Lieu : Toulouse, centre-ville, un peu partout.
Dosage : une demie petite étoile rouge de 2-3 mm....je ne crois pas avoir déjà acheté un machin aussi p'tit.
Je gobe mon demi vers minuit, saupoudré d'un peu de md.
Je suis chez une amie avec trois autres potes, autours de moi seul deux autres personnes en ont pris, mais seulement un quart. Au bout de 30 min, je commence à sentir des fourmillements chauds dans tout mon corps, la sensation de fatigue m'est désormais inconnue, je souris béatement.
On commence à vadrouiller un peu partout, mes jambes me portent n'importe où. Je vois des effets visuels apparaitre très vite. Aucune sensation de perspective, impression d'évoluer dans un univers en 2D, les couleurs sont toutes beaucoup plus chaudes tirant vers le fluo électrique.
Il m'est tellement simple de parler pour le moment, tellement agréable et sain. Pourtant je me sens l'âme d'un observateur, position que j'aurai du mal à quitter les heures suivantes.
Je rigole tout le temps, tout me semble simple et beau. Mon rire m'apparait tellement chaleureux et sincère qu'il m'enveloppe, me berce et surtout me donne envie de rire encore et toujours plus.
J'observe le sol. De la pâte à modeler, je n'arrive à voir que cela. Des motifs de kaléidoscopes brouillent ma vision en permanence aussi.
Là, je croise un ami avec lequel j'ai relation particulière. Et je dois dire qu'à ce moment là et sentant une désagréable discussion poindre à l'horizon, j'avais autant de fuir que d'aller vers lui.
Du coup, changement de contexte, changement d'effet.
Je me sens lourd, ma mâchoire devient difficilement mobilisable. Mes pensées s'évaporent impatiente devant ces mots patauds qui ne veulent se faire entendre.
On se quitte après 1h de galérage.
Je décide de rentrer dormir chez une amie. Il est 05h du matin. Je suis horrifié de toutes ces heures que j'ai l'impression d'avoir raté. J'arrive, impossible de rester en place. Je parle, beaucoup. Je commence à vouloir me rouler une clope mais je m'arrête sur la feuille que je tiens entre mes doigts. Elle ondule, littéralement. les motifs en filigranes glissent entre eux, se chevauchent et du coup me donnent l'impression de tordre la feuille. Je trouve tellement fascinant et baddant à la fois.... . Je ne ressens toujours aucune sensation de fatigue et il est presque 7h du matin.
Des potes m'appellent pour que je les rejoigne, histoire de dépercher ensemble.
Je prends le métro. Croise un jeune homme étrange qui fait le trajet avec moi. J'arrive paisiblement à communiquer, mes yeux semblent tellement grand ouvert, limite indécent.
J'arrive là-bas. J'y retrouve l'ami avec lequel j'ai eu la désagréable discussion....sachant qu'il devait rentrer chez lui, je me fige en entrant dans la pièce. J'ai la sensation d'être dans de la gelée, mes mouvements me sont difficiles.
Tout me semble faux, je balance quelques mots. Parfois à la ramasse, parfois opportun.
09h20 : Je sors avec une connaissance dans la rue, qui a pris de son côté la même chose que moi.
On en croit pas nos yeux, le soleil s'est levé sans prévenir. Je vois tout au travers d'un filtre bleu-violet. C'est incroyable. Nous sommes mort de rire en marchant, heureux à s'en étouffer de voir notre paysage quotidien devenir aussi beau et incroyable ! J'observe les arbres, les feuilles vertes fluos se mélangent et forme une masse liquide mouvante soumise au gré du vent.
Je reviens chez mon ami, je n'ose pas rentrer dans l'appartement. Je ne supporte pas d'écouter mon mp3. Je regarde l'heure : 10h. Je sens que je suis exactement dans le même état que 4h plus tôt. Pas plus envie de dormir mais je m'allonge en fumant un énorme join.
Je ferme les yeux.
Des rivières d'arc-en-ciels brillants coulent autours de ponts verts pommes.
Puis s'ensuit une serie de motifs dont je ne peux me souvenir précisemment.
Deux heures plus tard j'emmerge. Je m'assois sur le canapé. observe tout autours de moi.
Je suis toujours dans le même état.
D'autres amis nous rejoignent pour boire un café. On enchaine joins sur joins en jouant au poker.
On rie tous. C'est juste génial. Mais je dois rentrer, la soirée se profile et un repas de famille m'attend.
J'ai peur de mon paraitre. J'ai l'impression que je ne vais pas redescendre.
Mais tout se passe bien, j'ai eu droit à quelques reflexions sur mon comportement étrange. Mais rien de bien choquant apparemment. Cela me rassure et petit à petit je me rends compte que je reprends mon regard habituel. Mais je n'y suis pas encore.
Et là, je vous écris de mon lit. Je suis fatigué, mais la désagréable sensation que je pourrai me passer de sommeil ad vitam etern.
Cette substance est vraiment particulière. Mais les effets sont tellement longs...parfait pour les tekos tu me diras.
J'aimerai tout à fait en reprendre mais dans un contexte plus...hum. Dans le délire Festoch. Pas soirée juste entre potes.
Personnellement.
