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Ca va pas fort

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Merci Lee-O ! J'reprend confiance honnêtement ça va mieux depuis que j'ai écris ici... Grâce à tout ce que vous dites j'relativise et ça fait du bien.
J'ai découverts de nouvelles musiques qui m'aident à dormir aussi, c'est pas encore parfait mais c'est déjà mieux...

Par rapport au cycle karmique je ne comprend pas ce que tu entends, peux-tu expliquer un peu plus ? Désolé haha...

Super que tu ais arrêter la clope, c'est quelque chose que j'aimerais faire aussi parce-que de tout les trucs que j'ai consommé, ça c'est le plus inutile. La aussi j'ai su réduire, mais j'arrive pas à passer en dessous de 10 cigarettes par jours...
Je pense que le vrai problème viens de ''l'habitude'' et j'peux facilement faire un lien avec l'ecsta.
Quand tu fais entrer une substance dans ta routine, difficile de la faire s'en aller. Alors il faut changer ses habitudes et c'est plutôt difficile à faire. J'espère que mon entrée en école d'art va m'aider à arrêter ça ou du moins, contrôler mes envies. J'mise beaucoup là dessus, je serais souvent occupé et j'aurais besoin d'être ''moi-même'' pour réaliser des travaux perso, j'en ai envie et ça m'aidera sûrement à changer mes habitudes. Fini les week-end où je me torcherais la gueule à en oublier la soirée, fini les joints sur les temps de midis ou le soir, je serais trop occupé à essayer de trouver des bonnes idées, apprendre à trouver mon style etc... Je crois que c'est une bonne chose de me lancer là dedans.

Je comprend ce que tu veux dire par le fait d'arrêter un petit temps puis de reprendre, c'est cette philosophie de vie que j'ai envie d'adopter. Me faire plaisir de temps en temps, raisonnablement et apprécier la tempérance.
 
Yep la clope je viens d'arrêter aussi et c'est assez dur mais ça va, c'est gérable.

Bon ça faisait que six mois que je fumais quotidiennement des roulées (entre 4 et 6 par jour). Le plus important c'est de savoir pourquoi on fume en fait. Y en a pour qui ça fait passer le stress, d'autres pour qui c'est devenu un simple réflexe ou encore qui sont attachés au goût de la clope, et y a ceux comme moi qui apprécient la sensation de calme profond que le tabac induit.

Une fois que t'as trouvé ta raison principale qui te force à fumer, il suffit de trouver un moyen de substitution efficace. Si t'es habitué au geste, tu peux utiliser une e-cig, pour le stress tu peux te faire des pauses régulières et respirer quelques bonnes bouffées d'air, etc... Un peu d'imagination pour combler le manque et ça passe presque tout seul, perso j'ai décidé de méditer plus souvent au lieu de fumer et ça m'a beaucoup fait de bien ^^

Après au début si t'as moyen de partir pour une période à la campagne perdue ou de te faire des vacances là-bas c'est pas mal du tout, tu pars en jetant ce qu'il te reste de clopes, et tu trouves un coin paumé où faut se taper 10km pour trouver du tabac ça fait réfléchir deux fois et ça m'a beaucoup aidé au début.

Et sinon le sevrage de clope progressif ça peut passer si tu fumes beaucoup depuis longtemps, mais j'ai préféré l'arrêt en mode cold turkey (du jour au lendemain), c'est dur mais quand c'est fini ça fait du bien ^^

Aussi évite de faire ça dans une periode de vie de merde, j'ai décidé d'arrêter juste après que ma copine magique me lâche et ça a été plus difficile, mais bon quand tu t'en sors tu deviens un vrai guerrier à tes yeux haha. Et ça compte beaucoup mine de rien ^^

J'avais une amie qui pratiquait l'auto-mutilation quotidienne qui voulait arrêter sa manie aussi, et du coup j'ai proposer un "celui qui tient le plus longtemps sans se mutiler ou fumer". Résultat: deux addictions qui sont parties pour de bon je crois. Ne pas sous-estimer le pouvoir de l'envie de faire mieux que l'autre, la compétition ça aide bien ^^

Bonne chance du coup, arrêter c'est à la portée de tout le monde si la volonté est là, si jamais tu veux du soutien les psychos pourront sûrement t'en apporter à discrétion uhu.

"T'inquiète mec, on va gérer l'ingérable" ~Guizmo
 
J'aime bien ta citation de guizmo ! C'est un bon aussi lui :p !

Ouais je vois, bravo à toi en tout cas parce-que faut être motivé :)

Pour ma part en étant honnête avec moi même je pense que j'ai commencé à fumer la cigarette par influence. J'étais totalement contre au début mais j'kiffais fumer devant les autres sur le parking de l'école... C'était con mais y'a aussi eu du positif je suis petit à petit rentrer dans un groupe de ''fumeur'', ça m'a rendu plus sociable.
Ensuite c'est devenu une habitude, puis limite un besoin surtout quand mes parents ont acceptés de me laisser fumer à la maison.(après m'avoir fait une bonne leçon de morale, ils étaient hyper étonnés parce-que j'ai toujours détesté la clope de base).
J'en arrivais à fumer +- 40 clopes par jours, et ça a durer au moins 5 mois... Mon père a fini par s'en rendre compte et m'a obligé à diminuer. Petit à petit j'ai diminuer et là j'en suis à une dizaine par jour. Je sais pas vraiment pour quoi je fume encore, surtout que j'ai eu des cas de cancers de poumons dans mon entourage et c'est vraiment pas beau... Je crois que l'image du fumeur me plaît, c'est celui qui s'en fou de crever tôt, celui qui se fait plaisir sans avoir peur de se faire du mal enfin j'sais pas si vous suiver ? Evidemment maintenant j'aimerais arrêter et j'idéalise plus le truc du tout...

Les e-cigs j'ai essayé, au final ça me servait comme petit plus après la clope mdr... Ca m'a donné envie d'apprendre à faire des ronds etc pour impressionner les potes c'est tout.
Le seul truc qui me fait moins fumer, c'est la weed. Mais c'est pas un bon substitut pour moi ^^

EDIT : Ca serait super de trouver un truc naturel pour remplacer ça, j'avais entendu parler d'une plante qui se fumait et qui était moins nocive (bon c'est pas top non plus) mais elle aurait des propriétés contre l'addiction au tabac... Du coup tu fume moins mais difficile à trouver et pas autorisé car considéré comme ''psychotrope''.
 
Ouais je vois très bien l'image du fumeur épicurien qui profite tant qu'il peut ^^

Tu peux soit chercher une autre activité qui te fera paraître de la même manière (mais bon ça sera forcément un truc risqué donc pas une bonne idée), soit faire un travail sur toi pour te persuader consciemment et subconsciemment que cette idéal c'est de la merde et que renoncer à du temps de vie pour un bonheur éphémère est une idée d'imbécile qui préfère fermer les yeux plutôt que d'affronter la vérité en face (un couillon quoi, pas un mec classe uhu).

Ouais la plante j'en avais entendu parler, je devrais pouvoir retrouver le nom, je ferai un edit. T'as le greengo aussi, c'est un substitut de tabac avec des plantes sans nicotine, et ça passe plutôt bien pour avoir essayé (autant pure que comme substitut de tabac dans les joints). Mais perso ce qui m'a vraiment permis de réduire c'est l'e-cig, après ça dépend des gens ^^
 
J'reprend confiance honnêtement ça va mieux depuis que j'ai écris ici... Grâce à tout ce que vous dites j'relativise et ça fait du bien.

Eh ben voilà : il y a très peu de bonnes nouvelles ces derniers temps dans les actualités générales, et il faut venir dans un lieu comme celui-ci pour en lire une... et participer éventuellement à son avènement !... :)

...participer au titre du soutien soucieux de l'autre et au titre de l'encouragement, parce que s'il y a un acteur principal de cette "Bonne nouvelle" ("Good Spell" --> "Gospel", pourquoi pas une petite référence connexe en passant), c'est bien toi, évidemment, acteur du haut de l'affiche de ta vie (cumulant les fonctions de scénariste forcé de s'adapter aux circonstances et de réalisateur quand tout baigne ;) ).

