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Crise d'angoisse

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Williamsïï
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Williamsïï

Holofractale de l'hypervérité
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9/2/09
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Bonsoir tout le monde.

Voilà,j'aimerais savoir,connaître ce que pour vous,est une crise d'angoisse.
Que ça sois les personnes qui en ont et dans se cas,pour eux,j'aimerais connaître comment elle se présentes et comment y remédiez vous .

Mais aussi pour les personnes qui n'ont non pas et on jamais pris d'anxiolytique pour cette raison de sa vie (ce qui était mon cas y a pas encore un an de ça) pour savoir,à vos yeux,d'après vous,c'est quoi une crise d'angoisse.
Avis personnelle s'il vous plait ,je veux pas de copié/collé du web.

Merci bien les petits-potes.
 
J'ai une connaissance féminine qui parfois en soirée sans prévenir se mettait à pleurer et déprimer d'un coup d'un seul et de manière très violente, avec des cris, comme une grosse crise de "j'en peux plus". Je crois que c'est ça des crises d'angoisse mais je suis pas sûr.
 
Ou d'hystérie non plutôt ? Je sais pas.
Et donc,médocs quand elle fessait cette crise ?
 
Aucune idée, désolé.
 
J'ai rarement eu des crises d'angoisse je crois mais la plus troublante je pense que ca à était lors de mon trip dépersonnalisant (DXM + THC):
Sueur froide, un TRUC qui monte très vite, très désagréable, le flux des pensées ultra-négatives (A tord ou à raison, c'est d'ailleurs là le souci) difficile à refoutre en place.
Un sentiments de fin, mais pas genre... happy-end... genre le début de la torture et la fin du reste.
Le combat du mental, du moi, et des autres moi, pris dans une spirale ou l'espoir na plus vocation d'étinceler.

Je me suit retrouvé confronté 2 ou 3 fois par la suite à ce même flippe là. Mais bordeyl c'tenfoiré je l'ai choppé cash (à l'étape de la sueur froide) je lui et pas laissé le choix! J'lui ai mis un gros shoooooot et j'ai... souris :)
Y'a pas de problème y'a que des solutions!

(Désolé si je suis pas claire ou quoi...)
 
Donkey Bird a dit:
(Désolé si je suis pas claire ou quoi...)

Si si,très bien Donkey (faut que je te trouves un surnom toi) .Merci de m'avoir donné ton avis. :)
Moi je vais pas répondre à tout le monde car je veut juste vous lire et voir un peu .....

Et l'expliquait de manière pas très clair donne dans une sens aussi une explication,vous m'voyez.
 
Pour moi c'est la seule forme de bad trip que j'ai expérimenté, pour l'instant ça ne m'est arrivé vraiment qu'une fois, la deuxième j'ai sû résister. Ca se manifeste par une boule au ventre de peur/stress, des images mentales morbides, la respiration qui s'accèlère, des pensées obsédantes et négatives, une impression d'être au mauvais endroit au mauvais moment etc..
La seule fois ou ça m'est arrivé de façon inévitable j'ai réussi à utiliser ma fatigue pour m'endormir et me détendre par la même occasion.
J'ai des amis qui m'ont dit avoir fait des crises d'angoisses, pour eux c'est vraiment juste une montée de stress/panique, une angoisse qui monte et qui se traite aux benzos quoi.
 
Désolé rien dans mes cours de psycho sur les crises d'angoisse.

Normalement, d'après un pote bipolaire, la crise d'angoisse c'est la montée violente en bad, accompagné de manifestations somatiques: tremblements, sueurs froides, tachycardie, ainsi de suite.

Intérieurement, c'est de la peur sans justification consciente, pour autant que je calcule.

J'ai jamais expérimenté la crise d'angoisse sous sa forme la plus violente (j'ai jamais tremblé ou quoi), mais le mini-bad j'ai donné.

Il faut distinguer la crise d'angoisse de la névrose d'angoisse. La crise c'est une crise, c'est un symptôme. La névrose d'angoisse, c'est la maladie en soi, qui n'a pas le monopole sur la crise d'angoisse. Cette névrose est aussi appellé "trouble anxieux" (ça y est, je retrouve le fil de mes cours de psycho). Je cite Wikipédia qui me semble dire un truc pas con sur la crise d'angoisse:
Elle se caractérise par : une survenue brutale, une durée limitée de 10 à 30 minutes, une angoisse intense accompagnée de symptômes tels que des palpitations, des nausées, des céphalées, des douleurs thoraciques, des vertiges, des sueurs, une peur de mourir ou de perdre le contrôle. Dans la majorité des cas, la crise s'accompagne d'une dépersonnalisation qui se définit par une désanimation, une désincarnation et une déréalisation.

