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Tolérance inversée sur le long terme ? Effets neurotoxique ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Fractali
  • Date de début Date de début
Il est vrai que même si "impressionnant" le trip salvia se raproche de l'expérience Chamanique, essayé une (ou 2) fois (en douille, de la *10) puis j'ai donné ce qui me restait à 1 potes ... je ne voulais pas retenter l'expérience, qui n'a rien de très agréable, après mon collègue la fumais en joint en vu d'avoir une dissociation beaucoup plus légère ... Une sorte de petit clic dans les oreilles qui apparemment correspondrait à la résonnance du silence ...
 
Elias Candice a dit:
Attention juste, je me permet d'intervenir une seconde : il s'agit d'un dissociatif, et non d'un psychédélique.

Mais les dissociatifs ont parfois (souvent) des effets psychédéliques (ça dépends aussi des dosages) ;)
 
Un dissociatif c'est un psychédélique, mais avec une orientation des effets particulière. ;)
 
Sludge a dit:
Un dissociatif c'est un psychédélique, mais avec une orientation des effets particulière. ;)

Désolé de te contredire Sludge, mais un dissociatif c'est pas un psychédélique à ma connaissance,

il y a 3 sous catégorie chez les hallucinogènes : les dissociatifs, les psychédéliques et les délirogènes

Donc un psychédélique n'est pas un dissociatif et inversement, par contre une drogue peut être un peu des deux ouais
 
Psychotrope - Wikipédia

La Salvia se trouve bel et bien à la limite entre les dissociatifs et les psychédéliques.
Edit : C'était pas pour contredire, c'est un cas qui est "un peu des deux" comme tu dis ^^
 
Krix, je ne pense pas qu'on puisse être catégorique, mais vu le trip que m'offrent les dissociatifs, je suis obligé de les classer comme psychédéliques ! Ils altèrent ma conscience, me donnent des visuels, me font voyager... C'est tout ce qui fait un psychédélique !
 
Abédo a dit:
Psychotrope - Wikipédia

La Salvia se trouve bel et bien à la limite entre les dissociatifs et les psychédéliques.
Edit : C'était pas pour contredire, c'est un cas qui est "un peu des deux" comme tu dis ^^

Ah non mais t'inquète tu ne m'as pas contredit de toute façon :)

En effet la salvia est psychédélique ET dissociatif, en faite je répondais juste au fait que sludge mélangeait disso et psyché qui sont deux catégories distinct d'hallucinogène, c'tout
 
Déjà je refuse le terme d'hallucinogène (sauf pour les hallucinogènes délirants), donc on ne risque pas d'être d'accord. :P
 
Ouais bon dans ce cas ca sert en effet à rien de débattre ahah,

Mais par curiosité quand même --> Pourquoi tu refuse le terme hallucinogene ?
 
Pour le coup la Salvia c'est carrément hallucinogène.
Après le LSD et les champis, par exemple, c'est surtout une altération de la conscience que des halluciations induitent. Après quand tu te tartines la tête le terme hallucinogène reprend plus de vigueur quand tu sais plus ce que tu fou là et que tu n'ai même pas sûr de la réalité des personnes qui t'entoures.
 
Stonix encore choqué de son trip à la salvia ;)

(Hâte de le lire d'ailleurs !)

Mais ouais y a quand même certaine drogue tu es juste obligé de les considérés comme des hallucinogènes a proprement parler, je suis désolé mais quand tu te mettais à tout voir en zébré avec des hiéroglyphes sur les murs tu ne peux pas dire qu'il n'y a pas hallucination au sens littéral hein.
 
Parce que pour moi, avec les psychédéliques, on voit juste la réalité différemment (la perception change), on n'a pas réellement d'hallucinations, et on sait que l'on trippe. La salvia est vraiment hallucinogène par contre car "délirante", le débat revient souvent.
 
Sludge a dit:
Parce que pour moi, avec les psychédéliques, on voit juste la réalité différemment (la perception change), on n'a pas réellement d'hallucinations, et on sait que l'on trippe. La salvia est vraiment hallucinogène par contre car "délirante", le débat revient souvent.

