Voilà maintenant c’est sur, bien que le risque de bad-trip soit présent, plus on à d’expériences de trips derrière soi et mieux les suivant sont. Ce n’est pas une révélation mystique, non juste un constat en rapport avec mes expériences. Je pense bien qu’un gros bagage de bad-trip est « handicapant » pour bien tripper dans le futur.
Et puis à force de prises avec de très bons amis, nous avons finis par former l’équipe psychonautique ultime. Enfin ultime est un bien grand mots nous sommes juste très proches sur le plan mental mais nous nous complétons sur le plan de la personnalité. L’équipe se constitue de moi ( le wiki/drogue du coin ) de Y ( celui qui m’a accompagné pendant le trip en Bretagne ) et de M ( celui du deuxième et du troisième trip => voir Tr Discovery ).
Nous voilà donc au 02/10/2010 soirée de la nuit blanche et la fière équipée de psychonautes débutants que nous sommes décide que c’est la nuit parfaite pour se faire une virée sous 2C-I ne l’ayant jamais essayer lors d’une ballade citadine. Je propose des doses aux alentours de 20 mg chacun afin que nous ayons tout de même une part de clarté lors de notre pérégrination. Nous nous retrouvons chez moi vers 18h30 les paraploufs sont prêts et rangés dans une petite poche et nous allons retrouver un ami qui va manger au MacDo. Pendant un repas léger à base de hamburger entre deux gorgées de cocas trois pauvres petits paraploufs ont disparus de cette terre vers des contrées souhaitons le plus accueillante. Nous sortons du fast-food, plus fast que food, et nous laissons la suite des opérations à Y qui connaît très bien Paris à force de longues ballades en solitaire. C’est lui notre guide de voyage de la soirée et nous lui faisons entièrement confiance. Il décide donc de nous emmener tout d’abord au Sacré-Cœur ( que M et moi-même n’avons jamais visité ). Nous partons donc du 13ème pennons le métro et traversons la Goutte d’Or a pied. C’est une drôle d’expérience, nous n’avons plus l’impression d’être à Paris mais de commencer à voyager un peu…
Les effets commencent a monter très légèrement pour Y et M, de mon coté je ne ressent qu’un léger coup de chaud. Nous arrivons au pied de la butte Montmartre et du Sacré Cœur… les escaliers ne nous tentent pas et nous montons dans le funiculaire. Ce fut un avertissement qui, pour sa durée très courte, ne fut pas vraiment prit au sérieux par notre groupe. Une impression de légère parano croisée avec une envie de faire disparaître tous ces gens qui puent la transpiration, se serrent contre vous juste pour le plaisir de vous emmerder et puis ce petit brouhaha de fond qui vrille les tympans. Mais nous sortons vite à l’air libre et impressionnés par la vue du Sacré Cœur nous oublions ce court passage de stress. Nous nous installons sur les marches et notre vision s’étend sur tout Paris… nous sommes restés assez longtemps assis sur ces marches à fumer moult clopes et donnant chacun ses impression sur cette vision lumineuse agrémentée de feux d’artifices imprévus. Puis Y nous propose de faire le tout de l’intérieur du Sacré Cœur. Nous ne sommes pas trop déboussolés et nous sommes donc en état de ne pas trop se faire remarquer bien que nous apparences respectives n’aident pas beaucoup. Y ressemblant à un poète maudit son écharpe au vent passais encore plutôt bien mais M, avec sa doudoune ses moult bracelets et bagues et colliers, ses cheveux signalant une ancienne iroquoise et enfin moi T-Shirt noir écouteurs vert et rouge fluo et un K-Way bleu électrique autour de la taille. On se fait repérer de loin…
Nous voilà donc dans le Sacré Cœur les effets sont bien là pour M et Y les visuels, les impressions, le toucher bref tout y est. Je ne profite que du mental… je réfléchis comme quand je suis sous 2C-I mais le mental est la seule chose activée… pas grave je profite « au calme » dirons nous. Les sculptures, les mosaïques et les peintures sont empreintes d’une force assez mystique. On se pose cinq minutes et là… les cantiques commencent. Nous restons scotchés au son de ses voix si pures si claires, elles chantent en français, qui viennent d’une dizaine de bonnes sœurs en cercle autour de l’autel. Elles chantent à n’en plus finir exprimant un amour de leur culte, de leur religion si fort qu’il était dur dans notre état de ne pas devenir catholique sur le coup… ce fut une