Je suis d'accord pour la manière passionnée, mais je te rassure il n'y avait pas d'intention de violence, ni d'emportement dans ma réponse.
Je suis tout à fait d'accord avec toi en fait, si la philosophie vegan dit qu'on n'a pas à s'arroger le droit de propriété sur le vivant, ce mot inclus évidemment les végétaux, on le sait bien de nos jours, on n'est pas stupides.
Après je dirais qu'il y a une différence entre participer au jeu de la nature qui consiste à tuer pour se nourrir, et celui rationnel et humain qui consiste à posséder, "élever", comptabiliser le vivant, en faire une ressource dont on dispose à sa guise.
Mais tu me diras encore qu'il en est de même pour l'élevage de végétaux, pour les plantations.
Ok ok. Bah en fait, je ne prétends pas avoir résolu le problème ^^
On peut se poser la question : pourquoi la nature a-t-elle crée un fonctionnement qui nous semble... cruel ?
Jusque là les atomes avaient l'air de s'assembler et de se séparer joyeusement, sans faire de mal à personne. Enfin, d'après ce que nous en percevons intuitivement, si je puis me permettre d'associer votre intuition à la mienne.
Les molécules avaient déjà un mécanisme ressemblant à la prédation et/ou à la digestion, elles prenaient par les forces électromagnétiques des atomes d'une autre molécule rencontrée, et en laissaient partir d'autres. Y avait-il une souffrance à ce stade ?!
Aucune façon de le savoir, à moins de répondre à plusieurs questions métaphysiques.
Est-ce le cerveau qui crée la conscience ou la conscience qui crée le cerveau ?
Est-ce que nos souffrances actuelles nous paraîtrons tout à fait superflues voire nécessaires une fois morts — ou est-ce que la mort sera notre fin, auquel cas la vie ici maintenant serait notre seul but, notre seul moment d'existence et moyen d'expression ?
Bwef, bon appétit !