ce qui m'aide à encaisser les coups durs c'est le sentiment de savoir. A chaque x à l'issue d'une révélation existentielle je fais des suppositions qui s'avèrent progressivement justes... Tiens à part ça c'est la Chine qui mène le jeu comme le faisaient les USA... Et encore cette x on n'a plus qu'à bêler des protestations... D'ailleurs Trump veut mettre la Chine à l'amende. Tout ce qui suit aujourd'hui prend charnière à la chute de Saïgon (certains disent "libération de Saïgon") en 1975. C'est une suite logique.
Peut-être l'amicale est-il en fait
n'sorte de prophète. Ce serait alors un honneur que de l'avoir parmi nous.
Je trouve en effet cette relation qu'on entretient aux copaines d'Internet très intéressante, mais elle ne me surprend pas tant que ça, probablement parce que j'ai toujours entretenu ce type de relation. Mes premiers vrais ami.es je les ai eu.es sur des forums de RPG vers 13 ans, et depuis je n'ai jamais cessé de naviguer de plate-forme en plate-forme, en nouant des liens, rencontrant certaines personnes, tombant amoureuse parfois

Je considère la plupart des membres actifs de Psychonaut comme des camarades (sauf ceux qui font chier la modération haha), parce qu'après tout on se croise, on échange, on construit ensemble, on se raconte des choses parfois très intimes... Internet abolit cette distance pudique qui préside à la plupart des échanges : on sait pourquoi on est là, il n'y a pas besoin de commencer par des salmigondis, passons tout de suite au vif du sujet.
Et les membre du staff sont sans conteste mes amis (et quels amis !), et il en est de même de quelques "simples membres" que j'ai eu la chance de rencontrer ou avec lesquels j'ai partagé de longues discussions en privé. À partir du moment où l'on décide de donner de soi pour une organisation (en l’occurrence le forum), on ne peut plus être indifférent.
À part ça je suis d'accord avec @fruzz en ce qui concerne le bonheur, j'irais même peut-être un peu plus loin en disant qu'il vaut peut-être mieux ne même pas se poser cette question. Je dis ça car j'ai l'impression qu'elle me fait plus de mal que de bien, en donnant un sentiment de frustration supplémentaire quand je suis triste, car non seulement je me sens triste mais en plus la réflexion me montre que je ne suis pas heureuse. J'excepte de cette affirmation les phases dépressives où la philosophie peut être d'un grand secours pour sortir la tête de l'eau.
Hormis le fait que je suis en train de me vider de mon sang par le bas, ce qui n'est jamais un moment très agréable à passer, je vais relativement bien. La semaine dernière je n'ai eu aucune céphalée, c'était miraculeux, mais depuis hier ça reprend et je souffre en écrivant ce message. Le plus frustrant est que j'ai besoin de mes yeux pour faire à peu près tout ce que j'aime, et qu'utiliser mes yeux empire la douleur. Avoir mal est une chose, que cela me prive de ce qui fait le sel de mes journées est une autre.
Concernant mes projets je préfère ne pas me prononcer sur le long terme parce que je suis sans cesse partagé entre mon besoin de confort et mon besoin de liberté. Donc chaque fois que j'ai à prendre une décision cette contradiction me tiraille et je fais le choix le plus absurde possible afin d'y échapper encore un peu. Je me demande bien ce que donnera une vue d'ensemble rétrospective.
Disons que je compte continuer de donner de ma meilleure énergie pour le forum et pour la RDR.
Et je suis très satisfaite de mon apparence, merci à la vie pour cela

enfin j'aime beaucoup mon visage et le fait que mon corps soit jeune (j'aime moins certaines attitudes, positions, expressions que je prends naturellement et qui dans mon enfance ont souvent été moquées par leur aspect autistique ou akward, j'ai besoin d'être beaucoup rassuré sur ça). Par contre j'ai conscience que la beauté est éphémère et cela m'effraie, ou plutôt la question qui flotte derrière : m'aimera-t-on encore quand je serai laide ?