Serum Phi
Alpiniste Kundalini
- Inscrit
- 3/8/12
- Messages
- 722
Groovie a dit:C'est une exclu psychonaut ou vas le publier aussi sur vice ton billet ?
Trop facile
Tirer sur un sanglier boiteux
Follow along with the video below to see how to install our site as a web app on your home screen.
Note: This feature may not be available in some browsers.
Groovie a dit:C'est une exclu psychonaut ou vas le publier aussi sur vice ton billet ?
De la transcendance chez Spinoza ? Il aurait fait ça ?L'Ombilic a dit:les Stoïciens c'est Spinoza sans Dieu, sans transcendance, moi ça me plaît bien
Mr Sandman a dit:J'ai du mal à saisir la différence.
Ou plutôt l'un ne va pas sans l'autre. Tu ne peux pas ressentir si tu n'as pas compris pourquoi et comment l'autre ressent et tu ne peux pas comprendre sans ressentir.
J'ai l'impression que tu cherche à fragmenter pour mieux comprendre, alors qu'un mécanisme peut être compris dans son ensemble. C'est certes plus difficile à expliquer alors, mais cela rend mieux compte de la réalité à mon sens.
Les théories modernes distinguent également l'empathie de la sympathie. Cette dernière consiste aussi à comprendre les affections d'une autre personne, mais elle comporte une dimension affective supplémentaire : alors que l'empathie repose sur une capacité de représentation de l'état mental d'autrui indépendamment de tout jugement de valeur, la sympathie est une réponse motivationnelle qui repose sur une proximité affective avec la personne qui en est l'objet, et vise donc à améliorer son bien-être. En cela elle se différencie de la compassion qui ne possède pas cette composante poussant à agir pour améliorer le sort d'autrui mais se résume à une affliction pour les souffrances d'autrui. Dans l'interprétation de Lauren Wispé, « Dans l'empathie le soi est le véhicule pour la compréhension [d'autrui], et il ne perd jamais son identité. La sympathie, par contre, vise à la communion plus qu'à l'exactitude et la conscience de soi est réduite plutôt qu'augmentée. »
Toujours selon Wispé : « L'objet de l'empathie est la compréhension. L'objet de la sympathie est le bien-être de l'autre. […] En somme, l'empathie est un mode de connaissance ; la sympathie est un mode de rencontre avec autrui. »
Mr Sandman a dit:Ps petite question subsidiaire: Qu'en est t'il du déséquilibre ? J'ai une total absence d'empathie concernant certains sujets et une empathie exacerbé pour d'autres.
Qu'est ce qui change ? L’expérience ? En quoi certaines formes sont innées et d'autres non ? Souvenirs effacés de la petite enfance qui font penchés la balance ?
En psycho il y a la notion de proximité aussi. Bref.
Hypnoziss a dit:La capacité d’être empathique est innée, mais sa forme est apprise. L’empathie n’est pas une chose qui rend tout beau tout gentil, c’est juste la capacité à ressentir ce que ressentent les autres.
J’ai pas de citation de Freud ou de mouvement de pensée à citer, mais personnellement je/j’ai fait régulièrement l’expérience d’être totalement ou partiellement dépourvu de sentimentalité et donc d’empathie, et franchement je ne souhaite ça à personne.
Hypnoziss a dit:Bref, sinon j’ai pas tout lu, trop de mots, de masturbations mentale et trop de phrases élitistes qui brulent les yeux,
Oui Laura désolé d’être un peu critique, ce n’est pas de la méchanceté même si ça peu en avoir l’air, mais pour moi les gens vraiment intelligents savent s’exprimer de façon simple et concises. Surtout sur un forum où le but est l’échange. Parler en mandarin n’aide pas vraiment à échanger des propos lorsqu’on est au congo.
Groovie a dit:C'est une exclu psychonaut ou vas le publier aussi sur vice ton billet ?
