Jeune__Peyotl a dit:
Merci à tous pour vos témoignages,vraiment.
(mention pour le Stylo-à-Plume et Svizdha )
Je me reconnaît dans pas mal d'entre vous et me dit maintenant que oui,c'est bien de la crise d'angoisse que je fais.
Comment fait on pour l'oublié ? Pour quelle ne puisse pu surgir ? Traitement au benzo et sevrage de tout ce qui peut en provoqué j'imagine.
Dan se cas,il est vraiment possible de la faire disparaître à jamais ?
Encore merci.
Selon mon expérience, les benzos peuvent t'aider à oublier...et te faire passer à autre chose.Car quand tu tape une crise d'angoisse sévère ou attaque de panique, c'est clair que tu ne peux plus fonctionner normalement.
Tu es comme bloqué par la peur, la peur de la peur, l'appréhension que ça revienne, etc.
A ce moment, les benzos (thérapeutiques) peuvent être vraiment salutaires.
Car ils mettent une parenthèse à cette angoisse, te permettant de réfléchir sereinement aux causes plus profondes (ou juste de reprendre une vie "normale").
Ce faisant, ça te permet d'avancer de nouveau.
Mais arrivera un moment où peut-être les médocs ne seront plus efficaces (si le problème n'est pas réglé entre autre).
Donc je pense que ce n'est pas une solution à long terme...mais une béquille en attendant la "rééducation".
Et surtout, si tu décide d'arrêter à un moment, fait le très lentement, en baissant progressivement pour éviter une "bouffée d'angoisse" trop forte qui te replongerais dans la spirale.
Si tu prends les BZD pour dormir, ça sera plus difficile de les arrêter...
Après, y a tout un travail à faire avec l'attitude mentale vis à vis de la peur.
Pour ça, la méditation (observer sans s'identifier à l'émotion) peux être très utile...
Enfin, je pense que le doute où les conflits internes peuvent nourrir cet état...donc être le plus possible en accord avec soi-même ça aide aussi.
Voilà, prends soin de toi le Cactus :wink:
PS: pour les antidépresseurs moins difficiles à arrêter, ça dépends lesquels hein... :lol:
la paroxétine (Déroxat) souvent préscrite dans ces troubles est une horreur à arrêter !!!ET ce même quand on y va doucement (courants électriques dans la tête, cauchemars, irritabilité, vertiges, etc)
Sans parler que ça joue sur ta personnalité, et te rends plutôt "froid" (genre tu ne ressens plus rien émotionnellement, en mal...mais en bien aussi :roll: ).
Je parle pas des trouble de la libido fréquents (impossibilité à atteindre l'orgasme par exemple).
Le généraliste m'avait prescrit ça en disant qu'il n'y avait aucune dépendance, et c'est le psychiatre qui m'a dis: si tu arrête ça d'un coup, ça va être l'ENFER pendant 5 semaines...
Pis tous les procès en cours (aux USA ou ailleurs) parce que ce médoc aurait conduit des gens aux suicides, bref je suis remonté contre cette molécule !