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Il fut un temps jadis où j'avais demandé s'il était possible que j'utilise un autre pseudo pour partager des trucs à vous et...
Flûte.
Je ne sais pas comment commencer ça.
Un jour j'ai demandé si je pouvais faire un double compte. J'avais pas su expliquer pourquoi.
Maintenant que tout le monde a une lyre (lol), je peux plus facilement expliciter ma demande, mais elle n'est plus d'actualité.
J'avais besoin d'un espace de communication partageable avec les humains qui tiennent à moi, mais pas avec mon pseudo pour choisir ce que je veux communiquer à qui.
Aujourd'hui j'ai besoin de communiquer avec ces humains, et avec vous, et puis depuis ça me va qu'ils lisent AUSSI ce qui peut les inquiéter.
J'ouvre cet espace pour y déposer des trucs, et si je l'ouvre aujourd'hui particulièrement c'est parce que je ne peux pas parler avec ma bouche, maintenant. Une amie incarnée dans le presque même espace temps que moi m'a demandé pourquoi j'pouvais pas parler, et je lui ai proposé de lui envoyer par mail un truc écrit y a quelques semaines je dirais, quant à cet état.
Il se trouve qu'un mail c'est trop limité pour nos problématiques, qu'ici je suis bien et que j'ai besoin de cet espace pour communiquer. Je copikol donc ce que j'ai écrit viteuf et sans prod.
C'était un jour où je pouvais enfin être dans ma grotte, après beaucoup de surmenage. C'est une sensation que je connais depuis petite. et qui se fait sentir très fort en ce moment dès que j'ai accès à une borne de rechargement, à savoir ma grotte sans humains adultes dedans, la nuit de préférence, toussa toussa toi-même tu sais.
J'ai pas encore écrit "bref", alors: Bref ! Je copikol ce que ma copinouche m'a demandé de lui expliqué. D'autres machins suivront.
Ma bouche
Se ferme alors qu’elle n’était pas ouverte. Si je cherche à exprimer son mouvement, c’est en faisant appel à l’image d’un coquillage qui se fermerait. A l’intérieur tout est vide et plein. Mur, contenant, imperméable, j’en sais rien; c’est pourtant doux, souple, délicat si j’avais pu.
Mais pour le moment il faut contenir. Ne pas perdre d’énergie par cette bouche; ne pas oublier qu’elle en apporte avec l’alimentation surtout. Ne pas oublier que parler c’est de l’énergie qui brûle.
Ça peut être une bonne idée, de brûler de l’énergie.
Ça n’est pas toujours adapté.
Aujourd’hui non seulement ça n’est pas le moment, mais c’est même l’inverse.
Tout mon corps ne me dit pas “communique !”, “respire dehors !” ou “enfin du soleil !”
Non: ma langue est à nouveau collée à mon palet.
J’avais remarqué, déjà la première fois, que ça me semblait porteur de sens. C’était en tout cas un réconfort, de pouvoir verrouiller ma langue tout contre mon palet, et mes dents, et leur absence.
Un moment où enfin juste, ok, là, on est une bouche qui perçoit et qui est fatiguée. On est, aussi, une bouche.
C’est pas anodin, l’envie de vomir.
Les nausées quand la lumière, le son, deviennent panique.
Et qu’en plus de ça il faut parler avec cette bouche, articuler avec cette langue, ces dents qui au fond n’avaient rien demandé d’autre que de pouvoir brouter tranquille leurs brins d’herbes….
L’important étant; est-ce que c’est bon, ou pas ?
Flûte.
Je ne sais pas comment commencer ça.
Un jour j'ai demandé si je pouvais faire un double compte. J'avais pas su expliquer pourquoi.
Maintenant que tout le monde a une lyre (lol), je peux plus facilement expliciter ma demande, mais elle n'est plus d'actualité.
J'avais besoin d'un espace de communication partageable avec les humains qui tiennent à moi, mais pas avec mon pseudo pour choisir ce que je veux communiquer à qui.
Aujourd'hui j'ai besoin de communiquer avec ces humains, et avec vous, et puis depuis ça me va qu'ils lisent AUSSI ce qui peut les inquiéter.
J'ouvre cet espace pour y déposer des trucs, et si je l'ouvre aujourd'hui particulièrement c'est parce que je ne peux pas parler avec ma bouche, maintenant. Une amie incarnée dans le presque même espace temps que moi m'a demandé pourquoi j'pouvais pas parler, et je lui ai proposé de lui envoyer par mail un truc écrit y a quelques semaines je dirais, quant à cet état.
Il se trouve qu'un mail c'est trop limité pour nos problématiques, qu'ici je suis bien et que j'ai besoin de cet espace pour communiquer. Je copikol donc ce que j'ai écrit viteuf et sans prod.
C'était un jour où je pouvais enfin être dans ma grotte, après beaucoup de surmenage. C'est une sensation que je connais depuis petite. et qui se fait sentir très fort en ce moment dès que j'ai accès à une borne de rechargement, à savoir ma grotte sans humains adultes dedans, la nuit de préférence, toussa toussa toi-même tu sais.
J'ai pas encore écrit "bref", alors: Bref ! Je copikol ce que ma copinouche m'a demandé de lui expliqué. D'autres machins suivront.
Ma bouche
Se ferme alors qu’elle n’était pas ouverte. Si je cherche à exprimer son mouvement, c’est en faisant appel à l’image d’un coquillage qui se fermerait. A l’intérieur tout est vide et plein. Mur, contenant, imperméable, j’en sais rien; c’est pourtant doux, souple, délicat si j’avais pu.
Mais pour le moment il faut contenir. Ne pas perdre d’énergie par cette bouche; ne pas oublier qu’elle en apporte avec l’alimentation surtout. Ne pas oublier que parler c’est de l’énergie qui brûle.
Ça peut être une bonne idée, de brûler de l’énergie.
Ça n’est pas toujours adapté.
Aujourd’hui non seulement ça n’est pas le moment, mais c’est même l’inverse.
Tout mon corps ne me dit pas “communique !”, “respire dehors !” ou “enfin du soleil !”
Non: ma langue est à nouveau collée à mon palet.
J’avais remarqué, déjà la première fois, que ça me semblait porteur de sens. C’était en tout cas un réconfort, de pouvoir verrouiller ma langue tout contre mon palet, et mes dents, et leur absence.
Un moment où enfin juste, ok, là, on est une bouche qui perçoit et qui est fatiguée. On est, aussi, une bouche.
C’est pas anodin, l’envie de vomir.
Les nausées quand la lumière, le son, deviennent panique.
Et qu’en plus de ça il faut parler avec cette bouche, articuler avec cette langue, ces dents qui au fond n’avaient rien demandé d’autre que de pouvoir brouter tranquille leurs brins d’herbes….
L’important étant; est-ce que c’est bon, ou pas ?