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Ouais mais non jvais rien dire et switcher en fait . Ça vaut mieux
Underground, quand tu nous tiens ~
- Auteur de la discussion Paradoxe
- Date de début
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Soma a dit:
pas allusion a ton post du tout
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Hunter Thompson a dit:
09/20, en progression.
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Certes ,Tiax a dit:
Pas relevée, mais bien sourit :nod: en lisant ça
schtroumpfette
Psycho disparu·e
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- 11/6/07
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Comme je le disais dans un autre topic, je prends un malin plaisir à choquer les gens bien-pensants (par mon look, mon attitude, mes comportements, mes prises de position... le tout sans en ajouter, en étant moi-même tout simplement) et à ensuite complètement les perturber en leur prouvant que je ne rentre pas du tout dans la petite case "marginale-droguée" qu'ils m'avaient dès lors assigné. Ca les déstabilise grave quand ils se rendent compte qu'on peut à la fois écouter de la musique tekno, aller en teuf, se droguer, porter des fringues originales et avoir une coupe destroy ET être quelqu'un d'équilibré, cultivé, intelligent, qui réussit même ses études universitaires et tout et tout.ambulance a dit:
Bref, je suis heureuse et épanouie, tant dans la vie "normale" de la semaine, où je prends mes responsabilités sans rechigner, que dans ma vie "underground" du week-end, où je participe activement à un mouvement culturel et musical combattu par l'Etat et où je m'envoie régulièrement en l'air grâce au son et/ou aux drogues. Ce sont deux aspects de ma vie qui sont distincts par la force des choses, mais l'un comme l'autre sont essentiels à mon épanouissement, à ma vie. Ce sont les deux côté de la médaille, et j'avoue que je me sens comme un poisson dans l'eau grâce à eux, et que je ne me pourrais me passer ni de l'un ni de l'autre sans difficulté.
Pourtant, il m'est arrivé aussi de me poser la question de savoir si je ne ferais pas mieux de couper complètement les ponts avec le milieu de la teuf. En maintenant plus de trois ans de consommation de drogues autres que la weed et l'alcool, j'ai eu à plusieurs reprises l'occasion de trébucher... Quoi de plus normal lorsqu'on découvre? Mais toujours est-il que dans ces moments-là, lorsqu'on se rend compte que sa conso est devenue problématique et qu'on ne sait pas trop comment s'en dépêtrer, le problème semble d'autant plus insoluble qu'il est indissociable des liens affectifs -parfois très forts- qui se sont créés avec le produit, le contexte de consommation, les gens qui y sont liés. Si on est en général prêt à faire des efforts sur soi-même, couper brutalement les ponts avec son entourage, c'est déjà une autre paire de manche... Problème complexe. Parce qu'on s'attache aux personnes, mais qu'on peut aussi tomber amoureux d'un mouvement, d'un esprit, d'une communauté...
Personnellement, je ne pense pas que ça me ferait du bien. Chaque week-end (ou presque), lorsque que je suis en teuf, j'éprouve ce sentiment très fort d'être très exactement à ma place, et que je pourrais être nulle part ailleurs. J'peux m'éloigner quelques temps, il m'arrive parfois de le faire quand j'en éprouve le besoin ; j'occupe alors mes week-ends autrement, mais au bout de quelques mois, j'ai l'impression de faire semblant, et la certitude qu'il manque quelque chose d'essentiel à ma vie. Alors j'y retourne, et c'est de nouveau le coup de coeur, avec la même évidence. La teuf, jamais je décrocherai complètement.
Mais le plus dur est évidemment de tourner le dos aux personnes avec qui on a partagé non seulement la consommation mais aussi bien d'autres choses et avec qui des liens d'amitié sincère se sont créés. Je l'ai encore vécu il n'y a pas si longtemps. Si l'ami avec qui j'ai fais la connerie de commencer à fumer la C n'avait pas décidé d'arrêter en même temps que moi (après des mois d'auto-mensonges complaisants, entrecoupés de quelques prise de conscience et de bonnes résolutions, et de craving, et de rechute, etc), ben je crois pas que j'aurais réussi à arrêter. Impossible de continuer à le fréquenter en le regardant fumer tout en restant abstinente, et tout autant impossible de me priver de son amitié au moment où j'aurais justement le plus besoin de son support. Dilemme cornélien que je n'aurais pas tranché. De toute façon, on se cherche toujours des excuses pour préférer l'inertie, celle-ci aurait été trop belle...
Paradoxe
Sale drogué·e
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Moi, je compatie tout ta fais à tes penser schtroumpfette, surtout avec toute les salles teuf qu'on trouve dans notre flandre (et aussi vers les voisin du dessus 
)
Mais, c'est vraiment se dire comme c'est même pas la conso qui est accrocheur mais le monde underground ... J'adore cette ambience et tout teuf malsain, tu connais tout le monde, de grosse basse ... blabla on connais tous. Mais, franchement plus je prends du recul plus j'ai pitier de ceux qui y sont. Les teufeurs qui tout les week tappent leur speud et autre enroule dans les teuf puis after.