Laura Zerty a dit:Pour en revenir au sujet, je pense que comme la majorité des gens tu sembles confondre empathie et sympathie, lorsque tu associes le sentiment à l'empathie, alors que celle-ci est justement dénuée d'affectivité, comparé à la sympathie. L'empathie permet de te mettre à la place d'autrui via une projection mentale et non émotive, et donc de ne pas vivre l'émotion d'autrui comme c'est le cas pour la sympathie, où il s'agit de partager avec lui son émotion (mais sans se mettre à sa place pour autant). En gros dans l'empathie tu restes toi même, distant de l'émotion d'autrui, mais tout en comprenant ce qu'il ressent, quand dans la sympathie tu ressens l'émotion d'autrui en oubliant presque ta personne, et il y a donc une perte de distance opérant un rapprochement entre deux subjectivités.
Laura Zerty a dit:Je fais aussi régulièrement l'expérience d'un manque de sentimentalité en étant des plus rationnels, et j'y vois une conséquence de la dissociation corps/mental (émotion/raison), comme si je n'étais pas toujours capable de sympathie, en n'éprouvant pas l'émotion d'autrui, parce que de manière empathique je comprends et raisonne ce qu'il ressent, sans vraiment le ressentir. C'est là qu'il est intéressant d'observer l’étymologie du mot sympathie, s'apparentant à "souffrir avec". Dans cette perspective, je comprends mieux pourquoi je me détache de mes émotions en m'évitant d'être sympathique, si cela peut me permettre de ne pas souffrir avec autrui (la déprime étant partout présente, en chacun de nous).
Hypnoziss a dit:L’empathie est la capacité à ressentir les émotions d’autrui.
Hypnoziss a dit:Pour pouvoir se mettre sentimentalement a la place de quelqu’un, et donc faire preuve d’empathie, il faut avoir la faculté de ressentir soi-même les sentiments en question, donc ce n’est pas un manque de sentimentalité, mais un détachement dont tu parle.
L’empathie est définie aujourd’hui dans les sciences humaines comme une aptitude intellectuelle à comprendre l’autre, mais elle exclue les sentiments personnels. Donc, je suis capable de me représenter la tristesse lorsque je vois quelqu’un qui en souffre, mais je ne ressens pas pour autant forcément la même émotion que lui. Je ne me sens pas plus proche de lui d’un point de vue affectif et cette compréhension de son émotion ne fait pas naître chez moi de sentiment particulier ou même une envie d’agir. L’empathie est simplement la capacité de percevoir les états mentaux de l’autre, elle n’est pas la tendance à s’en préoccuper.
Tu as de quoi douter effectivement, parce que le bonheur c'est de l'illusion en barre prôné par une médiatisation de la méditation, c'est un argument marketing quoi...
La première partie, c'est le principe de l'attachement/aversion et du lâcher prise. Tu as l'air de l'avoir compris.N'importe qui s'intéressant à la philosophie comprendra vite que tout personne désirant continuellement quelque chose est vouée à souffrir d'un manque (même si le manque peut être un moteur existentiel au delà d'une souffrance), donc désirer le bonheur revient à susciter un manque que l'on ne pourra jamais combler parce que le bonheur n'existe pas.
Pourtant, dans la deuxième partie tu parles de "travailler dessus". Si pour toi "travailler sur quelque chose c'est y penser, alors je suis pas d'accord avec toi. Lorsque tu as un problème au niveau d'un aspect de ta vie, tu peux soit l'ignorer, soit lutter contre, soit observer sans réagir. Pour moi, le seul moyen de décharger efficacement l'énergie refoulée, c'est l'observation sans jugements. Ce n'est pas de la passivité, ce n'est pas un exercice de volonté ou de pensée. C'est juste de l'observation, et ça va dissoudre le problème petit à petit, sans même y penser, juste en l'observant.Pour ce qui est d'observer un phénomène émotionnel en attendant qu'il passe, si celui-ci est néfaste à son bien-être, il vaut mieux travailler dessus avant que l'on se fasse dépasser par ses propres émotions. Bref il faut trouver son équilibre entre raison et émotion, en fonction de son environnement.