Je pensais être le seul à avoir ces ressentis, je ne peux qu'approuver.
 
Hallucinogène --> Je suis aussi plutôt partisan de ceux qui refusent le terme, sauf pour les délirogènes. En effet, les hallucinogènes, surtout les psychédéliques, provoquent souvent plus des illusions, que des hallucinations à proprement parler. Hallucination = objet vu, sans objet à voir. Illusion = objet vu différemment de ce qu'il est réellement. Quand on y réfléchit, la plupart des "hallus" que l'on perçoit sous LSD par exemple sont surtout des illusions : notre perception est altérée, on perçoit des choses qui semblent ne sortir de nul part, mais c'est la plupart du temps des transformation de choses qui existaient vraiment. Y compris des hiéroglyphes sur les murs qui sont un jeu entre la couleur et la lumière, cause à la réception totalement troublée par les récepteurs.
A proprement parler, la plupart des hallucinogènes sont surtout des "illusogènes" donc. La caractéristique qui sépare le délirogène des deux autres classes (psychédéliques et dissociatifs) sont justement leur propension à provoquer d'avantage d'hallucinations que d'illusions.

Par contre, je maintiens que la salvia divinorum est classé dans les "dissociatifs". Je suis d'accord que ça peut sembler étrange et difficile à s'admettre (j'ai eu du mal moi-même), mais c'est bel et bien sa classification, et rares sont les hallucinogène qui se classent dans deux catégories (il y a au moins, d'après mes souvenirs, l'amanite tue-mouche et l'ibogaïne qui se classent comme psychédélique et dissociatifs à la fois). La Salvia Divinorum n'en fait en tout cas par partie.

Sludge -> Pour ce qui est des effets, les dissociatifs restent des hallucinogènes, et rien de les empêche de donner des visuels, de faire planer et induire des changements mentaux. La différence c'est surtout le sentiment de décorporation (qu'on voit très bien du côté de la kétamine) et d'analgésie (très présent du côté du protoxyde d'azote qui est utilisé en chirurgie) qui sont supplémentaires au reste. Ca peut être proche d'un psyché mais induire en plus l'analgésie et un sentiment de décorporation un peu plus prononcé que sous psyché.
 
Je ne vois pas absolument pas sur quoi s'étayent ceux qui affirment que la salvia est un dissociatif, c'est un malheureux agoniste kappa-opiacé..
 
L'effet est purement dissociatif. On a l'impression d'être coupé en morceaux, de s'incarner dans des objets, de sortir de son corps, on vit des trips typiques d'un disso (des bons trips à la MXE m'ont rappelé la salvia).
 
Vous ne serez peut être pas d'accord avec moi mais je vais quand même donner mon avis!
Pour moi toutes les drogues se ressemblent ou alors aucune d'entre elles se ressemblent. J'entends par là, qu'une molécule chimique vient s'immiscer dans notre horlogerie cérébrale et va en modifier les rouages. Chaque drogue recoupe une ou plusieurs molécules qui lui sont propre. Dans le cas où il y a plusieurs molécule, il y a probablement une synergie entre elles qui dépasse l'entendement des scientifiques. Tafant moi-même dans les neurosciences, je peux vous dire qu'on classifie les molécules chimiques psychotrope selon des critères qui selon moi sont ridicules. Ont appelle certaines familles anti dépresseur par exemple, car on voulait traiter la dépression et qu'on a trouvé des molécules qui semblait améliorer l'état de certain dépressif. On a oublié de dire au passage, que ces molécules entraînaient également des modifications des rythmes de sommeil, créaient une accoutumance et la dégénerescence des neurones, à terme. Est ce donc des molécules si utiles pour améliorer létat de quelqu'un de dépressif? Rien n'est moins sur. En revanche, il existe un pouvoir de suggestion qui induit chez nous une soumission sans vergogne à la connaissance dite scientifique et donc à adhérer à ces croyances même si elle ne réponde jamais totalement à la question mais qu'en revanche elle scelle dans notre esprit l'illusion de maîtrise de la connaissance.


