Stylo 2.0
Holofractale de l'hypervérité
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Salut les copains,
Ces deux mot-clés me trottent dans la tête depuis un petit moment. Besoin d'être rassuré, religion. Dans ma tête, ils sont rassemblés ainsi : "La religion c'est pour les gens qui ont besoin d'être rassurés". Et je m'aperçois que ça s'applique bien à moi.
En tout cas, j'ai besoin d'être rassuré. Rassuré pourquoi, rassuré de quoi ? C'est quoi ton problème, petit ? T'es angoissé, t'as peur du noir ? T'es pas sûr de faire ce qu'il faut dans ta vie ? Et puis, c'est quoi, la vie ? Ça sert à quoi cette espèce de grand jeu de réalité virtuelle ? Qu'est-ce qu'on fout ici ? Il est où le manuel, celui qui nous indique les règles et le but du jeu ?
Et là, entre mes mains, pouf, j'ai un manuel. C'est la Bible. Il explique la création du jeu : "Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre." Il explique les règles du jeu : "Aimez-vous les uns les autres". Il explique le but du jeu : Dieu.
C'est quoi, Dieu ?
Ah putain, la colle. Aucune idée. Mais l'idée me plaît. C'est beau, ce qu'on raconte sur Dieu, je trouve. Les gens qui en ont fait l'expérience racontent des jolies choses.
Bon, reprenons au début du chemin : j'ai besoin d'être rassuré. Et ça m'amène à Dieu. Parce que Dieu englobe tout le monde connu et inconnu, il englobe les choses qui me font le plus peur et les choses qui me font le plus rêver, tout ça à la fois. Ça explique beaucoup de choses, ça me rassure.
Alors je cherche Dieu, je prends du cannabis, du DXM, du LSD. Et je fais l'expérience de Dieu. Magnifique. Je suis rassuré. Le problème, c'est que dans cette expérience de Dieu, il y a des couacs. C'est-à-dire que j'entrevois Dieu, mais je vois surtout mon besoin d'être rassuré, et ça, ça me fait peur. Je me dit que je ne suis qu'une grosse merde, parce que je suis faible : je suis un petit branleur fragile qui a besoin d'être rassuré et qui prends du LSD pour enfin ne plus avoir peur, alors qu'en fait ça me montre bien que je fais ça parce que j'ai peur, du coup je suis un petit branleur fragile, et c'est parti pour la grande boucle, vous connaissez.
Du coup, le LSD ne me rassure plus vraiment. Et puis je m'aperçois que Dieu c'est chouette, mais moi, je ne suis pas Dieu. Je ne suis qu'un petit bonhomme qui ressent de la joie, de la souffrance, et qui par moments aime se traiter de petit branleur fragile.
Il va falloir chercher Dieu autrement. Et là, je tombe sur quelque chose issu de la religion et qui reflète Dieu. Je lis l'autobiographie de Thérèse de Lisieux : "Histoire d'une âme". Thérèse est née à la fin due XIXème siècle de parents super cathos qui voulaient à la base chacun devenir moine et nonne, et qui même après s'être mariés, n'ont pas couché ensemble pendant presque un an, il a fallu que ce soit un prêtre qui leur dise de passer à l'acte. Bref, des bon cathos bien barrés.
Thérèse est complètement perchée. D'une naïveté et d'une candeur sans borne, elle se sent en exil sur Terre, puisqu'elle vient du Ciel. Elle est amoureuse de Jésus, et pour se marrier avec lui, elle va voir le pape pour lui demander de rentrer au Carmel (monastère pour femmes) alors qu'elle n'a que 15 ans. Elle y parvient, y vis tout le reste de sa vie jusqu'à sa mort à 24 ans, de la tuberculose. Avant de mourir, elle écrit sa vie à la demande de la mère supérieure. Ce qu'elle a écrit m'a fait halluciner. Thérèse est parfaitement perchée, et toute sa perche est exprimée dans des termes issus de la religion. Et vers sa mort, elle dit : "J'entre dans la vie".
Là, je suis forcé de cogiter, et je dois bien l'avouer : Dieu est au cœur de la religion.
Donc, je retourne dans la religion. À 15 ans, j'avais refusé de faire ma confirmation, et maintenant je m'y prépare, à 26 ans. Je chante avec les cathos, je prie régulièrement, je galère quand je me rend compte que je ne crois pas en Jésus à cause de mon arrogance, et que c'est vraiment mon arrogance et pas autre chose.
Voilà. La religion m'oblige à perdre mon arrogance. Et je crois que c'est bien.
