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L'Ombilic a dit:
les Stoïciens c'est Spinoza sans Dieu, sans transcendance, moi ça me plaît bien
De la transcendance chez Spinoza ? Il aurait fait ça ?
 
J’me permet de relancer le sujet, notamment sur l’empathie.

La capacité d’être empathique est innée, mais sa forme est apprise. L’empathie n’est pas une chose qui rend tout beau tout gentil, c’est juste la capacité à ressentir ce que ressentent les autres.

J’ai pas de citation de Freud ou de mouvement de pensée à citer, mais personnellement je/j’ai fait régulièrement l’expérience d’être totalement ou partiellement dépourvu de sentimentalité et donc d’empathie, et franchement je ne souhaite ça à personne.

Bref, sinon j’ai pas tout lu, trop de mots, de masturbations mentale et trop de phrases élitistes qui brulent les yeux,
Oui Laura désolé d’être un peu critique, ce n’est pas de la méchanceté même si ça peu en avoir l’air, mais pour moi les gens vraiment intelligents savent s’exprimer de façon simple et concises. Surtout sur un forum où le but est l’échange. Parler en mandarin n’aide pas vraiment à échanger des propos lorsqu’on est au congo.

Vu que j’ai pas tout lu, pour ceux qu’on la haine, continuez de lynchez je ne lirais pas non plus. Juste, j’apprécierais que vos affaire semi-privées se fassent en MP, ou par article Vice, le monde ou Science et vie junior interposés, ça m’éviterais de me forcer à ignorer. Ça me fait juste un peu gerber si mes yeux s’attardent un peu trop sur ce genre de posts. Et bon… c’est chiant, je dois nettoyer mon clavier du coup.
 
Mr Sandman a dit:
J'ai du mal à saisir la différence.

Ou plutôt l'un ne va pas sans l'autre. Tu ne peux pas ressentir si tu n'as pas compris pourquoi et comment l'autre ressent et tu ne peux pas comprendre sans ressentir.

J'ai l'impression que tu cherche à fragmenter pour mieux comprendre, alors qu'un mécanisme peut être compris dans son ensemble. C'est certes plus difficile à expliquer alors, mais cela rend mieux compte de la réalité à mon sens.

Je pense que l'on ressent tout le temps des émotions, des passions (tristes ou joyeuses), et du désir parce que c'est l'essence de l'homme, mais sans en avoir conscience, ou si c'est le cas, sans en avoir vraiment comprit le pourquoi du comment. Je dis ça parce que bien avant le fait de raisonner et conscientiser nos pensées, ce sont les émotions dans notre ça, qui via notre corps nous animent. Après chacun est plus ou moins apte à reconnaitre et comprendre ce qu'il a ressenti.

Pour expliquer techniquement la différence entre l'empathie et la sympathie :

Les théories modernes distinguent également l'empathie de la sympathie. Cette dernière consiste aussi à comprendre les affections d'une autre personne, mais elle comporte une dimension affective supplémentaire : alors que l'empathie repose sur une capacité de représentation de l'état mental d'autrui indépendamment de tout jugement de valeur, la sympathie est une réponse motivationnelle qui repose sur une proximité affective avec la personne qui en est l'objet, et vise donc à améliorer son bien-être. En cela elle se différencie de la compassion qui ne possède pas cette composante poussant à agir pour améliorer le sort d'autrui mais se résume à une affliction pour les souffrances d'autrui. Dans l'interprétation de Lauren Wispé, « Dans l'empathie le soi est le véhicule pour la compréhension [d'autrui], et il ne perd jamais son identité. La sympathie, par contre, vise à la communion plus qu'à l'exactitude et la conscience de soi est réduite plutôt qu'augmentée. »

Toujours selon Wispé : « L'objet de l'empathie est la compréhension. L'objet de la sympathie est le bien-être de l'autre. […] En somme, l'empathie est un mode de connaissance ; la sympathie est un mode de rencontre avec autrui. »

Si je cherche à fragmenter mes propos, c'est pour mieux les expliquer en cherchant à être plus clair. Chepa comment tu reçois la quotation ci-dessus, mais perso il me faut deux ou trois lectures pour commencer à saisir ce qu'à voulu dire l'auteur. Ce que j'essaye de faire ensuite, c'est de vulgariser au mieux selon mes capacités rédactionnelles, des théories plus ou moins complexes pour les rendre plus ou moins facilement compréhensibles au plus grand nombre.

Après quand certains affirment que l'empathie ne s'enseigne pas, et que pour ma part je rétorque le contraire, on rentre dans un débat où je cherche à comprendre la position de l'autre pour composer avec. Et parfois il m'est nécessaire de fragmenter ma pensée pour ne pas me perdre dans mes intuitions, quand je n'ai pas assez de théorie pour les expliquer de manière concise.



