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Caisson d'isolation sensoriel avec ou sans drogue

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Altered_State
  • Date de début Date de début
Ca me rappelle un système de torture de privation sensorielle, franchement j'aurais un peu peur d'essayer, de partir en vrille, de tourner fou ^^ je crois que le "détenu" était mi dans une tout petite cellule avec un bandeau sur les yeux et aussi un casque sur les oreilles, après un certain laps de temps, il finissait par délirer ... c'est une idée à creuser tout de même.
 
Oui mais il doit y avoir avoir avec quel optique tu vas la bas , tu ne rentre pas dans un CIS juste pour y entrer, tu cherche quelque chose, que sa soit des hallu, ou le zen profond, un sentiment de plénitude, de zen.
 
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Le fait de subir ou de faire volontairement quelque chose à priori désagréable change tout. Exemple : le jeun. ma grand mère se rappelle toujours de la faim qu'elle pouvait avoir étant gamine durant la guerre, alors que le brave pèlerin qui fait un jeun dans un but spirituelle, c'est pas pareille.

Edit : Et je pense que ça peut se fabriquer un truc pareille. une grande baignoire, un régulateur de température, le tout dans une pièce bien noir, et c'est torché. :-o
 
lefeusombre a dit:
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Le fait de subir ou de faire volontairement quelque chose à priori désagréable change tout. Exemple : le jeun. ma grand mère se rappelle toujours de la faim qu'elle pouvait avoir étant gamine durant la guerre, alors que le brave pèlerin qui fait un jeun dans un but spirituelle, c'est pas pareille.

Edit : Et je pense que ça peut se fabriquer un truc pareille. une grande baignoire, un régulateur de température, le tout dans une pièce bien noir, et c'est torché. :-o

C'est vrai il y a plusieur personne sur des forums qui propose des techniques même simple pour s'en construire un sois même ^^
 
mjolk a dit:
J'ai regarder les tarifs, ça tourne autour de 50 euros l'heure...

Ca calme... Mais comme dis lefeusombre y a moyen de torcher ça vite fait dans une baignoire ^^
 
Fringe ! C'est la vie !

Il ne me manque plus que la saison 5 à venir.
Je chouine devant certains épisodes tellement elle me fracasse la gueule cette serie.
Elle traite exactement des sujets qui me rendent dingues donc bon ... (sciences physiques, dimensions parallèles, courbure de l'espace temps ...)

Et j'aime le fait qu'il n'y ait pas de p'tit hommes verts tout moisi ... à la X-Files justement.
 
Celà dépend du centre, je me suis renseigner szur le net, sa varie de 20 a 50€, a Walhain Saint Paul (en France je supose) c'est 20€ => Centre de balnéothérapie à Walhain Saint Paul

Et pour Fringe, elle parle des science moin conventionelle, qu'il ne faut pas rejetter pour autant ;) Si vous avez entendu parler, des scientifique on fait aller un proton (je pense qsue c'était un proton) et lon fait disparaitre, et il auraient peut être trouver un monde parralèle (pas comme dans Fringe spécialement, mais y a quelque chose)
 
A les caissons d'isolations,
à la suite du film « Au delà du réel » de Kurt Russel, film culte du début des années 80, il y a eu pendant environ 5 ans, une grosse vague d'intérêt pour ce type d'expérience.
Je me souviens avoir été un fan et mettre déplacé de Bordeaux jusqu'à Toulouse pour faire ma première séance en 1981 ou 82, dans un centre de remise en forme.
Déjà à l'époque c'était très cher (c'est d’ailleurs je pense ce qui a plombé l’expansion du développement de cette pratique ).
Je crois 500f, c'est a dire 75 euros une séance d'une heure (ce qui est le minimum, pour faire une expérience intéressante, car il faut un temps d'adaptation qui peut aller jusqu'à presque une demi heure, au moins au début) .
Par la suite un centre expérimentale, sponsorisé par la société des balises Argos, a ouvert à Bordeaux.
Je m'étais lier d'amitié avec le chef du projet, qui était très intéressé pour la pérennité de son projet de faire une étude sur les bienfaits de l'utilisation d'un caisson d'isolation dans le cadre d'une cure de désintoxication à l’héroïne .
J'étais pour lui le sujet idéal, et pour moi une chance inespéré de pouvoir approfondir une pratique qui m’intéressait énormément depuis ma séance environ 1 ans plus tôt à Toulouse mais qui en était resté là, faute de moyen financier à utiliser pour cette activité, j'étais tombé accro à l'héro 1 ans plus tard, et je vous laisse deviner ou passait tout mon argent et même celui que je n'avais pas, depuis ce temps.
Donc on avait passé un accord, je pouvais utiliser le caisson autant de fois que je le souhaitais, et sans limitation de temps dans la mesure de la disponibilité d'un des trois caissons du centre, et en contrepartie, je devais témoigner du bénéfice de l'effet du caisson sur le syndrome de manque dans le cadre du sevrage de l’héroïne.
L'expérience à duré plusieurs mois.
Au début je le faisait scrupuleusement, dans l'espoir de décrocher, mais surtout de compenser les effets du manque grâce à la stimulation de la production d'endorphine qui est optimisé pendant les séances dans le caisson.
Malheureusement, à cette période, ma motivation à me sevrer était plutôt contrainte , sous la pression social et familiale que véritablement décidé et désiré.
Les séances de caissons , se sont rapidement transformés en séances de « défonces assistés par isolation sensorielles» en fait je me faisais un shoot de pelfium (morphine de synthèse, dont le sevrage est pire que celui de l'héro, mais bon, obtenu par prescription médicale avec bon de toxique et remboursé par la sécurité sociale, faut pas être trop exigeant non plus ;o) ) juste avant de m'immerger, dans le silence du bain salé à l'intérieur du caisson, et c'était parti pour une heure de zénitude opiacé en apesanteur , dans « le grand rien » (presque le Grand Bleu ;o) ) de mon esprit apaisé, libéré de mon corps douloureux mais toutefois soulagé (malheureusement et paradoxalement de manière artificielle par la morphine).

