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Antidépresseurs isrs et syndrome prolongé de sevrage quasi systèmatique pourquoi non?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion viky
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viky

Neurotransmetteur
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3/12/22
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56
Bonsoir

Les drogues dures légales de la famille des antidépresseurs isrs et autres sont quasi tous des inhibiteurs d'enzymes CYP2D6.
Hors, ces drogues sont métabolisées par ces mêmes CYP2D6.
Ce qui devrait impliquer que dés les premières prescriptions, ces drogues ne sont plus métabolisées, et donc stockées.
Ce qui devrait engendrer des syndromes prolongés quasi systématiques, en post-sevrage ?
Pourquoi non ?

Je rappelle que les syndromes prolongés de sevrage (antidépresseurs et assimilés, benzodiazépines et assimilés, neuroleptiques et assimilés....) peuvent durer plus de 10 ans après le sevrage total.
 
L'auto-inhibition c'est courant, voire extrêmement courant.
Exemple au bol, l'acide oxalique que tu peux retrouver dans énormément de plantes peut inhiber la lactate déhydrogénase qui participe aussi à son élimination.
Bien entendu, tout cela est pris en compte lors du calcul de la demi-vie. Une molécule possède plein de façon d'être métabolisée, via différents CYP généralement, mais tu as aussi les UGT qui vont servir à augmenter l'élimination.
Et il ne faut pas oublier que toutes les molécules, même non métabolisables, peuvent être directement excrétées par les reins ou la vésicule biliaire avec plus ou moins d'efficacité.

Les effets post-sevrage à long terme des antidépresseurs sont provoqués par des changements au niveau de différents circuits neuronaux qui peuvent perdurer dans le temps, bien après que les molécules d'antidépresseur soient sorties de l'organisme.

Et puis il n'y pas de drogues dures ou douces, à la limite l'usage qu'on en fait peut éventuellement être caractérisé de cette manière (en encore, c'est beaucoup trop subjectif vu qu'il n'y a pas de définition).
 
Drogue dure ou douce c'est une définition politique. Ça permet d'établir des différences de régimes légaux (historiquement, entre le cannabis et le reste aux Pays-Bas). Généralement, quand on qualifie une drogue de "dure", c'est pour signifier qu'elle n'a aucun usage positif et devrait être complètement interdite, alors qu'une drogue "douce" peut être tolérée sous certaines conditions.
 
Du coup la morphine, une drogue douce.
C'est vraiment le comble de l'hypocrisie cette définition oof.
 
Ha non mon cher, la morphine est (politiquement) un médicament
 
snap2 a dit:
Les effets post-sevrage à long terme des antidépresseurs sont provoqués par des changements au niveau de différents circuits neuronaux qui peuvent perdurer dans le temps, bien après que les molécules d'antidépresseur soient sorties de l'organisme.

Non ! :
"Pour certaines personnes sous traitement pendant des années, leur médicament peut être capturé dans le tissu adipeux et s'échapper lentement au cours d'une année ou plus, ce qui cause des problèmes."

La source est https://rxisk.org du professeur de psychopharmacologie david Healy
Mais je n'arrive plus a retrouver l'adresse exact de l'article.

La neuroplasticité n'étant que la dernière phase de la fin d'un syndrome prolongé de sevrage.


"De par leur composition, la plupart des médicaments sont solubles dans les graisses."
https://www.alternativesante.fr/detox/eliminer-les-residus-de-medicaments-et-autres-toxiques
 
La neuroplasticité n'étant que la dernière phase de la fin d'un syndrome prolongé de sevrage.

Gnè ?

C'est pas plutôt sur la neuroplasticité qu'on compte que les AD agissent histoire booster la personne le temps que la thérapie justement aide le cerveau à reprendre des schémas de pensée plus sain ?

Genre l'inverse de ce que tu dis ?

Après je doute pas qu'un sevrage aussi surtout si le traitement a été consommé des années ça ré-organise les connexions  neurones aussi ?

