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[Bad Trips redondants] Mais que se passe t-il ? Oh mais qu'est ce qui se passe ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion MushRocks
  • Date de début Date de début
Merci nach pour l'ajout de ces précieux conseils !
Ma prochaine prise devant être fin Août (ou avant je en sais pas encore), j'appliquerai vos conseils.

En tout cas, le fait d'en avoir parlé, m'enlève déjà la grosse appréhension que j'ai à en reprendre .. >Merci à tous :oops:
 
E n general je serait de l avis general...
Mais je dirais quand meme, de l avis de Stanislav Grof, quand on ouvre la porte des psychédéliques, ya des trucs qui peuvent ressortir. Apparament, t u as merdé tes S&S, mais ca peut arriver aussi avec un bon S&S, tu ne "résoud" pas ton trip. Grof dit que dans ce cas la, il faut continuer le process, en reprendre, parfoi 10 ou 100 fois, pour creuser assez profond et résoudre l'affaire. Mais le but n est pas de se faire mal.
Je connais au moins 2 ou 3 professionnels de cet avis. Les psychés provoque pour ainsi dire (presque?) jamais de folie, ils ouvrent juste des processus a finir, a résoudre...
Voila; juste pour te donner un autre vis, qui n 'est pas vraiment le mien mais plutot celui de mes bouquins
 
Quetzal: ce que tu dis donne du sens à ma forte envie de retaper du psyché, lors d'une énorme angoisse/parano, 4 jours après mon dernier drop.
Les psychés peuvent aussi ouvrir une "schizophrénie" enfouie, et dans le contexte standard dans lequel les psychés sont prodés, il se peut que l'intéressé ne résolve jamais rien. Surtout avec le système psychiatrique actuel...

Moi je retaperai bien des psychés, si seulement il existait un contexte professionnel adapté pour le faire de manière constructive et saine.
Mais la trop de chances de me retrouver encore en hp pour des broutilles et me faire enfoncer comme de la merde.
 
C est sur. Ce que je dis n est absolument pas une incitation a retaper, mais a reflechir a moyen terme, pour eventuellement, justement, trouver un cadre adapté (euh oui ca parait compliqué mais pas impossible d après moi, des gens calé en psychothérapie et usage des plantes ca existe). Et résoudre les problemes sous jacent. Je doute qu il s agisse d une skyzophrénie "enfouie", ce genre de truc apparait dans le discourts du forum, jamais dans les études, livres ou dans la bouche de nos collègues scientifiques qui travaille avec les psychés en laboratoire. (regardez les milliers d e TR de Grof, les centaines de TR de Strassman au DMT... personne n est devenu fou a l ong terme. Mais certains sont devenu fou durant une partie du processus. La folie doit atteindre son pic pour pouvoir se résoudre et se résorber)
 
@Mushrocks
Je pensais surtout au LSD (mais c'est pas pareil hein) et aussi un peu au dxm, mais bon celui-là je trouve qu'il est à prendre avec des pincettes, côté "plonger vers des trucs pas clairs à résoudre" y'a pas plus efficace...
 
Honnêtement, on peut vraiment finir en HP suite à une prise de champis ? Car j'ai fais 3 bads ou je pensais être fou, il y a ptete une petit psychose en rapport avec mon trip qui s'est installée (trip médical), mais je n'ai pas l'impression d'avoir une skizophrénie enfouie :

- Je fume du cannabis depuis mes 17 ans, ts les jours même si je réduis en ce moment (je vais sur mes 22 en aout)
- J'ai pris au moins 6 fois des truffes magiques , 3 dernières fois durant lesquelles je pensais devenir fou ou que j'allais resté bloqué

Une skizo se serait déjà manifesté s'il y en avait une ? Ou ça peut arriver en cas de bad trip encore plus fort que ceux que j'ai déjà vécu ?

Merci encore !! Bon WE à tous
 
En effet, si tu avais un trouble vraiment significatif, le retour à ton toi habituel n'aurait pas été aussi limpide. La peur de devenir fou est naturelle lors d'une expérience psychédélique forte. Mais tu devrais prendre soin de ton set&setting si tu souhaites recommencer à l'avenir, et y aller progressivement en commençant par des doses légères. Car des expériences de peur intense peuvent nuire à ton bien être.
 
