L'Oranger
Matrice Périnatale
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Ancien tox (de 18 à 28 ans dans l'héro pour faire simple) et quelques années de subtitution. Je ne m'attendais pas à près de 45 ans à replonger dans les paradis artificiels.
Comment cela est arrivé me direz-vous ??
Les enfants....
N'ayant jamais rien caché de mes "défauts" à mes enfants me voilà traîné de "force" dans la forêt par mes 2 jeunes adultes préférés.
L'été approchait et de week-end en week-end nous voici devenue une famille de trackerz (à notre modeste limite)
Déjà 2 mots sur les "teuf" et les "tefeurs" :
Comparativement avec ma propre expérience de ma jeunesse. Je trouve la jeunesse d'aujourd'hui (du moins dans ce monde des "rêveurs") nettement plus intéressante que ne l'était la notre.
l'informatique, les médias, en ont fait des "sachants" bien plus précoces que nous le furent nous mêmes. Un seul bémol, certains manquant de "recul" ou "d'expérience" ont tendance à croire tout et n'importe quoi. (merci Utube
)
Quoiqu'il en soit dans l'ensemble je les sens plus éveillés que ne pouvait l'être ma génération.
Mais revenons au sujet de ce post.
Donc après une petite dizaine de teuf, mon épouse et moi avons prit assez vite l'habitude de ce milieu hospitalié et de ses drogues "récréatives"
En général nous aimons rentrer à la maison avec notre petit mug de ké après en avoir consommé durant le week-end
Mais durant ces premières teuf je ne connaissais pas, ni ne comprenais le lâcher prise. Mon petit moi effrayé par la perche arrivait à garder le contrôle même si la perche était forte je restais là.
L'animal gardait le contrôle. Si la perche me perdait un peu trop , j'ouvrais les yeux, je sortais de l'entonnoir pour retomber sur le sol lourdement dans mon animalité réelle.
Parfois devant le mur du son j'arrivais à le pénétrer, à saisir cette impression de communion des esprits pressant en ce lieu.
J'ai souvent eu l'impression, que les "alleeezzzz" m'étaient destinés afin de m'aider à monter, ou que les gens pressant à ces moments étaient conscients de mes difficultés à lâcher l'animal m'y aidaient par leurs pensées positives.
Mais non, j'arrivais juste à monter quelques moments, puis l'animal revenait aussi sec pour me refaire choir au sol dans ce sentiment d'entonnoir sombre jusqu'au sol.
Certes à ce moment là je pensais que c'était çà la perche. Et cela en était bien car ces moments de semi inconscience, de prise de perspective, de communion étaient bien d'une irréalité réelle. Mais non ,je n'avais encore jamais "voyagé".
Lorsque j'ai prit conscience que je ratais une partie du voyage c'est en en discutant avec ma douce qui elle maîtrisait plus facilement ce concept de "lâché".
Nous devions en être à une petite dizaine de teuf et malgré la force de mon animal, je me contentais déjà bien assez des perches que je prenais.
Mais le moment pour moi de "connaitre" "la réalité" du monde (c drôle comme à la première réelle dissociation, on a l'impression que tout nous est révélé) était arrivé.
Ayant ramené notre petite conso à la maison. Après avoir attendu 48H après la dernière prise durant la teuf, nous décidions de repartir en haut, tranquillement depuis chez nous.
Le produit inhalé, je me posais sur le canapé telle la moule s'accroche à son rocher.
Ma douce me ré-explique le moment du lâché pour elle, alors que je commence à sentir les premiers papillons.
La montée est comme d'hab et comme d'hab arrive ce moment où je sens mon animalité se manifester et où habituellement, je bouge, je fais quelque chose pour garder le contrôle.
Là ma tendre amie, me sentant dans le doute, me dit cette simple phrase :"détends toi"
Et là .... Booom !! Je pars. Mais je pars pour de "vrai" ou plutôt je tombe en arrière bien que je m'étais déjà allongé. Je ne sais combien a duré cette "chute" ni je n'ai de réel souvenir de ce qui s'est passé. J'ai juste je crois le souvenir d'un sifflement qui s'approche et puis la chute.
Je me redresse enfin sur le canapé et je commence à dire durant un temps certain "c délirant" à balbutier des débuts de phrases et à ne pas les finir.
Mon coeur à mes côtés essayait de comprendre mon voyage et entrait dans ma "conversation" ce qui de mon côté donnait une réelle impression de dialogue avec elle alors que je ne faisais que dire "Ah mais ok, et c'est çà..." "C délirannnnnt" et elle de dire "et oui, tu as vu".
Ou lorsque que je lui demandais "mais en fait tu es moi et je suis toi non ?" évidemment elle me répondait "oui"
Du coup dans mon voyage je suis remonté jusqu'au origine du big bang, je n'étais plus qu'une forme de vie ayant conscience d'être quelque chose dans l'univers, peut-etre même l'univers lui même.
Je me suis demandé qu'étais je en fait. Une trace d'énergie, une entité s'étant inventé une animalité pour mieux vivre son errance interstellaire ou que sais-je.
Mais ma moitié qui était elle ? une partie de moi ou une autre entité couplée à moi?
Qu'étaient nos enfants ? des amas stellaires près à s'arracher du notre pour eux aussi aller former d'autres entités jumelées avec d'autres ?
Dans mon délire ma douce devenait un guide, un savoir, elle rayonnait la force et la sagesse. Elle était belle telle "Gaya" doit l'être peut-être même était-elle Gaya.
Notre appartemen était devenu "futuriste" (trop difficile à expliquer)
A la télé, les personnages d'un dessin animé, répondaient à mes impressions. Ils souriaient si je pensais "sourire" , s'interrogeaient si je m'interrogeais, de tel sorte que j'eu l'impression un moment de contrôler la réalité du lieu, du monde que sais-je. Peut-être avec un peu plus de force arriverais-je à redescendre "ailleurs" dans une autre réalité, ou a descendre cette irréalité dans la réalité.
A un moment donné, je m'inquiétais quand même de mon enveloppe charnelle. "Mais çà (en me touchant le bars) c'est réel ? c'est organique? on peut s'en défaire ?"
Au fil de ce dialogue je vis son visage se transformer en celui d'Albert Einstein une fraction de seconde. J'entrais alors avec lui dans un dialogue remplis de "c délirant" " a ouais c ça" "mais euh... c'est...."
Voir la pièce jointe 9168
Puis revint l'animal....
Enfin pas encore...
l'odeur de l'animal simplement pour ainsi dire.
Alors vint la question fatale et sa réponse qui tue :
"Mais on redescend ou on peut rester là ??"
"A ton avis" me répondit ma douce
"On doit redescendre c çà ??"
"Oui c'est obligé. Mais tu pourras remonter maintenant."
Comment cela est arrivé me direz-vous ??
Les enfants....
N'ayant jamais rien caché de mes "défauts" à mes enfants me voilà traîné de "force" dans la forêt par mes 2 jeunes adultes préférés.
L'été approchait et de week-end en week-end nous voici devenue une famille de trackerz (à notre modeste limite)
Déjà 2 mots sur les "teuf" et les "tefeurs" :
Comparativement avec ma propre expérience de ma jeunesse. Je trouve la jeunesse d'aujourd'hui (du moins dans ce monde des "rêveurs") nettement plus intéressante que ne l'était la notre.
l'informatique, les médias, en ont fait des "sachants" bien plus précoces que nous le furent nous mêmes. Un seul bémol, certains manquant de "recul" ou "d'expérience" ont tendance à croire tout et n'importe quoi. (merci Utube

Quoiqu'il en soit dans l'ensemble je les sens plus éveillés que ne pouvait l'être ma génération.
Mais revenons au sujet de ce post.
Donc après une petite dizaine de teuf, mon épouse et moi avons prit assez vite l'habitude de ce milieu hospitalié et de ses drogues "récréatives"
En général nous aimons rentrer à la maison avec notre petit mug de ké après en avoir consommé durant le week-end
Mais durant ces premières teuf je ne connaissais pas, ni ne comprenais le lâcher prise. Mon petit moi effrayé par la perche arrivait à garder le contrôle même si la perche était forte je restais là.
L'animal gardait le contrôle. Si la perche me perdait un peu trop , j'ouvrais les yeux, je sortais de l'entonnoir pour retomber sur le sol lourdement dans mon animalité réelle.
Parfois devant le mur du son j'arrivais à le pénétrer, à saisir cette impression de communion des esprits pressant en ce lieu.
J'ai souvent eu l'impression, que les "alleeezzzz" m'étaient destinés afin de m'aider à monter, ou que les gens pressant à ces moments étaient conscients de mes difficultés à lâcher l'animal m'y aidaient par leurs pensées positives.