Ce que j'ai proposé c'est de vivre en harmonie avec soi même, d'accepter ses défauts pour mieux valoriser ses compétences, et d'ainsi ne plus tourner en rond dans une déprime que l'on se cache, parce que justement il arrive que l'on préfère croire que l'on va bien, pour se rassurer. Il n'y a ici aucune volonté d'accéder au Graal de la vie, juste d'être soi même, dans une dynamique non plus de transcendance, mais d'immanence.
Laura Zerty a dit:une aptitude intellectuelle à comprendre l’autre, mais elle exclue les sentiments personnels. Donc, je suis capable de me représenter la tristesse lorsque je vois quelqu’un qui en souffre, mais je ne ressens pas pour autant forcément la même émotion que lui.
GuyGeorge a dit:Assurément, avoir un beau cheminement de pensée procure respect et admiration dans notre société, mais est-ce que c'est la voie qui conduit le plus directement au bonheur ?
GuyGeorge a dit:Laisse moi rire ^^ T'as déjà vraiment essayé pour pouvoir dire ça ? Pas juste 2min avec un pétard. Je te parles de 100h en 10jours + 2h par jour, par rapport au temps que tu passe à réfléchir à faire des threads de ce style. Essaye de ne pas juger ce que tu n'as pas touché du doigts !
GuyGeorge a dit:Pourtant, dans la deuxième partie tu parles de "travailler dessus". Si pour toi "travailler sur quelque chose c'est y penser, alors je suis pas d'accord avec toi. Lorsque tu as un problème au niveau d'un aspect de ta vie, tu peux soit l'ignorer, soit lutter contre, soit observer sans réagir. Pour moi, le seul moyen de décharger efficacement l'énergie refoulée, c'est l'observation sans jugements. Ce n'est pas de la passivité, ce n'est pas un exercice de volonté ou de pensée. C'est juste de l'observation, et ça va dissoudre le problème petit à petit, sans même y penser, juste en l'observant.
GuyGeorge a dit:Donc tu proposes une façon de penser, très bien ! Mais tu propose rien de neuf, qui ne crois pas qu'il doit s'accepter pour aller mieux? ^^ La méditation, c'est un exercice qui te permet d'appliquer réellement ta façon de penser (que je partages), l'acceptation de soi. Par la pratique de cet exercice, j'ai ressenti que mon jugement envers ma personne s'amenuisait petit à petit. Encore une fois, sans penser au fait que j'ai une basse estime de moi même, juste en pratiquant la méditation.
Si tu dit a une personne qui n'as pas confiance en elle, "ait confiance en toi!!!", ça va rien lui changer à sa vie. Pareil pour un tox qui sait pertinemment que son comportement est destructeur, sans qu'il puisse le stopper. Là encore, la méditation sera l'exercice qui pourra dissoudre les tensions et amener petit à petit un soulagement grandissant et durable. Y'a rien qui a été refoulé, tout se dissipe, et l'on se rend compte que nous ne sommes pas nos pensées.
Lotre a dit:Je croyais que c'était justement la définition de la sympathie, contrairement à l'empathie qui implique de ressentir avec.
Laura Zerty a dit:Pour expliquer techniquement la différence entre l'empathie et la sympathie :
Les théories modernes distinguent également l'empathie de la sympathie. Cette dernière consiste aussi à comprendre les affections d'une autre personne, mais elle comporte une dimension affective supplémentaire : alors que l'empathie repose sur une capacité de représentation de l'état mental d'autrui indépendamment de tout jugement de valeur, la sympathie est une réponse motivationnelle qui repose sur une proximité affective avec la personne qui en est l'objet, et vise donc à améliorer son bien-être. En cela elle se différencie de la compassion qui ne possède pas cette composante poussant à agir pour améliorer le sort d'autrui mais se résume à une affliction pour les souffrances d'autrui. Dans l'interprétation de Lauren Wispé, « Dans l'empathie le soi est le véhicule pour la compréhension [d'autrui], et il ne perd jamais son identité. La sympathie, par contre, vise à la communion plus qu'à l'exactitude et la conscience de soi est réduite plutôt qu'augmentée. »
Toujours selon Wispé : « L'objet de l'empathie est la compréhension. L'objet de la sympathie est le bien-être de l'autre. […] En somme, l'empathie est un mode de connaissance ; la sympathie est un mode de rencontre avec autrui. »
Je ne sais pas d'où vient le fait que beaucoup de gens confondent les définitions des deux termes.
