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Une free party subversive

Myrdhin

Matrice Périnatale
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14/3/25
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Hola !


J'étudie actuellement le mouvement de la fête libre, car cela m’obsède littéralement. J'y vois énormément de matière à penser, que ce soit politiquement, philosophiquement ou spirituellement…


Je milite, à mon échelle, pour une free party beaucoup plus politisée, en créant des liens éclectiques avec des acteurs militants.


J’aimerais avoir vos avis sur ce qu’on pourrait faire pour rendre cela possible, vos idées, et ce que vous avez déjà vu mis en place en teuf.
 
Hello, chouette projet perso !
Niveau idée, tu cherches plutôt des actions concrètes ? Ou plutôt une forme de lobbying ?
Dans ce genre de réalisation de projet, c'est chouette de bien réfléchir à ses objectifs et moyens d'actions avant de recruter du monde, déjà pour donner une vraie direction au mouvement et pour que les futurs participants aient du concret à se mettre sous la dent ^^
 
Coucou !

Alors je ne suis pas un grand teufeur (j'y suis allé seulement 5 fois pour l'instant), donc peu d'expérience. Mais comptant y aller davantage dans le futur dès que j'aurais plus de temps et de moyens, je vais essayer de donner quelques pistes de ce que j'ai expérimenté et ce qui me vient à l'esprit :

- Au multisons du sud l'été dernier (celui entre la Haute-Loire et le Cantal), j'avais vu divers drapeaux qui représentent bien les valeurs de la teuf : drapeau de la communauté LGBTQIA+, stickers anarchistes et antifascistes, drapeau de la Palestine...ça parait tout bête mais les symboles telles quelles sont, je trouve, une bonne manière de rappeler dans quel alignement politique et philosophique la teuf s'inscrit et de les ancrer concrètement, ces derniers n'étant pas toujours présent, et d'autant plus dans le contexte actuel où l'extrême droite essaye de plus en plus de s'approprier le mouvement.
- Des discours avaient également été prononcé à ce même multisons, afin de rappeler ce pour quoi la teuf se battait, en s'ancrant dans l'actualité du moment (à l'époque la critique des JO). Je pense que ces discours, couplés à des tracts militants qui seraient récupérables un peu partout dans les teufs, informant des différentes luttes joignables comme des zad, des rassemblements, des manifestations, des projets en cours, peuvent être très utiles pour maintenir les teufeurs à flot en termes d'actualité politique et les inciter à l'action.
- Enfin, si possible, je pense qu'il est également judicieux de chercher à s'allier avec des organismes sociaux afin de renforcer les revendications de la teuf : alliance avec des collectivités territoriales, des élus, des syndicats, des associations (même si c'est le cas mais surtout pour des assos de prévention et réduction des risques). Ces derniers pourraient permettre une meilleure visibilité pour une image de la teuf bien plus positive par rapport à ce que servent les médias de masse.

Voilà les idées qui me viennent en tête, j'espère que cela t'aidera ^^.
 
C'est marrant parce qu'on a beaucoup ces réflexions avec mes proches, l'envie de politiser nos fêtes libres sans trop savoir par quel bout prendre cette envie, grosse coïncidence je me suis même demandé si on se connaissait (ça m'étonnerait quand même, mais sait-on jamais !). En tous cas c'est cool car me permet d'essayer d'ordonner mes idées !

Déjà, le noyau dur de la free est déjà très politisé. J'étais à la manifestive ce week-end, c'était clairement énoncé : la free c'est politique, c'est un espace de résistance et de liberté, etc. Ce qui me questionne c'est à la marge du mouvement : les petits collectifs, ou ceux qui ont des liens avec la scène commerciale, ou peut-être au contraire (mais je connais pas bien) les gros événements où c'est plus facile de venir en touriste et de consommer la teuf comme à un énième divertissement...
"La" fête libre c'est très large. Ce que j'ai vu à la manifestive c'est un mouvement solidaire et homogène mais en "vrai", je n'ai jamais été qu'à des free organisées par des personnes qui n'ont pas de contact direct avec le cœur de ce mouvement-là, qui pourtant se reconnaissent dans "la" free mais ne savent pas trop comment faire mouvement au-delà de "simplement" organiser une fête techno illégale (ce qui réclame déjà beaucoup d'énergie).
Justement, cela réclame beaucoup d'énergie de faire illégalement la fête. Et vu comme le monde part en sucettes, ça peut sembler complètement con de dépenser cette énergie à se déboîter en groupe, plutôt qu'à faire la révolution : presque comme si on mâchait le travail au système. C'est là que politiser la fête devient une nécessité morale, pour qu'elle reste une fête justement, et pas un acte de désespoir conscient ou inconscient.