Pour tout dire, ça me rassure.
Ces deux mot-clés me trottent dans la tête depuis un petit moment. Besoin d'être rassuré, religion. Dans ma tête, ils sont rassemblés ainsi : "La religion c'est pour les gens qui ont besoin d'être rassurés". Et je m'aperçois que ça s'applique bien à moi.
En tout cas, j'ai besoin d'être rassuré. Rassuré pourquoi, rassuré de quoi ? C'est quoi ton problème, petit ? T'es angoissé, t'as peur du noir ? T'es pas sûr de faire ce qu'il faut dans ta vie ? Et puis, c'est quoi, la vie ? Ça sert à quoi cette espèce de grand jeu de réalité virtuelle ? Qu'est-ce qu'on fout ici ? Il est où le manuel, celui qui nous indique les règles et le but du jeu ?
Et là, entre mes mains, pouf, j'ai un manuel. C'est la Bible. Il explique la création du jeu : "Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre." Il explique les règles du jeu : "Aimez-vous les uns les autres". Il explique le but du jeu : Dieu.
C'est quoi, Dieu ?
Ah putain, la colle. Aucune idée. Mais l'idée me plaît. C'est beau, ce qu'on raconte sur Dieu, je trouve. Les gens qui en ont fait l'expérience racontent des jolies choses.
Bon, reprenons au début du chemin : j'ai besoin d'être rassuré. Et ça m'amène à Dieu. Parce que Dieu englobe tout le monde connu et inconnu, il englobe les choses qui me font le plus peur et les choses qui me font le plus rêver, tout ça à la fois. Ça explique beaucoup de choses, ça me rassure.
Alors je cherche Dieu, je prends du cannabis, du DXM, du LSD. Et je fais l'expérience de Dieu. Magnifique. Je suis rassuré. Le problème, c'est que dans cette expérience de Dieu, il y a des couacs. C'est-à-dire que j'entrevois Dieu, mais je vois surtout mon besoin d'être rassuré, et ça, ça me fait peur. Je me dit que je ne suis qu'une grosse merde, parce que je suis faible : je suis un petit branleur fragile qui a besoin d'être rassuré et qui prends du LSD pour enfin ne plus avoir peur, alors qu'en fait ça me montre bien que je fais ça parce que j'ai peur, du coup je suis un petit branleur fragile, et c'est parti pour la grande boucle, vous connaissez.
Du coup, le LSD ne me rassure plus vraiment. Et puis je m'aperçois que Dieu c'est chouette, mais moi, je ne suis pas Dieu. Je ne suis qu'un petit bonhomme qui ressent de la joie, de la souffrance, et qui par moments aime se traiter de petit branleur fragile.
Il va falloir chercher Dieu autrement. Et là, je tombe sur quelque chose issu de la religion et qui reflète Dieu. Je lis l'autobiographie de Thérèse de Lisieux : "Histoire d'une âme". Thérèse est née à la fin due XIXème siècle de parents super cathos qui voulaient à la base chacun devenir moine et nonne, et qui même après s'être mariés, n'ont pas couché ensemble pendant presque un an, il a fallu que ce soit un prêtre qui leur dise de passer à l'acte. Bref, des bon cathos bien barrés.
Thérèse est complètement perchée. D'une naïveté et d'une candeur sans borne, elle se sent en exil sur Terre, puisqu'elle vient du Ciel. Elle est amoureuse de Jésus, et pour se marrier avec lui, elle va voir le pape pour lui demander de rentrer au Carmel (monastère pour femmes) alors qu'elle n'a que 15 ans. Elle y parvient, y vis tout le reste de sa vie jusqu'à sa mort à 24 ans, de la tuberculose. Avant de mourir, elle écrit sa vie à la demande de la mère supérieure. Ce qu'elle a écrit m'a fait halluciner. Thérèse est parfaitement perchée, et toute sa perche est exprimée dans des termes issus de la religion. Et vers sa mort, elle dit : "J'entre dans la vie".
Là, je suis forcé de cogiter, et je dois bien l'avouer : Dieu est au cœur de la religion.
Donc, je retourne dans la religion. À 15 ans, j'avais refusé de faire ma confirmation, et maintenant je m'y prépare, à 26 ans. Je chante avec les cathos, je prie régulièrement, je galère quand je me rend compte que je ne crois pas en Jésus à cause de mon arrogance, et que c'est vraiment mon arrogance et pas autre chose.
Voilà. La religion m'oblige à perdre mon arrogance. Et je crois que c'est bien.
Pour tout dire, ça me rassure.