D
Deleted-1
Guest
Produit : 2c-I (16mg en para)
Physique et mental : 1m88 pour 78 kg, reposé
La montée :
Longue montée de plus de 3h, il a fallu un joint pour déclencher le "high" : les 3 premières lattes tirées m'ont fait l'effet d'une douille, violent mais efficace. A partir de là ma sensation du toucher change, écrire sur le tactile de mon portable revient presque à avoir les doigts légèrement humide, je me sens lourd, tout est lourd autour de moi, puis d'un coup je suis plus léger que l'air. Je sens mon esprit s'ouvrir, je ferme les yeux en écoutant de la musique, des trainés de lumières apparaissent, je m'amuse à les suivre tout en continuant à dialoguer avec mes amis, mon instinct me fait savoir quand une phrase m'est destinée, comme si j'avais les yeux ouverts. On décide de bouger l'unique table de la pièce pour la décaler d'un mètre, incroyable : je ne suis plus dans la même pièce, les murs sont là, le décor est le même mais je suis dans une autre pièce, dingue...
Une heure passe, je décide de rouler un autre joint, il faut que ça décolle vraiment, je suis entre deux états, la réalité m'échappe, ça devient dur à tenir (état comparable à la salvia, je ne suis plus en phase avec la réalité, je suis déboussolé, un peu perdu). Le gout du shit est atroce, c'est vraiment dégueulasse, je regrette de ne pas avoir pris de weed. On vient de pulvériser une porte pour faire un feu, mon pote met un briquet dedans, "meu non ça va pas exploser", j'oublie le briquet puis "BOUM", la déflagration me lèche la jambe, je me lève à une de ces vitesses : "ouaaaaaaaah mais c'est un truc de ouuuuf !"
18H00, on bouge, là mes potes m'apprennent qu'ils rentrent tous chez eux, ok, cette sensation de solitude ressenti depuis le début se confirme : je vais triper seul. On traverse un jardin, des bureaux ont été construis sur le parvis devant la grille, je me rend compte de ça, je sens que je m'énerve, "mais comment peut-on laisser ça devant le jardin, mais y sont fous putain !". J'allais péter un câble jusqu'à ce que je me rende compte que c'était une construction temporaire, ok on passe.
Le 2c-I commence à vraiment faire effet, mes potes s'en vont, je vais écouter de la sik, le kiffe ! Besoin de me libérer, d'évacuer de l'énergie, lecture, Pink Floyd in my mind, c'est justre trop bon.
Le trip :
18H45, la musique est lancée, je m'oublie l'espace d'un instant, je décide de marcher les yeux fermés (à Versailles on a de longues rues toutes droites), j'arrive à me voir de dos en train de marcher, j'ouvre les yeux des fois pour voir si je suis toujours sur le trottoir, niquel je trace tout droit, je suis montée sur deux rails. Je commence à dialoguer avec ma conscience...puis décide d'aller triper dans les bois. "Quel heure est-il ?" ---> 19H03....musique puis "Quel heure est-il ?" ---> 19H04...ouaille il s'est écoulé une minute depuis que j'ai regardé mon portable... Au bout d'une petite heure de marche je croise 2 filles assises sur un banc en train de manger des pizzas, je les regarde et ne peux m'empêcher de sourire, ça les fais rigoler apparemment, j'ai un méga smile, puis les questions commencent à arriver "pourquoi je ne leur est pas parlé alors que j'ai un sentiment d'empathie à satisfaire ?".
Je continue à marcher, arrive devant la forêt, sombre, gadouilleuse, pas du tout attirante..."euh ba en fait je vais continuer sur le trottoir". Je commence à appeler des amis, personne n'est chaud pour manger dehors, ah si, une amie rentre de paris d'ici une heure et demi, je l'attendrais à la gare. La musique transporte mon esprit, elle cogne fort là, "je vais aller couler une douille dans un coin peinard, la balle va être énorme !" Puis sur la musique suivante (plus calme) "quoi une douille ?! non je vais pas couler, je vais juste rouler un spliff tranquilou".