A ce rythme ma désintoxication, a eu grande peine à aboutir et à me permettre de rédiger un compte rendu authentique et sincère sur l'opportunité des séances de caisson dans le cadre de l'aide d'un sevrage aux opiacés.
En clair, j'ai carrément merdé. Je me suis coupé l'herbe (ou la branche, au choix) sous les pieds. J'ai rater la chance qu'il m'était donné de décrocher dans des conditions assez cool pour une époque ou les sevrages étaient plutôt du genre de types « torture de la Gestapo : nous avons les moyens de vous faire parler » et humainement j'ai échoué et trahie la confiance du chef de projet (j'en ai presque encore honte d'avoir pu être aussi irrespectueux de la main généreusement tendu avec confiance, mais quand on est un toxico accro, ce genre de considérations qui élèvent l'être humain, deviennent malheureusement par la force de la douleur et de la souffrance, un véritable luxe qui est bien au delà des option/possibilités laissé par le produit auquel on est asservi) pour qui évidement les conséquence de mon irresponsabilité entraînèrent l’arrêt de l'expérience « sevrage en caisson d'isolation » et du poids que celui ci aurait pu avoir dans le projet plus globalement expérimentale sponsorisé par le groupe Argos qui manquant de résultat financier porteur et de perspective thérapeutique manifeste (et sûrement pour d'autres causes), mis un terme à l'étude en caisson ce qui entraîna à terme la fermeture du centre .
Je n'ai personnellement, jamais plus entendu parlé sur Bordeaux, de centre proposant des séances de caisson d'isolation .
Indépendamment de mon plantage, je garde un très bon et vraiment très intéressant souvenir de l'utilisation de ces caissons, particulièrement les séances avant ma toxicomanie (les autres étant super aussi, mais l'aspect innovant et exceptionnelle de l'expérience étant totalement faussé par l'effet du pelfium, donc sans grandes valeurs pour témoignage de l’intérêt de ces séances).
 
Super interessant ton post gamida !
Ca me donne envie de me renseigner tout ca :)
 
Gamida, j'étais immergé lorsque j'ai lu ton post. Je pense qu'il est possible d'atteindre une harmonie parfaite avec les prods ou l'herbe par exemple mais elle nécessite une préparation au préalable. Quelle soit physique ou psychologique. Mais malheureusement les prods sont rarement consommés dans le but de découvrir réellement quelque chose de concrès, je dirais. Ce qui en fait finalement, une drogue... Une certaine "défonce", les neurotransmetteurs ceci, les sensations celà, des hallu par ci et par là, bref... En découle l'addiction pour certaines d'entre elles et souvent, toute l'expérience perd de son sens. On en veut plus et on fait un pas de plus à chaque fois, mais un pas sur une terre ronde... et tout devient limpide.

Hors donc, le caisson d'isolation est une excelente invention ! Mais les "effets" (si j'puis dire) de cette machine sont propre à nous même, dans le sens où une fois dedans, tout ce qui s'y passe n'est propre qu'à nous. Et plus largement, je pense que lorsque l'on recherche une paix intérieur ou une "défonce" de l'esprit par l'esprit, les conditions spatio-temporelles doivent nous convenir intimement, dans le but d'être serein, confiant, plus tranquille...
Pour l'aspect technique, je rejoins l'avis des nos chères internautes : une baignoire, de l'obscurité, une température adéquate et c'est partit pour le grand voyage, Gné!

P.S : Excusez mon imprécision et ma difficulté à expliquer simplement des choses que moi même j'ai du mal à interpréter/définir.
 