Donc vraiment une manifestation psychologique et somatique violente. La dernière phrase désigne le gouffre du bad trip, état quasi-psychotique.

Je m'avance sans doute beaucoup sur mes cours mais on a vu une intervention de Michel Delpech sur sa dépression. Il décrivait bien ses états dépressifs de dépersonnalisation: le sentiment de s'observer de l'extérieur avec impuissance en train de plonger hors de la réalité. Là on est en plein dans la désincarnation, déréalisation et tout, mais sans les manifestations somatiques.

Donc, une crise d'angoisse il faut des manifestations somatiques pour la définir. Si on a des sentiments de bad et de dépersonnalisation, que c'est diffus, bien sûr difficile à supporter, ça peut être de la dépression.

Note psychonautique sur les états d'angoisse et de dépersonnalisation.
Souvent de tels états se retrouvent ches des gens qui ont vécu une expérience sous psychés avec un passage violent, un mini-bad, qui a pu se finir sans plus d'histoire, mais qui revient à la manière du syndrôme de répétition d'une névrose post-traumatique. J'ai vécu ça pendant longtemps (lol je le vis toujours mais je le gère) suite à Shutter Island sous DXM.
Je connais un pote qui se sent partir dans l'angoisse suite à un trip au LSD ou il a vu l'enfer, mais n'est pas passé au travers de toutes les étapes psychédéliques de la renaissance symbolique. La logique de l'expérience est de finir la renaissance, avec ou sans prods. Du coup on retombe dans des états de bad, c'est la nature qui nous appelle à finir le boulot.
Ce que j'ai fait perso c'est gober 5 buvards et me laisser faire. Ca a pas mal marché je trouve.
 
une boule au ventre de peur/stress, des images mentales morbides, la respiration qui s'accèlère, des pensées obsédantes et négatives, une impression d'être au mauvais endroit au mauvais moment etc..

Pareil, ça m'est arrivé une fois de façon assez violente après avoir fumé, grosse montée d'angoisse exactement comme tu l'as décrit avec en plus l'angoisse d'être encore plus angoissé :rolleyes: et l'impossibilité de penser rationnellement, mais réussi à plus ou moins calmer le jeu en me posant quelque part..
 
Pour moi c'est tachycardie, nausée, malaise générale, idée noires subites et parfois sans rapport au contexte du moment , envie de m'isoler si dans un endroit public, mon traitement même assez léger à bien été efficace pour ça :)

Pas de "dépersonnalisation " pour ma part mais plutôt un sentiment de "je suis qu'une merde et je le resterai de toute façon" :?
heureusement ça n'a jamais durée plus d'1/2H.
 
Pour rebondir sur Styloplume, la crise d'angoisse s'accompagne de manifestations corporelles comme la tachycardie, tremblements, mais surtout... et comme son nom l'indique... par une angoisse immense et irrationnelle, surgie de nulle part qui vient envahir la personne(impossible à rationaliser sur le coup car trop importante).

Si ça t'intéresse vraiment le versant psycho de la chose, de mémoire, mon cours racontait quelque chose comme : le Moi de l'individu (càd son côté conscient) est complètement débordé par l'angoisse qui, complètement irrationnelle (et oui, survenant parfois en situation non anxiogène normalement), ne peut être appréhendée (c'est pas la peur, où on peut se dire "mais non y'a personne allez fais pas ta chochotte et reprend tes esprits"). D'où le fait que la personne qui fait une crise d'angoisse pète un plomb. Faudrait imaginer, mettons : un grobad sous lsd "mamanjvaismourirputainjvaiscreverlàtoutseul" ça vient d'nulle part (ça t'file un coup d'barre c'est fait pour les couche-tard qu'ont toujours envie d'boire) et c'est horrible et juste ingérable.

Bon, ça c'est la théorie...