Les free peuvent être politiques en passant des idées. C'est de la communication. Réfléchir à comment le faire sans pour autant devenir un outil de propagande qui saoulerait tout le monde. Et passer quelles idées d'ailleurs ? Celles de la teuf elle-même ? Rien que ça est un effort : comment faire en sorte que les gens qui viennent, comprennent où ils viennent ? Quand on ne connaît pas le milieu, on confond facilement la teuf avec un énième événement gratuit où l'on serait le produit : et alors ce serait fair de consommer ce moment qui nous est dû. Côté orga, ça peut être difficile d'objectiver et rappeler ce qu'els mettent d'énergie et de sacrifice dans leur événement, car ça peut sembler à l'encontre de la convivialité que de mettre cela en avant. Pourtant il faut rendre sensible ce que la teuf a de construit, précaire, bénévole, pour que le public puisse le sentir, et se rende compte de son propre pouvoir. L'action engage l'action. Casser la binarité orga/spectateur pour responsabiliser, amener à penser et à exprimer. Qu'on n'aille pas en teuf comme on irait en boîte, pour tuer le temps en plus c'est gratos quelle aubaine. Rappeler la différence entre libre et gratuit, que le don appelle contre-don. Encourager chaque participant à participer pour de vrai, en ramenant un peu de matériel (multi-prise en rab, eco-cup), de la déco, en investissant un espace ou du temps... Ça peut faire la différence entre divertissement et engagement.

La teuf pourrait aussi passer les idées d'autres acteurs ? Et dans ce cas, lesquelles ? Ça se fait petit à petit, en se montrant ouvert à des idées et pratiques plus larges que : "ramène tes déchets et sois pas relou". En mettant les autres en confiance pour qu'ils se sentent autorisés à ramener leurs propres problématiques.
C'est un peu la responsabilité de l'orga. Les infoline, les comptes de média sociaux, peuvent capitaliser sur l'attractivité de la fête pour promouvoir des gens, des idées, des techniques. Ex : encourager les gens à adopter des outils numériques éthiques via l'infoline du collectif. La fête elle-même peut réserver de la place à la promotion d'autres choses que la fête elle-même, via des tables d'infokiosque, des espaces d'expo, du temps de parole. Il y a des gens et des causes qui ne peuvent se représenter eux-mêmes dans l'espace des teufs : parler d'elleux, récolter de l'argent pour elleux. Faire des soirées de soutien. Laisser la place et la parole ouvertes, aussi. Tout ne peut pas reposer sur l'orga, qui a déjà fort à faire pour que la sono crache à l'heure dite. Et là je boucle sur ce qui a été dit plus haut, casser la binarité public/orga afin que les personnes "invitées" à une fête se sentent en capacité de prendre en charge d'autres aspects que la seule technique. Car si l'orga laisse un espace d'infokiosque, bah faut bien le remplir ! Faut ramener des fanzines, des dessins, des tracts. Et même, pourquoi on ramènerait pas soi-même cette table, pourquoi on n'en prendrait pas l'initiative ? Et pourquoi pas en parler aussi dans des podcasts, pour prolonger la réflexion au-delà ? Et paf, ça fait des idées, des liens.

