Je sais pas trop où poster cette réflexion, mais comme elle m'emmerde, elle semble avoir sa place ici...
Bref, ce week-end je me rends dans une soirée organisée par une amie, où sont attendues des personnes relativement "normales", qu'on peut difficilement qualifier de droguées... On sait que l'alcool va couler à flot, que certain-e-s vont finir mal, et qu'éventuellement quelques joints vont circuler. Mais l'alcool, ça commence à m'énerver : la consommation se maîtrise parfois difficilement, on finit parfois par dire plus que ce que l'on aurait souhaité, éventuellement à s'énerver pour un rien et les lendemains ne chantent pas toujours...
Bref, je me décide à y aller avec un peu de 3MMC, pour voir, aimant bien le côté stimulant empathogène et la défonce relativement clean du produit. Quelques paras gobés et quelques lignes sniffées en douce sur la cuvette des chiottes, j'admets avoir passé une bonne soirée, à causer de bons sujets sans tituber partout et demander à machin pour la 38ème fois ce qu'il faisait dans la vie. Le retour se déroule parfaitement bien et je profite de la stimulation résiduelle pour faire un peu de ménage chez moi. En un sens, que du bon.
Mais bon, la perception des drogues (et plus encore des RC) étant ce qu'elle est, je me questionne. Personne n'a semblé me voir particulièrement déchiré, plusieurs se sont demandé pourquoi je me trimballais avec un verre d'eau du robinet durant tout la soirée... Bref, je suppose que le sujet a déjà été abordé à droite à gauche, mais quel est votre ressenti par rapport au fait de prendre de la drogue (le dire fort, avec un petit trémolo dans la voix) dans une soirée où l'alcool est dominant, et avec des personnes qui ont souvent un a priori assez négatif sur le sujet. Et plus encore, le fait de le faire en screud parce qu'on ne tape pas sa ligne comme on se ressert une bière...
Des réflexions ou des témoignages sur le sujet ?
Merci