Franchement, Psykaa, c'est un bonheur de voir -- déjà sur cette séquence d'à peine 2-3 jours -- comment tu as un talent visible pour rebondir de la façon qu'il faut face aux aléas défavorables. Oui, c'est ça, le "processus de la vie". Rencontrer des contrariétés, des problèmes, éprouver des souffrances... et avoir l'endurance, la créativité et la force d'âme de les surmonter ; ça a l'air anti-intuitif peut-être, ou rude, mais c'est dans la dureté qu'on s'élève dans les ordres de la conscience, de l'expérience et de la confiance. D'ailleurs, j'ai écrit ci-dessus "éprouver des souffrances", et le verbe utilisé, classique dans cette expression "en parle" déjà de ça, dans son sens d'origine : "-prouver" = établir la valeur de quelque chose (en l'occurence toi), en faire la "preuve", face à une situation qui l'appelle ou l'exige ; "é-" = vers l'extérieur, dont je vois 2 sens possibles : que cette valeur soit établie aux yeux des autres, ou bien que la preuve ainsi faite permette de sortir de la situation problématique. :) (Cette analyse me semble rester pertinente en dépit du fait que dans cette expression, "éprouver" est utilisé pour son sens dérivé de "ressentir une sensation, un sentiment" ; le sens étymologique n'en est pas effacé pour autant, les mots se chargent des corrélations successives de sens que les hommes comprennent au fur et à mesure de notre évolution.)

Le dessin n'a jamais été trop un de mes talents pour l'expression créative, mais la langue, le sens, le discours -- le "Verbe" --, ouh là ! ;) Ah, tiens, une question en passant à ce sujet, dont je crois déjà connaître la réponse : quand tu t'es présenté, la délicatesse et la posture de ton "avatar" et puis la terminaison en "a" de ton pseudo m'ont fait penser que tu étais une fille ;> (il n'y avait aucun participe passé de verbe réflexif dans ton texte, qui aurait pu "désambiguïser" la question). Bon, maintenant, j'en sais plus. Et notamment suffisamment pour mieux comprendre que ton avatar, c'est toi qui l'a dessiné. Bravo, super-chouette ! Tu pratiques le dessin numérique ou classique, voire les deux ?

Bref : si je ne me trompe, tu as déboulé sur Psychonaut il y a juste une semaine, motivé sans doute à la fois par le besoin d'échanger sur "les prods" et leurs usages, et celui de te confier sur ton malheur récent. Déjà, c'était la démarche d'un gars qui a l'air de bien savoir choisir ses recours en cas de problème. 2) Sur ce fil que tu as créé il y a 3 jours, tu as eu plein de membres qui se sont intéressés à ta situation et t'ont proposé des réflexions ; ça signifie pour moi à la fois que tu as su exposer ton problème clairement, pas de façon embrouillée, et que tu es dans le bon rapport aux autres (ça doit être pour ça qu'on a envie de t'aider :) ). 3) La plupart de ce qu'on t'a renvoyé, tu l'as reçu, compris, et en as fait usage genre en "3h chrono" (tu l'as appliqué en l'adaptant à la singularité de ta personne, de ta vie, de ta situation) de la plus constructive façon qui soit ! Euh... comment dire ?... :D

Super que tu ais arrêter la clope, c'est quelque chose que j'aimerais faire aussi parce que de tout les trucs que j'ai consommé, ça c'est le plus inutile. La aussi j'ai su réduire, mais j'arrive pas à passer en dessous de 10 cigarettes par jours...Je pense que le vrai problème viens de ''l'habitude'' et j'peux facilement faire un lien avec l'ecsta.
Quand tu fais entrer une substance dans ta routine, difficile de la faire s'en aller. Alors il faut changer ses habitudes et c'est plutôt difficile à faire. J'espère que mon entrée en école d'art va m'aider à arrêter ça ou du moins, contrôler mes envies. [...] j'aurais besoin d'être ''moi-même'' pour réaliser des travaux perso, j'en ai envie et ça m'aidera sûrement à changer mes habitudes. [...]

(J'ai mis en valeur en rouge ce qui me semble vraiment le plus utilement compris et justement restitué
)

L'inutilité du tabac, c'est un constat incontestable que je me suis moi-même bien tourné en tête pour me motiver dans mon arrêt. La façon dont ça s'est déroulé cette fois est intéressante : fin février, je voulais retenter un break de la beuh (j'ai des problèmes de blé, pas assez de boulot, il faut que j'aille en chercher [décrocher le téléphone pour appeler des dizaines d'agences de traduction, faire le "commercial"], une fonction qui, déjà, m'a toujours gonflé parce que je suis existentiellement | éthiquement "contre", et puis aussi parce que t'as encore moins envie de le faire si tu es sous régime de joint quotidien ;>). Grosse détermination, aucune hésitation du type (vers, mettons, 17h00 du jour où j'ai décidé d'arrêter), "Bon, alors, est-ce que je le sens vraiment, ce break ? Si je m'imagine par avance en train de me coucher, est-ce que je vois le truc marcher ?". Pendant des années, ça, ça signifiait, "Bon, ben en fait, il me le faut, mon joint, ce soir" ! ;D

Aucun problème pour faire le break, donc, gros retour de pèche, de supplément de foi en moi, du coup, mais... comme souvent, l'insomnie me rattrape ! C'est de famille et c'est un truc que je dois gérer depuis le début (et c'est un des facteurs de mon "habitude" de 45 ans de joint du soir). Sept nuits à 3h de sommeil par nuit en moyenne, c'est la pèche au début, mais ça finit par me rétamer, of course. Donc, logique : je reprends le joint (mmm, le joint de reprise est encore meilleur que les "habituels" !). Mais zut, j'avais enfin une détermination de gagnant et... quoi, il faut la laisser derrière ? Mon coup est à moitié foiré, encore ? Non, non, non, une détermination pareille, ça se choye, ça se réutilise ailleurs éventuellement, ça se laisse pas derrière, non mossieur ! Et c'est là que germe l'idée... « Attends, l'herbe, je sais que ça m'amène à me laisser vivre sans prendre toutes les initiatives que je devrais, mais je sais aussi tout ce que ça m'apporte d'incontestablement positif sur différents plans, j'adore la plante depuis un bail. Mais la clope, le tabac, hein ? Ça m'apporte quoi de positif ? Rien. À chaque moment de frustration, c'est bon d'en prendre une ; subjectivement, ça compense ; mais j'ai aussi compris récemment que ça signifie, "Bon, ben je m'en bats les couilles, hein, tout ça est trop frustrant, autant me micro-détruire à petit feu en tirant goulûment sur le cylindre à Nicot !" »

Et toc ! Recyclage de la détermination de fer "à surtout pas gâcher" sur le paletot du tabac le 3 mars ! :)) Les 2 premiers mois, c'était presque irréel, en tout cas inconnu de moi : "Ben non, j'ai pas envie de clope" ou bien "Ah ouais, c'est vrai, j'ai arrêté de cloper -- j'y pensais plus" :) Après, il y a des envies qui sont revenues. Mais avec la sacoche de collectionneur d'e-Cig que j'ai, "atos" de 18, 22 ou 25 mm, batteries envoyant au moins 75 W, "no souci", en fait. Ça fait donc 5 mois et demi que ça dure, avec de gros bénèfs qui-aident-à-continuer à la piscine ou pour chanter.

oOo​
-= Arrêt de la clope : pas nécessairement une urgence =-

Bon, jusqu'à mon âge assez avancé, j'ai vachement aimé cloper, je ne me torturais pas l'esprit pour me forcer à arrêter (la volonté des autres en moi, en fait), il n'y a eu aucun cancer des 2 côtés de ma famille sur 2-3 générations, donc j'évalue mon risque de morbidité/mortalité pour cette cause proche de zéro...