Je continue ma route jusqu'à un endroit poser pour rouler, j'ôte mes écouteurs, mes oreilles commencent à morfler. Les questions affluent toujours "pourquoi je fais ça ? pourquoi je me défonce comme ça ?" le côté cool du trip c'était transformé en ennui, lassé d'être foncedé peu être, je me répond "ba rappel toi l'état d'esprit dans lequel tu étais avant d'avaler le para...t'avais envie de ça"------"pourquoi avoir envie de ça si c'est pour être dans un état pourri comme maintenant ?..."----"et ba rappel toi tout ce que tu vient de vivre depuis 3h !!!" Là le trip repart de plus belle, gros smile, je remet la musique, oua en plus c'est une bonne chanson de foncedé (
), la musique me claque la tête, c'est vraiment excellent.
Je roule, je me rend compte que la descente ne va pas tarder, va falloir acheter du mousseux.. les premières lattes me remettent une balle, puis je marche vers le monop'. Grosse fatigue d'un coup..."oua faut changer de sik là"....hop une sik qui peps, et c'est reparti. Mon sac ne fait plus qu'un avec moi, comme si je portais un gros manteau.
Bon je vous passe les détails du supermarché (complètement paumé dedans, je croise des potes, j'ai réussi à leur parler (d'ailleurs ça m'a étonné, mais c'est vrai que j'étais super lucide), la caissière à l'air de croire que je suis pressé, pffff pas du tout, elle me rend un tas de pièce, putain que faire de tout ça, allez hop dans la poche).
La descente :
21h, la queue au DoMac est horrible, j'ai pas vraiment faim, une petite frite et un hamburger me suffissent amplement. Puis je retrouve d'autres amis, je bois mon mousseux, on fume des pet', la descente se fait tranquillement, agréable, toujours bien lucide mon esprit est rapide, j'aime ça. On s'amuse à prendre nos yeux en photos....
Pour conclure ce fut un trip plutôt mental (aucune hallu, très peu de visuel), j'étais très lucide (peu être trop même), pour atteindre l'état de perche la musique était nécessaire. Je m'attendais plus à délirer, j'ai souvent comparer mon état au DXM, même si c'était beaucoup plus gérable et agréable comme trip, mais je sentais bien que ça pouvait partir en vrille à tout moment.
PS : merci mec !
Physique et mental : 1m88 pour 78 kg, reposé
La montée :
Longue montée de plus de 3h, il a fallu un joint pour déclencher le "high" : les 3 premières lattes tirées m'ont fait l'effet d'une douille, violent mais efficace. A partir de là ma sensation du toucher change, écrire sur le tactile de mon portable revient presque à avoir les doigts légèrement humide, je me sens lourd, tout est lourd autour de moi, puis d'un coup je suis plus léger que l'air. Je sens mon esprit s'ouvrir, je ferme les yeux en écoutant de la musique, des trainés de lumières apparaissent, je m'amuse à les suivre tout en continuant à dialoguer avec mes amis, mon instinct me fait savoir quand une phrase m'est destinée, comme si j'avais les yeux ouverts. On décide de bouger l'unique table de la pièce pour la décaler d'un mètre, incroyable : je ne suis plus dans la même pièce, les murs sont là, le décor est le même mais je suis dans une autre pièce, dingue...
Une heure passe, je décide de rouler un autre joint, il faut que ça décolle vraiment, je suis entre deux états, la réalité m'échappe, ça devient dur à tenir (état comparable à la salvia, je ne suis plus en phase avec la réalité, je suis déboussolé, un peu perdu). Le gout du shit est atroce, c'est vraiment dégueulasse, je regrette de ne pas avoir pris de weed. On vient de pulvériser une porte pour faire un feu, mon pote met un briquet dedans, "meu non ça va pas exploser", j'oublie le briquet puis "BOUM", la déflagration me lèche la jambe, je me lève à une de ces vitesses : "ouaaaaaaaah mais c'est un truc de ouuuuf !"
18H00, on bouge, là mes potes m'apprennent qu'ils rentrent tous chez eux, ok, cette sensation de solitude ressenti depuis le début se confirme : je vais triper seul. On traverse un jardin, des bureaux ont été construis sur le parvis devant la grille, je me rend compte de ça, je sens que je m'énerve, "mais comment peut-on laisser ça devant le jardin, mais y sont fous putain !". J'allais péter un câble jusqu'à ce que je me rende compte que c'était une construction temporaire, ok on passe.