Je pense que le phénomène de la schizophrénie doit être beaucoup plus compliqué que le fait de prendre un trip et de rester "perché" à vie.

Enfin j'ai aussi fumé un grand nombre de joints et de douilles, j'ai pris des centaines de perches et fais des milliers de soirée défonce avec toutes sorte de drogue, ba je n'en suis pas devenu fou alors que dans bon nombres de trip, j'ai touché à la folie plus d'une fois...du style tu deviens autiste, tu te parles à toi même et tu regardes les différentes personnalités dans tête prendre le devant de la scène les unes après les autres...avec les délires qui vont avec et l'enfermement mental.

Selon moi c'est de la folie, mais entre vivre ton quart d'heure fou et rester fou, il y a une grosse différence. En fait je pense que l'on reste perché quand on reste soit sur une idée, soit sur une émotion, genre la peur par exemple, ce qui entraine des idées paranoïaques créant des délires...et plus tu crois à ces délires "imaginaires", plus tu t'enfonces dans une forme de schizophrénie, alors que plus tu gardes de recul sur tes délires, plus tu restes lucide et ne t'égare pas dans ton propre esprit.

Aussi pour modifier les fondements d'un esprit, faut quand même être déjà très fragile, et la majorité des gens fragiles ne prennent pas de drogue, ou pas de psychédéliques, enfin rien qui pourrait remettre en cause leur vision de la vie et leur compréhension de la réalité. Le problème de la drogue c'est qu'elle te montre l’envers du décors, et si tu n'y es pas préparé, que tu n'es pas prêt à remettre en cause ta vision de la vie, la modularité de l'esprit humain, si tu n'es pas habitué à te confronter et à te dire qu'en fait tu peux avoir tort, ba un trip peut te montrer une réalité qui ne te plait pas, et ça sans y aller dans la demi mesure.

En gros plus tu résistes à un trip et nie une vérité, plus tu augmentes le risque de péter un câble si cette vérité s'impose à toi via le produit. Quand tu vis trop longtemps dans un cocon et que tu ne te confronte pas à la (dure) réalité, si un trip qui fait quand même pas mal tomber les masques te met face à ce que tu as toujours fuis, ba tu prends cher.
Alors si en plus le trip à modifier tes bases psychologiques, ba tu ne t'y retrouves pas et tu restes sur l'émotion baddante que tu ne voulais pas voir.

Bon c'est théorique et plein de raccourci, mais je pense que c'est comme ça que l'on reste perché, ou même dissocié/dépersonnalisé, ça se passe dans l'inconscient où siègent nos émotions.

Dans ton cas tu as approché la folie, tu l'as vécu, mais tu es restés assez lucide pour savoir que tu flippais à cause des champis, faut t'imaginer vivre le même délire et rester dedans parce que tu as perdu la raison au détour d'une émotion trop forte, et qu'ensuite tu restes scotchés parce que tu ne peux te raccrocher à rien...disons que si tu n'as pas de convictions fortes de bases, une philosophie de vie te permettant de voir les choses avec recul, ba tu peux te perdre dans des croyances qui sont devenus ta réalité.

Un schizophrène nie sa maladie, donc t'en que tu es conscient que t'es un peu dérangés du cibouleau, tkt tu ne crains rien, mais faut aussi ne pas avoir peur de la folie, parce que plus tu l'envisages, plus tu y penses, et si t'en as peur, tu t'en rapproches émotionnellement, et ça c'est moins bon déjà.

Enfin je lis partout des gens qui ont peur de badder en ayant consommé, donc ils en viennent à badder...
 
Laura Zerty a dit:
Un schizophrène nie sa maladie

Justement, si ça se trouve tu es fou sans le savoir. :mrgreen:

Blague à part, cela me fait penser à quelque chose d'un peu fou.
Si par un étrange hasard, une majorité de la population devenait progressivement folle sur plusieurs générations, avec un délire collectif qui donne un semblant de cohérence à tout cela et que cette forme de folie devienne la norme, avec donc une éducation qui conditionne à trouver cela tout à fait normal et même fortement recommandé, des dogmes, etc
Aurait-elle la possibilité de prendre conscience de sa folie ? Et si oui, ne préfèrerait-elle pas y rester ? Quitte à se contenter du cocon qu'elle s'est donné plus ou moins de mal à aménager confortablement et à nier que l'envers du décor puisse faire partie de la réalité, un peu comme les deux faces d'une même pièce.
 