Dans la vraie vie, en dehors du bouffage de cours, sinon, j'ai vu une amie faire une crise d'angoisse. Ça remonte au lycée, mais j'me rappelle très bien : après avoir un peu cogné les murs avec ses épaules, elle s'est recroquevillée, puis elle pleurait/criait en position foetale dans le couloir. Une bonne demi-heure pour réussir à la trainer à l'infirmerie, et une grosse heure toujours en position foetale sur le lit.
 
Pour ma part, tachycardie de plus en plus forte, du mal à respirer, oppression, "douleurs dans les côtes", pensées obsessionnelles sur le coeur qui bat trop vite, impression que c'est la fin, etc...
Ca peu arriver après consommation d'un prod' (particulièrement la weed), ou sans (stress professionnel ou autre).

PS: c'est vrai qu'il peut y avoir une ressemblance entre crise d'angoisse et bad trip.
 
Svizdha a dit:
Si ça t'intéresse vraiment le versant psycho de la chose, de mémoire, mon cours racontait quelque chose comme : le Moi de l'individu (càd son côté conscient) est complètement débordé par l'angoisse qui, complètement irrationnelle (et oui, survenant parfois en situation non anxiogène normalement), ne peut être appréhendée (c'est pas la peur, où on peut se dire "mais non y'a personne allez fais pas ta chochotte et reprend tes esprits"). D'où le fait que la personne qui fait une crise d'angoisse pète un plomb. Faudrait imaginer, mettons : un grobad sous lsd "mamanjvaismourirputainjvaiscreverlàtoutseul" ça vient d'nulle part (ça t'file un coup d'barre c'est fait pour les couche-tard qu'ont toujours envie d'boire) et c'est horrible et juste ingérable.

Merci pour la précision sur l'aspect psychodynamique.
Il y a donc une grosse différence avec tout ce qui est phobie, où l'angoisse est liée à un objet. La crise d'angoisse, elle, n'a pas besoin d'éléments déclencheurs. C'est un critère important.

C'est cru, ça craque, ça saute et ça s'accroît, moi c'est stup, moi c'est flip, à chacun sa croix...
 
Bon oui, après ça, la phobie c'est encore différent. Le sujet a titillé ma mémoire abîmée, donc je suis allée farfouiller dans mes cours de 2e année, et il en ressort que :

L'angoisse est "un état affectif marqué par un sentiment d'insécurité et une extrême sensibilité à l'environnement se traduisant par un état émotionnel d'intensité variable, dépendant des caractéristiques propres à chaque individu". Plus fourre-tout, tu peux pas. Puis : c'est une peur sans objet, à différencier de l'anxiété et de la simple peur. L'angoisse est irrationnelle, illogique, et on ne peut saisir ce qui angoisse l'individu.

Mais également : triple composante de l'angoisse : subjective (sentiment de menace grave à laquelle le sujet ne pourra pas faire face), comportementale (la façon dont le sujet y réagit : agitation extrême ou au contraire stupeur et tétanie), et somatique (réaction cardio-vasculaire, digestive, respiratoire, neuro-musculaire).

Enfin, le passage qui nous intéresse ici : la crise d'angoisse est une expression aigue de l'angoisse. (merci professeur, très instructif). Ce qui signifie, si je ne m'abuse, que la crise d'angoisse, c'est tout ce qui a été cité précédemment, mais puissance 10(ou 100 ou 1000).

Je sais pas si c'est très très clair. C'est en relisant mes cours, je me rend compte que c'est fou ce qu'on bouffe comme généralités survolant des principes importants sans jamais aller plus loin, j'aime l'enseignement universitaire qui nous prépare si bien au monde du travail. OU BIEN j'étais trop défoncée j'ai écrit la moitié de ce qu'il fallait noter. Ou les deux.

Stupeflip truc stupide qui tape dans l'bide, trop d'vin, trop d'joints et voila l'résultat, une musique de barrés, concept de tarés, un truc de gaga qui t'bousille l'estomac
 
Merci des précisions en plus.

Effectivement, c'est un truc que je voudrais souligner au Cactus: ce qu'on peur lire sur les troubles de l'humeur en psycho c'est très très vague, parceque c'est toujours une description la plus objective possible pour quelque chose de subjectif au possible.