expérience transcendante. Y et M restent bloqués sur le plafond voyant Jésus en trois dimensions ou bien se mouvant dans tous les sens Je trouve un keffieh, quoi de plus normal dans une église catholique, sur un banc le met autour de mon cou et nous commençons à sortir… arrivés au niveau des bénitiers je met mon index dedans et me signe sous les yeux effarés de Y et M qui me font remarquer que je ne suis pas croyant pourtant et d’une fraicheur d’esprit incroyable je leur ait répondus « si il y a un bon endroit pour faire sa c’est ici et dans cet état… ». Nous sortons donc finalement et Y nous demande si nous voulons nous installer dans un bar sur la butte Montmartre, nous acceptons et nous baladons sur la butte avant de trouver un bar ou un jeune piano fou se lâche sur ses touches dans une symphonie de noirs et de blancs. Nous nous posons en terrasse et commandons trois bières ( merci Y d’avoir fait péter la tournée ) que nous sirotons tranquillement en divaguant assez violement oralement. J’invente le sens interdit piéton tandis que M et Y partent dans le même genre de délires.
Nous revoilà de nouveau en marche, bien décidés à rallier les Champs Élysées, nous marchons jusqu'à la station la plus proche en errant un peu tout de même. Nouveaux passage métro, en pleine montée, c’est le Bad, y’a trop de gens qui parlent trop, il faut sortir et vite. Mais fort heureusement le temps de trajet n’étais pas trop long et nous arrivons sur les champs… sans savoir quoi y foutre. Je les emmène donc dans le « coin » des vernissages où l’on peut voir des vitrines des plus étranges nous arrachant de longs fous rires. Les gens du coin nous regardent bizarrement et les agents de la Maréchaussée aussi. Faut dire qu’on sort du lot. M maintenant marche un petit peu de travers Y déconne sur tout et n’importe quoi moi je fait les deux tout en accrochant un gros glowstick bleu autour du coup, on me voit à des kilomètres. Bref le coté un peu anxiogène de tous les gens qui nous regardent nous pousse à quitter les lieux. Anecdote nous passons par un square notre passage fut remarqué car nous ne savions vraiment pas ou aller donc bon on va un peu a gauche… un peu a droite… on reste 10 minutes sans vraiment bouger… puis on repars et on se perd donc on revient dans le square sous les yeux médusés des passants et on recommence notre petit numéro… on les a bien achevés sur ce coup.
La tour Eiffel nous appelle de ses petits luminions et nous la suivons du regard comme des voyageurs se repérant à l’aide de l’étoile polaire. Nous marchons donc des champs vers les tour Eiffel qui dès notre arrivée, forcément, s’éteint. Déception… nous décidons de ne pas rester sur place et de retourner dans le 13ème pour se poser quelque part jusqu'à la fin de la soirée, de la nuit plutôt. Dernière session métro terriblement anxiogène quand nous sortons place d’Italie nous n’en pouvons plus et nous avons soif. Qu’a cela ne tienne je connais un petit parc avec une fontaine d’eau de source en face d’une piscine… nous y allons en déambulant et un fois arrivés nous nous jetons sur la pauvre fontaine qui… ne marche pas pendant la nuit. Bien que le square n’ait rien d’accueillant, trois mecs sous 2c-i sa réfléchit de façon légèrement différente et nous décidons donc de rester ici jusqu'à ce que la fontaine se remette en marche. Nous nous posons donc sur les marches du square et nous racontons jusqu'à huit heures du matin des histoires passées tout en rigolant. M est juste un peu trop déphasé pour réagir en permanence. Nos dialogues furent ponctués de nombreux « Wait… what ? » et « Lol… wut ? » un petit délire qui est resté entre nous. La fontaine ouvre et nous buvons de son eau comme une promesse attendue tout la nuit… résultat des courses elle était tiède et pas super bonne puis nous rentrons chez nous chacun de notre coté afin d’enfin plonger dans les bras de Morphée accueillante…
Et puis à force de prises avec de très bons amis, nous avons finis par former l’équipe psychonautique ultime. Enfin ultime est un bien grand mots nous sommes juste très proches sur le plan mental mais nous nous complétons sur le plan de la personnalité. L’équipe se constitue de moi ( le wiki/drogue du coin ) de Y ( celui qui m’a accompagné pendant le trip en Bretagne ) et de M ( celui du deuxième et du troisième trip => voir Tr Discovery ).