Larousse a dit:Empathie :
Faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent.
Putain il a reussi a sortir bibij de son hibernation.... Chapeau bas sur ce coup...
compassion : on a tous vécu ce moment où on a l'impression d'enfoncer l'autre à trop partager sa souffrance, comme si on l'amplifiait et l'empêchait de prendre du recul).
Ok j'ai démarré au quart de tour encore dés que je vois qu'on attaque ma sacro-sainte méditation haha, va falloir que je me calme ^^ Oui tout a fait pour la plasticité neuronale, mais ce n'est pas l'alpanage de la méditation hein, les psychéliques, la psychothérapie, de yoga (et surement d'autres choses) ont potentiellement cet effet !Vis à vis de l'illusion en barre, je ne parlais pas de la méditation mais bien du bonheur ! Que la méditation donne des résultats concrets ou pas, je t'avoue que ça me dépasse puisque je ne la pratique pas, mais du peu que j'ai expérimenté et de ce que j'en sais, la méditation amène prendre véritablement du recul sur soi, à gagner en empathie et en compréhension d'autrui, à telle point qu'une pratique régulière (et peu être intensive) peut modifier la plasticité cérébrale du pratiquant.
Je ne pourrai pas affirmer que je vis dans le bonheur ça c'est clair. Mais je pense que s'il existe un bonheur à travers les hauts et les bas de l’existence, c'est celui provoqué par l'équanimité. La vie est telle que tu va avoir des moments de ups, et des moments de down. L'équanimité, c'est ne plus avoir d'aversion pour les moments downs, et ne plus rechercher volontairement les moments ups. Si tu fait ça avec toutes les sensations qui t'arrivent, douleur ou plaisir, quoi qu'il se passe, tu baignes dans un calme mental extrêmement exquis. C'est je pense ce qui me manques le plus l'équanimité. Moi tu peux me foutre un truc aussi ridicule qu'un like je vais me sentir surpuissant, et après on va me critiquer pour un truc et je vais me sentir comme une merde. Je suis le contraire de l'équanimité, mais je vois à quoi ça correspond car je l'ai ressenti a des cours moments en retraite et je sais quoi faire pour la développer dans la vie de tous les jours (pas si facile par contre^^). C'est pour ça quand tu dis que par rapport à mon post, la méditation te parai donner des belles fleurs, effectivement je le pense, mais je pense pas que j'incarne l'effet bénéfique que peux avoir la méditation sur quelqu'un ahah ^^ Curieusement chez moi je crois que la méditation as augmenté mon agressivité dans certaines situations paradoxalement, car avant j'inhibais ma colère pour ne pas déplaire à l'autre^^ Voila pour les notions bouddhiste. Après pour rectifier un peu mes propos, j'ai lu qu'il fallait tout de même user de la pensée et réfléchir aux différentes notions de la vie, de l'esprit, pour pouvoir faire des progrès en méditation. Je pense qu'à ce moment la philosophie peut être intéressante pour raffiner la façon de pensée et permettre des progrès avec ta méditation. Je vais lire un peu spinoza peut être que ça me conviendra aussi comme a toi tiens ! J'aime bien les combo hahaPar contre je n'ai jamais entendu une personne pratiquant la méditation, me dire qu'elle est heureuse ou vit dans le bonheur. Enfin si mais c'était une barge avec un égo démesuré, répétant à qui l'écoutait qu'elle était parfaite...alors que sa vie était un chaos quasi infini vu son orgueil lui masquant sa triste réalité. Pour moi la vie est bien trop dure pour que l'on puisse être véritablement heureux, ou alors dans de court moment.
Si pour toi le seul moyen de décharger efficacement l'énergie refoulée, c'est l'observation sans jugements, alors ça correspondrait au fait de se freezer puisque tu restes passif, est-ce que tu es d'accord avec cette proposition ?