Mr Sandman a dit:
Ps petite question subsidiaire: Qu'en est t'il du déséquilibre ? J'ai une total absence d'empathie concernant certains sujets et une empathie exacerbé pour d'autres.
Qu'est ce qui change ? L’expérience ? En quoi certaines formes sont innées et d'autres non ? Souvenirs effacés de la petite enfance qui font penchés la balance ?
En psycho il y a la notion de proximité aussi. Bref.

Je te laisse faire des recherches là dessus, au plus simple la page Wikipédia sur l'empathie répondra à une partie de tes questions =)


Hypnoziss a dit:
La capacité d’être empathique est innée, mais sa forme est apprise. L’empathie n’est pas une chose qui rend tout beau tout gentil, c’est juste la capacité à ressentir ce que ressentent les autres.

J’ai pas de citation de Freud ou de mouvement de pensée à citer, mais personnellement je/j’ai fait régulièrement l’expérience d’être totalement ou partiellement dépourvu de sentimentalité et donc d’empathie, et franchement je ne souhaite ça à personne.

Freud n'est qu'un penseur parmi d'autres, et sans remettre en question ses apports conséquents au mouvement psychanalytique, un de ses plus grands coup de maitre à été que les non initiés ne retiennent que lui dans la postérité.

Pour en revenir au sujet, je pense que comme la majorité des gens tu sembles confondre empathie et sympathie, lorsque tu associes le sentiment à l'empathie, alors que celle-ci est justement dénuée d'affectivité, comparé à la sympathie. L'empathie permet de te mettre à la place d'autrui via une projection mentale et non émotive, et donc de ne pas vivre l'émotion d'autrui comme c'est le cas pour la sympathie, où il s'agit de partager avec lui son émotion (mais sans se mettre à sa place pour autant). En gros dans l'empathie tu restes toi même, distant de l'émotion d'autrui, mais tout en comprenant ce qu'il ressent, quand dans la sympathie tu ressens l'émotion d'autrui en oubliant presque ta personne, et il y a donc une perte de distance opérant un rapprochement entre deux subjectivités.

Je fais aussi régulièrement l'expérience d'un manque de sentimentalité en étant des plus rationnels, et j'y vois une conséquence de la dissociation corps/mental (émotion/raison), comme si je n'étais pas toujours capable de sympathie, en n'éprouvant pas l'émotion d'autrui, parce que de manière empathique je comprends et raisonne ce qu'il ressent, sans vraiment le ressentir. C'est là qu'il est intéressant d'observer l’étymologie du mot sympathie, s'apparentant à "souffrir avec". Dans cette perspective, je comprends mieux pourquoi je me détache de mes émotions en m'évitant d'être sympathique, si cela peut me permettre de ne pas souffrir avec autrui (la déprime étant partout présente, en chacun de nous).



Hypnoziss a dit:
Bref, sinon j’ai pas tout lu, trop de mots, de masturbations mentale et trop de phrases élitistes qui brulent les yeux,
Oui Laura désolé d’être un peu critique, ce n’est pas de la méchanceté même si ça peu en avoir l’air, mais pour moi les gens vraiment intelligents savent s’exprimer de façon simple et concises. Surtout sur un forum où le but est l’échange. Parler en mandarin n’aide pas vraiment à échanger des propos lorsqu’on est au congo.

Je sais bien qu'il est de plus en plus difficile aux personnes de se concentrer plus de cinq minutes sur une tâche comme la lecture, mais le fait que j'essaye d'aborder des thématiques nécessitant quelques explications et contextualisations, m'oblige à développer mes idées sur plusieurs paragraphes. Pour le reste je m'apprends à écrire de manière plus simple et concise, parce qu'on est d'accord c'est ce qu'il y a de plus plaisant à lire, et comme tu l'a remarqué j'ai encore de quoi progresser. Maintenant je respecte ton choix si tu préfères lire des gens vraiment intelligents, pour ma part je vais continuer dans ma lancée puisque je me sens inspiré ces temps-ci.


Groovie a dit:
C'est une exclu psychonaut ou vas le publier aussi sur vice ton billet ?

C'est une exclusivité Psychonaut, et plus jamais je ne publierai sur Vice, parce que c'était une expérience désagréable que de proposer un texte qui a été modifié afin de satisfaire une tendance sensationnaliste. Aujourd'hui je ne suis pas fier de mon geste, parce que j'étais en colère et que par esprit de vengeance, j'ai donné au diable un texte salé qu'il s'est empressé de pimenter, ce que je regrette d'autant plus que j'ai pu blesser certaines personnes qui se seront surement reconnues (il d'ailleurs intéressant de voir comment vous récupérez l'affaire pour la ramener, alors que vous n'êtes pas concerné). Mais ça c'est passé et je ne peux qu'accepter d'avoir fait de la merde, avec le fait que des mouches se ruent dessus parce qu'elles n'ont que ça à faire...