Bonjour à tous, voici un instant de ma vie.
Dosage : une demie petite étoile rouge de 2-3 mm....je ne crois pas avoir déjà acheté un machin aussi p'tit.
Je gobe mon demi vers minuit, saupoudré d'un peu de md.
Je suis chez une amie avec trois autres potes, autours de moi seul deux autres personnes en ont pris, mais seulement un quart. Au bout de 30 min, je commence à sentir des fourmillements chauds dans tout mon corps, la sensation de fatigue m'est désormais inconnue, je souris béatement.
On commence à vadrouiller un peu partout, mes jambes me portent n'importe où. Je vois des effets visuels apparaitre très vite. Aucune sensation de perspective, impression d'évoluer dans un univers en 2D, les couleurs sont toutes beaucoup plus chaudes tirant vers le fluo électrique.
Il m'est tellement simple de parler pour le moment, tellement agréable et sain. Pourtant je me sens l'âme d'un observateur, position que j'aurai du mal à quitter les heures suivantes.
Je rigole tout le temps, tout me semble simple et beau. Mon rire m'apparait tellement chaleureux et sincère qu'il m'enveloppe, me berce et surtout me donne envie de rire encore et toujours plus.
J'observe le sol. De la pâte à modeler, je n'arrive à voir que cela. Des motifs de kaléidoscopes brouillent ma vision en permanence aussi.
Là, je croise un ami avec lequel j'ai relation particulière. Et je dois dire qu'à ce moment là et sentant une désagréable discussion poindre à l'horizon, j'avais autant de fuir que d'aller vers lui.
Du coup, changement de contexte, changement d'effet.
Je me sens lourd, ma mâchoire devient difficilement mobilisable. Mes pensées s'évaporent impatiente devant ces mots patauds qui ne veulent se faire entendre.
On se quitte après 1h de galérage.
Je décide de rentrer dormir chez une amie. Il est 05h du matin. Je suis horrifié de toutes ces heures que j'ai l'impression d'avoir raté. J'arrive, impossible de rester en place. Je parle, beaucoup. Je commence à vouloir me rouler une clope mais je m'arrête sur la feuille que je tiens entre mes doigts. Elle ondule, littéralement. les motifs en filigranes glissent entre eux, se chevauchent et du coup me donnent l'impression de tordre la feuille. Je trouve tellement fascinant et baddant à la fois.... . Je ne ressens toujours aucune sensation de fatigue et il est presque 7h du matin.
Des potes m'appellent pour que je les rejoigne, histoire de dépercher ensemble.
Je prends le métro. Croise un jeune homme étrange qui fait le trajet avec moi. J'arrive paisiblement à communiquer, mes yeux semblent tellement grand ouvert, limite indécent.
J'arrive là-bas. J'y retrouve l'ami avec lequel j'ai eu la désagréable discussion....sachant qu'il devait rentrer chez lui, je me fige en entrant dans la pièce. J'ai la sensation d'être dans de la gelée, mes mouvements me sont difficiles.
Tout me semble faux, je balance quelques mots. Parfois à la ramasse, parfois opportun.
09h20 : Je sors avec une connaissance dans la rue, qui a pris de son côté la même chose que moi.
On en croit pas nos yeux, le soleil s'est levé sans prévenir. Je vois tout au travers d'un filtre bleu-violet. C'est incroyable. Nous sommes mort de rire en marchant, heureux à s'en étouffer de voir notre paysage quotidien devenir aussi beau et incroyable ! J'observe les arbres, les feuilles vertes fluos se mélangent et forme une masse liquide mouvante soumise au gré du vent.
Je reviens chez mon ami, je n'ose pas rentrer dans l'appartement. Je ne supporte pas d'écouter mon mp3. Je regarde l'heure : 10h. Je sens que je suis exactement dans le même état que 4h plus tôt. Pas plus envie de dormir mais je m'allonge en fumant un énorme join.
Je ferme les yeux.
Des rivières d'arc-en-ciels brillants coulent autours de ponts verts pommes.
Puis s'ensuit une serie de motifs dont je ne peux me souvenir précisemment.
Deux heures plus tard j'emmerge. Je m'assois sur le canapé. observe tout autours de moi.
Je suis toujours dans le même état.
D'autres amis nous rejoignent pour boire un café. On enchaine joins sur joins en jouant au poker.
On rie tous. C'est juste génial. Mais je dois rentrer, la soirée se profile et un repas de famille m'attend.
J'ai peur de mon paraitre. J'ai l'impression que je ne vais pas redescendre.
Mais tout se passe bien, j'ai eu droit à quelques reflexions sur mon comportement étrange. Mais rien de bien choquant apparemment. Cela me rassure et petit à petit je me rends compte que je reprends mon regard habituel. Mais je n'y suis pas encore.
Et là, je vous écris de mon lit. Je suis fatigué, mais la désagréable sensation que je pourrai me passer de sommeil ad vitam etern.
Cette substance est vraiment particulière. Mais les effets sont tellement longs...parfait pour les tekos tu me diras.
J'aimerai tout à fait en reprendre mais dans un contexte plus...hum. Dans le délire Festoch. Pas soirée juste entre potes.
Personnellement.
Bonjour à tous, voici un instant de ma vie.