Je viens au nouvelles qui sont disons... mitigées.
J'ai toujours mes HPPDs mais j'ai reprodé, peut-être 4-5 fois, et les mêmes substances soit le 2C-B, et le 2C-I.
Le cobaye que je suis peut vous dire que en tout cas, et c'est la bonne nouvelle pour mon cas, mes HPPDs n'ont pas amplifiées. J'ai pas eu de "nouveaux" motifs, ni de nouvelles "versions" d'HPPD. Après avoir trippé, le jour suivant j'avais pas mal de visuels résiduels et petit à petit mes HPPD restagnaient comme avant. La bonne nouvelle est que, chez moi tout du moins, les HPPD n'empirent pas avec la prise de substances. Mais évidemment, elle ne diminuent pas non plus, ça ne fais que rallonger le temps de diminution et/ou de disparition.
J'ai pas respecter mes engagements qui étaient d'arrêter la prise de toute substance psychoactives, non pas par simple envie, mais qu'au fil du temps, comme Couac ou Schrodinger, je faisais plus trop attention à elles et de ce fait, le problème perdait de sa gravité. Donc je me suis dit (surtout quand j'ai vu que ça n'empirait pas) "Allez c'est pas grave, tu peux quand même te proder et vivres ces moments uniques"
J'ai l'impression que c'est assez subtil comme phénomène, récemment j'ai été faire un tour dans la foret d'un de mes trips au LSD, donc évidemment mon état d'esprit était porté sur les substances et là j'ai pu constater l'ampleur de mes HPPDs, le sol scintillait (Mes HPPDs cassiques, vision périphérique qui bouge, scintillement, déplacements, couleurs ampifiées...) et c'était assez fort tout de même. Et là j'me suis dit merde, faut quand même que je fasse attention, j'ai pas envie d'avoir ça toute ma vie quand même...
Quand on y pense, elles sont présentes, et bien présentes.
Toujours est-il que j'ai lu pas mal d'études et il y a deux phénomènes d'HPPDs qui se distinguent :
- Les HPPDs sans trouble associés, c-a-d, trip super par exemple et apparition d'HPPD (comme moi, et la plupart ici à ce que je lis)
- Les HPPDs avec trouble anxieu/dépressif,
et si vraiment pas de chance avec déréalisation, dépersonnalisation...
Si vraiment ça vous emmerde, officiellement c'est vrai il n' y a pas de remèdes, mais des medecins ont des remèdes personels évidemment qui émanent de leurs propres expériences avec leurs patients mais qui ont bien fonctionnés.
Ci-joint un extrait d'un des rapports d'un médecin spécialiste :
"According to Dr. Arturo Lerner, Chief Psychiatrist in the Rehab Ward, Lev HaSharon Mental Health Center, affiliated to the Sacker School of Medicine, Natanya, 42100, Israel, "The election of the treatment of HPPD depends on the clinical picture. HPPD without anxiety or depression can be treated with perphenazine (up to 8 mg/day, bed time dose), HPPD with anxiety with clonazepam (up to 2-4 mg/day, three times dose), HPPD with depressive features with citalopram (up tp 40 mg/day, bed time dose) and in some cases with venlafaxine (up tp 225 mg/day, one increasing morning dose), HPPD with mood swings with lamotrigine (up to 200 mg/day, increasing 25 mg every two weeks from a starting dose of 25 mg/day). These clinical advises are results of my clinical observations only. They are not based on research."
(Dr. Arturo Lerner, Email to Larry [subject #32], August 11, 2006)