Tu veux parler de la folie du consumérisme arf ?

On est déjà dedans tkt, et on en a conscience mais on refuse pourtant de l'accepter puisque l'on continue à sur-consommer et à ne pas regarder tous les problèmes que ça engendre.

L'argent et le capitalisme on rendu fou notre civilisation occidentale.

Sinon moi je suis un peu tout fou c'est vrai, mais plutôt un doux dingue arf, et j’entretiens ma folie parce que c'est elle qui me différencie et qui fait que je suis moi :D

[video=youtube;v2hhnflQdzU]
 
Oui clairement, il y a un type de folie, un type de trouble mental pour être plus politiquement correct, communément accepté dans la société, c'est-à-dire intégré à celle-ci, assimilé et qui est même valorisé (je pense effectivement au consumérisme, mais également aux attitudes anti-sociales au possible des gens de la haute finance, au narcissisme, à la confrontation sans-cesse de l'ego face à l'image, enfin tout un tas de pathologies qui dans d'autres sociétés paraîtraient totalement barbares), et un autre qui est rejeté hors de la société (soit soigné, soit empêché d'exister au sein de la société, qui est un environnement impossible pour le sujet de ces troubles) (je pense à la consommation, dite automatiquement "dangereuse" de drogues qui donnent accès à une autre forme de la perception du monde, la paranoïa, la schizophrénie, toutes ces pathologies dites graves).

Je pense que les troubles mentaux non-intégrés dans cette société, et qu'on assimile donc à des troubles graves, pourraient être assimilés, comme le sont certains, dans d'autres fonctionnement sociétaux. Qu'on les dit graves aujourd'hui parce que la douleur qu'ils procurent à leur sujet est amplifiée par l'environnement social du sujet.

Par contre je tiens juste à nuancer mon propos, pas question d'amoindrir l'importance des ces pathologies pour un individu. Juste, essayer de ramener l'ethnocentrisme jusqu'à la science je trouve ça intéressant. Qu'est-ce qui est considéré comme pathologique dans une société donnée, quand il est assimilé dans une autre ?
 
J'avoue que pour les schizophrènes et autres "visionnaires", je suis partisan des méthodes à l'ancienne : on les balance seuls une semaine/un mois/un an en pleine nature et s'ils en reviennent vivant et capables de parler, ils deviennent devins officiels de la tribu.
 
Je trouve cette discussion vraiment très intéressante.

Donc d'après ce que je comprends, quelqu'un de schizophrène ressent (même si c'est dur à expliquer comme ça) la même chose que ce qu'on ressent sous l'emprise d’hallucinogènes ?
Pensez vous que c'est en "cas de crise" ou que la personne ressent cette état de dépersonnalisation, de peur continuellement ? Peut-elle avoir des hallucinations psychédéliques comme ce que l'on recherche lors de la prise de psyché ?

Merci à tous les intervenants !
 
Yep lorsque tu es schizophrène tu peux subir des hallucinations, mais chepa si tu es conscient d'halluciner ou pas.

Après je pense que c'est "comme dans un trip", mais sans le côté défonce qui pousse. Je pense que c'est surtout comme les délires d'un trip, quand tu te sens sobre tellement tu es lucide, et que tu commence à croire des choses qui n'existe pas, tu en fais une réalité et ensuite tu ne distingues plus le vrai du faux.

Genre quand t'es bien flippés et que tu entends un bruit dans ton appart, tu commences par te dire qu'il y a quelqu'un, t'essaye de te raisonner, tu ne sais pas si tu l'as vraiment entendu ou pas au final, ensuite tu re entends un bruit, mais là tu commences à te dire que c'est uniquement dans ta tête...mais que si ça se trouve c'est quand même réel, et tu te mets à croire qu'il y a quelqu'un parce que la peur a petit à petit envahi ton esprit, l'émotion prend le dessus sur la raison et tu te mets à croire en des choses qui n'existe pas parce que tu les ressens plus que tu ne les penses.

