Purée Cosmique
Elfe Mécanique
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Bon il fallait que j'fasse un p'tit TR quand même parce que j'ai pris une grosse claque.
Donc Vendredi j'étais à la soirée des psycho chez Lulla, y avait tout un tas de gens sympa, je détaille pas y a déjà eu des trs de ce week end. Au départ on passait juste avec light my fire pour dire bonjour, prendre l'apéro, boire quelques bières, puisqu'on devait rejoindre des potes après.
Au final je me laisse tenter par une gellule de 2-CD gentiment offerte par Sludge (merci encore d'ailleurs !) Je suis plus très sûr du dosage, il me semble que c'était 60mg.
Le temps passe, les effets commencent à apparaître : j'ai les mains moites et bizarrement (pour moi qui n'était pas habitué aux visus) je commence directement à halluciner. Les gens sont troubles, on dirait que je regarde un film 3D sans les lunettes. Les mouvements brusques sont saccadés et suivis d'une légère trainée.
L'ambiance de la pièce change du tout au tout, les murs ressortent en jaunâtre (j'suis incapable de me rappeler si ils étaient blancs ou jaune d'ailleurs), la tenture à ma gauche qui représente un squelette qui danse au milieu de roses se déforme peu à peu, et là gros choc : les roses changent de couleur en temps réel, elle deviennent rouge de plus en plus vif. Le tout se fait en symbiose avec la musique (Cult of Luna à ce moment là si je me trompe pas.)
Sludge se lève et coupe la lumière pour en mettre une moins intense, les visus se coupent d'un coup, mais ne tardent pas à reprendre. Je fais remarquer que je commence à avoir des gros visus, que c'est la première fois que ça m'arrive, et Lulla me dit d'aller voir dans le noir complet ce que ça donne : BIM des vagues de triangles bleus et verts qui ondulent et se torsadent de manière carrément nette, comme si c'était une vidéo en HD.
Je trip encore un moment (j'ai pas trop de repères temporels par contre) tout va bien, je suis pépère dans le canapé, on discute peinard.
Au bout d'un moment il commence à se faire temps de bouger, grosse bêtise. On sort dans le couloir de l'immeuble avec light my fire, le tapis me fait méchamment phaser, grosses fractales. On sort dans la rue et on commence à se mettre en route (c'était pas malin de bouger en fin de compte car light était bien arraché aussi, mais on se disait qu'une fois nos amis rejoins ça se passerait niquel.)
On se pose dans une petite ruelle le temps de les appeler, j'en chie : tout se couvre d'une fine couche de glace, je distingue nettement les flocons de neige, même light est gelé.
La glace disparait et on se remet en route, on a une ligne droite à faire, c'est pas trop dur ça devrait le faire. Sauf que je vois des espèces de filets de peinture blanche au sol, les tons rouges sont encore plus intenses, les blancs aussi. A ce moment là je perçois les couleurs un peu à la manière du film Sin City, toutes les autres couleurs sont ternes. Physiquement je me sens dégouliner aussi, principalement sur le dessus des mains.
La rue s'allonge et les bâtiments se courbent, ils me paraissent vachement plus éloignés qu'ils en ont l'air. Par dessus le marché j'ai l'impression de devoir gérer light qui est super arraché, et moi-même, qui suis carrément perché.
J'ai l'impression que tous les gens m'observent, que je suis tricard par tout le monde. Au final on s'arrête sur un muret à 50m du bar où on devait rejoindre les gens et on demande à un pote de venir nous chercher, car on y arrive plus, je sais même pas pourquoi.
On se dit "ça ira mieux quand on sera avec eux ils pourront essayer de nous aider" bref, on se repose un peu sur leur aide.
Avec l'aide dudit camarade on parvient à rejoindre la troupe, et on se met en route pour trouver un endroit posé. Là je commence à partir en couille dans ma tête, les rires résonnent en échos tout autour de moi, et le comble, c'est qu'apparemment personne ne se rend compte que je suis ultra perché.
J'ai l'impression que les gens qu'on croise me sont familiers, mais je continue ma route car je veux pas me faire cramer. J'ai qu'une seule chose en tête : marcher, marcher, marcher tout droit.
On finit par se caler dans un endroit posé, toujours dans la rue, les gens commencent à jouer aux cartes. Je comprend rien et je finis par dire "Ok vous avez gagné on va chez moi."
Quelqu'un me demande "là ? maintenant ?" En fait j'avais même pas calculé que les gens étaient installés en train de jouer aux cartes, mais moi ça va pas fort en fait, j'ai besoin de me poser dans un endroit où je craindrais rien.
Ben ouais, la rue on a vu mieux comme set.
Du coup les gens rangent tout assez vite. On se remet en route, j'entends des bribes de discussions sans trop comprendre : j'ai l'impression que tout ce que disent les gens est fait pour m'amener à avouer verbalement que j'arrive pas du tout à gérer mon trip.
J'en viens à me demander si je suis vraiment présent, si je suis pas en train de délirer à l'hopital ou quoi. Je m'efforce de me rassurer en me disant des trucs du genre "Ben non regarde, tu connais ces endroits, tu connais ces gens, tout va bien, t'inquiètes. C'est la drogue, ça passera."