Mais à qui s'adressent ces idées ? Parfois c'est bien de tourner en vase clos. Se sentir plus forts ensemble, se rassurer.
Moi je trouve aussi intéressant de travailler aux marges. Ça peut énerver des gens de pas se reconnaître dans le public, trouver que ce sont trop des bourges, des pisto, des touristes, des cassos, etc. Mais à condition de bien travailler la communication, au contraire c'est là que la free peut avoir un impact, en touchant ce qui n'est pas son public initial, en amenant ce public s'accoutumer à des idées par le plaisir, et à les adopter parce que ça fonctionne.

Cette tendance à tourner en vase clos me questionne aussi parce que dans les valeurs de la free, est souvent prônée l'inclusivité, "on est des gens bien et politisés parce qu'inclusifs". Sauf que quand tu regardes le public, c'est littéralement une culture de jeunes hommes blancs valides. Inclusif vraiment ? C'est facile de se dire antiraciste sur un tract quand y'a que des blancs auxquels se confronter (sauf une ou deux personnes racisées qui font token.) Pourquoi cette hégémonie ? On est bcp à se poser la question, moi je crois que ça tient à la musique. La techno c'est cool mais non, c'est pas inclusif. BOUM-BOUM-BOUM-BOUM pendant 10h, c'est pas inclusif... ça plaît à un certain public très précis. Pour élargir le public, pour communiquer et échanger davantage, pour être accueillants et safe, faut varier les styles. Mais vraiment. Déjà mélanger techno et bass music. Intégrer du rap et de la trap. Et des rythmes plus caribéens que je connais pas du tout. Et de la pop. Bref tous ces trucs qui font pas techno, c'est comme ça qu'on ne se retrouve pas à se gargariser de sa propre ouverture d'esprit au milieu d'une armée de sosies...
Je dis ça aussi pour intégrer davantage les personnes timides, anxieuses, hyperacousiques, les meufs qu'on pas trop appris à gérer par elle-même, tout ce public de personnes que la "fête libre" exclue de fait parce que trop violente, trop longue, trop exigeante. Ce qui m'amène au sujet du handicap, comment rendre les fêtes accessibles ? - ne pas y réfléchir, de nos jours c'est vraiment la honte. J'ai 2-3 idées : déjà, penser à préciser la forme physique nécessaire pour accéder au lieu dans l'infoline, c'est bien, ça permet d'anticiper. Ptet réserver des places dans une voiture aux personnes qui peuvent pas sauter des talus. Penser au volume sonore, tout le monde n'est pas sourd à vingt ans. Ménager des espaces de chill pour permettre aux personnes qui n'ont pas l'endurance, autant physique que mentale, de se reposer. Après je m'y connais pas bien en handicap, ce serait sympa d'en discuter avec des personnes concernées justement, de comment ne pas faire pire que mieux, qu'est-ce qui serait vraiment utile ? Intégrer à l'orga une personne formée à manipuler d'autres personnes afin de pouvoir porter au besoin, c'est fausse bonne idée peut-être ? Aucune idée, mais ça devrait faire partie des discussions.

Voilà, plusieurs dizaines d'idées en vrac, fruit de réflexions largement inabouties mais dont j'espère un jour qu'elles s'incarneront dans le réel, probablement différemment encore !
 
Meeerchiii pour vos messages hyper enrichissant.



J'ai recoupé quelque idée que j'avais mis sur papier en bazar...et ça reste le bazar meme après être passé par chat gpt haha .

Ça répond pas à tout, mais en même temps ce mouvement est tellement riche et pause tellement de questions.
Ya matière a réflexion 😂


Intro ;

La free party, bien que d’essence hédoniste, reste l’une des rares expérimentations du monde tel qu’il pourrais être . Ce n’est qu’un fragment imparfait, bien sûr, mais un fragment précieux.

La free ne donne pas de réponses toutes faites : elle pose des questions. Elle est une reprise de pouvoir sur notre réel, le temps d’un week-end, et l’exaltation de ce qui n’a pas de prix. Dans une société rêvée, nous n’aurions pas à subir ce « retour à la réalité », qui n’est en vérité qu’un retour à une certaine aliénation.