Mais je pense que le délire doit être beaucoup plus fort, là dans mon paragraphe du dessus, il y a encore le recul de se dire qu'on ne sait pas si on a vraiment entendu un bruit ou pas, donc imagine un délire, sans trip, ou tu entends un bruit qui n'existe pas et tu t'imagines cash qu'il y a quelqu'un dans la pièce d'à côté alors qu'il n'y a personne, c'est juste le parquet qui grince ou un truc du genre...voir il n'y a eu aucun bruit, c'est juste toi qui délire.

En gros faut t'imaginer un délire plus fort que ta raison, au point où tu ne te rendes plus compte de ce qui est vrai et faux. Imagine toi vivre depuis ta naissance dans un rêve, tu vois le choc, ba là c'est pareil, comme si tout ce que tu as vécu jusque là était faux, alors que pour toi c'est vrai...ça doit vraiment pas être rigolo.
 
Laura Zerty a dit:
Tu veux parler de la folie du consumérisme arf ?
Pas exactement. En supposant que ce soit une sorte de maladie, elle pourrait être plus difficile à voir que ça. Si on pouvait la représenter sous la forme d'un arbre, le consumérisme ne serait éventuellement qu'une partie de cet arbre, comme une branche par exemple. Les personnes souffrant de ce problème, pourraient changer de branche et en trouver une plus confortable, avec une vue plus agréable, plus de fruits et d'ombre ou de lumière, mais sans jamais quitter l'arbre...et en ayant au fond, toujours le même problème.

Toutefois, il faudrait partir sur des considérations métaphysiques et je ne souhaitais pas aller aussi loin.
En fait, je interrogeais juste sur notre capacité à prendre conscience de la "folie", dans un monde où elle serait devenue la norme, sans pointer du doigt une de ses conséquences.

MushRocks a dit:
Donc d'après ce que je comprends, quelqu'un de schizophrène ressent (même si c'est dur à expliquer comme ça) la même chose que ce qu'on ressent sous l'emprise d’hallucinogènes ?

Je suis pas un spécialiste mais d'après ce que j'ai cru comprendre, il n'y a pas une schizophrénie mais plusieurs. Avec ou sans visions, avec ou sans voix, avec ou sans pétage de câble, etc. C'est complexe.

Cependant, j'ai l’impression qu'il y a pas mal de points communs entre certaines formes de schizophrénie et des effets que l'on peut avoir avec les psychédéliques ou les hallucinogènes : visions, voix, sensation de se liquéfier, dissociation, modification importante de la perception du temps, état de transe, difficultés à suivre une conversation ou une autre activité courante parce-qu'il y a beaucoup d'autres informations qui arrivent en même temps et qui peuvent entraîner des problèmes au niveau de la concentration (un peu comme si on essayait de suivre une émission de télé avec plusieurs postes devant les yeux qui diffusent un programme différent), sensibilité de la perception accrue (s'il y a des choses qui sont perçues beaucoup plus intensément, en contrepartie il peut aussi il y en avoir d'autres qui le sont beaucoup moins), pensée magique, trips mystiques, dp, dr, paranoïa, objets qui sont animés de vie et qui peuvent parler, association d'idées qui peuvent sembler improbables dans un état ordinaire de conscience, grille de lecture hors-normes, et j'en oublie surement un paquet.
 
Je connais quelqu' un de suivi pour des crises de schizophrénie,
et le moins qu' on puisse dire de cette personne, c' est qu' elle en souffre. Elle décrit les mêmes symptômes hallucinogènes que j' avais il y a 1 an.
Sauf que pour elle, c' est clairement "dirigé". Elle va entendre des voix qui l' appellent d' une autre pièce, voir des objets apparaitre ou disparaitre, sans avoir de repère pour distinguer le vrai du faux.
Contrairement aux psyché, elle n' a pas cette sensation de "voyage", au contraire, tout lui semble réel. De plus, les crises sont toujours effrayantes et désagréables pour le concerné.
 