...c'est pour dire que s"il n'y a pas eu non plus de cancers dans ta généalogie, t'as de la marge, pour arrêter la clope, hein, ça a pas besoin d'être forcé cette année ou la prochaine, c'est nettement moins une urgence que des "prods" qui ne font pas vraiment de bien, si tu en prends de ceux-là.

oOo​
-= Exemple d'un ami à moi : peinture, sculpture et herbe =-

Un dernier petit point qui n'est pas sans importance : "besoin d'être 'soi-même' pour réaliser des travaux créatifs perso". C'est-à-dire de n'être sous l'influence d'aucun prod', mais dans l'authenticité de son être naturel. Ça me parle, j'ai tendance à raisonner comme ça aussi. Après, ça n'est pas une règle absolue, non plus. Quand je joue de la gratte (jeu créatif, pas le travail sur l'instrument, où il FAUT être "clean", sinon c'est pas la peine), surtout avec des potes, le joint est de la partie -- on sait que ça stimule l'inspiration en musique improvisée.

Mais j'ai aussi un bon pote, excellent artiste peintre et sculpteur, Français de mère colombienne de 57 ans, qui crée sans frein, alternant entre dessin à l'encre, pastels et surtout depuis 2-3 ans sculptures en argile -- petits objets originaux comme figures humaines au look "Moebius", à l'échelle 1/2 environ --, qui a ses "recettes" pour que l'argile tienne jusqu'à 1100° dans le four et pour qu'il puisse peindre des décorations sur les moulages avant de les y mettre, sans que l'argile éclate et sans que l'enduit peint se dégrade... (Punaise, il est fort ! :) )... qui est vraiment un bon et qui peut se permettre de louer une boutique pour exposer et vendre ses oeuvres tous les ans ou tous les six mois, en vendant ses belles sculptures qui ne ressemblent pas à celles des autres entre 1000 et 6000 euros, en gros.

Pourquoi j'en parle ? Ben d'abord parce que c'est proche de l'activité à laquelle tu aspires. Et puis parce que, curieusement, lui, il est tellement à l'aise dans son truc que... il fume des joints du matin jusqu'au soir tout en travaillant, ce qui l'aide à s'absorber dans sa pratique créative, et qu'il n'a donc aucune raison pratique de se prendre la tête plus ou moins fortement comme nous sur la thématique, "Punaise, faudrait que j'arrête ou que j'en fasse moins" ! :D

Bonne soirée, camarade !
 
Lee-O a dit:
si je ne me trompe, tu as déboulé sur Psychonaut il y a juste une semaine, motivé sans doute à la fois par le besoin d'échanger sur "les prods" et leurs usages, et celui de te confier sur ton malheur récent. Déjà, c'était la démarche d'un gars qui a l'air de bien savoir choisir ses recours en cas de problème.

Hahaha, mais quelle self-modestie ^^
Gloire aux psychos!


Désolé Psikaa, je retrouve plus la plante, j'ai dû lire là-dessus en rangeant les vieux topics du fofo mais je le retrouve plus haha, c'est un comble ^^". Je me souviens que c'était aussi un antago MOR, si ça dit un truc à un psycho qui lit ça et qui sait ce que c'est qu'il hésite pas à poster.
 
snap2 a dit:
Tu peux soit chercher une autre activité qui te fera paraître de la même manière (mais bon ça sera forcément un truc risqué donc pas une bonne idée), soit faire un travail sur toi pour te persuader consciemment et subconsciemment que cette idéal c'est de la merde et que renoncer à du temps de vie pour un bonheur éphémère est une idée d'imbécile qui préfère fermer les yeux plutôt que d'affronter la vérité en face (un couillon quoi, pas un mec classe uhu).

Mais perso ce qui m'a vraiment permis de réduire c'est l'e-cig, après ça dépend des gens ^^

Le truc avec l'e-cig c'est que j'reste intimement convaincu que c'est aussi mauvais que la clope, mais qu'on sait pas encore le prouver. Au fond j'en sais rien mais j'ai pas confiance mdr... C'est con parce-que le liquide sans nicotine me va très bien, j'ai su réduire ma conso de clope en les utilisant pendant un temps. Donc oui, je vais devoir faire un travail sur moi, et je crois que c'est le moment de commencer à arrêter (paradoxal comme phrase haha)

Lee-O a dit:
Franchement, Psykaa, c'est un bonheur de voir -- déjà sur cette séquence d'à peine 2-3 jours -- comment tu as un talent visible pour rebondir de la façon qu'il faut face aux aléas défavorables. Oui, c'est ça, le "processus de la vie". Rencontrer des contrariétés, des problèmes, éprouver des souffrances... et avoir l'endurance, la créativité et la force d'âme de les surmonter ; ça a l'air anti-intuitif peut-être, ou rude, mais c'est dans la dureté qu'on s'élève dans les ordres de la conscience, de l'expérience et de la confiance. D'ailleurs, j'ai écrit ci-dessus "éprouver des souffrances", et le verbe utilisé, classique dans cette expression "en parle" déjà de ça, dans son sens d'origine : "-prouver" = établir la valeur de quelque chose (en l'occurence toi), en faire la "preuve", face à une situation qui l'appelle ou l'exige ; "é-" = vers l'extérieur, dont je vois 2 sens possibles : que cette valeur soit établie aux yeux des autres, ou bien que la preuve ainsi faite permette de sortir de la situation problématique. :) (Cette analyse me semble rester pertinente en dépit du fait que dans cette expression, "éprouver" est utilisé pour son sens dérivé de "ressentir une sensation, un sentiment" ; le sens étymologique n'en est pas effacé pour autant, les mots se chargent des corrélations successives de sens que les hommes comprennent au fur et à mesure de notre évolution.)
Et toc ! Recyclage de la détermination de fer "à surtout pas gâcher" sur le paletot du tabac le 3 mars ! :)) Les 2 premiers mois, c'était presque irréel, en tout cas inconnu de moi : "Ben non, j'ai pas envie de clope" ou bien "Ah ouais, c'est vrai, j'ai arrêté de cloper -- j'y pensais plus" :) Après, il y a des envies qui sont revenues. Mais avec la sacoche de collectionneur d'e-Cig que j'ai, "atos" de 18, 22 ou 25 mm, batteries envoyant au moins 75 W, "no souci", en fait. Ça fait donc 5 mois et demi que ça dure, avec de gros bénèfs qui-aident-à-continuer à la piscine ou pour chanter.

oOo​
-= Arrêt de la clope : pas nécessairement une urgence =-



oOo​
-= Exemple d'un ami à moi : peinture, sculpture et herbe =-

Un dernier petit point qui n'est pas sans importance : "besoin d'être 'soi-même' pour réaliser des travaux créatifs perso". C'est-à-dire de n'être sous l'influence d'aucun prod', mais dans l'authenticité de son être naturel. Ça me parle, j'ai tendance à raisonner comme ça aussi. Après, ça n'est pas une règle absolue, non plus. Quand je joue de la gratte (jeu créatif, pas le travail sur l'instrument, où il FAUT être "clean", sinon c'est pas la peine), surtout avec des potes, le joint est de la partie -- on sait que ça stimule l'inspiration en musique improvisée.

Mais j'ai aussi un bon pote, excellent artiste peintre et sculpteur, Français de mère colombienne de 57 ans, qui crée sans frein, alternant entre dessin à l'encre, pastels et surtout depuis 2-3 ans sculptures en argile -- petits objets originaux comme figures humaines au look "Moebius", à l'échelle 1/2 environ --, qui a ses "recettes" pour que l'argile tienne jusqu'à 1100° dans le four et pour qu'il puisse peindre des décorations sur les moulages avant de les y mettre, sans que l'argile éclate et sans que l'enduit peint se dégrade... (Punaise, il est fort ! :) )... qui est vraiment un bon et qui peut se permettre de louer une boutique pour exposer et vendre ses oeuvres tous les ans ou tous les six mois, en vendant ses belles sculptures qui ne ressemblent pas à celles des autres entre 1000 et 6000 euros, en gros.

Pourquoi j'en parle ? Ben d'abord parce que c'est proche de l'activité à laquelle tu aspires. Et puis parce que, curieusement, lui, il est tellement à l'aise dans son truc que... il fume des joints du matin jusqu'au soir tout en travaillant, ce qui l'aide à s'absorber dans sa pratique créative, et qu'il n'a donc aucune raison pratique de se prendre la tête plus ou moins fortement comme nous sur la thématique, "Punaise, faudrait que j'arrête ou que j'en fasse moins" ! :D

Bonne soirée, camarade !

Super intéressant ce que tu racontes avec ''éprouver des souffrances'' !

Concernant la question de l'avatar désolé de te décevoir mais non ce n'est pas de moi malheureusement haha... C'est Phased qui l'a dessiné. J'adore cet artiste, ses dessins sont vraiment très originaux je trouve et il a un style qui me parle beaucoup ! En général il réalise ses oeuvres à l'aide d'une tablette graphique.
Pour ma part j'en suis juste au dessin sur papier :)
Je ne dessine pas depuis longtemps. J'ai toujours aimé ça mais je n'ai jamais pris de cours ni rien et j'explorais peu cette voie (sans doute parce-que je ne me sent pas spécialement bon dessinateur?)
En fait, j'ai commencé à m'intéresser aux arts-plastiques avec mon ex. La peinture surtout... On faisait ça pour s'amuser, rien de très sérieux mais c'était une bonne façon de s'occuper quand on ne se droguait pas (je déteste ce mot c'était le cas au fond, je pense... :p ).
Ensuite on y a mêler les prods. Là aussi c'était de chouettes expériences, et très stimulantes par rapport aux hallucinations (aussi bien visuelles que tactiles). Mais on ne créait rien de personnel à ce stade, disons que c'était de l'experimentation.
C'est quand toutes les galères sont arrivées que ''l'art'' est devenu une sorte d'échappatoire pour moi et que j'ai réalisé que j'avais peut-être ma place dedans et que si ce n'était pas le cas, au moins, j'aimerais essayé. Au pire, ça m'aura servi à ''grandir'' et me découvrir. (Désolé j'ai du mal à être clair ce soir, la fatigue se fait sentir et mes idées fusent dans tout les sens).

Pour ce qui est de mon arrivée sur Psychonaut tu as raison, je me posais de + en + de questions par rapport à une éventuelle reprise de prod, et je vu que je connaissais déjà bien le forum je me suis dis, pourquoi pas ? Je sais que les membres sont pour la plupart bien sympas et je pourrais parler de tout et de rien sans que ça choque tel ou tel personne. J'ai attendu un moment car je sais qu'ici j'ai tendance à banaliser l'utilisation de prod mais j'me suis dit que si j'étais conscient de banaliser leur utilisation et bien il ne tenais qu'à moi de faire plus attention. Et finalement c'est une bonne chose que je me sois ré-inscrit car vos conseils et l'attention que vous me portez actuellement me sont vraiment bénéfiques croyez moi, vous êtes géniaux... ! :D

En ce qui concerne le tabac encore une fois bravo à toi ! Et je comprend ce que tu veux dire par rapport aux côtés positifs et négatifs de ta conso de beuh... C'est ce plus ou moins ce que j'applique à ma propre conso de beuh également. A vrai dire, j'ai réussis à calmer ma conso pendant un an. Je n'achetais plus et fumais seulement en soirée ou avec mon meilleur pote parce-que je préferais nettement en profiter ''au bon moment''. Mais encore une fois, j'ai fini par abuser quand les problèmes sont arrivés. Par contre, j'arrive à stopper tranquille !

Pour les insomnies, même si mon cas est moins avancé que le tiens je crois que je peux comprendre un p'tit peu ce que tu vis... Moi aussi mes nuits sont longues et mes heures de sommeils vachement réduites (l'insomnie est un problème de famille alors peut-être moi-même suis-je insomniaque ?) Quoi qu'il en soit, même quand ça va bien dans ma caboche je m'endors très tard et dort peu.
Je crois que cela viens aussi du fait que j'adore l'ambiance de la nuit, le silence dehors, la musique dans mes oreilles... C'est aussi le moment de se retrouver seul avec soi-même et penser à tout et rien... Ca me met dans une espèce de nostalgie à la foix agréable et triste, difficile à expliquer.

Pour ce qui est de ''l'urgence d'arrêt du tabac'' je crois que plus vite j'arrêterais mieux ça sera. En fait, dans ma famille il y a 3 cas de cancers (pas mes parents mais oncle et tante), des asthmatiques (je le suis également, léger mais ma respiration et mon endurance se sont beaucoup déteriorées depuis que je fume, je ne fais plus de sport aussi... Il y a des problèmes de coeurs également, de tensions (parents). Donc sans pour autant tomber dans la parano de ''c'est dans les gènes et je suis sur la liste'' je pense que les choses ne jouent pas en ma faveur et que je devrais arrêter de jouer avec la chance. Surtout concernant le tabac.
Mais oui tu as raison, c'est pas hyper urgent et je compte profiter encore un peu, en essayant petit à petit de me rentrer dans le crâne que va falloir arrêter.
Les prods sont aussi néfastes tu as raison, mais contrairement à la clope (et comparativement aux joints) je leur trouve certains bénéfices, raison pour laquelle j'aimerais pouvoir maîtriser ma conso et pouvoir en profiter à de bonnes occasions. Mais s'il faut arrêter, je le ferais... Ma plus grande peur serait de me détruire mentalement... Je ne sais pas à quoi point cela peut me changer, ni si je suis capable de le ressentir et ça me fait peur. Je me dis aussi que peut-être cela ne me changera pas si j'en abuse pas, alors il existerait un moyen d'en profiter sans me niquer vous voyez... C'est pour ça que je suis paumé là dessus...

Par rapport à ton pote artiste, c'est super cool ! Je crois que les psyché peuvent aider un artiste dans sa créativité mais que l'usage ne doit pas devenir une nécessité. Je crois en leur potentiel, vraiment et je pense souvent à ça... Ca serait surement la façon la plus ''intelligente'' et la plus ''sensée'' que je pourrais en faire. Encore faudrait-il que j'en évalue les risques parce-que si je me trompe et que je nique mon ''équilibre mental'', ma créativité mourra avec et me transformerait en larve...

snap2 a dit:
Désolé Psikaa, je retrouve plus la plante, j'ai dû lire là-dessus en rangeant les vieux topics du fofo mais je le retrouve plus haha, c'est un comble ^^". Je me souviens que c'était aussi un antago MOR, si ça dit un truc à un psycho qui lit ça et qui sait ce que c'est qu'il hésite pas à poster.

Pas de soucis snap ! J'vais jeter un oeil aussi :)


Merci encore les gars, ça fait plaisir de sentir tout ce soutiens j'vous promet... !

Peace & bonne nuit ;)
 
Merci d'avoir rebondi sur tous mes points, Psykaa. C'est intéressant et plaisant de te lire là-dessus, et puis c'est de toute façon utile, déjà thérapeutique, pour celui qui parle (en l'occurrence toi pour la dernière contrib), d'exprimer aux autres ce qui l'anime, ce qui l'agite, etc. Tant que ces réflexions n'existent que dans nos têtes, elles sont éthérées, mouvantes, soumises à la "houle" de nos émotions. Quand on les extériorise dans la démarche d'en parler aux autres, on est amené à mieux les "fixer". On est tenu d'en faire plus sens que dans notre for intérieur pour que ce soit suffisamment clair pour les autres. Du coup, on avance dans l'éclairage de ses problèmes.

À la limite : il est sûr que quand on s'exprime en forum, surtout sur des sujets intimes et quand le texte est long, on souhaite qu'on nous réponde, c'est un peu le coeur du truc ; si on ne reçoit aucun écho, ou quasiment, on va être déçu. Mais cette attente d'interaction, d'empathie, n'est qu'une part de l'utilité de la participation à un forum, l'autre étant celle dont je viens de parler. Et je dirais que cette dernière est la plus importante. Je suis un grand bavard, à l'évidence (toi aussi ;>), ça fait un bail que je participe à tout un tas de forums (dernière grande période : 2010-2015 sur Facebook, 3h par jour en moyenne) et ça fait un moment que même si je n'ai pas de réponse à une grande contrib, je n'en conçois quasiment aucun désagrément, parce que je sais que le fait que j'aie cherché à mettre en forme (encore un peu mieux, itération après itération) mes idées est déjà un bénéfice pour moi.

Psykaa22 a dit:
Les prods sont aussi néfastes tu as raison, mais contrairement à la clope (et comparativement aux joints) je leur trouve certains bénéfices, raison pour laquelle j'aimerais pouvoir maîtriser ma conso et pouvoir en profiter à de bonnes occasions.

Je pourrais difficilement dire que, de manière générale, "les prod(uits psychoactifs) sont néfastes", puisque j'ai passé ma vie, entre autres choses, à en tester pas mal. Mon propos est de suggérer de bien distinguer ceux qui font plus de bien que de mal de ceux qui font plus de mal que de bien (et de proscrire ces derniers).

Et les néo-psy, j'en fais un usage qu'on peut dire "sérieux" et qui correspond bien à ton objectif de maîtrise de conso. Pour ceux que j'ai pris le plus souvent -- MDMA et 4-AcO-DMT|Psylacétine --, mes trips sont vraiment espacés, toujours pensés quelques jours à l'avance, et ça s'est toujours passé tranquillement chez moi, avec un ou deux amis, jamais plus.

oOo​

snap2 a dit:
Hahaha, mais quelle self-modestie ^^
Gloire aux psychos!

Tu voulais dire quoi, camarade ? Écrit comme ça, je ne sais pas si tu te fous de ma gueule ou si c'est bon enfant.
 
Lee-O a dit:
Merci d'avoir rebondi sur tous mes points, Psykaa. C'est intéressant et plaisant de te lire là-dessus, et puis c'est de toute façon utile, déjà thérapeutique, pour celui qui parle (en l'occurrence toi pour la dernière contrib), d'exprimer aux autres ce qui l'anime, ce qui l'agite, etc. Tant que ces réflexions n'existent que dans nos têtes, elles sont éthérées, mouvantes, soumises à la "houle" de nos émotions. Quand on les extériorise dans la démarche d'en parler aux autres, on est amené à mieux les "fixer". On est tenu d'en faire plus sens que dans notre for intérieur pour que ce soit suffisamment clair pour les autres. Du coup, on avance dans l'éclairage de ses problèmes.


Je pourrais difficilement dire que, de manière générale, "les prod(uits psychoactifs) sont néfastes", puisque j'ai passé ma vie, entre autres choses, à en tester pas mal. Mon propos est de suggérer de bien distinguer ceux qui font plus de bien que de mal de ceux qui font plus de mal que de bien (et de proscrire ces derniers).

Et les néo-psy, j'en fais un usage qu'on peut dire "sérieux" et qui correspond bien à ton objectif de maîtrise de conso. Pour ceux que j'ai pris le plus souvent -- MDMA et 4-AcO-DMT|Psylacétine --, mes trips sont vraiment espacés, toujours pensés quelques jours à l'avance, et ça s'est toujours passé tranquillement chez moi, avec un ou deux amis, jamais plus.


C'est normal Lee-O, tu prend la peine de répondre à mon appel à l'aide et de manière plutôt impliqué, c'est la moindre des choses que je puisse faire. Et oui comme tu le dis de toute façon ça me sert aussi. Malheureusement je ne peux répondre que le soir pratiquement et la fatigue ne jouant pas en ma faveur, j'ai souvent du mal à répondre à tout les points ou en tout cas, de manière précise et correcte.

Par rapport aux prods j'avais donc mal compris (désolé), et c'est un point que je trouve fort intéressant surtout en ce moment. Comment savoir si on ne joue pas à la roulette russe avec tel ou tel prod ? J'ai l'impression que d'un côté on ''vante'' les qualité de certains psyché et d'un autre, tout ça n'est qu'un doux-rêve à effacer au plus vite, au risque de s'enfermer dans une bulle qui t'éloignera et t'isole de la réalité pour te détruire à petit feu. Bon j'extrapole un peu mais en gros c'est ça, je n'arrive plus à me dire que je pourrais en tirer quelque chose de bon, tellement les effets négatifs (par rapport à la psyché surtout) m'effraient. Pourtant je reste fort intéressé par ces substances (pas seulement par addiction, mais leur histoire, leur fonctionnement etc...) et j'aimerais vraiment pouvoir encore en profiter, au moins pour ''lâcher prise'' de temps à autres. Si seulement on pouvait être sûr de ce qu'on risquais, être sûr que mentalement on est stable on qu'on va pas devenir skyzo, bipolaire etc... Voilà ce qui me fais le plus peur.

Je suis également à un tournant de ma vie, ne serait-ce pas là l'occasion d'arrêter de prodder définitivement ? Après tout, la seule ''attache'' qu'il me reste à ça est personnelle, autrefois ma copine en était une et le délire propre à notre couple si je puis dire.

En tout cas, merci beaucoup pour votre aide c'est un véritable plaisir pour moi de lire toutes ces bonnes choses j'vous jure...
 
Hé hé, "Impliqué" is my middle name, merci de me le renvoyer, cher jeune camarade, et tu es de la même espèce !

Écoute, ton discours est bien cohérent, au-delà des hésitations propres à ton âge, et il serait irresponsable de ma part de ne pas te le valider sans réserve.

À dire vrai si les drogues m'ont servi dans ma quête, la première raison de mon usage est que j'en avais besoin pour pouvoir vivre sans me perdre. Si tu parviens à un stade où tu sens que tu peux t'en passer, que tu dois t'en passer... go, go, go !

J'ai shooté 5 ans, sans tourner junkie (= shoot tous les jours et la vie entièrement axée sur la poudre), et après coup, j'ai analysé qu'à au moins 50%, c'était pour signfier en quelque sorte, "Si je dois me faire enculer (par ma mère "castratrice" sans le vouloir), je préfère que ce soit par moi-même" !

Les drogues, et en particulier le cannabis, nous procurent -- dans ce contexte problématique de l'envahissement par la volonté de l'autre -- un recours "enveloppant". C'est un clôturage du moi, qui le protège des assauts quasi omniprésents et irresponsables (ces "envahisseurs" sont eux-mêmes les victimes de leur névrose). Moi, apparemment, je n'aurais pas pu faire sans.

Et donc -- pour appuyer le message, je le répète --, si ces assauts par les volontés extérieures ne t'affectent pas'exagérément et'que tu le sens... go, go, go, arrête tout prod ! Ta vie en sera vraisemblablement meilleure.
 
assume et deviens une toxico comme nous

faut toucher le fond avant de toucher ce ciel (le RSA pardon)
 
Honnêtement, je pense que j'ai encore des choses à vivre avec les prods... Raison pour laquelle j'ai dur de m'en passer. Ils m'intéressent, leur fonctionnement, leur histoire, le mystère autour des effets qu'ils produisent, la psychonautique... Je trouve ça passionnant et je me dis que lâcher l'affaire c'est peut-être passer à côté de quelque chose... Je pense que j'ai besoin de pouvoir m'évader de cette manière, j'ai toujours été un grand rêveur, idéaliste et utopiste d'après mon père. Et il a raison... L'univers ''magique'' des drogues (attention c'est entre guillemets) m'intrigue et me plaît vraiment et j'aimerais pouvoir en profiter de temps en temps, sans me ruiner l'esprit... Je ne veux pas tout lâcher maintenant tu vois...