Et par moment ça se calme, j'ai l'impression que ça redescend, j'reprend conscience que je suis bien là et pas fou. Mais les lumières rouges repartent de plus belle, et les déformations, et ça recommence.
J'ai l'impression que les gens qu'on croise se moquent de moi, je deviens carrément parano. Et toujours les rires qui résonnent tout autour.
Toutes les voitures blanches m'apparaissent comme des voitures de police quand je les ais sur le côté de mon champ de vision, aussi.
Faut dire on est sur la grande ligne droite la plus fréquentée de la ville, ça facilite pas les choses. On passe devant un camion de CRS, ils sont occupés mais j'ai quand même peur, j'ai envie de faire un grand détour pour les éviter, mais les gens ne sont pas d'accord, alors je prend mon courage à deux mains et je passe quand même.
Je demande à un pote de mettre de la musique, une chanson que je connais très bien, on passe notre temps à l'écouter, ça ça va me rassurer au moins. Et on finit par arriver chez moi, tout le monde se pose, je suis toujours perché mais la parano est finie.
Quand je vais aux chiottes j'ai droit à des bonnes grosses fractales, les visages des gens se déforment.
Et là, l'idée de la soirée : light me dit "décontracte, pose-toi, fais un dessin, je sais pas moi... roule un joint"
MAIS OUI, un joint pour temporiser, pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt. Ni une ni deux je me retrouve sur la table avec tout mon petit matériel, je finis par laisser tomber et demander à quelqu'un de me le rouler. Mais fumer le joint m'a vachement aidé.
A partir de ce moment là ça a commencé à redescendre en douceur, les visus étaient toujours là mais désormais j'avais le contrôle du trip, il était temps.
En clair : j'ai pris une grosse grosse claque, j'avais jamais eu de vrais visus (ou alors des trucs vraiment légers.) En y réfléchissant à deux fois c'était assez intéressant, même si j'avoue que sur le moment je faisais vraiment pas le fier.
Je pense quand même que si j'étais resté chez Lulla j'en aurais pas chié comme ça.
En tout cas le centre ville c'est vraiment un sale set.
Ca m'a aussi permis de réfléchir un peu sur mes consos des derniers mois et je pense que ça va me permettre de freiner tout ça, heureusement !
Désolé pour les repères temporels, j'ai pas trop regardé l'heure et j'étais un peu paummé.
EDIT : J'ai oublié de préciser, j'avais encore de gros résidus des visuels sur l'intensité des couleurs le lendemain soir.
Donc Vendredi j'étais à la soirée des psycho chez Lulla, y avait tout un tas de gens sympa, je détaille pas y a déjà eu des trs de ce week end. Au départ on passait juste avec light my fire pour dire bonjour, prendre l'apéro, boire quelques bières, puisqu'on devait rejoindre des potes après.
Au final je me laisse tenter par une gellule de 2-CD gentiment offerte par Sludge (merci encore d'ailleurs !) Je suis plus très sûr du dosage, il me semble que c'était 60mg.
Le temps passe, les effets commencent à apparaître : j'ai les mains moites et bizarrement (pour moi qui n'était pas habitué aux visus) je commence directement à halluciner. Les gens sont troubles, on dirait que je regarde un film 3D sans les lunettes. Les mouvements brusques sont saccadés et suivis d'une légère trainée.
L'ambiance de la pièce change du tout au tout, les murs ressortent en jaunâtre (j'suis incapable de me rappeler si ils étaient blancs ou jaune d'ailleurs), la tenture à ma gauche qui représente un squelette qui danse au milieu de roses se déforme peu à peu, et là gros choc : les roses changent de couleur en temps réel, elle deviennent rouge de plus en plus vif. Le tout se fait en symbiose avec la musique (Cult of Luna à ce moment là si je me trompe pas.)
Sludge se lève et coupe la lumière pour en mettre une moins intense, les visus se coupent d'un coup, mais ne tardent pas à reprendre. Je fais remarquer que je commence à avoir des gros visus, que c'est la première fois que ça m'arrive, et Lulla me dit d'aller voir dans le noir complet ce que ça donne : BIM des vagues de triangles bleus et verts qui ondulent et se torsadent de manière carrément nette, comme si c'était une vidéo en HD.
Je trip encore un moment (j'ai pas trop de repères temporels par contre) tout va bien, je suis pépère dans le canapé, on discute peinard.
Au bout d'un moment il commence à se faire temps de bouger, grosse bêtise. On sort dans le couloir de l'immeuble avec light my fire, le tapis me fait méchamment phaser, grosses fractales. On sort dans la rue et on commence à se mettre en route (c'était pas malin de bouger en fin de compte car light était bien arraché aussi, mais on se disait qu'une fois nos amis rejoins ça se passerait niquel.)
On se pose dans une petite ruelle le temps de les appeler, j'en chie : tout se couvre d'une fine couche de glace, je distingue nettement les flocons de neige, même light est gelé.