Je vois mes "potes" teufeur ravager (et encore si on appeller ça des potes, il y en n'a vraiment 1/100 qui est un vrai), genre "quoi !? ce week tu va pas en teuf, tu va pas choper ? nah, jte crois pas". Alors que voilat quand on prends du recul et qu'on fais des projets à coter, c'est tellement bien aussi (me donne beaucoup de temps à la creation:ecrire,dessiner,composer musique), faire des projet d'avenir enfin penser à sa life d'après quoi ! merde. Je sais pas mais parfois ça me degoute de voir que tout ses teufeur (et j'en n'ai fais lgt parti donc je parle pour moi aussi ), n'ont pas envie d'évoluer, de grandir. La drugs et tout c'est cool. Mais j'ai aussi envie de me sortir de cette merde et faire des trucs qui me botes plus tard.
Ce monde (teuf,drugs, amis tox), ça nous fais dire que les gens normaux sont naze et que la réaliter en vaut pas la peine. Alors que franchement tout faux. Découvrir (voyager), se cultiver (lectrure,..), créer c'est tellement gratifiant. (qu'on vienne pas me parler de conso bien gerer, de vie qui peut-être bien gerer avec de la conso ou truc du genre pcq deso appare si vous choper tout les 3-4 mois .. Et à moins d'être compositeur vous ne ferez pas des teuf toutes votre vie, donc faut aussi murir )
Enfin, soit. C'est vrai que mon point de vus sur les consos à toujours été très différent de tout ceux que j'ai cotoyer, suis p-t trop différent de la moyenne des tox
) Mais, c'est vraiment se dire comme c'est même pas la conso qui est accrocheur mais le monde underground ... J'adore cette ambience et tout teuf malsain, tu connais tout le monde, de grosse basse ... blabla on connais tous. Mais, franchement plus je prends du recul plus j'ai pitier de ceux qui y sont. Les teufeurs qui tout les week tappent leur speud et autre enroule dans les teuf puis after.
Je vois mes "potes" teufeur ravager (et encore si on appeller ça des potes, il y en n'a vraiment 1/100 qui est un vrai), genre "quoi !? ce week tu va pas en teuf, tu va pas choper ? nah, jte crois pas". Alors que voilat quand on prends du recul et qu'on fais des projets à coter, c'est tellement bien aussi (me donne beaucoup de temps à la creation:ecrire,dessiner,composer musique), faire des projet d'avenir enfin penser à sa life d'après quoi ! merde. Je sais pas mais parfois ça me degoute de voir que tout ses teufeur (et j'en n'ai fais lgt parti donc je parle pour moi aussi ), n'ont pas envie d'évoluer, de grandir. La drugs et tout c'est cool. Mais j'ai aussi envie de me sortir de cette merde et faire des trucs qui me botes plus tard.
Ce monde (teuf,drugs, amis tox), ça nous fais dire que les gens normaux sont naze et que la réaliter en vaut pas la peine. Alors que franchement tout faux. Découvrir (voyager), se cultiver (lectrure,..), créer c'est tellement gratifiant. (qu'on vienne pas me parler de conso bien gerer, de vie qui peut-être bien gerer avec de la conso ou truc du genre pcq deso appare si vous choper tout les 3-4 mois .. Et à moins d'être compositeur vous ne ferez pas des teuf toutes votre vie, donc faut aussi murir )
Enfin, soit. C'est vrai que mon point de vus sur les consos à toujours été très différent de tout ceux que j'ai cotoyer, suis p-t trop différent de la moyenne des tox
EDIT: Oups les majuscules
Je sais pas vous, mais le milieu dit "underground" m'a un peu donné quelques idées fixes qu'il a fallu arracher de mon cerveau (pas parti de France par hasard), malgré ça je fais toujours du son comme un neuneu dans ma chambrette, je me suis trouvé tonnes de justifications à pratiquer la "transe collective", j'ai toujours besoin de prendre des rafales de beat dans la tronche ... alors persistance des années défonce ou réel attrait pour le mouvement ? difficile à cerner parfois j'ai honte de pratiquer à 30 ans, à chaque teuf les gens sont de plus en plus jeunes, et les vieux ont de plus en plus des gueules de mort vivant ... pas cool
Pourquoi s'entêter à ce point? pendant l'adolescence les modes passaient au rythme des émotions nouvelles, le souvenir de la teuf lui reste gravé plus profondément beaucoup à cause des prods, mécaniquement on a du mal à "oublier" ... j'ai vécu le plus heureux (au sérotoninomètre et tripomètre) moment de ma vie en teuf (ah bah voila du pathétique!). renier ces années là c'est renier trop de choses qui ont fait ce que je suis.