Mais non, j'arrivais juste à monter quelques moments, puis l'animal revenait aussi sec pour me refaire choir au sol dans ce sentiment d'entonnoir sombre jusqu'au sol.
Certes à ce moment là je pensais que c'était çà la perche. Et cela en était bien car ces moments de semi inconscience, de prise de perspective, de communion étaient bien d'une irréalité réelle. Mais non ,je n'avais encore jamais "voyagé".
Lorsque j'ai prit conscience que je ratais une partie du voyage c'est en en discutant avec ma douce qui elle maîtrisait plus facilement ce concept de "lâché".
Nous devions en être à une petite dizaine de teuf et malgré la force de mon animal, je me contentais déjà bien assez des perches que je prenais.
Mais le moment pour moi de "connaitre" "la réalité" du monde (c drôle comme à la première réelle dissociation, on a l'impression que tout nous est révélé) était arrivé.
Ayant ramené notre petite conso à la maison. Après avoir attendu 48H après la dernière prise durant la teuf, nous décidions de repartir en haut, tranquillement depuis chez nous.
Le produit inhalé, je me posais sur le canapé telle la moule s'accroche à son rocher.
Ma douce me ré-explique le moment du lâché pour elle, alors que je commence à sentir les premiers papillons.
La montée est comme d'hab et comme d'hab arrive ce moment où je sens mon animalité se manifester et où habituellement, je bouge, je fais quelque chose pour garder le contrôle.
Là ma tendre amie, me sentant dans le doute, me dit cette simple phrase :"détends toi"
Et là .... Booom !! Je pars. Mais je pars pour de "vrai" ou plutôt je tombe en arrière bien que je m'étais déjà allongé. Je ne sais combien a duré cette "chute" ni je n'ai de réel souvenir de ce qui s'est passé. J'ai juste je crois le souvenir d'un sifflement qui s'approche et puis la chute.
Je me redresse enfin sur le canapé et je commence à dire durant un temps certain "c délirant" à balbutier des débuts de phrases et à ne pas les finir.
Mon coeur à mes côtés essayait de comprendre mon voyage et entrait dans ma "conversation" ce qui de mon côté donnait une réelle impression de dialogue avec elle alors que je ne faisais que dire "Ah mais ok, et c'est çà..." "C délirannnnnt" et elle de dire "et oui, tu as vu".
Ou lorsque que je lui demandais "mais en fait tu es moi et je suis toi non ?" évidemment elle me répondait "oui"
Du coup dans mon voyage je suis remonté jusqu'au origine du big bang, je n'étais plus qu'une forme de vie ayant conscience d'être quelque chose dans l'univers, peut-etre même l'univers lui même.
Je me suis demandé qu'étais je en fait. Une trace d'énergie, une entité s'étant inventé une animalité pour mieux vivre son errance interstellaire ou que sais-je.
Mais ma moitié qui était elle ? une partie de moi ou une autre entité couplée à moi?
Qu'étaient nos enfants ? des amas stellaires près à s'arracher du notre pour eux aussi aller former d'autres entités jumelées avec d'autres ?
Dans mon délire ma douce devenait un guide, un savoir, elle rayonnait la force et la sagesse. Elle était belle telle "Gaya" doit l'être peut-être même était-elle Gaya.
Notre appartemen était devenu "futuriste" (trop difficile à expliquer)
A la télé, les personnages d'un dessin animé, répondaient à mes impressions. Ils souriaient si je pensais "sourire" , s'interrogeaient si je m'interrogeais, de tel sorte que j'eu l'impression un moment de contrôler la réalité du lieu, du monde que sais-je. Peut-être avec un peu plus de force arriverais-je à redescendre "ailleurs" dans une autre réalité, ou a descendre cette irréalité dans la réalité.
A un moment donné, je m'inquiétais quand même de mon enveloppe charnelle. "Mais çà (en me touchant le bars) c'est réel ? c'est organique? on peut s'en défaire ?"
Au fil de ce dialogue je vis son visage se transformer en celui d'Albert Einstein une fraction de seconde. J'entrais alors avec lui dans un dialogue remplis de "c délirant" " a ouais c ça" "mais euh... c'est...."
Voir la pièce jointe 9168
Puis revint l'animal....
Enfin pas encore...
l'odeur de l'animal simplement pour ainsi dire.
Alors vint la question fatale et sa réponse qui tue :
"Mais on redescend ou on peut rester là ??"
"A ton avis" me répondit ma douce
"On doit redescendre c çà ??"
"Oui c'est obligé. Mais tu pourras remonter maintenant."