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Arrêter le spliff

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion or@nge
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or@nge

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15/9/10
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Message à tous ceux qui s'en roule un avec le café du matin, qui se couchent avec et qui se demandent s'il est possible de s'endormir sans.

L'idée de faire ce topic m'est venue suite à une discussion que j'ai eu avec un de mes employés. J'ai bien vu que le matin il était dans le gaz, qu'il a des problèmes de mémorisation et qu'il zappe pas mal de conneries jusqu’à midi environ et que l'après midi il est plus clair. Je ne lui ai pas fait la morale, mais après quelques bourdes qui me reviennent assez cher, je lui ai dit que je n'était pas dupe et qu'il valait mieux qu'il arrête de poker au moins le matin, l'histoire que je puisse compter sur sa vivacité d'esprit et d’exécution.

Il m'a répondu qu'il ne se sentait pas capable d’arrêter ou de diminuer, qu'il était bien trop accroc et que le simple fait de savoir qu'il allais bientôt être a court le stressait. Il achète en suffisamment grande quantité pour ne pas connaitre de trous dans sa conso depuis des années et que cela lui était impossible de revenir en arrière.

Alors je lui ai expliqué que moi aussi j'avais été un gros gros consommateur et qu'après presque 20 ans de fume quotidienne je m'en suis passé beaucoup plus simplement que je n’aurais pu le croire.

Moi qui fumais des douilles avant de prendre le bus quand j'étais jeune, moi qui plus tard au boulot fumais mes deux trois splifs avant l'embauche (bheu indoor bien puissante), moi qui, à l'époque ou j'étais commercial profitais de mes trajets entre deux clients pour m'en fumer un, moi qui m'endormais toujours avec, bref moi qui comme lui, ne pouvais imaginer un arrêt ne serait ce qu'une journée, et cela durant de très longues années, j'ai arrêté sans vraiment m'en forcer ou même m'en rendre compte.

Soyons clair, dépendance physique, y' en a pas, enfin si, mais au tabac qui est à l'intérieur du joint, et la dépendance psychologique du THC vient s'y mêler. Pour quelqu'un qui ne fume plus de clope seule, l’amalgame est possible, ce qui renforce nettement l'impression de ne pas pouvoir arrêter.

La dépendance psychologique c'est quoi en fait? Une envie? se dire que cette béquille est indispensable? Le thc donne la flème, la flème nuit a la motivation d'élaborer des projets, et sans motivation externe, entraine la consommation. En gros moins t'as de projets motivant, plus tu fume, plus tu fume, moins t'as de projets, le cercle vicieu est lancé.

J'ai arrété sans faire de mon arrêt un objectif, suite à un déménagement, j'ai du stopper mes cultures, j'ai emménagé avec des bocaux pleins, peut être 1kg de têtes et j'avais gardé les feuilles du "curring".
Après 15 ans d'autoproduction, aller acheter une boulette me paraissait délirant, trop habitué à fumer gratos, pas envie de tracer, la maison était en travaux et comme le beau père bossait dessus, faire pousser était impossibe.

Par dessus tout ce qui m'a permis de m'en passer c'est une nouvelle aventure sentimentale (époque ou je me suis mis avec ma femme actuelle) et un projet professionnel (je montais ma boite).Le meilleur moyen d'arrêter le canabis, c'est d'avoir son attention captée par autre chose et que le fait d'être plus vif, plus entreprennant devienne plus important que de s'éploser le ciboulot.

Me forcer à un seuvrage pour arrêter sans motivation externe ou pour faire plaisir a un autre n'aurait pas fonctionné pour moi, ça j'en suis certain, il a fallut que mon attention soit entièrement captée par autre chose.

Mes bocaux de têtes finis, j'entamais les bocaux de manucure que j'ai fait durer au maximum, mes doses diminuait donc jusqu'a ne plus rien avoir.

Dès le début, j'ai dormi comme un bébé, aucun souci d'irritabilité, rien, c'est passé comme une lettre à la poste.Pendant une période je me rappelais de mes rêves plus intensément qu'aujourd'hui, j'ai l'impression, ou je m'y suis habitué depuis peut être, avant je ne m'en rappelais jamais.

Jai passé des périodes de plusieurs mois sans fumer une seule taf, j'aime toujours cette plante dont j'avais fait ma religion, si on me tend un pet, je tire dessus avec plaisir (je me prend une bonne cartouche en général), mais je ne cherche pas à en avoir et c'est très bien ainsi.