Le 2c-I commence à vraiment faire effet, mes potes s'en vont, je vais écouter de la sik, le kiffe ! Besoin de me libérer, d'évacuer de l'énergie, lecture, Pink Floyd in my mind, c'est justre trop bon.
Le trip :
18H45, la musique est lancée, je m'oublie l'espace d'un instant, je décide de marcher les yeux fermés (à Versailles on a de longues rues toutes droites), j'arrive à me voir de dos en train de marcher, j'ouvre les yeux des fois pour voir si je suis toujours sur le trottoir, niquel je trace tout droit, je suis montée sur deux rails. Je commence à dialoguer avec ma conscience...puis décide d'aller triper dans les bois. "Quel heure est-il ?" ---> 19H03....musique puis "Quel heure est-il ?" ---> 19H04...ouaille il s'est écoulé une minute depuis que j'ai regardé mon portable... Au bout d'une petite heure de marche je croise 2 filles assises sur un banc en train de manger des pizzas, je les regarde et ne peux m'empêcher de sourire, ça les fais rigoler apparemment, j'ai un méga smile, puis les questions commencent à arriver "pourquoi je ne leur est pas parlé alors que j'ai un sentiment d'empathie à satisfaire ?".
Je continue à marcher, arrive devant la forêt, sombre, gadouilleuse, pas du tout attirante..."euh ba en fait je vais continuer sur le trottoir". Je commence à appeler des amis, personne n'est chaud pour manger dehors, ah si, une amie rentre de paris d'ici une heure et demi, je l'attendrais à la gare. La musique transporte mon esprit, elle cogne fort là, "je vais aller couler une douille dans un coin peinard, la balle va être énorme !" Puis sur la musique suivante (plus calme) "quoi une douille ?! non je vais pas couler, je vais juste rouler un spliff tranquilou".
Je continue ma route jusqu'à un endroit poser pour rouler, j'ôte mes écouteurs, mes oreilles commencent à morfler. Les questions affluent toujours "pourquoi je fais ça ? pourquoi je me défonce comme ça ?" le côté cool du trip c'était transformé en ennui, lassé d'être foncedé peu être, je me répond "ba rappel toi l'état d'esprit dans lequel tu étais avant d'avaler le para...t'avais envie de ça"------"pourquoi avoir envie de ça si c'est pour être dans un état pourri comme maintenant ?..."----"et ba rappel toi tout ce que tu vient de vivre depuis 3h !!!" Là le trip repart de plus belle, gros smile, je remet la musique, oua en plus c'est une bonne chanson de foncedé (
Je roule, je me rend compte que la descente ne va pas tarder, va falloir acheter du mousseux.. les premières lattes me remettent une balle, puis je marche vers le monop'. Grosse fatigue d'un coup..."oua faut changer de sik là"....hop une sik qui peps, et c'est reparti. Mon sac ne fait plus qu'un avec moi, comme si je portais un gros manteau.
Bon je vous passe les détails du supermarché (complètement paumé dedans, je croise des potes, j'ai réussi à leur parler (d'ailleurs ça m'a étonné, mais c'est vrai que j'étais super lucide), la caissière à l'air de croire que je suis pressé, pffff pas du tout, elle me rend un tas de pièce, putain que faire de tout ça, allez hop dans la poche).
La descente :
21h, la queue au DoMac est horrible, j'ai pas vraiment faim, une petite frite et un hamburger me suffissent amplement. Puis je retrouve d'autres amis, je bois mon mousseux, on fume des pet', la descente se fait tranquillement, agréable, toujours bien lucide mon esprit est rapide, j'aime ça. On s'amuse à prendre nos yeux en photos....
Pour conclure ce fut un trip plutôt mental (aucune hallu, très peu de visuel), j'étais très lucide (peu être trop même), pour atteindre l'état de perche la musique était nécessaire. Je m'attendais plus à délirer, j'ai souvent comparer mon état au DXM, même si c'était beaucoup plus gérable et agréable comme trip, mais je sentais bien que ça pouvait partir en vrille à tout moment.
PS : merci mec !