories  ;-)
Pour autant j'exclue pas que l'expérience intérieure soit riche, profonde, signifiante, humble etc. Mais c'est la même chose pour la psychose : aussi désordonné, irrationnel ou complètement teubé que soit le discours pour des normies neurotypiques, ça n'exclue pas que l'expérience intérieure soit riche, profonde, signifiante, humble etc.
Je ne dis pas "les éveillés sont des fous", puisqu'il y a quand même un traitement différent de la part du public, qui m'interpelle.
Du coup, je me prononce pas sur la nature de l'expérience j'en sais rien, mais dans le traitement qui est fait, je vois vraiment un schéma commun, parfois en miroir malheureusement.

Et de mon côté, face à un "éveillé", je me comporte comporte comme face à un "fou" : avec un respect de principe, une certaine curiosité, et de grosses pincettes qui peuvent rapidement se transformer en opposition.
Désolée de ne pas montrer plus de respect à un Éveil qui serait objectif, c'est que je ne l'ai jamais rencontré et qu'il ne signifie rien pour moi.

Je vois les choses exactement de la même manière.

Un indice important néanmoins semble être la qualité de vie de la personne. Un Eveillé qui vit sa différence dans son coin et parvient à être heureux et organisé dans sa vie je vois pas le problème. Même si les rapports sociaux seront toujours teintés de cette graine de folie je vois pas pourquoi cela diffèrerait des névroses ordinaires ou des croyances ou de la spiritualité.

Une psychose par contre est pathologique car elle engage le moi dans un chemin qui est incompatible non seulement avec des rapports sains au autres mais également avec un rapport sain avec soi même.
Un individu avec des croyances complotistes (sic) peut très bien vivre avec ses croyances car elles n'engagent rien d'autre qu'un point de vu abstrait sur la vie.
Une psychose paranoïaque n'est pas vécu par le psychotique comme une croyance mais comme une réalité phénoménologique, une perception irréductible et donc quelque chose de subi.

Plante Verte a dit:
La différence entre éveil spirituel et psychose c'est que dans l'éveil tu ne crois pas que la CIA va t'enfermer a cause de tous les secrets que tu as percé à jour.

Exactement. Il y a une différence de taille entre se croire suivi par la CIA et SAVOIR qu'on est suivi par la CIA.
 
Samsara a dit:
d'un coté parental un aspect plus " spirituel " non dogmatique et de l'autre un coté plus syndicaliste, lutte des classes plus matériel..

Je continue dans le HS et juste par curiosité, est-ce que l’aspect spirituel vient de ta mère et le côté syndicaliste de ton père ?

Acacia a dit:
Et si c’est pour romancer les psychoses...

Tu pourrais développer de que tu veux dire par « romancer les psychoses » et en quoi est probablématique ?
 
Quand je parle de psychose je l'entend au sens clinique et pathologique du terme et je pense que ce serait une erreur d'associer n'importe quel état de conscience altéré à un état psychotique et j’ai l’impression que d’associer le terme a n’importe quel état altéré de conscience minimise les souffrances causées par la psychose .

C’est riche, mystérieux, non ordinaire comme phénomène la crise psychotique mais je trouve que c’est la romancer que de la comparer a des impressions d’éveil spirituel (je n’y crois pas non plus) ou de kundalini, ça donne une image « cool » à quelque chose qui est pour l’immense majorité des personnes qui la vivent un isolement, une stigmatisation, de la confusion, de la terreur, un handicap lorsque c’est chronique comme dans la schizophrénie, de lourds traitements riches en effets iatrogènes etc .

Rien que le titre du topic en comparaison avec son réel sujet visiblement qui est l’éveil spirituel .

En quoi c’est problématique j’ai du mal à répondre cela me semble évident comme 2 + 2 = 4 mais il y’a peut être une erreur de ma part si j’ai du mal à développer . Mais j’aurais juste tendance à dire que s’extasier et voir positivement quelque chose qui constitue avant tout de la souffrance pour les personnes qui la vive, je trouve ça malsain, il n’y a rien de cool ou de mystique au fait d’être psychotique . Un peu comme n’importe quel trouble psy et handicap .
 
Le truc c’est que ce discours de romantisation me semble plutôt tenu par des concernés (des fous), qui se considèrent en train de vivre une authentique expérience spirituelle et non de délirer à plein bloc. Ce topic d’ailleurs si je ne m’abuse a été ouvert par une personne considérée comme schizophrène et qui se demande si on n’est pas plutôt en train de lui voler son Éveil.
Si de mon côté je tiens mon propre discours c’est aussi après avoir lu des témoignages de « fous » qui souffrent qu’on dénie la portée spirituelle de leur vécu.
Romantiser la souffrance c’est bof mais cet écueil ne justifie pas d’écarter le fond du discours
 
Tridi: Je pense que tu ne trouveras jamais personne "d'éveillé" qui t'inspire autre chose de la folie, car quelqu'un qui porterait cette caractéristique ne se présenterait jamais comme tel. Voilà donc l'opportunité de décrire ma définition de l'éveil:
Puisque selon ma définition atteindre l'éveil c'est -entre autre- réaliser qu'il n'y a pas d'éveil et qu'il n'y a rien a atteindre.
C'est un état dans lequel il n'y à aucune souffrance au sens bouddhique du terme, c'est à dire une pleine acceptation de l'instant vécu, qui peut s'imager par une sorte de fluidité totale de l'esprit.

Puis bah des produits peuvent faire vivre des expérience proches de cela. Et des psychoses aussi.
Car l'un comme l'autre ils nous transportent plus ou moins fortement dans des états de conscience modifiés propice à ce genre de fluidité de l'esprit.

Et une psychose ce n'est pas tout noir ou tout blanc. Pour avoir vécu des bouffées délirantes, tu peux ressentir de manière superposée un profond sentiment de paix et une peur paranoïaque oppressante au point de chambouler ton système de croyances. Du coup ça explique très bien pourquoi y'a des gens qui hurlent avoir découvert l'ultime vérité mais que du coup ils sont en danger à cause de ça. D'autant plus que lorsque ces troubles se présentent tu peux changer d'état d'esprit très rapidement et fréquemment donc c'est instable et tout se mélange.
 
Tridimensionnel j’ai sûrement été trop brut car j’ai une expérience totalement différente et plutôt traumatique de la psychose et parmi les personnes que je connais non plus c’est pas glorieux .
Je répondais donc sûrement trop émotionnellement.

Si ton idée c’est qu’invalider le vécu des personnes psychotiques c’est quelque chose de validiste et problématique je suis d’accord . Y’a aussi des schizophrènes qui n’en peuvent plus des neurotypiques à fond dans la spiritualité qui les prennent pour des etres mystiques . C’est juste un travers que je tiens à souligner .

C’est totalement différent mais ce serait un peu comme dire t’es autiste t’es un génie en math que de dire t’es psychotique tu as une profonde connexion spirituelle. Ça peut, c’est le plus glamour mais certainement pas le plus représentatif.

Ça fait rêver

 
Oui, en effet je trouve aussi con de réduire l’autre à l’un que l’un à l’autre.
Je trouve qu’il y a bcp de choses en commun vu de l’extérieur, que ça appartient à des champs d’expérience similaires et non opposés, ça veut pas dire qu’il faille systématiser une identité de principe. C’est peut-être sur un même spectre, jsp. Ou alors c’est cousin.
J’ai été sensibilisée à cette possibilité notamment en lisant des textes comme celui-ci (https://www.psychonaut.fr/Thread-Dé...e-une-autre-En-contrepoint-à-ma-vie-d’anonyme) dont je trouve le titre très juste : « une forme d’illumination comme un autre ». Ça ne suppose pas une identité délire = illumination mais une communauté : le délire serait une forme (-> imparfaite, questionnable) d’illumination (-> qui te fait sentir des choses nouvelles) comme une autre (-> il y en a d’autres). C’est un très beau texte par ailleurs.
 
Je continue dans le HS et juste par curiosité, est-ce que l’aspect spirituel vient de ta mère et le côté syndicaliste de ton père ?

Oui en effet, mais je pense vraiment pas que le sexe ai le monopole de quoi que ce soit.
 
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