Je dirais même que maintenant si je fume, j'y prends beaucoup plus de plaisir et je n'ai jamais d'envie vicieuse qui me traverse l'esprit. Même en croisant des potes fumeurs, je n'attends même pas à ce qu'il sortent la boulette, si ils passent le splif, je fume dessus, sinon j'y pense même pas.

Je suis beaucoup plus dynamique aujourd'hui, j'ai récupéré pas mal de mémoire, j'ai plus de facilité à m'intéresser aux autres et ne reviendrais pour rien au monde à mes anciennes habitudes.


Pour conclure avec mon expérience et si je devais donner un conseil à ceux qui voudraient arrêter, je leur dirais:

-Si vous vous croyez dépendant, demandez vous d'abord si, ce n'est pas vous même qui vous en persuadez, si le cana n'aurait pas été là, ne seriez vous pas accroc a autre chose de toute façon? Si c'est le cas, confrontez vous à vos peurs et angoisses plutôt que de les fuir.

-Ce n'est pas en fixant comme objectif d'arrêter que vous le ferez aisément, pour moi c'est en prenant le problème à l'envers que j'ai réussi, je me suis fixé des objectifs. Mes objectifs étant prioritaires, j'ai évité les comportements qui pouvaient m'en écarter.

Comme m'a toujours dit ma sainte-mère, "Choisir c'est renoncer", si je m'étais interdit, je me serais frustré, cela m'aurait conduit à l’échec.

EN conclusion, pour arrêter de fumer il vous suffit de vouloir faire autre chose que vous exploser la tronche, squatter le canap' ou autre glandage, trouver des intérêts ailleurs tout simplement. Courage la sortie du brouillard et toute proche^^!


peace all!
 
Putain tu m'as donné envi d'arreter! :o Je crois que je vais m'y mettre, mais en combien de temps tu n'as plus eu d'envie de fumer? pcq perso ça va encore je suis à genre 4-5 pet par jour !
 
Rien à rajouter je pense !

Ce topic pourra à mon avis aider de nombreux fumeurs ou fumeuses plus que régulier à arrêter !
Après, le projet dont tu parles pour s'extraire l'idée du joint de la tête n'est pas forcément facile à trouver...

Quand on est chez ses parents par exemple avec uniquement les cours ou le joint comme préoccupations auxquelles se vouer le choix est à mon avis vite fait si l'on est déjà "dépendant".
Le sport pourrait alors aider à s'en sortir, mais avec des poumons salopés à mort il faudra une VRAIE détermination.

Surtout que le sentiment que la vie va devenir terne, sans amusement, risque de se pointer assez rapidement...
 
Boubou75 a dit:
Putain tu m'as donné envi d'arreter! :o Je crois que je vais m'y mettre, mais en combien de temps tu n'as plus eu d'envie de fumer? pcq perso ça va encore je suis à genre 4-5 pet par jour !

C'est passé tout seul, j'avais simplement d'autres choses en tête, j'ai fini mon dernier bocal, sans stress, le lendemain je n'étais plus fumeur.

La clope, par contre c'est une autre merde, je n'est pas encore franchi le pas et la c'est physique.:-1:
 
En fait, c'est comme pour beaucoup de choses: une question de modération, d'équilibre. Quand on fume beaucoup, on est fatigué, démotivé parfois plus mais sans excès, c'est un bon médicament, pour moi en tout cas. Très angoissée, la zeb me permet de relativiser et de dormir. Je ne fume pas la journée et certains soirs, je ne finis même pas mon joint. Et j'ai l'impression de ne tirer que les avantages de cette plante (ça n'a pas toujours été le cas car avant de trouver l'équilibre, il faut aller dans les extrêmes), je fume depuis 20 ans et je ne vois pas pourquoi j'arrêterais. Mais si un jour j'en ai envie, je sais aussi que ce ne sera pas difficile. La cigarette, je ne peux malheureusement pas en dire autant ... Mais tout ça, c'est vraiment différent selon les personnes
:weed:
 
or@nge a dit:
Me forcer à un seuvrage pour arrêter sans motivation externe ou pour faire plaisir a un autre n'aurait pas fonctionné pour moi, ça j'en suis certain

C'est aussi valable pour la clope par exemple...dans mon cas, j'avais beau entendre mes parents, etc me dire que ça serait bien que j'arrête la clope, bah, je disais "ouais ouais" mais ça avais pas plus d'impact que ça.
Puis un jour, je suis tombé sur un documentaire qui montrait les techniques d'accroche des ados par les fabricants de tabac, ainsi que tous les additifs merdiques qu'ils rajoutaient pour bien rendre accro...ça à été mon déclic !D'un coup, j'étais écœuré de m'être fait manipuler comme ça et quelques semaines plus tard j'ai arrêté (pas sans quelques difficultés, et avec l'aide d'un jeûne).