C’est précisément parce qu’il est rare et précieux d’avoir des lieux où se rassembler autour d’une joie commune que nous devons défendre et enrichir ce qu’est la free party.

🔻La symbolique ne suffit pas

Les drapeaux (LGBTQIA+, anarchistes, palestiniens, kanaks, etc.) pourrais jouer un rôle important pour signaler une ouverture politique et une certaine orientation des valeurs dans les free parties. Cependant, seuls, ils ne suffisent pas à transformer concrètement les choses et risquent même d’être perçus comme une simple décoration sans fondement. Pour éviter cela, il est crucial de les rendre plus vivants et actifs en les connectant directement à des pratiques concrètes et à des espaces participatifs. Par exemple, associer un drapeau à un stand d’information, une activité interactive ou une performance artistique permet de donner sens et vie à ces symboles. De plus, expliquer leur histoire et favoriser l'interaction des participants avec ces symboles permet d'éviter leur fétichisation ou leur déconnexion du message politique qu’ils portent.

Il est également essentiel de rappeler l’histoire de la musique électronique et des free parties. Connaître les racines contestataires, communautaires et parfois militantes de ces cultures permet d’en saisir la portée subversive.

quelque piste pour raconter la grande histoire de la free et des musiques électroniques : exposition au chill out, flyers sur chaque style de musique et sont histoire, imprimer des archives et les mettre a disposition.

C’est la conscience historique qui donne de la force au mouvement.

🔻 Discours & Tracts militants

Il est fondamental de respecter l'identité festive en ne forçant jamais les participants à se politiser. Ainsi, la politisation doit s'inscrire naturellement et discrètement dans l'espace festif, sans jamais devenir moralisatrice ou pesante. Des stands militants proposés directement par les collectifs concernés, idéalement positionnés près des espaces de repos comme les chill-outs, permettent une découverte sans pression. Ces espaces peuvent offrir des tracts, flyers, stickers en libre accès, accompagnés d’activités légères et ludiques. Les discours militants sur le mur de son doivent être ponctuels, laissés à l'appréciation des organisateurs, tout en privilégiant un ton accessible et sensible. Les teufeurs militants eux-mêmes peuvent participer activement en créant des symboles (pancartes, drapeaux, t-shirts…et pk pas carrément des stand ? ) qui deviennent des supports d'échanges spontanés.

Je te suis sur le faites que si l'orga laisse un espace d'infokiosque, c'est a nous de le remplir. Ramener des fanzines, des dessins, des tracts.... Faudrait que chacun ramène sa touche militante cela peut être des chose aussi simple que posé une pancarte sur sa voiture. Il est vitale aussi de prolonger toutes ses action et réflexion pour en faire le constat. Le format podcast peut être en effet très cool pour ca !

🔻 Alliances et ancrages militants

Les free parties peuvent devenir un point de contact entre luttes sociales, écologiques, culturelles et les milieux festifs. Mais cela doit se faire sans dénaturer l’esprit libre, autonome et anti-institutionnel de la fête. Il ne s’agit pas de formaliser ou d'encadrer, mais d’ouvrir des ponts, de manière souple, affinitaire et respectueuse.

Quels types d’alliances ?

- en invitant collectifs contre les violences policières (comme le collectif Adama)
- Les groupes écolos (comme les Soulèvements de la Terre, qui pourraient apporter une expertise écologique utile à la teuf),
- Les syndicats étudiants et paysans.
- Des collectifs queer féministe traitant de multiples questions.
- Collectif spécialisé sur certaine problématiques ( je pense au collectif de défense palestinien entre autre)

Conditions pour rester aligné avec l’éthique de la teuf :

- Pas de récupération politique : pas de prise de pouvoir sur l’événement.
- Pas de hiérarchie entre orgas festifs et collectifs invités : tout le monde est là comme invité·e.
- Pas de conditions imposées au public : les infos doivent circuler sans forcer l’adhésion.

Comment choisir les partenaires ?