Raøul a dit:
Pas exactement. En supposant que ce soit une sorte de maladie, elle pourrait être plus difficile à voir que ça. Si on pouvait la représenter sous la forme d'un arbre, le consumérisme ne serait éventuellement qu'une partie de cet arbre, comme une branche par exemple. Les personnes souffrant de ce problème, pourraient changer de branche et en trouver une plus confortable, avec une vue plus agréable, plus de fruits et d'ombre ou de lumière, mais sans jamais quitter l'arbre.
Toutefois, il faudrait partir sur des condidérations métaphysiques et je ne souhaitais pas aller aussi loin.
En fait, je m'intérogeais juste sur notre capacité à prendre conscience de la "folie", dans un monde où elle serait devenue la norme, sans pointer du doigt une de ses conséquences.

Ton arbre serait le totem de l'insatisfaction et de la recherche inespérée du bonheur.

On se rend fou à toujours en vouloir plus alors qu'on est déjà bien, on ne se satisfait juste jamais de notre condition et notre folie nous pousse à toujours désirer plus, avec les rois du marketing attisant nos envies et jouant avec notre manque affectif...et il y a autant de branche à cet arbre que de moyen de se mettre bien...
 
Laura Zerty a dit:
Ton arbre serait le totem de l'insatisfaction et de la recherche inespérée du bonheur.

On se rend fou à toujours en vouloir plus alors qu'on est déjà bien, on ne se satisfait juste jamais de notre condition et notre folie nous pousse à toujours désirer plus, avec les rois du marketing attisant nos envies et jouant avec notre manque affectif.

Cela me fait penser à l'histoire dont parle Burroughs dans sa trilogie, si je me rappelle bien il ne parle pas de folie mais d'un virus : http://www.psychonaut.com/litteratu...bibliotheque-psychonautique-4.html#post838711
 
Raøul a dit:
objets qui sont animés de vie et qui peuvent parler, association d'idées qui peuvent sembler improbables dans un état ordinaire de conscience

Ça me rappel mon premier bad, quand j'ai vu une fleur ouvrir sa "bouche" et me parler. C'est ouf qu'on puisse s'imaginer (enfin visionner du coup) ce genre de chose quand même. Et encore, ce n'était que des truffes .. !
 
Salut à tous,

Je reviens quelques années après.
Ca m'a fait plaisir de relire vos différentes réponses, sachez qu'à l'heure d'aujourd'hui je n'ai toujours pas retouché aux psychés. J'ai une peur irraisonné de mourrir, de devenir fou. Même aujourd'hui alors que j'ai arrêté le Cannabis depuis 2 ans maintenant, cette peur revient quand j'en fume occasionnellement.

Du coup, cela a développé des angoisses (au début gérables) dans ma vie quotidienne : peur de creuver en pleine rue, de la foule etc.
Les angoisses n'étaient plus gérables et au bout de deux ans à angoisser comme un con, je suis tombé dans la facilité : la prescription de benzos. Enfin d'un bien connu Mr.Xanax.

J'en prends depuis 4 mois maintenant j'ai l'impression de revivre, plus de crises d'angoisses. En revanche, lorsque je prends de la MDMA (occasionnellement lors de festivals), impossible pour moi de penser à autre chose qu'à ma tension, ma santé, cette peur de mourir. C'est dingue. C'est pas handicapant si vous voulez, mais vraiment je comprends pas. Je vais voir un psy depuis 2 mois pour essayé de trouver la cause réel de ces angoisses (petite précision, ce n'est pas lui qui prescrit les anxio mais mon médecin généraliste sur ma propre demande), mais j'ai l'impression qu'on parle de tout sauf de ça. C'est assez étrange.

Enfin bref, je ne sais pas si j'en reprendrai un jour et c'est bien dommage, j'aimais tellement ce que pouvais apporter cette drogue. Du coup, je me posais la question suivante : en dose raisonnable et en consommant un peu de Xanax lors de la montée, peut-être que cela pourrai atténuer cet effet de peur & de bad ? Je sais que je le fais avec la MDMA et que l'interaction n'est pas forcément mauvaise (enfin d'après mes recherches) cela fonctionne plutôt bien mais je reste trkl avec le Xanax. Quand je prends de la MDMA, je prends en général 1 ou 2 paras dans la soirée, et je dois prendre 0.25 Xanax x2 (1 à chaque montée).

J'ai l'impression de forcer mon corp à vouloir consommer quelque chose dont-il ne veut pas. En tout cas merci pour vos précédentes réponses.
 
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