Par rapport au fait de ton analyse sur les raisons de ta conso passée, je vois ce que tu veux dire. Là dessus je ne peux pas vraiment m'identifier puisque j'ai de bon rapports avec mes parents même si j'ai eu de grosses galères. Je ne crois pas que je les utilises dans le but de m'auto-détruire si je puis dire. J'en faisais un usage malsain et destructeur oui mais plus par ''inconscience'' je crois.

Je pense que j'ai vraiment besoin de m'échapper de la réalité de temps en temps, et c'est en proddant que j'aime le faire. La musique m'aidait bien avant, mais une fois que j'ai commencé le joint j'en ai abusé, ensuite l'alcool et puis les prod. Pourtant ça m'a fait du bien à un moment, je ne trouvais pas ma conso systématique problématique avant d'en avoir abuser. J'aimerais vraiment avant de tout lâcher tenter une dernier fois de maîtriser ma conso, ça serait également un bon travail à faire sur moi même, j'en sortirais surement grandis puisque l'addiction est quelque chose de très problématique et fréquent chez moi... Que ce soit pour les prod et affectivement (avec ma copine).

Qu'en penses-tu ?

Ha oui, et j'ai beaucoup réfléchis au fait que j'aimerais apprendre l'écriture, c'est quelque chose qui me plaisait beaucoup quand j'étais gamin (j'écrivais des histoires etc, bon rien de ouf hein) du coup j'me demandais, vous avez une idée de comment apprendre à réaliser des petits poèmes ?
 
Que c'est beau cette communauté qui s'entraide, ça fait chaud au coeur :)
 
Ha oui, et j'ai beaucoup réfléchis au fait que j'aimerais apprendre l'écriture, c'est quelque chose qui me plaisait beaucoup quand j'étais gamin (j'écrivais des histoires etc, bon rien de ouf hein) du coup j'me demandais, vous avez une idée de comment apprendre à réaliser des petits poèmes ?
Je te conseillerais de te laisser guider par le flot de ton inspiration, même si ça rime pas, que ça vienne d'un mélange entre cerveau et cœur, que ça te plaise c'est le principal je pense. Ça devrait s'améliorer avec la pratique.
Honnêtement si tu t'inquiètes de ton état et de ta conso c'est peut-être le signe que tu dois faire une bonne pause avec les prods voir les arrêter complètement, plus facile à dire qu'à faire c'est sûr, mais surtout ne retombe pas dans l'excès parce que là ça ne pourra qu'empirer. Si malgré tout tu continue à proder, pense à espacer les prises au maximum (par là je veux dire 1,5 voir 2 mois minimum pour les psychédéliques, la MDMA etc) il en va de ta santé fait attention à toi.
 
Honnêtement, mon jeune camarade sur le chemin de sa quête et bien mature pour ton âge, j'en pense que ça me rappelle pile mes propres interrogations et aspirations. Il m'a semblé responsable, dans l'échange précédent, de forcer un peu sur le conseil, "Bon, ben arrête, si c'est ça que tu sens", parce qu'en effet, l'addiction est une dépendance qui bride certains de nos potentiels, mais je suis là d'abord pour te servir de mini-révélateur de ce que tu veux vraiment, toi.


Psykaa22 a dit:
j'ai besoin de pouvoir m'évader de cette manière

Le nom que je mets sur le piège que les substances permettent de repousser, c'est "conformisme". Impossible de savoir a posteriori comment j'aurais évolué sans toxicomanie (et en fait, il y a quelque chose d'absurde à tenter de faire ce genre d'hypothèses), mais on voit bien autour de nous que si tu prends cette voie, il y a un confort à faire comme tout le monde -- surtout en termes de boulot, carrière, confort matériel -- qui peut faire oublier que nous ne sommes pas juste des animaux pour qui subvenir à tous les besoins matériels aisément toute la vie, c'est le top. Nous avons besoin de plus, s'installer dans le conformisme peut le faire oublier, et ça peut déboucher sur une tristesse existentielle majuscule, vers la fin, quand tu te retournes et que tu constates, "Attends, j'ai passé mon temps à juste subvenir à mes besoins matériels ??".


Psykaa22 a dit:
Par rapport au fait de ton analyse sur les raisons de ta conso passée, je vois ce que tu veux dire. Là dessus je ne peux pas vraiment m'identifier puisque j'ai de bon rapports avec mes parents même si j'ai eu de grosses galères. Je ne crois pas que je les utilises dans le but de m'auto-détruire si je puis dire. J'en faisais un usage malsain et destructeur oui mais plus par ''inconscience'' je crois.


Ça me paraît pas mal analysé pour le dernier point. Après, si tu as une inclination "tox", ça a une origine, ça ne vient pas de nulle part. Il sera bon de creuser en introspection.

"Si [tu] peux dire"... ;) Petite erreur d'analyse de ce que je t'ai confié : "auto-destruction", que dalle, j'ai pas ça en moi, précisément, et j'encourage ceux qui en constatent la pente dans leur mode de vie à tenter de s'en défaire. C'est à comprendre plus comme, "Quel que soit le (gros) problème, je m'en saisis -- je passe de "passif" à "actif" -- plutôt que de juste le subir". Et j'attends des jours meilleurs, dans la "patience" (tous ces mots "passif", "patience", etc., même "passion", viennent du grec "pathos" et font référence à la souffrance et à la capacité à l'endurer... ou à la sublimer dans le cas des "passions").


Je pense que j'ai vraiment besoin de m'échapper de la réalité de temps en temps, et c'est en proddant que j'aime le faire.

La substance la moins dommageable à laquelle être "accro" quotidiennement, c'est le cannabis (et l'alcool, mais pas au-delà d'une dose "normale" -- moi c'est triple whisky quotidien [10-15 cl] à l'apéro, mais pas de vin à table sauf déjeuner/dîner "de fête" -- et basta).

Ça n'est pas seulement "s'échapper de la réalité" (et moi, je dirais plutôt "considérer la réalité sous un autre angle", "faire un pas de côté"), c'est aussi mieux marquer les frontières entre moi et l'extérieur. Dans le grand débat en cours avec le "Psychonaut Master" (Psychonautique->Dissociation), j'ai cité hier un super bouquin du sociologue JC Kaufmann, "Ego - Pour une sociologie de l'individu", dont je t'ai sorti un extrait plus court, là (c'est dans le chapitre "L'enveloppement de soi" [pour le protéger des assauts extérieurs] et j'ai surligné en jaune le paragraphe sur les addictions) :


[ATTACHMENT NOT FOUND]


Pourtant ça m'a fait du bien à un moment, je ne trouvais pas ma conso systématique problématique avant d'en avoir abuser. J'aimerais vraiment avant de tout lâcher tenter une dernier fois de maîtriser ma conso, ça serait également un bon travail à faire sur moi même, j'en sortirais surement grandis puisque l'addiction est quelque chose de très problématique et fréquent chez moi...

Bienvenue au club et bonne chance pour la suite ! ;-)

Ha oui, et j'ai beaucoup réfléchis au fait que j'aimerais apprendre l'écriture, c'est quelque chose qui me plaisait beaucoup quand j'étais gamin (j'écrivais des histoires etc, bon rien de ouf hein) du coup j'me demandais, vous avez une idée de comment apprendre à réaliser des petits poèmes ?

La poésie, c'est le plus dur, et ça a un usage épisodique, à finalité majoritairement personnelle (sauf à être Baudelaire ou Rimbaud...). Ton intention de base est hyper-bonne (c'est la langue qui nous fait hommes, en gros), mais la finalité gagnera à être de s'en vouloir, de façon générale, un explorateur et un découvreur passionné. La maîtrise de la syntaxe, de plus en plus fine, l'enrichissement du vocabulaire, et puis l'accès à la "généalogie" des mots, comme j'en donne l'exemple en indiquant leur étymologie, d'où ils viennent, leur sens d'origine, qui fait d'eux des véhicules de plus encore que la perception du sens qu'on peut en avoir aujourd'hui, qui communique des choses importantes, dans le temps, sur l'histoire des hommes.