Au final je préfère me concentrer sur des projets plus constructifs et qui devraient faire plus de bruit, enfin au delà du petit monde des forums d'usagers de drogue lol, bref tu verras bien quand ça se fera !
 
Laura Zerty a dit:
Pour en revenir au sujet, je pense que comme la majorité des gens tu sembles confondre empathie et sympathie, lorsque tu associes le sentiment à l'empathie, alors que celle-ci est justement dénuée d'affectivité, comparé à la sympathie. L'empathie permet de te mettre à la place d'autrui via une projection mentale et non émotive, et donc de ne pas vivre l'émotion d'autrui comme c'est le cas pour la sympathie, où il s'agit de partager avec lui son émotion (mais sans se mettre à sa place pour autant). En gros dans l'empathie tu restes toi même, distant de l'émotion d'autrui, mais tout en comprenant ce qu'il ressent, quand dans la sympathie tu ressens l'émotion d'autrui en oubliant presque ta personne, et il y a donc une perte de distance opérant un rapprochement entre deux subjectivités.

C’est en fait exactement ce que j’ai dit. L’empathie est la capacité à ressentir les émotions d’autrui. C’est exactement cet argument que j’utilisais pour dire que l’empathie est innée (capacité qu’on peu entrainer) au contraire de la sentimentalité qui en est sa forme.

Laura Zerty a dit:
Je fais aussi régulièrement l'expérience d'un manque de sentimentalité en étant des plus rationnels, et j'y vois une conséquence de la dissociation corps/mental (émotion/raison), comme si je n'étais pas toujours capable de sympathie, en n'éprouvant pas l'émotion d'autrui, parce que de manière empathique je comprends et raisonne ce qu'il ressent, sans vraiment le ressentir. C'est là qu'il est intéressant d'observer l’étymologie du mot sympathie, s'apparentant à "souffrir avec". Dans cette perspective, je comprends mieux pourquoi je me détache de mes émotions en m'évitant d'être sympathique, si cela peut me permettre de ne pas souffrir avec autrui (la déprime étant partout présente, en chacun de nous).

Pour pouvoir se mettre sentimentalement a la place de quelqu’un, et donc faire preuve d’empathie, il faut avoir la faculté de ressentir soi-même les sentiments en question, donc ce n’est pas un manque de sentimentalité, mais un détachement dont tu parle. La faculté de se mettre loin des choses pour qu’elles ne nous touchent plus. Le détachement sentimental et le manque de sentiments sont deux choses radicalement différentes. Ainsi, sans sentiments, les mots "aimer" et "détester" n’existent plus. Que ce soit aliments, personnes, sensations, tout est ressenti d’un point de vue entièrement physique. La définition même de l’indifférence, un état où tout ce qui te rend humain n’existe plus.

Franchement, y’a de quoi être heureux de déprimer.
 
Hypnoziss a dit:
L’empathie est la capacité à ressentir les émotions d’autrui.

Ta définition est assez généraliste en étant celle que la majorité des gens donnent à propos de l'empathie, et je pense toujours qu'elle induit en erreur, parce que le terme "ressentir" est trop vague et au final incorrect (je me suis fais avoir aussi). Peu être qu'il faudrait le remplacer par "comprendre", afin de ne pas continuer d'associer sentimentalité et empathie, comme tu le fais ici :

Hypnoziss a dit:
Pour pouvoir se mettre sentimentalement a la place de quelqu’un, et donc faire preuve d’empathie, il faut avoir la faculté de ressentir soi-même les sentiments en question, donc ce n’est pas un manque de sentimentalité, mais un détachement dont tu parle.

Pour ne pas rentrer dans une guéguerre d'égo, chacun argumentant son point de vue avec son vocabulaire, je te propose cette définition claire et précise de l'empathie :

L’empathie est définie aujourd’hui dans les sciences humaines comme une aptitude intellectuelle à comprendre l’autre, mais elle exclue les sentiments personnels. Donc, je suis capable de me représenter la tristesse lorsque je vois quelqu’un qui en souffre, mais je ne ressens pas pour autant forcément la même émotion que lui. Je ne me sens pas plus proche de lui d’un point de vue affectif et cette compréhension de son émotion ne fait pas naître chez moi de sentiment particulier ou même une envie d’agir. L’empathie est simplement la capacité de percevoir les états mentaux de l’autre, elle n’est pas la tendance à s’en préoccuper.

L'empathie se fait donc à partir d'un décentrement de sa propre personne (une dissociation pour moi), afin de se mettre à la place de l'autre sans pour autant ressentir son émotion, et effectivement pour une meilleure compréhension d'autrui, il vaut mieux se connaitre soi même en ayant analysé ses propres ressentis avant. Ici on en revient à la discussion avec Plante Verte.