Et plus largement, je pense que lorsque l'on recherche une paix intérieur ou une "défonce" de l'esprit par l'esprit, les conditions spatio-temporelles doivent nous convenir intimement,

Hum justement quand on recherche une paix intérieure, c'est une paix qui soit assez forte contre tout ce qui peut arriver de l'extérieur, alors biensur ça arrive pas tout de suite! (c'est l'extérieur que tu veux dire par conditions spatiotemporelles? J'ai peut être mal compris le sens de ta phrase!) J'ai l'image en tête d'une bougie, par exemple pour la méditation. Au début la flamme vacille, un laps de temps infime et hop la concentration et l'attention se sont envolées. Il faut alors protéger la "flamme", pour qu'elle puisse tenir toujours un peu plus, contre les petites contrariétés, puis les grosses, la douleur, la peur etc etc pour ainsi se libérer.

A mon (très humble...) avis rechercher une paix intérieure avec les psychédéliques c'est une erreur, mais je remet pas en cause le fait que ça puisse être des putains de catalyseur pour nous donner envie justement de chercher cette paix intérieure!

C'est bizarre je croyais avoir posté sur ce fil, et ouais gamida tu m'as fait rechercher direct pour voir si il y'en avais pas un a coté de chez moi, mais malheureusement le plus proche est en Suisse. En tout cas j'ai bien envie d'essayer, dans le noir total, pour comparé l'effet dissociatif que ce truc peux avoir a des dissociatifs plus "conventionnels" :-D
 
j'ai essayé il y a 1 an ou 2 et bof...
J'étais fasciné par cet "appareil" après avoir lu certaines choses dans la littérature psyché des années 70 et les recherches du Dr John Lilly, idées qui ont culminé comme gamida l'a dit sans le film "Altered States", et plus récemment remis au goût du jour par les Simpson (saison 10, épisode 16 si vous voulez vous rafraîchir la mémoire ;) ). A en croire les récits et le film c'est LE truc pour s'assurer une défonce "naturelle". (Dans le film, l'expérience va carrément faire modifier l'ADN du sujet pour le transformer en hominidé! Ha oui c'était bien le style de pensée "no limit" des années 70 ça lol)

Malheureusement, comme souvent le cas, le réalité est très loin du mythe. Alors ce que ça donne en pratique:
Ben, pas si déprivé sensoriellement que ça... premièrement même si vous éteignez tout partout il y a toujours une petite lumière de sécurité en cas de malaise. Oui, sauf qui si vous êtes plongé dans le noir le plus total, la petite lampiole donne l'impression d'avoir un phare en pleine figure! Puis le bruit... vous pouvez faire ce que vous voulez, vous entenderez toujours la petite pompe électrique qui fait circuler l'eau pour la réchauffer, une porte claquer, des gens parler dans le couloir etc. Pas grand chose mais justement comme il n'y a pas d'autres stimuli votre cerveau se "concentre" sur le peu d'information qu'il reçoit et vous "rappelle" où vous êtes. MAIS le plus gênant de tous c'est qu'en flottant vous allez toujours cogner à un moment ou un autre contre l'un des parois! Difficile de s'imaginer qu'on est dans le néant si ton bras ou pied cogne contre une paroi froide.

Bref, c'est bien pour se relaxer mais on est bien loin des états altérés de conscience promis par les publicités (bon en même temps le fameux Dr John Lilly était un des premiers avocats de la ketamine donc là on comprend mieux d'où venaient ses états lol). Tout au plus j'ai eu un début de pensées "bizarres" et des images hypnogogiques (les petites visions que vous avez juste avant de s'endormir). L
e plus loin que j'ai été: pendant quelques secondes je me voyais enterré dans un cercueil à côté de mon père, bon j'avoue assez flippant... Mais comme je disais, il y avait toujours l'un ou l'autre élément (bruit, lumière, cogner contre le paroi) qui me rappelait à la réalité. J'ai essayé encore 2 fois (j'avais pris une formule découverte 3 séances ;)), en mettant un bandeau sur mes yeux et des boules quies (ce qui est aussi bon pour empêcher l'eau très salée d'aller dans vos oreilles et former des bouchons de sel...) mais encore une fois, le fait de cogner régulièrement contre les parois me ramenaient vite à la réalité.

Donc bref, je suis passé à autre chose. A choisir je trouve qu'on "plane" mieux en faisant 30min de natation bien énergique cela libère des endorphines qui vous fait une défonce "naturelle" et bon pour la santé en plus ;)
 
J'ai fabriqué un caisson d'isolation sensoriel il y a longtemps. Ce n'est pas difficile et je peux donner des conseils à celui que ça intéresse.
Mais, quant à moi, je n'ai pas trouvé cela très intéressant. Mais évidemment, cela dépend des gens.

En fait, ce n'est qu'une aide à la relaxation. On peut faire la même chose sans caisson en travaillant la relaxation. Il me semble que pour certains, c'est mon cas, cela ne dispense pas du travail sur la relaxation, pour d'autres, cela peut, peut-être, en dispenser.
 
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