"Take care", kiddo ! :)
 
Dreamea a dit:
Je te conseillerais de te laisser guider par le flot de ton inspiration, même si ça rime pas, que ça vienne d'un mélange entre cerveau et cœur, que ça te plaise c'est le principal je pense. Ça devrait s'améliorer avec la pratique.
Honnêtement si tu t'inquiètes de ton état et de ta conso c'est peut-être le signe que tu dois faire une bonne pause avec les prods voir les arrêter complètement, plus facile à dire qu'à faire c'est sûr, mais surtout ne retombe pas dans l'excès parce que là ça ne pourra qu'empirer. Si malgré tout tu continue à proder, pense à espacer les prises au maximum (par là je veux dire 1,5 voir 2 mois minimum pour les psychédéliques, la MDMA etc) il en va de ta santé fait attention à toi.

Merci des conseils !
J'vais essayer de plus me prendre la tête avec ''est-ce que je continue/arrête les prods'' J'vais laisser les choses se faire et si un jour l'occasion se présente alors j'y réfléchirais...

Lee-O a dit:
La poésie, c'est le plus dur, et ça a un usage épisodique, à finalité majoritairement personnelle (sauf à être Baudelaire ou Rimbaud...). Ton intention de base est hyper-bonne (c'est la langue qui nous fait hommes, en gros), mais la finalité gagnera à être de s'en vouloir, de façon générale, un explorateur et un découvreur passionné. La maîtrise de la syntaxe, de plus en plus fine, l'enrichissement du vocabulaire, et puis l'accès à la "généalogie" des mots, comme j'en donne l'exemple en indiquant leur étymologie, d'où ils viennent, leur sens d'origine, qui fait d'eux des véhicules de plus encore que la perception du sens qu'on peut en avoir aujourd'hui, qui communique des choses importantes, dans le temps, sur l'histoire des hommes.


"Take care", kiddo ! :)

Merci ! Ouais je pense pas me lancer à fond dedans mais plutôt apprendre à écrire des choses qui me viennent du coeur, de manière ''correcte, artistique'' et qui peut-être m'aiderait à completer certains dessin ou pour trouver l'inspi :)

Je vois ce que tu entend par rapport au conformisme et je suis totalement d'accord.
Tu sais, j'ai toujours pensé que la vie c'est pas ce qu'on en fait à notre époque. J'veux dire, travailler comme un dingue pour s'offrir des choses matérielles, avoir une plus belle voiture que le voisin tout ça... Non cette vie ne m'intéresse pas, c'est même l'contraire elle m'insupporte. Ca me dégoûte, j'esperais beaucoup plus.
C'est pour ça que j'ai toujours eu peur de devenir adulte je crois... Parce-que plus le temps passe et plus je me rend compte que ''le moule'', je n'y échapperais pas.


Plus j'avance plus le monde m'effraie. J'ai l'impression d'avoir vécu le meilleur de ma vie, alors que je n'ai encore rien fait.
Parce-que quand t'es ado t'as pas peur de goûter les choses en te jetant dedans tête la première, t'as rien à perdre car t'es jeune, insouciant et puis tu s'ra jamais vieux. Tu rattraperas tes erreurs plus tard... Mais le temps passe et le moule s'approche. Il te faut un bon diplôme parce-que même avec, c'est dur de trouver un emploi. Il faut que cet emploi rapporte, parce-que la vie est chère. Tu va devoir sacrifier des choses, car il y a des ''priorités'' et un jour où l'autre tu rencontrera quelqu'un, avec qui tu aura une famille et cette famille dépendra de toi...
Or, comment subvenir aux besoin d'une famille en étant anti-conformiste ? J'veux dire, il n'y a plus moyen de vivre à contre courant ou alors il y a d'énormes sacrifices à faire... Comment vivre quelque part si tu ne peux rien acheter ? Comment élever une famille si tu n'as pas de toît ? Voyager, oui mais comment faire sans argent ? Argent, argent argent... Tout tourne autour de ça, et c'est la putain de merde parce-que ce système est tellement ''bien'' foutu que tu peux pas t'en passer...
Alors il faut accepter de rentrer dans ce moule, et c'est ce qu'on fait tous en grandissant. Je m'en rend compte... J'ai toujours été un grand rêveur, le genre de type hyper optimiste qui pensait qu'il allait trouver le moyen de quitter ce système pourris pour faire sa vie ailleurs, loin de tout et qui vivrait ainsi la vraie vie, à l'état pur. Ce p'tit gars se contenterait de l'essentiel, il n'aurait besoin de rien d'autre que la nature autour de lui (à la Into The Wild...).
Mais non, je grandis et je sais que je n'y arriverais pas.
C'est pas très grave, on peut quand même être heureux dans cette putain de vie, suffit de trouver des choses qu'on aime faire et de bien s'entourer. On s'fera chier la semaine et l'week-end on vivra un peu, peut-être...
Nan j'suis hyper négatif j'm'en rend compte en relisant mais j'le pense plus ou moins. Pour avoir une vie ''agréable'' aujourd'hui, il faut trouver des moyens de s'évader, des moyens que te donneront l'impression que à côté de toute tes galères, tu peux souffler de temps en temps et goûter à certains plaisirs. Je ne parle pas que de ''psychotropes'', l'amour en fait partie, l'art aussi, le sport etc...

Tout ça pour dire (désolé j'm'embrouille) que mon addictions aux psychotrope ça vient de là. J'en suis convaincu à 100%. J'ai eu beau me cacher derrière des idées du style -'' Nan mais avec ça j'explore ma conscience -ou- ça m'fait seulement kiffer un peu plus mes soirées etc " j'crois que j'ai besoin de m'évader mais, à l'extrême. Le sport c'est cool, l'art aussi mais c'est pas suffisant. Nan moi je veux vivre les choses à fond j'veux sentir les choses exploser en moi et je fais le lien avec l'amour et la drogue qui sont les choses dont j'ai le plus difficiles à me passer. Quoi de plus puissant que l'amour et la drogue ? En plus c'est similaire ces trucs là... Les deux te font un putain de bordel dans la tête, tout un tas de réactions chimiques qui te font vivres pleins de sensations et te font voir une autre facette de la vie vous voyez ce que je veux dire ou pas ?

C'est pour ça que j'ai besoin d'une relation, pour ça que je veux maîtriser ma conso car il ne me manque que ça pour avoir l'impression de pouvoir profiter à fond.
C'est triste au fond, j'aimerais pouvoir me contenter de ce que j'ai, et ne pas avoir à risquer ma santé parce-que quand je l'aurais perdue j'm'en mordrais les doigts, et la vie sera réellement un enfer je n'y survivrais pas c'est certains.
Alors qu'est-ce qui cloche chez moi, pourquoi je prend le risque ? Après tout, j'suis loin d'être con à la base alors pourquoi risquer de tout perdre ? Parce-que ma vie elle est super au fond ! Mes parents sont géniaux, on est loin d'être peté de thune à vrai dire, on est souvent dans la galère mais je n'ai jamais manqué de rien. Ils m'aiment, me poussent vers le haut tout le temps. J'ai de super potes, un toît au dessus de la tête, j'ai également la chance de bientot commencer des études qui normalement devraient me plaires... J'ai pas le droit d'me plaindre.

Arf, j'suis crever et pas très bien ce soir... J'ai écris à chaud alors j'espère que c'est pas n'importe quoi ce que je raconte mais j'avais besoin de l'dire...

Pour en revenir à ce que tu as dis, désolé si j'ai mal compris le rapport à l'auto-destruction et encore une fois, tu m'épates par ta connaissance des mots et les liens que tu peux faire entres eux... ''références à la souffrance, pathos etc...''. C'est vraiment super intéressant !

Par rapport à la beuh et l'alcool, j'suis d'accord, c'est la moins dommageable sur le long terme. Moi aussi c'était vraiment truc la weed, et ça commence à le redevenir surtout depuis que j'ai diminué ma conso (j'ai refumé et bu quelques fois ces deux derniers semaines, et j'ai su me contrôler) c'est pas facile et sur le moment ça fait chier, mais j'suis content de moi car on fond, j'en profite raisonnablement. Mais voilà, depuis que j'ai connu les psyché en général je ne veux pas me limiter à ça et mon coup de coeur pour la weed à été remplacé par l'ecsta. C'est triste parce-que ça me suffisait amplement à l'époque...