Et c'est vraiment un long manque hardcore ? (psk j'ai cold turkey pas mal d'IRS et autres AD après >6 voire 12 mois, faites pas ça c'est un massacre émotionnel de traitement ) et c'était très relou quelques semaines mais soit ça passait très clairement soit j'était peut être encore en depression ?

perso j'ai des doutes sur la dernière sources j'ai pas tout lu mais ils proposent des articles pas mal niveau validité scientifique j'ai l'impression 

Vive l'Homéopathie https://www.alternativesante.fr/immunite/immunite-l-homeo-en-renfort

Awi ça me donne + confiance que ces méchants labos : https://www.alternativesante.fr/coronavirus/un-remede-traditionnel-chinois
 
De toute façon il vaut mieux chercher des sources précises sur la cinétique d'une substance précise, que des sources généralisantes sur "les médicaments".
Ça varie énormément entre molécules d'une même famille, par exemple peu de neuroleptiques s'accrochent assez bien aux graisses pour pouvoir être injectés sous forme retard.
 
Acacia a dit:
C'est pas plutôt sur la neuroplasticité qu'on compte que les AD agissent histoire booster la personne le temps que la thérapie justement aide le cerveau à reprendre des schémas de pensée plus sain ?

Genre l'inverse de ce que tu dis ?

C'est sur que les drogues aux propriétés amphétaminiques, comme les ads, sont destinées à "booster".

Je parle de syndrome prolongé de sevrage, et dans ce cas, la neuroplasticité ne sert qu'a revenir à un état "normal" pré-drogue, qui n'interviendrait qu'après désintoxication totale du corps.

Mais déloger ces toxiques (neurotoxiques) du corps, n'est pas chose facile, il semblerait.
 
amicale_du_pc a dit:
faut vivre avec alors... il y a des vétérans comme ça avec un shrapnel dans le corps et ils vivent avec

faut être philosophe quoi

Je te précise que le syndrome prolongé de sevrage est une véritable TORTURE !
C'est de la torture chimique !

[video=youtube]
 
oui ok j'ai compris

======================

attends un conseil avisé du Magister des Alambics de Psychonaut...

ou alors lis la Lyre

applique un peu de cbd sur la peau (avec un gants plastique) ça fait roupiller...

essaies d'avoir un masque CPAP ça fait roupiller aussi...

prends une gymball pas trop gonflée et allonge toi dessus à plat ventre... puis tu pousses un peu sur tes bras et ça rebondit... c'est génial, ça modifie la façon du sang de circuler... c'est attractif.

je ne sais pas quoi dire sauf que ton manque finira par partir lentement mais il le fera...
 
viky a dit:
snap2 a dit:
Les effets post-sevrage à long terme des antidépresseurs sont provoqués par des changements au niveau de différents circuits neuronaux qui peuvent perdurer dans le temps, bien après que les molécules d'antidépresseur soient sorties de l'organisme.

Non ! :
"Pour certaines personnes sous traitement pendant des années, leur médicament peut être capturé dans le tissu adipeux et s'échapper lentement au cours d'une année ou plus, ce qui cause des problèmes."

La source est https://rxisk.org du professeur de psychopharmacologie david Healy
Mais je n'arrive plus a retrouver l'adresse exact de l'article.

La neuroplasticité n'étant que la dernière phase de la fin d'un syndrome prolongé de sevrage.


"De par leur composition, la plupart des médicaments sont solubles dans les graisses."
https://www.alternativesante.fr/detox/eliminer-les-residus-de-medicaments-et-autres-toxiques




La demi-vie de la sertraline par exemple est de 26h. Après 7x26h (soit environ une semaine), il reste 0.625% de la dose initiale de sertraline dans l'organisme, ce qui est complètement négligeable et ne provoquera pas plus d'effets secondaires qu'un nocebo.

Oui la plupart des médicaments sont solubles dans la graisse, le savon aussi, mais si tu manges du savon il ne va pas rester dans ton corps ad aeternam. Il y a justement des enzymes prévues pour les éliminer, et leur paramètres d'élimination pharmacocinétiques sont connus. Ils ne se cachent pas dans les graisses pour ressortir après. Ou alors donne-moi une preuve réelle que ça existe si tu l'affirmes.