Pour le reste je suis d'accord avec toi puisque j'évoquais aussi le fait de se détacher de ses sentiments, pouvant amener à des manques de sentimentalité momentanés.
 
Pour répondre succinctement a ton premier post, je pense que y'a deux moyens de faire contre les états désagréables. Ajouter, ou soustraire. Rationaliser et analyser à l'extrême le mécanisme par la pensée, avec pour risque le fait de le cristalliser. Ou supprimer l'importance qu'on accorde au phénomène en l'observant juste sans réagir jusqu'à ce qu'il se dissolve (méditation). Je pense que la deuxième voie est plus efficace, en tout cas pour mon cas. J'ai toujours tiqué sur la philosophie. Assurément, avoir un beau cheminement de pensée procure respect et admiration dans notre société, mais est-ce que c'est la voie qui conduit le plus directement au bonheur ? J'en doute !
 
Tu as de quoi douter effectivement, parce que le bonheur c'est de l'illusion en barre prôné par une médiatisation de la méditation, c'est un argument marketing quoi...

N'importe qui s'intéressant à la philosophie comprendra vite que tout personne désirant continuellement quelque chose est vouée à souffrir d'un manque (même si le manque peut être un moteur existentiel au delà d'une souffrance), donc désirer le bonheur revient à susciter un manque que l'on ne pourra jamais combler parce que le bonheur n'existe pas. Et chercher à tout analyser à l'extrême détache de ses émotions, et donc de soi même, donc ce n'est pas une bonne chose pour soi de persévérer dans cette voie. Pour ce qui est d'observer un phénomène émotionnel en attendant qu'il passe, si celui-ci est néfaste à son bien-être, il vaut mieux travailler dessus avant que l'on se fasse dépasser par ses propres émotions. Bref il faut trouver son équilibre entre raison et émotion, en fonction de son environnement.

Sinon c'est intéressant de voir qu'en parlant de dépasser sa déprime, on en vient à parler d'être heureux ou de bonheur, ce dont je ne me souviens pas avoir parlé dans mon post.

Ce que j'ai proposé c'est de vivre en harmonie avec soi même, d'accepter ses défauts pour mieux valoriser ses compétences, et d'ainsi ne plus tourner en rond dans une déprime que l'on se cache, parce que justement il arrive que l'on préfère croire que l'on va bien, pour se rassurer. Il n'y a ici aucune volonté d'accéder au Graal de la vie, juste d'être soi même, dans une dynamique non plus de transcendance, mais d'immanence.
 
Tu as de quoi douter effectivement, parce que le bonheur c'est de l'illusion en barre prôné par une médiatisation de la méditation, c'est un argument marketing quoi...

Laisse moi rire ^^ T'as déjà vraiment essayé pour pouvoir dire ça ? Pas juste 2min avec un pétard. Je te parles de 100h en 10jours + 2h par jour, par rapport au temps que tu passe à réfléchir à faire des threads de ce style. Essaye de ne pas juger ce que tu n'as pas touché du doigts !

N'importe qui s'intéressant à la philosophie comprendra vite que tout personne désirant continuellement quelque chose est vouée à souffrir d'un manque (même si le manque peut être un moteur existentiel au delà d'une souffrance), donc désirer le bonheur revient à susciter un manque que l'on ne pourra jamais combler parce que le bonheur n'existe pas.
La première partie, c'est le principe de l'attachement/aversion et du lâcher prise. Tu as l'air de l'avoir compris.

Pour ce qui est d'observer un phénomène émotionnel en attendant qu'il passe, si celui-ci est néfaste à son bien-être, il vaut mieux travailler dessus avant que l'on se fasse dépasser par ses propres émotions. Bref il faut trouver son équilibre entre raison et émotion, en fonction de son environnement.
Pourtant, dans la deuxième partie tu parles de "travailler dessus". Si pour toi "travailler sur quelque chose c'est y penser, alors je suis pas d'accord avec toi. Lorsque tu as un problème au niveau d'un aspect de ta vie, tu peux soit l'ignorer, soit lutter contre, soit observer sans réagir. Pour moi, le seul moyen de décharger efficacement l'énergie refoulée, c'est l'observation sans jugements. Ce n'est pas de la passivité, ce n'est pas un exercice de volonté ou de pensée. C'est juste de l'observation, et ça va dissoudre le problème petit à petit, sans même y penser, juste en l'observant.

Ce que j'ai proposé c'est de vivre en harmonie avec soi même, d'accepter ses défauts pour mieux valoriser ses compétences, et d'ainsi ne plus tourner en rond dans une déprime que l'on se cache, parce que justement il arrive que l'on préfère croire que l'on va bien, pour se rassurer. Il n'y a ici aucune volonté d'accéder au Graal de la vie, juste d'être soi même, dans une dynamique non plus de transcendance, mais d'immanence.