Par rapport à la réalité, c'est exactement ça, j'aurais du le dire de cette façon là ''considérer la réalité sous un autre angle''. J'adore ! Merci pour l'extrait c'était intéressant :)

Bonne soirée les gars, et désolé pour le pavé mais ce soir j'ai une grosse baisse de moral je crois... Toujours autant de mal à dormir, je fait plusieurs cauchemars sur la même nuit, j'me questionne trop, j'suis triste de me dire que je serais bientôt diplômé parce-qu'au fond c'est déjà dire au revoir à une bonne partie de ma vie et à certains potes... Enfin voilà quoi.

Merci pour vos messages !

Peace
 
Je trouve pas ça si pessimiste que ça ce que tu dis Psikaa2, c'est même plutôt réaliste à mon sens, on vit dans un monde plus ou moins dénaturé ou l'argent est la carotte et le bâton de la survie, au fond ça à beau ne rien à voir avec les mécanismes de la nature, le système fait que c'est devenu un outil de survie pour pouvoir y vivre, mais cela dit la mécanique de rechercher une ressource pour la survie reste la même, c'est l'excès qui dénaturalisent les rapports qu'entretiennent les être vivants à leur environnement et on est clairement dans un système excessif.

Après la compétitivité c'est une constance quoiqu'il arrive et c'est dur de devoir vivre avec cette optique, et je pense qu'au fond ça bouffe plus qu'autre chose que de se focaliser là dessus, il y a l'aspect contemplatif à aborder pour trouver la sérénité, oublier qu'on vit dans un monde d'accrocs et de piétinements d'autrui pour voir qu'on est aussi dans un monde d'entraide et de beauté parfois. C'est un aspect que je pensais trouver plus facile à aborder avec certains prods mais plus trop maintenant (mais c'est peut-être parce que je prod plus grand chose ou des trucs un peu crades, alcool et stims en particulier que j'aurais tendance à déconseiller), parce que ça peut être un piège de déléguer un aspect de l'esprit à un agent extérieur, on en revient à la consommation immuable, sans compter qu'il y a des prods qui sont sûrement pas apte à cette optique, après c'est à chacun ses ressentit, mais je pense que la meilleur méthode pour accéder à une dimension contemplative de l'existence c'est la méditation (pourtant je pratique vraiment pas beaucoup mais dès que je m'y essaie je vois une différence d'état nette), entre autre, il existe sûrement d'autres méthodes, manger sain, faire du sport etc. C'est une question d'équilibre et de responsabilité dans la consommation, faire le point sur ce qu'apporte une consommation et ce qu'elle prend et agir en conséquence.

Acquérir peu à peu des responsabilité c'est flippant, de devoir se projeter de façon peut-être plus concrète, matérielle, dans cette compétitivité, j'allais dire avec moins d'attache mais peut-être pas en fait, parce que tout n'est jamais perdu tant qu'on respire, le chemin qu'on parcours depuis notre naissance c'est de l'acquis, et ce qui est oublié demeure dans l'inconscient d'une certaine manière, comme une schématique comportementale et mémorielle en apparence incontrôlable.

On demeure toujours face à une question de choix, à savoir déjà est-ce qu'on a le choix ? Et si on l'a, lequel faire parmi les possibilité offertes ? Et faire un choix c'est prendre le risque de perdre des attaches, faire le pari d'en acquérir de nouvelles. Le contrôle qu'on a n'est pas entier sur les causes et les conséquence de ces choix, d'où la peur je pense qui est intimement liée à la perte de contrôle, et au contrôle lui-même aussi. Le fait même d'avoir des choix possibles peu effrayer tout comme le fait de ne pas en avoir ou très peu. Perso plus le temps avance et plus j'ai l'impression que si j'ai des choix possibles, leur nombre s'atténue jusqu'à me faire adopter parfois une vision terrifiée voir fataliste, mais pourtant j'essaye de me raccrocher à l'idée que le champ des possibilités est super vaste et que le bonheur ou ce qu'il s'en rapproche le plus est toujours accessible, comme un objectif toujours en vue, et le fait d'avoir des possibilité me fait flipper à cause de la peur de l'erreur. Ça peut être un cercle vicieux, et c'est le mental qui le crée, par sa tentative de contrôle sur la pensée et l'action, par sa tentative de rationalisation de la causalité, par l'illusion que peu représenter la notion de choix.

S'il y a un équilibre à trouver il se situe entre la réalité du monde et la réalité du soi à mon avis, c'est une dualité éternelle entre l'intérieur et l'extérieur, ou plutôt une tentative de transcendance synergique de ces deux dimensions (car c'est la dualité qui est la source du déséquilibre), l'une objective, l'autre subjective, l'une sous contrôle, l'autre libre. Et quoiqu'il advienne il y aura toujours des facteurs perturbants, que ce soi par l'une ou l'autre de ces deux dimensions, qui viendront troubler cette recherche d'équilibre qui au fond est peut-être moins une recherche qu'un état impermanent et immuable.
 
Je ne sais pas trop quoi répondre, tellement je suis d'accord avec ce que tu dis haha !

La méditation, j'crois que je vais vraiment essayer de m'y mettre... J'suis pas trop convaincu mais vraiment curieux alors pourquoi pas.
J'ai un peu été voir sur le net, mais y'a plusieurs sortes de méditation. Tu me conseilles quoi ? Déjà de base, je pense que je médite a ma façon car tout les soirs je me pose avec de la musique, couché en fermant les yeux et en tentant de ne penser à rien ou plutot, de laisser ma pensée se promener. Ca marche pas toujours, des fois certaines pensées viennent parasité mon état de tranquilité et difficile de les canaliser. Mais en général le soir je fais ça, et ça me calme vraiment
 
Oh je divague tu sais je rebondissait sur ton poste pour étaler des mots sans que ce soit vraiment adressé à qui que ce soit, et si ça donne le sourire tant mieux :)

Pour la méditation je te conseillerais juste de respirer par le ventre (que le ventre gonfle à l'inspiration et dégonfle à l'expiration), plutôt que par le thorax, ça change la donne, je le fait assis en tailleur ou allongé de temps en temps, et j'essaye de le faire dans n'importe quel contexte quand j'y pense, c'est bon pour le karma, enfin pas sûr ça par contre. Pour des conseils plus appuyés je t'invite à lire cette page avec intérêt : http://www.psychonaut.com/sante-bien-etre/57435-conseils-meditation.html, il existe aussi plein d'ouvrages poussés sur les techniques de méditation et de yoga mais j'en connais pas.
 
La méditation... n'hésite pas une seconde... Fonce. La méditation va te permettre de t'évader, elle te fera voir le monde autrement. Tu vas te voir comme tu es vraiment, accepter tes points faibles, accepter que tu as un problème avec la drogue. En même temps, la méditation t'accompagnera même lorsque tu ne méditera pas, si tu as assez de volonté/motivation, tu aura plus de recul, tu te redecouvrira, tu comprendra beaucoup de chose, et tu apprendra surtout ce que veux réellement dire observer. Je ne peux que te conseiller cette pratique.
Si c'est un chemin qui t'intéresse, sache qu'il n'est pas incompatible avec la drogue (avec beaucoup plus de modération bien sur) et surtout sache qu'il demande beaucoup de patience, de concentration et de determination. Mais crois moi ca vaut la peine, la méditation m'a sorti de bien des situations où je serais probablement devenu fou sans. Et surtout: tout le monde peut méditer, ce n'est pas une pratique exclusive aux mères au foyer, ou aux tranceux, ou aux bouddhistes tout ce que tu veux. La méditation n'a pas d'appartenance, tu ne fera partie d'aucune communauté reclusive.
Bon courage
 
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