Nous voilà donc au 02/10/2010 soirée de la nuit blanche et la fière équipée de psychonautes débutants que nous sommes décide que c’est la nuit parfaite pour se faire une virée sous 2C-I ne l’ayant jamais essayer lors d’une ballade citadine. Je propose des doses aux alentours de 20 mg chacun afin que nous ayons tout de même une part de clarté lors de notre pérégrination. Nous nous retrouvons chez moi vers 18h30 les paraploufs sont prêts et rangés dans une petite poche et nous allons retrouver un ami qui va manger au MacDo. Pendant un repas léger à base de hamburger entre deux gorgées de cocas trois pauvres petits paraploufs ont disparus de cette terre vers des contrées souhaitons le plus accueillante. Nous sortons du fast-food, plus fast que food, et nous laissons la suite des opérations à Y qui connaît très bien Paris à force de longues ballades en solitaire. C’est lui notre guide de voyage de la soirée et nous lui faisons entièrement confiance. Il décide donc de nous emmener tout d’abord au Sacré-Cœur ( que M et moi-même n’avons jamais visité ). Nous partons donc du 13ème pennons le métro et traversons la Goutte d’Or a pied. C’est une drôle d’expérience, nous n’avons plus l’impression d’être à Paris mais de commencer à voyager un peu…
Les effets commencent a monter très légèrement pour Y et M, de mon coté je ne ressent qu’un léger coup de chaud. Nous arrivons au pied de la butte Montmartre et du Sacré Cœur… les escaliers ne nous tentent pas et nous montons dans le funiculaire. Ce fut un avertissement qui, pour sa durée très courte, ne fut pas vraiment prit au sérieux par notre groupe. Une impression de légère parano croisée avec une envie de faire disparaître tous ces gens qui puent la transpiration, se serrent contre vous juste pour le plaisir de vous emmerder et puis ce petit brouhaha de fond qui vrille les tympans. Mais nous sortons vite à l’air libre et impressionnés par la vue du Sacré Cœur nous oublions ce court passage de stress. Nous nous installons sur les marches et notre vision s’étend sur tout Paris… nous sommes restés assez longtemps assis sur ces marches à fumer moult clopes et donnant chacun ses impression sur cette vision lumineuse agrémentée de feux d’artifices imprévus. Puis Y nous propose de faire le tout de l’intérieur du Sacré Cœur. Nous ne sommes pas trop déboussolés et nous sommes donc en état de ne pas trop se faire remarquer bien que nous apparences respectives n’aident pas beaucoup. Y ressemblant à un poète maudit son écharpe au vent passais encore plutôt bien mais M, avec sa doudoune ses moult bracelets et bagues et colliers, ses cheveux signalant une ancienne iroquoise et enfin moi T-Shirt noir écouteurs vert et rouge fluo et un K-Way bleu électrique autour de la taille. On se fait repérer de loin…
Nous voilà donc dans le Sacré Cœur les effets sont bien là pour M et Y les visuels, les impressions, le toucher bref tout y est. Je ne profite que du mental… je réfléchis comme quand je suis sous 2C-I mais le mental est la seule chose activée… pas grave je profite « au calme » dirons nous. Les sculptures, les mosaïques et les peintures sont empreintes d’une force assez mystique. On se pose cinq minutes et là… les cantiques commencent. Nous restons scotchés au son de ses voix si pures si claires, elles chantent en français, qui viennent d’une dizaine de bonnes sœurs en cercle autour de l’autel. Elles chantent à n’en plus finir exprimant un amour de leur culte, de leur religion si fort qu’il était dur dans notre état de ne pas devenir catholique sur le coup… ce fut une expérience transcendante. Y et M restent bloqués sur le plafond voyant Jésus en trois dimensions ou bien se mouvant dans tous les sens Je trouve un keffieh, quoi de plus