La glace disparait et on se remet en route, on a une ligne droite à faire, c'est pas trop dur ça devrait le faire. Sauf que je vois des espèces de filets de peinture blanche au sol, les tons rouges sont encore plus intenses, les blancs aussi. A ce moment là je perçois les couleurs un peu à la manière du film Sin City, toutes les autres couleurs sont ternes. Physiquement je me sens dégouliner aussi, principalement sur le dessus des mains.
La rue s'allonge et les bâtiments se courbent, ils me paraissent vachement plus éloignés qu'ils en ont l'air. Par dessus le marché j'ai l'impression de devoir gérer light qui est super arraché, et moi-même, qui suis carrément perché.
J'ai l'impression que tous les gens m'observent, que je suis tricard par tout le monde. Au final on s'arrête sur un muret à 50m du bar où on devait rejoindre les gens et on demande à un pote de venir nous chercher, car on y arrive plus, je sais même pas pourquoi.
On se dit "ça ira mieux quand on sera avec eux ils pourront essayer de nous aider" bref, on se repose un peu sur leur aide.
Avec l'aide dudit camarade on parvient à rejoindre la troupe, et on se met en route pour trouver un endroit posé. Là je commence à partir en couille dans ma tête, les rires résonnent en échos tout autour de moi, et le comble, c'est qu'apparemment personne ne se rend compte que je suis ultra perché.
J'ai l'impression que les gens qu'on croise me sont familiers, mais je continue ma route car je veux pas me faire cramer. J'ai qu'une seule chose en tête : marcher, marcher, marcher tout droit.
On finit par se caler dans un endroit posé, toujours dans la rue, les gens commencent à jouer aux cartes. Je comprend rien et je finis par dire "Ok vous avez gagné on va chez moi."
Quelqu'un me demande "là ? maintenant ?" En fait j'avais même pas calculé que les gens étaient installés en train de jouer aux cartes, mais moi ça va pas fort en fait, j'ai besoin de me poser dans un endroit où je craindrais rien.
Ben ouais, la rue on a vu mieux comme set.
Du coup les gens rangent tout assez vite. On se remet en route, j'entends des bribes de discussions sans trop comprendre : j'ai l'impression que tout ce que disent les gens est fait pour m'amener à avouer verbalement que j'arrive pas du tout à gérer mon trip.
J'en viens à me demander si je suis vraiment présent, si je suis pas en train de délirer à l'hopital ou quoi. Je m'efforce de me rassurer en me disant des trucs du genre "Ben non regarde, tu connais ces endroits, tu connais ces gens, tout va bien, t'inquiètes. C'est la drogue, ça passera."
Et par moment ça se calme, j'ai l'impression que ça redescend, j'reprend conscience que je suis bien là et pas fou. Mais les lumières rouges repartent de plus belle, et les déformations, et ça recommence.
J'ai l'impression que les gens qu'on croise se moquent de moi, je deviens carrément parano. Et toujours les rires qui résonnent tout autour.
Toutes les voitures blanches m'apparaissent comme des voitures de police quand je les ais sur le côté de mon champ de vision, aussi.
Faut dire on est sur la grande ligne droite la plus fréquentée de la ville, ça facilite pas les choses. On passe devant un camion de CRS, ils sont occupés mais j'ai quand même peur, j'ai envie de faire un grand détour pour les éviter, mais les gens ne sont pas d'accord, alors je prend mon courage à deux mains et je passe quand même.
Je demande à un pote de mettre de la musique, une chanson que je connais très bien, on passe notre temps à l'écouter, ça ça va me rassurer au moins. Et on finit par arriver chez moi, tout le monde se pose, je suis toujours perché mais la parano est finie.
Quand je vais aux chiottes j'ai droit à des bonnes grosses fractales, les visages des gens se déforment.
Et là, l'idée de la soirée : light me dit "décontracte, pose-toi, fais un dessin, je sais pas moi... roule un joint"
MAIS OUI, un joint pour temporiser, pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt. Ni une ni deux je me retrouve sur la table avec tout mon petit matériel, je finis par laisser tomber et demander à quelqu'un de me le rouler. Mais fumer le joint m'a vachement aidé.
A partir de ce moment là ça a commencé à redescendre en douceur, les visus étaient toujours là mais désormais j'avais le contrôle du trip, il était temps.
En clair : j'ai pris une grosse grosse claque, j'avais jamais eu de vrais visus (ou alors des trucs vraiment légers.) En y réfléchissant à deux fois c'était assez intéressant, même si j'avoue que sur le moment je faisais vraiment pas le fier.
Je pense quand même que si j'étais resté chez Lulla j'en aurais pas chié comme ça.
En tout cas le centre ville c'est vraiment un sale set.
Ca m'a aussi permis de réfléchir un peu sur mes consos des derniers mois et je pense que ça va me permettre de freiner tout ça, heureusement !
Désolé pour les repères temporels, j'ai pas trop regardé l'heure et j'étais un peu paummé.
EDIT : J'ai oublié de préciser, j'avais encore de gros résidus des visuels sur l'intensité des couleurs le lendemain soir.