Moi-même après tout un cours magistral sur le syndrôme dépressif je suis pas sûr à 100% que ce dont j'ai souffert était une dépression. Il me manque des symptômes, ou alors je pense avoir fait de l'angoisse, mais là, pareil, sans crise, et j'étais pas dans la névrose non plus...

Moralité, la personne la mieux placée pour nous conseiller c'est QUELQU'UN D'AUTRE, un psy avec de l'expérience ou quelqu'un qui a déjà souffert exactement des mêmes symptômes. Or je ne suis ni l'un ni l'autre.
 
Merci à tous pour vos témoignages,vraiment. (mention pour le Stylo-à-Plume et Svizdha )
Je me reconnaît dans pas mal d'entre vous et me dit maintenant que oui,c'est bien de la crise d'angoisse que je fais.

Comment fait on pour l'oublié ? Pour quelle ne puisse pu surgir ? Traitement au benzo et sevrage de tout ce qui peut en provoqué j'imagine.
Dan se cas,il est vraiment possible de la faire disparaître à jamais ?

Encore merci.
 
Parfois, faut un traitement antidépresseur, mais dans tous les cas c'est dans le cadre d'un suivi...

Les benzos traitent les signes mais ne traitent pas le problème...

Les antidépresseurs non plus mais il peuvent aider à diminuer la survenue des crises...et sont beaucoup plus facile à arrêter que les benzos...
 
Oui,du long terme et de l’abstention du coup.
Mouais,mouais....
 
Si j'ai appris UN truc en psychopatho c'est bien celui-là: la maladie fait partie de la santé, il n'y a pas de dualité "état malade" / "état pathologique". il n'y a qu'une illusion de stabilité quand on est statique. Les difficultés sont nécessaires à l'apprentissage de la vie et à la réalisation de soi. On considère qu'être normal ce n'est pas avoir un équilibre intérieur une fois pour toutes.

Pour donner une image de la philosophie qui sous-tend cette approche, disons qu'avoir un problème c'est comme risquer un pas. On sort de notre équilibre statique, on bouge tout le corps vers la droite pour lever le pied gauche, puis on est sur un pied, on avance l'autre, et paf! nouvel équilibre. Marcher un pas après l'autre revient à conserver un équilibre dynamique. On appelle ça la normativité.

Qu'est-ce que la maladie alors? La maladie c'est quand on perd l'équilibre dynamique et qu'on trébuche: quand on n'arrive pas à accorder ses propres normes à son environnement. La maladie est NECESSAIRE pour nous forcer à progresser et à nous comprendre, à trouver encore et encore notre propre équilibre. Le nôtre et pas celui des autres!

Il n'y a que toi qui saches si tu avances bien ou si tu risques de tomber à force de trébucher. C'est toi qui sais ce que tu vis, quel boulot ou études tu fais, quelles drogues tu prends, comment tu vis tes crises d'angoisses. Si tu considères que tu t'en sors tout seul à coup de BZP quand ça va pas et qu'autrement les psychés te permettent de comprendre le sens de la vie, ça va.

Si tu flippes carrément, je te conseille de te faire aider.

Tout ce qui est abstention de ci ou ça, tu peux oublier. Aucun médoc, aucune drogue ne causent tes crises d'angoisse, putain j'en suis sûr. L'angoisse est un symptôme psychique, le problème (s'il problème il y a) est psychique. Je parle en connaissance de cause, je pensais que c'est le DXM qui m'avais refilé la dépression, MAIS NON, il l'a juste déclenché, il a ouvert les portes.

Je veux te dire du plus profond de mon coeur: OUI l'angoisse peut partir, NON tu ne l'oublieras pas, OUI tu vas la comprendre, NON elle ne reviendra pas.

C'est possible et à mon avis un suivi reste la meilleure des choses. Les psys c'est comme la drogue: si tu fais le con avec eux ça te retombe dessus, si tu leurs demande gentilment de t'aider, ouch ça pousse, ça marche, ouais.

Et là par contre je suis très très sûr de moi: un suivi psychiatrique pour situer le trouble, éventuellement un traitement médicamenteux pour le calmer, forcément une psychothérapie à caractère analytique pour guérir.