- Sur la base d’un dialogue direct avec les collectifs : invitation à venir poser un stand, tenir un atelier, présenter leurs luttes

Un ancrage souple mais durable :

- Il peut être intéressant de documenter ces alliances : faire des récap simples de qui est venu, ce que ça a apporté, ce que ça a créé.
- Cela permet de tisser dans le temps un réseau affinité autour des fêtes, sans les institutionnaliser.

🔻 Énergie collective et responsabilisation

Organiser une free party demande énormément d’énergie : matos, logistique, sécurité, communication, etc. Or la séparation orga/public est souvent très marquée, comme si la fête tombait du ciel. Pour que la fête reste libre, elle doit être soutenue activement par celles et ceux qui la vivent.

Créer un climat où chacun·e se sent co-responsable, sans culpabilisation ni injonction, est crucial. Participer, même un peu, doit être vu comme un acte de joie, de soin, de respect, pas une corvée.

💡 Comment inviter à participer ?

- Mettre en avant le sens de l’engagement : affiches simples dans la teuf ("Ici, la fête est un don. Tu peux donner aussi."), petite phrase sur l’infoline, visuel mapping...
- Les orgas peuvent ponctuellement couper le son pendant 30 minutes pour organiser une session de nettoyage collective, dans un esprit de fête et de solidarité.

🔻 Formes artistiques et musicales inclusives

La free party bénéficie déjà d’une diversité musicale (dub, drum & bass, jungle, techno guinguette), mais celle-ci peut être encore enrichie. Encourager l'émergence de styles hybrides innovants tels que le frapcor (fusion rap-tek), les mélanges rap-jazz-dnb, ou même des genres atypiques comme la nightcore permettrait de diversifier encore davantage les ambiances et les publics. Il est essentiel de créer plusieurs petits espaces musicaux différents pour multiplier les ambiances plutôt que de centraliser sur une seule grande scène.

En outre, il est nécessaire de revaloriser le chill-out comme un espace central et vivant. Cet espace doit dépasser sa simple fonction de repos en devenant un véritable cœur festif proposant des musiques calmes (electronica, ambient, dnb liquide), une scène à l’avant, des espaces confortables à l’arrière, des performances artistiques, un panneau d'agenda militants, des expositions, des jeux en bois et un kiosque militant.

Créer des collectifs spécialisés dans l’organisation du chill-out serait une manière efficace de penser et gérer ces espaces dans toute leur richesse !

🔻 Rendre la politique joyeuse

La free party ne doit jamais devenir un meeting politique imposé. Au contraire, la politisation doit passer par le plaisir et l'expérience collective. Cela implique d’utiliser des formes artistiques créatives, sensuelles, drôles et poétiques telles que, des costumes, des jeux coopératifs, des performances engagées (clowns, théâtre de rue, mapping vidéo), et des slogans humoristiques ou ironiques.

D'ailleurs les espagnols sont en avance sur nous la dessus.

Il est essentiel d’accorder une place à l’imaginaire et aux récits collectifs (ZAD, luttes locales…) qui peuvent être amplifiés par la déco, les lumières et les ambiances (que le teufeur lui-même peut créer depuis son camp). En créant des ambiances qui inspirent et relient, chaque participant peut vivre un moment de grâce, éveillant ainsi un désir spontané de changement.

💡 En résumé :

La politisation dans les free parties se fait grâce à des symboles actifs et reliés à des pratiques concrètes, une présence militante douce et naturelle, une pluralité artistique inclusive, et surtout une approche joyeuse et imaginative qui permet de transmettre des idées à travers le plaisir, l’histoire commune, et le désir collectif.

Concrètement on ne doit pas attendre que les orga fasse mais nous y mettre nous.

Comment ? La base c'est d'apporter ça touche en teuf. Démocratisé une esthétique militantes en teuf.

Pour pousser plus loin nous n'avons pas le choix nous formé en collectif militant au sein de la teuf.

Chacun sont truc moi j'aimerais faire ça en organisant des méga chill out où on pourrais déployer des outils militants divers ! Je trouve que c' est le moyen le plus efficace pour rameuter du teufeur et politiser en douuuuuceur 😁

J'espère j'ai dit des truc intéressant haha
 
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