Sinon c'est clair que dans beaucoup de cas, le canna consommé en excès fait remettre au lendemain projets et décisions...
Quand tu fumes quotidiennement, ça peut vite devenir un problème.
 
Des bons posts par ici !
Moi je connais mon équilibre, je sais que si je fume un pet par jour le soir (dosé a 0,1 ou 0,2g, soit très léger) , c'est assez optimum, je garde un bon plaisir, supérieur aux effets secondaires presque inexistant (ca nique les reves de la nuit... pas ceux du matin. Je suis pas vraiment crevé, effet minime voir indetectable sur la mémoire)

Je sais aussi que cet équilibre a tendance a dériver, et qu'il faut que je sois toujours attentif!

Par contre, quand j'en ai l'occasion (c'est à dire, quand un élèment externes me donne une bonne opportunité) j'arrete et c'est génial, parce que je me sens trippé tout le temps aussi (en fait, l'état "normal" c'est qu'une référence parmis d'autres. Pour moi, tripper, c'est changer d'état mental... donc arreter aussi, ca change la conscience, et elle s'amuse de ces changements). Les meilleures occasions sont les voyages, excursions, etc
Rarement la pénurie, je suis trop bien organisé ... par contre, les approche de pénurie permette de moins charger les pétards (moins yen a en stock, moins j'en met ^^)
Bref, je vis de ces cycles, mais reconnait qu'il faudrait multiplier un peu plus les pauses...

Par contre quand je prend des psychédéliques, je fume quand meme pas mal pendant le trip, puis le lendemain parce que la combinaison avec l'afterglow est top, et que j'aime rediger TR ou divers notes... Ca crée des mauvaises habitudes. Un des seuls élément négatif des psyché pour ma part ^^

Je remarque aussi que je gère mieux quand je fume de l'auto-prod. C'est paradoxale, parce que j'en ai bcp plus... Mais elles sont plus douces, et j'ai une autre relation a la plante, moins consumériste :)
 
Quetzal a dit:
Moi je connais mon équilibre, je sais que si je fume un pet par jour le soir (dosé a 0,1 ou 0,2g, soit très léger) , c'est assez optimum, je garde un bon plaisir, supérieur aux effets secondaires presque inexistant (ca nique les reves de la nuit... pas ceux du matin. Je suis pas vraiment crevé, effet minime voir indetectable sur la mémoire)

Le cannabis même fumé en petite quantité altère les performances intellectuelles (dont la mémoire) et ce pendant plusieurs jours après consommation: liposolubilité élévée tout comme la demi-vie du THC et de ses métabolites.

Les effets physiques peuvent être inexistant, et les atteintes cognitives non perceptibles mais ces dernières n'en demeurent pas nuls.
 
Bien sur, mais largement inférieur aux bienfaits qu'il m'apporte. Je n'accorde pas une importance capitale aux x% de performance en moins pour ma mémoire ; c'est d'ailleurs sans doute un effet indissociable de l'apport de créativité que donne le cannabis (en te coupant un peu de tes reflexes cognitifs habituels, de tes souvenirs habituels, de tes solutions habituels a chaque question, il promeut un renouveau... enfin je le vois un peu comme ca).
 
Hello!

Merci pour cette chouette lecture! J'ai retrouvé quelques points qui à une époque m'avaient fait penser à arreter de fumer. Ceci dit, je me suis rendu compte que je souhaitais surtout considérablement réduire ma consommation plutôt que d'arreter. Petite astuce pour les gros fumeurs de bédos qui veulent lever le pied: le sport.

J'ai jamais autant apprécié mon spliff de weed qu'après avoir tapé une petite heure de sport! Il me fait bien plus d'effet que les 10 spliffs par jour que je me collais dans la tête, et de fait, je fume moins.

Je précise au passage que si les symptômes classiques du fumeur chronique (tête dans l'os le matin, tendance facile à la procrastination) n'ont pas totalement fondus, je n'ai rien à voir avec la personne que j'étais y'a un an...