Moi qui ai commencé la psychothérapie avant même d'avoir des gros problèmes, je peux te dire que ça aide, oohh putaing ça aide. Cette année je suis passé voir un psychiatre, et je me suis rendu compte: "Ah, non, entre temps ma psychothérapie m'a permis de retrouver rapidement l'équilibre à chaque fois que je trébuche (et dieu sait que je trébuche), alors je me considère comme normatif et je n'ai pas besoin d'un nouveau suivi". Ceci dit ça va peut-être changer si décidément ces états d'angoisse que j'ai aussi persistent. Mais là je considère que ça va parcequ'il me suffit d'avoir une conversation sérieuse avec moi pour faire le point et pouf, ça va mieux.

Ah oui, sevrage de médocs, nature du traitement ou quoi, pour être honnête, je sais pas ce qui convient, ni toi ni moi ne sommes biens placés pour en juger. Je laisserai le psychiatre décider. Moi je pense que des benzos pour s'endormir c'est pas la meilleure façon de vivre. Par contre, un bon gros trip au LSD pour se mettre sur les rails, ouch j'y renoncerai pas, oh non! D'ailleurs, mon trip ultime au LSD a eu une telle valeur thérapeutique que souvent je me dit que je lui doit ma bonne santé (disons, mon équilibre dynamique) de l'heure actuelle, autant qu'à ma psychothérapie.

Enfin, te cantonne surtout pas à mon avis, prends-en plein, et fais-toi le tient.
 
Jeune__Peyotl a dit:
Merci à tous pour vos témoignages,vraiment. (mention pour le Stylo-à-Plume et Svizdha )
Je me reconnaît dans pas mal d'entre vous et me dit maintenant que oui,c'est bien de la crise d'angoisse que je fais.

Comment fait on pour l'oublié ? Pour quelle ne puisse pu surgir ? Traitement au benzo et sevrage de tout ce qui peut en provoqué j'imagine.
Dan se cas,il est vraiment possible de la faire disparaître à jamais ?

Encore merci.

Selon mon expérience, les benzos peuvent t'aider à oublier...et te faire passer à autre chose.Car quand tu tape une crise d'angoisse sévère ou attaque de panique, c'est clair que tu ne peux plus fonctionner normalement.
Tu es comme bloqué par la peur, la peur de la peur, l'appréhension que ça revienne, etc.
A ce moment, les benzos (thérapeutiques) peuvent être vraiment salutaires.
Car ils mettent une parenthèse à cette angoisse, te permettant de réfléchir sereinement aux causes plus profondes (ou juste de reprendre une vie "normale").
Ce faisant, ça te permet d'avancer de nouveau.
Mais arrivera un moment où peut-être les médocs ne seront plus efficaces (si le problème n'est pas réglé entre autre).
Donc je pense que ce n'est pas une solution à long terme...mais une béquille en attendant la "rééducation".
Et surtout, si tu décide d'arrêter à un moment, fait le très lentement, en baissant progressivement pour éviter une "bouffée d'angoisse" trop forte qui te replongerais dans la spirale.
Si tu prends les BZD pour dormir, ça sera plus difficile de les arrêter...

Après, y a tout un travail à faire avec l'attitude mentale vis à vis de la peur.
Pour ça, la méditation (observer sans s'identifier à l'émotion) peux être très utile...

Enfin, je pense que le doute où les conflits internes peuvent nourrir cet état...donc être le plus possible en accord avec soi-même ça aide aussi.
Voilà, prends soin de toi le Cactus :wink:

PS: pour les antidépresseurs moins difficiles à arrêter, ça dépends lesquels hein... :lol:
la paroxétine (Déroxat) souvent préscrite dans ces troubles est une horreur à arrêter !!!ET ce même quand on y va doucement (courants électriques dans la tête, cauchemars, irritabilité, vertiges, etc) :rolleyes:
Sans parler que ça joue sur ta personnalité, et te rends plutôt "froid" (genre tu ne ressens plus rien émotionnellement, en mal...mais en bien aussi :roll: ).
Je parle pas des trouble de la libido fréquents (impossibilité à atteindre l'orgasme par exemple).
Le généraliste m'avait prescrit ça en disant qu'il n'y avait aucune dépendance, et c'est le psychiatre qui m'a dis: si tu arrête ça d'un coup, ça va être l'ENFER pendant 5 semaines...
Pis tous les procès en cours (aux USA ou ailleurs) parce que ce médoc aurait conduit des gens aux suicides, bref je suis remonté contre cette molécule !
 
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