Donc tu proposes une façon de penser, très bien ! Mais tu propose rien de neuf, qui ne crois pas qu'il doit s'accepter pour aller mieux? ^^ La méditation, c'est un exercice qui te permet d'appliquer réellement ta façon de penser (que je partages), l'acceptation de soi. Par la pratique de cet exercice, j'ai ressenti que mon jugement envers ma personne s'amenuisait petit à petit. Encore une fois, sans penser au fait que j'ai une basse estime de moi même, juste en pratiquant la méditation.

Si tu dit a une personne qui n'as pas confiance en elle, "ait confiance en toi!!!", ça va rien lui changer à sa vie. Pareil pour un tox qui sait pertinemment que son comportement est destructeur, sans qu'il puisse le stopper. Là encore, la méditation sera l'exercice qui pourra dissoudre les tensions et amener petit à petit un soulagement grandissant et durable. Y'a rien qui a été refoulé, tout se dissipe, et l'on se rend compte que nous ne sommes pas nos pensées.

J'extrapole un peu bien sur, car je suis très débutant dans cette pratique. Mais l'effet "afterglow méditatif grandissant", je l'ai ressenti dans mes tripes même avec ma pratique très faible. Par rapport aux milliers d'heures que j'ai passé a ressasser mes défauts, a m'envoyer des injonctions pour progresser, "il faut que tu ait confiance en toi", la différence est totale. Il faut cependant faire l'effort de s'assoir, par rapport au plaisir de se masturber l'esprit en ayant des pensées de plus en plus complexes en gonflant son égo.

Non franchement, avec ton "c'est un argument marketing" tu es loin du compte ! Je partage tout aussi ton dégout de la mode new-age de reprendre la méditation à son compte, en essayant de te faire acheter des CD de méditation à la con. Mais dire que la méditation se réduit à cette partie peu glorieuse, ça serai passer à coté d'un art de vivre qui peut (a mon humble avis) te faire tendre vers plus de bonheur.
 
Laura Zerty a dit:
une aptitude intellectuelle à comprendre l’autre, mais elle exclue les sentiments personnels. Donc, je suis capable de me représenter la tristesse lorsque je vois quelqu’un qui en souffre, mais je ne ressens pas pour autant forcément la même émotion que lui.

Je croyais que c'était justement la définition de la sympathie, contrairement à l'empathie qui implique de ressentir avec.


GuyGeorge a dit:
Assurément, avoir un beau cheminement de pensée procure respect et admiration dans notre société, mais est-ce que c'est la voie qui conduit le plus directement au bonheur ?

Oui si le bonheur pour untel c'est d'avoir le respect et l'admiration dans la société x)
 
Putain il a reussi a sortir bibij de son hibernation.... Chapeau bas sur ce coup...
 
GuyGeorge a dit:
Laisse moi rire ^^ T'as déjà vraiment essayé pour pouvoir dire ça ? Pas juste 2min avec un pétard. Je te parles de 100h en 10jours + 2h par jour, par rapport au temps que tu passe à réfléchir à faire des threads de ce style. Essaye de ne pas juger ce que tu n'as pas touché du doigts !

Vis à vis de l'illusion en barre, je ne parlais pas de la méditation mais bien du bonheur ! Que la méditation donne des résultats concrets ou pas, je t'avoue que ça me dépasse puisque je ne la pratique pas, mais du peu que j'ai expérimenté et de ce que j'en sais, la méditation amène prendre véritablement du recul sur soi, à gagner en empathie et en compréhension d'autrui, à telle point qu'une pratique régulière (et peu être intensive) peut modifier la plasticité cérébrale du pratiquant.

Par contre je n'ai jamais entendu une personne pratiquant la méditation, me dire qu'elle est heureuse ou vit dans le bonheur. Enfin si mais c'était une barge avec un égo démesuré, répétant à qui l'écoutait qu'elle était parfaite...alors que sa vie était un chaos quasi infini vu son orgueil lui masquant sa triste réalité. Pour moi la vie est bien trop dure pour que l'on puisse être véritablement heureux, ou alors dans de court moment.


GuyGeorge a dit:
Pourtant, dans la deuxième partie tu parles de "travailler dessus". Si pour toi "travailler sur quelque chose c'est y penser, alors je suis pas d'accord avec toi. Lorsque tu as un problème au niveau d'un aspect de ta vie, tu peux soit l'ignorer, soit lutter contre, soit observer sans réagir. Pour moi, le seul moyen de décharger efficacement l'énergie refoulée, c'est l'observation sans jugements. Ce n'est pas de la passivité, ce n'est pas un exercice de volonté ou de pensée. C'est juste de l'observation, et ça va dissoudre le problème petit à petit, sans même y penser, juste en l'observant.