Les antidépresseurs ont un mode d'action très différents des amphétamines, le raccourci est plus que douteux. T'as des preuves de la neurotoxicité des antidépresseurs à des doses cliniques ?
Je parle de vraies études avec une méthodologie, pas "le docteur du cousin de l'ami de mon chien a dit que".

Et sinon je sais pas qui t'essaies de convaincre à part toi-même, mais désolé je ne vais pas remettre en question 3 ans de pharmacologie académique parce que les méchantes industries pharma nieh nieh. L'utilisation des AD peut-être éthiquement discutable selon les cas, leur diabolisation aveugle n'est rien d'autre qu'un acte de foi qui peut mettre énormément de personnes sous traitement en échec thérapeutique qui peut avoir des conséquences dramatiques.
 
snap2 a dit:
L'utilisation des AD peut-être éthiquement discutable selon les cas, leur diabolisation aveugle n'est rien d'autre qu'un acte de foi qui peut mettre énormément de personnes sous traitement en échec thérapeutique qui peut avoir des conséquences dramatiques.

Merci, ça devenait un peu lourdingue à force.

J'espère qu'il ou elle se remettra en question même si je pense que c'est peine perdu. C'est dommage quand la personne n'a pas l'air d'avoir de mauvaises intentions et reste à peu près courtoise, mais c'est clair que le complotisme et la désinformation, même soft, n'ont rien à faire sur un forum de réduction des risques.

A la limite je t'invite viky si tu lis ce poste à poster plutôt dans la section psychologie/sociologie et à nous offrir ton témoignage sur TA dépression et TON usage des anti-dépresseurs.
C'est une section dédiée que j'ai crée et qui sort un peu des thèmes du forum (qui est à la base un forum de rdr concernant les psychés).
 
Mr Sandman a dit:
A la limite je t'invite viky si tu lis ce poste à poster plutôt dans la section psychologie/sociologie et à nous offrir ton témoignage sur TA dépression et TON usage des anti-dépresseurs.
Merci, mais :
En France, la majorité des gens qui sont sous antidépresseurs, n'ont jamais souffert d'une vraie dépression, cela a été mon cas. en conséquence, je n'ai rien du tout a raconter sur ce sujet ;-)
 
alors dis rien ?
 
Ce serait quand même plus simple si tu allait directement au but en nous expliquant ton problème et ce que tu attends de nous. Là tu t’y prends de la pire manière possible, c’est-à-dire en nous mettant au défi de on ne sait trop quoi en accumulant les arguments bancals, alors que tu pourrais recevoir bien plus d’écoute et d’empathie en prenant ce forum pour ce qu’il est, à savoir de l’auto-support entre usagers de drogues.
 
snap2 a dit:
 je ne vais pas remettre en question 3 ans de pharmacologie académique parce que les méchantes industries pharma nieh nieh.

Avec 3 ans de lavage de cerveau par BIG PHARMA, je comprends mieux, que tu refuses toutes autres versions que ce que l'on t'a raconté.... :-) 
Mais de là a ce que tu en saches plus qu'un professeur de psychopharmacologie très impliqué, avec les victimes, dans ses recherches, j'ai tout de même quelques doutes. Et quand celui-ci déclare que de nombreuses victimes en savent plus que tous les professionnels, je pense qu'il a raison, dans certains cas. Je ne parle pas de moi.

J'ai déjà discuté, une fois, avec un étudiant en dernirèe année de pharmacie, qui ne savait que sortir le par coeur de ces cours, tous écrits par les salariés de l'industrie pharmaceutique, ce fut une catastrophe. Ce type croyait tous ce qu'on lui a raconté à la fac. Pas un poil de cerveau, dans son cas :-)


Mr Sandman a dit:
Merci, ça devenait un peu lourdingue à force.

Tu es libre de me virer quand bon te sembleras :-)
 
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