normal dans une église catholique, sur un banc le met autour de mon cou et nous commençons à sortir… arrivés au niveau des bénitiers je met mon index dedans et me signe sous les yeux effarés de Y et M qui me font remarquer que je ne suis pas croyant pourtant et d’une fraicheur d’esprit incroyable je leur ait répondus « si il y a un bon endroit pour faire sa c’est ici et dans cet état… ». Nous sortons donc finalement et Y nous demande si nous voulons nous installer dans un bar sur la butte Montmartre, nous acceptons et nous baladons sur la butte avant de trouver un bar ou un jeune piano fou se lâche sur ses touches dans une symphonie de noirs et de blancs. Nous nous posons en terrasse et commandons trois bières ( merci Y d’avoir fait péter la tournée ) que nous sirotons tranquillement en divaguant assez violement oralement. J’invente le sens interdit piéton tandis que M et Y partent dans le même genre de délires.
Nous revoilà de nouveau en marche, bien décidés à rallier les Champs Élysées, nous marchons jusqu'à la station la plus proche en errant un peu tout de même. Nouveaux passage métro, en pleine montée, c’est le Bad, y’a trop de gens qui parlent trop, il faut sortir et vite. Mais fort heureusement le temps de trajet n’étais pas trop long et nous arrivons sur les champs… sans savoir quoi y foutre. Je les emmène donc dans le « coin » des vernissages où l’on peut voir des vitrines des plus étranges nous arrachant de longs fous rires. Les gens du coin nous regardent bizarrement et les agents de la Maréchaussée aussi. Faut dire qu’on sort du lot. M maintenant marche un petit peu de travers Y déconne sur tout et n’importe quoi moi je fait les deux tout en accrochant un gros glowstick bleu autour du coup, on me voit à des kilomètres. Bref le coté un peu anxiogène de tous les gens qui nous regardent nous pousse à quitter les lieux. Anecdote nous passons par un square notre passage fut remarqué car nous ne savions vraiment pas ou aller donc bon on va un peu a gauche… un peu a droite… on reste 10 minutes sans vraiment bouger… puis on repars et on se perd donc on revient dans le square sous les yeux médusés des passants et on recommence notre petit numéro… on les a bien achevés sur ce coup.
La tour Eiffel nous appelle de ses petits luminions et nous la suivons du regard comme des voyageurs se repérant à l’aide de l’étoile polaire. Nous marchons donc des champs vers les tour Eiffel qui dès notre arrivée, forcément, s’éteint. Déception… nous décidons de ne pas rester sur place et de retourner dans le 13ème pour se poser quelque part jusqu'à la fin de la soirée, de la nuit plutôt. Dernière session métro terriblement anxiogène quand nous sortons place d’Italie nous n’en pouvons plus et nous avons soif. Qu’a cela ne tienne je connais un petit parc avec une fontaine d’eau de source en face d’une piscine… nous y allons en déambulant et un fois arrivés nous nous jetons sur la pauvre fontaine qui… ne marche pas pendant la nuit. Bien que le square n’ait rien d’accueillant, trois mecs sous 2c-i sa réfléchit de façon légèrement différente et nous décidons donc de rester ici jusqu'à ce que la fontaine se remette en marche. Nous nous posons donc sur les marches du square et nous racontons jusqu'à huit heures du matin des histoires passées tout en rigolant. M est juste un peu trop déphasé pour réagir en permanence. Nos dialogues furent ponctués de nombreux « Wait… what ? » et « Lol… wut ? » un petit délire qui est resté entre nous. La fontaine ouvre et nous buvons de son eau comme une promesse attendue tout la nuit… résultat des courses elle était tiède et pas super bonne puis nous rentrons chez nous chacun de notre coté afin d’enfin plonger dans les bras de Morphée accueillante…