Bon dimanche à toutes et à tous! :D
 
c'est d'ailleurs sans doute un effet indissociable de l'apport de créativité que donne le cannabis (en te coupant un peu de tes reflexes cognitifs habituels, de tes souvenirs habituels, de tes solutions habituels a chaque question, il promeut un renouveau... enfin je le vois un peu comme ca).

Encore une fois nous sommes en désaccord :D Déjà fumer un pet par jour c'est un "reflexe cognitif habituel". De mon point de vue, il promeut un brouillard mental et pas un "renouveau"! Ce que tu écris me fait penser a une tentative de justification de ta consommation. Enfin je te jette pas la pierre hein^^ On fait tous ça, moi par exemple je m'étais autopersuadé qu'il fallais absolument que je tape de la codéine les soirs de partiels pour pouvoir bien dormir et être frais le lendemain. (j'en étais vraiment persuadé hein, je faisait ça pour le bien de mes études celons moi alors que ça paraît évident que c'étais pour niquer tout stress dit comme ça, ridicule oui je sais) Pareil là justifier le fait de consommer du cannabis pour la créativité, a un pet par jour, mouais perso j'y crois pas^^
 
Merci Mario!

Bon, dejà ya pas vraiment de voilage vu que je sais ce que je dois faire, je sais aussi mon tord si je le fais mal (fumer trop), je peux le reconnaitre; j'évalue aussi l'impact de tout ça sur le reste de ma vie (fort fort limité quand meme ! Je suis pas un légume, je fais plein de trucs! Seulement 20€/mois dans la fumette!!)
Et j'ai cité l'effet sur la mémoire parce que j'avais lu un article la dessus (le rapport entre créativité et activation ou non de la mémoire)
 
Ah ouais putain ça m'intéresse ton article! Genre par exemple j'avais jamais pensé a ça comme ça mais peut être que le bénéfice niveau mémoire que procure les nootropiques (genre piracetam) se paye au détriment de la créativité!
 
Merci or@nge pour ce topic, c'est vrai que l'addiction psychologique du canna peut paraître presque insurmontable quand on est fumeur régulier mais franchement à partir du moment où ça devient une habitude on perd l'aspect "plaisir" voire même les aspects psychés du THC ! Depuis que je fume moins je tape des trips excellents ce qui ne m'arrivait plus du tout quand j'en étais à 7, 8 pet' par jour (paie ta tête de zombie et ta mauvaise humeur à la fin de la journée)
Bijord, chimiquement la créativité ça correspond à quoi ? En quoi stimuler la mémoire peut la détériorer ? Tu m'intrigues :ninja:
 
A mon avis, c'est beaucoup plus compliqué que ma simple approximation. Je n'ai plus l'article sous la main, mais je t'invite a chercher par toi meme
Si tu trouves un truc sur www.sciencedirect.com je peux éventuellement te le DL gratuitement (proxy de l'unif, si ca marche encore)

Mais de toute façon, la créativité dépend de bcp plus de choses que la "chimie" du cerveau... le contexte, l'approche, ca se travaille plus facilement et plus sainement, peut etre... ;)
 
Erf, suite de la petite histoire....

Le plafond d'un client à refaire, il a mis le pied ou il fallait pas, 1800 euros de platre et peinture, un panneaux photovoltaïque cassé, par manque d'attention, il l'a choqué, 300 euros+ une demie journée de perdue et 400 bornes pour aller le changer,un départ de feu sur un gymnase en bois tout neuf (jeté son mégot allumé sur des cartons), là si je l'avais pas éteind en urgence c'était 300 000 euros :retard:, un niveau et deux enrouleurs qui coutent la peau du cul perdus sur chantier. Et tout ça en seulement une semaine.

Après tous les spliffs que j'ai fumé au travail il y a quelques années, me voila obligé de lourder un gars parce que, indirectement,il fume avant l'embauche.

Ça me fait un peu bizarre quand même, mais je peux pas continuer à bosser pour réparer ses conneries. Et bon, je me dis que le taf en question comporte de nombreux risques, dont la chute de personne, et que je ne peux continuer a les prendre consciemment.

Dommage, clair,il était plutôt bon:(.

Si seulement il m'avait écouté......
 
Bijord a dit:
Ah ouais putain ça m'intéresse ton article! Genre par exemple j'avais jamais pensé a ça comme ça mais peut être que le bénéfice niveau mémoire que procure les nootropiques (genre piracetam) se paye au détriment de la créativité!

