- bad trip sous champis: j'étais à l'époque séparé d'une femme que j'aimais vraiment beaucoup. Je devais la revoir le soir pour la première fois depuis plusieurs mois: un rdv pris de très longue date puisqu'on avait décidé une séparation totale de trois mois. Dans l'après-midi, des potes débarquent et je me laisse embarquer dans l'ivresse de l'instant. Ça tourne à la grosse java et me voilà parti sous champis ... jusqu'à ce que mon ex téléphone et que je réalise que je l'avais totalement oubliée. Mon humeur festive ayant disparu instantanément, le temps de surmonter le choc et je décide de virer tout le monde de chez moi. Je me retrouve donc seul, le moral au fond des chaussettes et sous champis. Et là je pars brutalement... Résultat des courses: calage total et j'ai vraiment cru que j'étais mort !
Après avoir senti la mon cœur s'arrêter, j'ai senti ma vie s'éteindre et j'ai commencé à sentir le pourrissement des cellules de mon corps. Je suis parti alors dans un méga trip cosmique/vie après la mort avec la sensation de quitter mon corps, de continuer m'élever au delà de la maison, de la planète, du système solaire, de la galaxie... pour finir aspiré dans une sorte de trou noir avec au fond un tunnel, et au bout une lumière blanche jusqu'à un moment. Avant de franchir un point de non-retour, j'ai l'impression d'avoir longuement réfléchi puis décidé de continuer à vivre . Trajet en sens inverse et me voilà donc violemment de retour dans mon corps, tout heureux d'avoir moi-même décidé de continuer à vivre.
J'émerge enfin et sors alors de ma chambre lorsque mon regard est attiré par des gyrophares de la police en bas de chez moi: comme tout les dimanches, la police venait barrer la circulation pour le marché qui avait lieu dans la rue voisine.
Sauf que sur le moment, j'étais persuadé d'avoir pété une case la veille, et qu'un cadavre gisait dans une mare de sang dans mon salon (j'ai toujours cette image en tête, d'ailleurs). Dur, dur d'ouvrir la porte et d'oser regarder dans le salon...
Si je croyais en dieu, je pense que l'aurais rencontré ce jour là.