Yep on retrouve la règles des trois F dans ton énoncé ---> face à un problème soit tu te Freezes, soit tu Flight en fuyant, soit tu Fight en l'affrontant.

Si pour toi le seul moyen de décharger efficacement l'énergie refoulée, c'est l'observation sans jugements, alors ça correspondrait au fait de se freezer puisque tu restes passif, est-ce que tu es d'accord avec cette proposition ?

Si oui, je suis plutôt de ceux qui passent à l'action en affrontant le problème rencontré. Néanmoins je ne fonce pas tête baissée à chaque fois, je sais qu'il peut être bon d'observer sans juger, afin de savoir à quel problème on a véritablement à faire, la méditation permettant alors de se décentrer de ses ressentis pour comprendre quels mécanismes et quels déterminismes en tout genre nous fait barrage. Une fois que j'ai cerné le problème, alors je me sers de ma volonté pour m'en sortir, en m'aidant des connaissances que j'ai acquises, et qui me serviront à affronter mon problème en travaillant dessus. Ok ok j'en viens souvent à réfléchir plus qu'il n'en faut quitte à me prendre le chou, mais je suis comme ça, et je fais avec parce que c'est ma nature d'être plus rationnel que sentimental.


GuyGeorge a dit:
Donc tu proposes une façon de penser, très bien ! Mais tu propose rien de neuf, qui ne crois pas qu'il doit s'accepter pour aller mieux? ^^ La méditation, c'est un exercice qui te permet d'appliquer réellement ta façon de penser (que je partages), l'acceptation de soi. Par la pratique de cet exercice, j'ai ressenti que mon jugement envers ma personne s'amenuisait petit à petit. Encore une fois, sans penser au fait que j'ai une basse estime de moi même, juste en pratiquant la méditation.

Si tu dit a une personne qui n'as pas confiance en elle, "ait confiance en toi!!!", ça va rien lui changer à sa vie. Pareil pour un tox qui sait pertinemment que son comportement est destructeur, sans qu'il puisse le stopper. Là encore, la méditation sera l'exercice qui pourra dissoudre les tensions et amener petit à petit un soulagement grandissant et durable. Y'a rien qui a été refoulé, tout se dissipe, et l'on se rend compte que nous ne sommes pas nos pensées.

Je ne prétends en rien amener une nouvelle façon de penser :D et je suis encore moins un gourou. Je ne fais que poser par écrit ce que j'ai compris d'une partie de la pensée de Spinoza, datant du 17ème siècle... Et j'ai remarqué que juste le fait de m'approprier ses idées, d'incorporer sa vision bienfaitrice dans mon mode de pensée, m’apaise comme jamais je n'avais ressentis une telle paix intérieure depuis looooongtemps. Et plus je m’imprègne de sa pensée, plus je cherche à gagner en béatitude, à vivre en harmonie avec moi-même et mon environnement. Jusque là j'ai l'impression que mettre en perspective sa pensée m'a fait le même effet que la méditation chez toi, en étant plus dans la compréhension que dans le jugement.

Là où je note une différence quand même, c'est que je ressens depuis toujours un besoin d'exprimer mes ressentis, de les partager en les mettant en scène sinon je me sens déprimer. Sauf que pour dépasser ma flemme naturelle, j'ai du sortir de ma passivité néanmoins plaisante, pour être plus actif en me remettant à écrire et dessiner. Et j'y tire encore plus de plaisir !
A ce niveau là ça ne me dérange de faire travailler mon intellect, quitte à gonfler mon égo, parce que lorsque je suis productif je ne me sens plus aigri et en colère, contre moi même et le monde entier. C'est le moyen que j'ai trouvé pour canaliser mon énergie à des actions productrices de joie, plutôt qu'à mal agir en étant motivé par mes bas instincts.

Je ne sais pas si la voie dans laquelle je me suis embarqué me réussira, mais pour l'instant je m'y sens bien parce qu'en accord avec moi-même. Je vois que ta voie semble te convenir aussi, et que si nos méthodes divergent, elles ont quand même des points de convergence quant à la joie qu'on en tire. En relisant le début de mon post initial, je me suis rendu compte qu'une bonne partie des gens y ayant répondu l'avait fait de manière impertinente, d'un discours haineux, et faisant preuve de jalousie ou de rancœur, et que ta réponse est à l'opposée de ces manifestations de passions tristes, ce qui prouverait que la méditation amène de jolies fleurs en devenir dans son jardin, tout en favorisant l'empathie, qui inhibe l'agressivité (là je parle comme un prophète :weed:)


Lotre a dit:
Je croyais que c'était justement la définition de la sympathie, contrairement à l'empathie qui implique de ressentir avec.

Je ne sais pas d'où vient le fait que beaucoup de gens confondent les définitions des deux termes. Et plus je parle d'empathie autour de moi, plus je me rends compte que la confusion est quasi omniprésente.
 
Laura Zerty a dit:
Pour expliquer techniquement la différence entre l'empathie et la sympathie :


Les théories modernes distinguent également l'empathie de la sympathie. Cette dernière consiste aussi à comprendre les affections d'une autre personne, mais elle comporte une dimension affective supplémentaire : alors que l'empathie repose sur une capacité de représentation de l'état mental d'autrui indépendamment de tout jugement de valeur, la sympathie est une réponse motivationnelle qui repose sur une proximité affective avec la personne qui en est l'objet, et vise donc à améliorer son bien-être. En cela elle se différencie de la compassion qui ne possède pas cette composante poussant à agir pour améliorer le sort d'autrui mais se résume à une affliction pour les souffrances d'autrui. Dans l'interprétation de Lauren Wispé, « Dans l'empathie le soi est le véhicule pour la compréhension [d'autrui], et il ne perd jamais son identité. La sympathie, par contre, vise à la communion plus qu'à l'exactitude et la conscience de soi est réduite plutôt qu'augmentée. »

Toujours selon Wispé : « L'objet de l'empathie est la compréhension. L'objet de la sympathie est le bien-être de l'autre. […] En somme, l'empathie est un mode de connaissance ; la sympathie est un mode de rencontre avec autrui. »

C'est vraiment très intéressant Laura. Je vais me renseigner la dessus. Je n'ai clairement pas le bagages pour assimiler ça direct. De plus l'empathie pour moi c'est intuitif, Donc je cérébralise mes émotions après coup, mais j'ai toujours du mal à exprimer des ressentis complexes de manière juste. Je cherche trop l'exactitude et du coup je me perd dans une argumentation souvent brouillonne. Je n'ai pas fait d'études et je n'ai pas la technique, tout ce que je possède comme outils pour structurer ma pensée, c'est les ressources que j'ai acquis en autodidacte.

Pour l'instant je vais me contenter de lire et d'assimiler. Merci pour tes réponses.
 
Je ne sais pas d'où vient le fait que beaucoup de gens confondent les définitions des deux termes.

Du dictionnaire.

Larousse a dit:
Empathie :
Faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent.
 
Héhé Lotre, justement ça vaudrait le coup de se renseigner un petit peu plus ! La distinction qu'explicite Laura entre sympathie et empathie s'intéresse à la dimension étymologique des termes : sympathie signifie effectivement "souffrir avec" (syn et pathos, souffrir ensemble), là où le terme empathie a une origine allemande beaucoup plus tardive, il y a 2 siècles si je me souviens bien.
Par contre je me permets d'apporter une correction, qui devrait (avec un peu de chance) mettre tout le monde d'accord : le terme sympathie a perdu sa signification originelle pour signifier une bonne disposition vis à vis d'autrui. Son sens étymologique, que Laura décrit, a lui été repris par le terme compassion (qui n'est que la traduction du sympatheia grec en latin - cum patior).
Compassion signifie bel et bien ressentir la souffrance d'autrui, à la différence de l'empathie où il ne s'agit pas de ressentir mais de percevoir ! La différence est subtile mais énorme, et c'est ce que Laura tente vainement d'expliquer depuis 5 posts, mais bon on est sur internet (alors qu'il te suffisait de citer saint wikipédia, noob).

Empathie : décentrer le sujet pour percevoir les états d'âme d'autrui (émotions, croyances, schémas de pensées...) tout en maintenant une distance vis à vis de l'autre : on est détaché émotionnellement, et c'est ce qui fait précisément toute la vertu de l'empathie car elle permet de fournir également à l'autre du recul.
Compassion (puisque sympathie est galvaudé) : ressentir avec l'autre (prendre sa tristesse, être emporté par sa joie, etc. C'est ce qui fait la puissance et la faiblesse de la compassion : on a tous vécu ce moment où on a l'impression d'enfoncer l'autre à trop partager sa souffrance, comme si on l'amplifiait et l'empêchait de prendre du recul).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Empathie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Compassion
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sympathie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Neurone_miroir
 
Putain il a reussi a sortir bibij de son hibernation.... Chapeau bas sur ce coup...

Il n'hibernait pas vraiment, il faisait un test grandeur nature avec son incarnation GHIKAL de l'enculé de service^^ Mais cette incarnation est morte ;)

compassion : on a tous vécu ce moment où on a l'impression d'enfoncer l'autre à trop partager sa souffrance, comme si on l'amplifiait et l'empêchait de prendre du recul).

La définition bouddhiste de la compassion est tout autre. J'aurai du mal a en donner une correcte, mais la compassion c'est lorsque l'amour bienveillant (donc sans attachements) rencontre la douleur d'autrui, alors nait naturellement la compassion. C'est très spécial comme sensation... 2 mots, des centaines de définition différentes, ne vous étonnez pas si on as du mal a se mettre d'accord ^^ :)

Vis à vis de l'illusion en barre, je ne parlais pas de la méditation mais bien du bonheur ! Que la méditation donne des résultats concrets ou pas, je t'avoue que ça me dépasse puisque je ne la pratique pas, mais du peu que j'ai expérimenté et de ce que j'en sais, la méditation amène prendre véritablement du recul sur soi, à gagner en empathie et en compréhension d'autrui, à telle point qu'une pratique régulière (et peu être intensive) peut modifier la plasticité cérébrale du pratiquant.
Ok j'ai démarré au quart de tour encore dés que je vois qu'on attaque ma sacro-sainte méditation haha, va falloir que je me calme ^^ Oui tout a fait pour la plasticité neuronale, mais ce n'est pas l'alpanage de la méditation hein, les psychéliques, la psychothérapie, de yoga (et surement d'autres choses) ont potentiellement cet effet !

Par contre je n'ai jamais entendu une personne pratiquant la méditation, me dire qu'elle est heureuse ou vit dans le bonheur. Enfin si mais c'était une barge avec un égo démesuré, répétant à qui l'écoutait qu'elle était parfaite...alors que sa vie était un chaos quasi infini vu son orgueil lui masquant sa triste réalité. Pour moi la vie est bien trop dure pour que l'on puisse être véritablement heureux, ou alors dans de court moment.
Je ne pourrai pas affirmer que je vis dans le bonheur ça c'est clair. Mais je pense que s'il existe un bonheur à travers les hauts et les bas de l’existence, c'est celui provoqué par l'équanimité. La vie est telle que tu va avoir des moments de ups, et des moments de down. L'équanimité, c'est ne plus avoir d'aversion pour les moments downs, et ne plus rechercher volontairement les moments ups. Si tu fait ça avec toutes les sensations qui t'arrivent, douleur ou plaisir, quoi qu'il se passe, tu baignes dans un calme mental extrêmement exquis. C'est je pense ce qui me manques le plus l'équanimité. Moi tu peux me foutre un truc aussi ridicule qu'un like je vais me sentir surpuissant, et après on va me critiquer pour un truc et je vais me sentir comme une merde. Je suis le contraire de l'équanimité, mais je vois à quoi ça correspond car je l'ai ressenti a des cours moments en retraite et je sais quoi faire pour la développer dans la vie de tous les jours (pas si facile par contre^^). C'est pour ça quand tu dis que par rapport à mon post, la méditation te parai donner des belles fleurs, effectivement je le pense, mais je pense pas que j'incarne l'effet bénéfique que peux avoir la méditation sur quelqu'un ahah ^^ Curieusement chez moi je crois que la méditation as augmenté mon agressivité dans certaines situations paradoxalement, car avant j'inhibais ma colère pour ne pas déplaire à l'autre^^ Voila pour les notions bouddhiste. Après pour rectifier un peu mes propos, j'ai lu qu'il fallait tout de même user de la pensée et réfléchir aux différentes notions de la vie, de l'esprit, pour pouvoir faire des progrès en méditation. Je pense qu'à ce moment la philosophie peut être intéressante pour raffiner la façon de pensée et permettre des progrès avec ta méditation. Je vais lire un peu spinoza peut être que ça me conviendra aussi comme a toi tiens ! J'aime bien les combo haha :)

Pour résumer, je suis convaincu de l'utilité de la philosophie, mais je la trouves pas suffisante à elle seule si tu veux intégrer profondément les façons de pensée et changer tes comportements. Comme je suis convaincu de l'utilité de la prise de psychédélique, mais qu'elle ne se suffi pas a elle seule, je pense il faut appliquer les principes de la méditation à la prise de psychédéliques pour que les fruits soient les plus bénéfiques et les conserver dans le temps (Cf Myon Stolaroff). Ahaha dés que tu parles à Laura tu te met toi même à écrire des pavés c'est inévitable ^^

Si pour toi le seul moyen de décharger efficacement l'énergie refoulée, c'est l'observation sans jugements, alors ça correspondrait au fait de se freezer puisque tu restes passif, est-ce que tu es d'accord avec cette proposition ?

Non je ne suis pas d'accord ! Pour moi se freezer, c'est prendre de la codéine par exemple. C'est ne pas accepter la situation dans laquelle je suis mis. En faisant ça, en te freezant, en prenant de la codéine, je refoule les sensations désagréables qui se cristallisent dans mon inconscient. L'observation, ce n'est ni de l'action, ni de l'inaction. Pas de refoulement mais pas non plus de réaction. Après je parles de la posture mentale. Ne pas réagir mentalement peut se traduire par des actes physiques dans la vie.
 
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