Donc je continue d'y aller de temps en temps, ma raison (et mes déboires) me permettent de passer des soirées à la gourdasse, du coup je suis beaucoup plus sélectif niveau son et niveau ambiance, donc les événements se font plus rare et la transition se fait naturellement j'ai l'impression.
Plus tard j'ai admis qu'on rencontrait des gens biens et intéressant partout, dans tous les milieux, des mecs habillés pull jacquard aux vieux treillis boueux, et qui vous font progresser, y a des gens alternatifs qui n'en ont pas l'air, des aventuriers du quotidien (dont les psychonautes font parti je pense), des gens qui se bougent le cul, qui apprennent, qui comprennent et qui profitent de tout ce qui se présente, j'en rencontre. Pour moi la vie alternative est possible après le monde "underground/techno", c'est plus facile à accepter comme ça ;-)
Je sais pas vous, mais le milieu dit "underground" m'a un peu donné quelques idées fixes qu'il a fallu arracher de mon cerveau (pas parti de France par hasard), malgré ça je fais toujours du son comme un neuneu dans ma chambrette, je me suis trouvé tonnes de justifications à pratiquer la "transe collective", j'ai toujours besoin de prendre des rafales de beat dans la tronche ... alors persistance des années défonce ou réel attrait pour le mouvement ? difficile à cerner parfois j'ai honte de pratiquer à 30 ans, à chaque teuf les gens sont de plus en plus jeunes, et les vieux ont de plus en plus des gueules de mort vivant ... pas cool
Pourquoi s'entêter à ce point? pendant l'adolescence les modes passaient au rythme des émotions nouvelles, le souvenir de la teuf lui reste gravé plus profondément beaucoup à cause des prods, mécaniquement on a du mal à "oublier" ... j'ai vécu le plus heureux (au sérotoninomètre et tripomètre) moment de ma vie en teuf (ah bah voila du pathétique!). renier ces années là c'est renier trop de choses qui ont fait ce que je suis.
Donc je continue d'y aller de temps en temps, ma raison (et mes déboires) me permettent de passer des soirées à la gourdasse, du coup je suis beaucoup plus sélectif niveau son et niveau ambiance, donc les événements se font plus rare et la transition se fait naturellement j'ai l'impression.
Plus tard j'ai admis qu'on rencontrait des gens biens et intéressant partout, dans tous les milieux, des mecs habillés pull jacquard aux vieux treillis boueux, et qui vous font progresser, y a des gens alternatifs qui n'en ont pas l'air, des aventuriers du quotidien (dont les psychonautes font parti je pense), des gens qui se bougent le cul, qui apprennent, qui comprennent et qui profitent de tout ce qui se présente, j'en rencontre. Pour moi la vie alternative est possible après le monde "underground/techno", c'est plus facile à accepter comme ça ;-)
schtroumpfette
Psycho disparu·e
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J'vais peut-être paraître angélique ou quoi, mais j'pense que oui, c'est possible. Mais attention, possible veut pas dire facile, hein. C'est un équilibre dur à trouver, et surtout à maintenir.Paradoxe a dit:
Pour l'instant en tout cas, j'y arrive. Je suis en teuf tous les week-ends ou presque et j'y trouve un plaisir que je pourrais trouver nul part ailleurs (et j'parle pas de la drogue, hein, même si c'est vrai que c'est en teuf que j'consomme le plus). A côté de ça, je fais des rencontres et ai des échanges passionnants avec des gens de tous milieux, j'écoute plein de musique, je vois des films, je lis des livres, je vais voir des expos, des conférences... Je m'essaye à la photographie et à la compo de sons. J'écris, beaucoup. Et tout ça ne m'empêche pas de faire des études qui me passionnent et dans lesquelles je m'épanouis, que je réussis et grâce auxquelles je me donne toutes les toutes les chances de réaliser dans ma future vie professionnelle mon rêve de gosse.
Bref, le but de mon post n'est surtout pas de dire "prenez exemple sur moi qui gère si bien conso et vie quotidienne" (ceux qui me connaissent un peu sur ce forum savent que j'suis assez mal placée pour donner ce genre de leçon, parce que j'me suis déjà cassée la gueule quelques fois, avec la coke, puis avec les trips, et que j'suis loin d'être à l'abri de déraper à nouveau), juste de dire que c'est possible, même si c'est pas évident, et jamais définitif.
Et sinon, pour arrêter de parler conso et en revenir à la teuf en elle-même, je ne vois pas pourquoi ce serait faire preuve d'immaturité que de "s'entêter" dans un mouvement qui en ce qui me concerne n'a rien d'une mode passagère de crise d'ado. Enfin, je dis ça du haut de mes 22 ans, hein, reste à voir ce que j'en penserai dans quelques années... Mais a priori, si ma vie professionnelle prend la tournure que j'espère et que je parviens à m'épanouir dans cet aspect-là de ma vie comme dans d'autres plus traditionnels, je ne vois aucune raison qui me pousserait à ne plus fréquenter les murs de son. :wink:
