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Antidépresseur et codéine

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion NukaCola
  • Date de début Date de début
Jampearl a dit:
Le but ultime des personnes malades mentales, plus que les autres , devrait être de pouvoir vivre d'amour et d'eau fraiche. Ca fait trop mal, je sais.


si tu pense ca c'est toi la malade mentale
 
Ouroboros a dit:
si tu pense ca c'est toi la malade mentale
Bien au contraire.
Permet moi de te dire que tu devrais arrêter de porter des jugements à tout va et être un peu moins aigri
 
Moi aigri ?

Moi qui ai tant d'amour a donné, de valeurs, de passions...
 
Ya que la réputation des hippies qu'on ne remet pas en cause ici ahahah =)
 
Tu voulais dire quoi exactement par là Jam (le truc d'amour et d'eau fraîche) ? Lapin compris
 
Bien le bonsoir à vous ; Alors voilà, voilà quatre mois que j'expérimente la codéine, comme je l'ai dit, envers et contre l'anxiété dont je suis épris, et qui après maints combats vains et qui s'avouèrent être des échecs, je dresse le bilan.

A raison d'une utilisation de codéine, à dose modérée, chaque semaine, j'ai pu constater à l'aide d'une courbe, que mon état général s'est grandement amélioré ; ce comparé aux aux semaines "test" où je n'ingurgitais absolument rien. J'ai donc pu stopper mon antidépresseur, avec succès et ce sans mal, alors que je peinais grandement à le faire il y a cinq mois, au vu des résultats... invisibles que j'ai pu constater suite à plus d'un an de traitement.
Pas de dépendance physique, ni non plus psychologique. Je vous invite à effectuer tout comme moi quelques recherches sur l'utilisation des opiacés dans le traitement des angoisses (La méthadone par exemple, sur laquelle de nombreuses études ont été réalisées), démontrant de façon étonnante que ceux ci n'entraînent pas de dépendance dans le cadre d'une utilisation contrôlée, et non récréative. Il faut en effet marquer la -grande- différence qui existe entre la toxicomanie récréative des opiacés, en effet très dangereuse, et la médication d'individus victimes d'un mal-être considéré comme intraitable par toute autre substance.

En aucun cas je n'incite à quelconque auto-médication, bien sûr ! Loin de moi cette idée ; Je sais que le pari que j'ai fait n'est pas sans risque. Mais je pense toutefois qu'il serait intéressant que la médecine stoppe ses recherches dans les antidépresseurs qui malheureusement, selon une grande majorité de témoignages, traitent très mal des troubles souvent généralisés par les médecins, et approfondisse sa connaissance sur les vertus anxiolytiques et peut-être (selon certaines études) anti-dépressives des opiacés...

Bien à vous
 
Voici quelques extraits d'un article fort intéressant et plutôt sérieux sur ces dites vertus, en voici le lien !

Lien avec la dépression


Dans ce qui était le classique traitement opiacé de la dépression, un apport en opiacé comblait le déficit en endorphine, avec comme conséquence une libération de dopamine, une restauration de l’équilibre neurochimique et une amélioration de la dépression. Tenore a retrouvé des preuves cliniques de cet effet bénéfique des opiacés. De façon surprenante, avec des symptômes de dépression plus vite améliorés qu’avec des molécules antidépresseurs comme la fluoxétine ou l’amitriptyline.

Avec l'anxiété

Enfin, des recherches passées ont montré que des faibles doses de méthadone pourraient entraîner la baisse d’un taux trop élevé de cortisol, et par conséquent améliorer les symptômes d’anxiété et de dépression. La méthadone jouerait ici un rôle de substitut aux endorphines naturelles qui régulent la réponse au stress, en limitant la libération de cortisol.

La méthadone stimule la sérotonine, stabilisatrice de l’humeur

u delà de cette supplémentation endorphinique, d’autres travaux ont démontré que les médicaments opiacés interagissaient avec d’autres systèmes impliqués dans le contrôle de l’humeur. Parmi eux, les systèmes sérotoninergiques, catécholaminergiques (épinéphrine/norépinéphrine), et le système NMDA, tous impliqués dans les troubles de l’humeur et cibles de médicament psychotropes divers.

Diminuer la souffrance des individus

En même temps, ces opiacés aident au contrôle de la réponse au stress, et bloque les effets négatifs sur l’humeur induits par le glutamate sur les récepteurs et le cortisol ». Il conclut de la sorte : « Les patients avec un Double Diagnostic devrait être exposés aux différents effets bénéfiques de la méthadone, et ne devraient pas être effrayés par des augmentations de la posologie ou des durées de traitement prolongées. L’adaptation de la posologie à la hausse pour ces mêmes patients devrait être ‘agressive’ sans être imprudente, de manière à éviter des sorties de traitement précoces, de soulager les symptômes psychiatriques, de faire baisser les consommations illicites et de limiter la souffrance des individus » .
 
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