Je veux l'article aussi ! Bien vu Bijord ... je trouve tellement mon esprit efficace et ... neutre sous racetam. Créativité biaisée au profit de la mémoire ? L'idée que le cerveau ait un certain nombre de "jauges", et que augmenter l'une (ex : mémoire) abaisse une autre (ex : créativité) ou plus complexe (n jauges impactées en + ou -) est intéressante, en plus ça fait jeu de rôle. Surtout que ça peut s'expliquer par ses limitations énergétiques. On ne peut pas tout booster sans apporter plus d'énergie, donc on "pompe" ailleurs, dans certaines zones du cerveau consommatrices.

Mais là je m'écarte du sujet. Perso, je ne fume pas tous les jours mais je considère quand même que j'ai un souci avec. Néanmoins, comme Quetzal, ça me permet de réfléchir autrement, donner une touche de créativité ou d'absurde a mes pensées, c'est cool mais peu productif (sur le moment). Surtout, avec mes soucis de santé, ça me permet de me détendre, pour ça le cannabis est un plus. Mais l'impact sur la vie quotidienne est réel, notamment au niveau de la gestion du stress.

Il fut un temps ou je calais des douilles du matin/midi/soir et n le week-end ... ça c'était vraiment problématique par contre ... le mieux est de se séparer du bang dans ces cas-là. Avec mon pote, on a fait un feu, tiré 4 douilles et brûlé nos bangs en bambous. C'était difficile, mais une fois que les joints refont effet, on oublie, on remarque vite qu'on respire mieux et qu'on crache moins le matin ... aussi.
 
Quetzal a dit:
A mon avis, c'est beaucoup plus compliqué que ma simple approximation. Je n'ai plus l'article sous la main, mais je t'invite a chercher par toi meme
Si tu trouves un truc sur www.sciencedirect.com je peux éventuellement te le DL gratuitement (proxy de l'unif, si ca marche encore)

Mais de toute façon, la créativité dépend de bcp plus de choses que la "chimie" du cerveau... le contexte, l'approche, ca se travaille plus facilement et plus sainement, peut etre... ;)

Hum dommage je vais devoir te croire sur parole. "de toute façon" La créativité dépend de beaucoup plus de choses que la chimie du cerveau, ça c'est toi qui le dit et ça démontre rien. Je dis pas que t'as tord, mais ça m'apporte pas grand chose ce genre de phrase affirmative. Enfin merci quand même, je ferrai peut être des recherches a ce niveau et tu m'as fait pensé a un truc auquel j'avais jamais songé :)
 
Mais de toute façon, la créativité dépend de bcp plus de choses que la "chimie" du cerveau... le contexte, l'approche, ca se travaille plus facilement et plus sainement, peut etre...

T'as rien compris à la vie ? (Ouai j'te brusque, autant que l'impact de tes propos sur moi !)

T'ferai bien de t'y intéresser à la chimie du cerveau. Enfin pas trop quand même, tu pourrais tomber de haut, pas assumer la descente de tes préjugés...

(Et c'est pas la peine de me traiter de méchant, que je respecte pas ton intégrité intellectuelle, et tout ce bla bla à la con, soit t'argumente intelligemment, soit bah...)

Et si tu vois pas de quoi j'veux parler, par le "t'as rien compris à la vie", t'en fais pas, j'peux te faire un pavé sur le sujet (qui ne sera en aucun cas en rapport avec ta vie je le précise). Juste une piste, la chimie de TON cerveau, tu n'en sors JAMAIS, dans aucun cas de figure. C'est comme ça.

PS : Et pardon du HS, mais le mec raconte des conneries sur sa consommation de cannabis à cause d'un manque de connaissance/préjugés, et ça m'embête de laisser ça comme ça.
 
Je me doute que je trouverai plus ici qu'ailleurs des gens qui remettent tout à la chimie...
Moi je dis qu'une chose n'en exclue pas une autre

Mais tu verra que la créativité ultra stimulée chimiquement, devant un South Park, sera relativement plus faible que celle de celui, ayant fumé un pétard ou non, qui se met à composer, chipoter avec son instrument, ou gribouiller sur une feuille, ou qui apprend à faire de l'artisanat, ou encore qui se balade avec son appareil photo dans une zone industrielle abandonnée...

Chimie du cerveau 0 - 1 approche de la vie.

Etre créatif, ce n'est pas seulement un potentiel pret à l'emploi, c'est surtout une concrètisation! En ça, ca dépend de ce que chacun veut, plus que de la drogue qu'il prend!
 
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