Pour ma part je considère qu'il y a deux grandes familles psychotropes: celle d'origines naturelles et celle d'origines synthétiques. Comme pour l'alimentation, les synthèses issues de la Nature donne des composés plus stables, des synergies parfaites, qui en général sont associés à une culture de consommation sous jacente des humains qui vivent là où les plantes poussent. Bref, je distinguerais également les molécules qui induisent une neurotoxicité de celle qui jouent sur la plasticité des neurones. Tout ça pour conclure que nous vivons dans un monde où on se coupe des connaissances et des rites pratique et que nous sommes rentré dans une ère de la connaissance théorique avant tout. On consomme les drogues, comme on consommerait des sucreries où des gâteaux apéros, pour l'alimentation. Je dis pas que c'est pas bon au goût mais dans une logique de bien être on ne vit pas longtemps avec une telle alimentation et ils ne remplaceront jamais un vrai repas fait de bon fruits et de bon légumes. La drogue pour se déchirer parce que c'est cool, n'apporte que désarroi et chaos en définitive. Il ne faut pas oublier que ces bijoux de la nature (champi, LSA, canna, mesca, salvia et j'en passe) on des modes d'utilisations ancestraux et toujours inscrit dans des modes de consommation qui on trait à des rites shamaniques ou autrement dit à rites médicinaux. On peux consommer en dehors de cette perspective, tout comme on peut grignoter entre les repas mais alors on perd l'essence même de la raison pour laquelle on consomme, à savoir ne se concentrer que sur le plaisir éprouvé alors qu'ils nous montrent davantage: quel place pensons nous occuper au sein de mère Nature? Que faisons nous du temps qui nous est impartis? Qui pensons nous être et dans quelles mesures pensons nous le réaliser? Qu'avons tant besoin de mettre au second plan? Que fuyons nous?


Pour cela les "hallucinogènes", qu'ils soient psychédéliques, délirogènes ou dissociatifs (à mon avis ils sont tous un peu des 3), nous éclairent un point de vu différent pour chaque drogue consommé, différent pour chaque expérience d'une même drogue, différent d'un individu à l'autre. Le piège étant de vouloir comparer des choses qui ne sont pas comparables au lieu de se concentrer sur les puissantes révélations au sujet de la vérité qui nous entoure et que nous offrent chacune de ces expériences mystiques. Les abus ne sont bons qu'à nous permettre de nous rendre compte qu'ils ne nous servent à rien, sinon nous détruire un peu plus dans un moment où on n'arrive pas consciemment à l'admettre.
Que les esprits libres continuent leur devenir.
Bon vent!
 
Plein de produits tapent dans les même récepteurs, c'est surtout ça qui fait leur classification je pense. Et c'est pour ça qu'un gros trip au 2C-E ou à l'acide peut se ressembler. Parce que ce sont les même récepteurs qui sont sollicités/saturés.
 
Artisan de Liberté a dit:
Vous ne serez peut être pas d'accord avec moi mais je vais quand même donner mon avis!
Pour moi toutes les drogues se ressemblent ou alors aucune d'entre elles se ressemblent. J'entends par là, qu'une molécule chimique vient s'immiscer dans notre horlogerie cérébrale et va en modifier les rouages. Chaque drogue recoupe une ou plusieurs molécules qui lui sont propre. Dans le cas où il y a plusieurs molécule, il y a probablement une synergie entre elles qui dépasse l'entendement des scientifiques. Tafant moi-même dans les neurosciences, je peux vous dire qu'on classifie les molécules chimiques psychotrope selon des critères qui selon moi sont ridicules. Ont appelle certaines familles anti dépresseur par exemple, car on voulait traiter la dépression et qu'on a trouvé des molécules qui semblait améliorer l'état de certain dépressif. On a oublié de dire au passage, que ces molécules entraînaient également des modifications des rythmes de sommeil, créaient une accoutumance et la dégénerescence des neurones, à terme. Est ce donc des molécules si utiles pour améliorer létat de quelqu'un de dépressif? Rien n'est moins sur. En revanche, il existe un pouvoir de suggestion qui induit chez nous une soumission sans vergogne à la connaissance dite scientifique et donc à adhérer à ces croyances même si elle ne réponde jamais totalement à la question mais qu'en revanche elle scelle dans notre esprit l'illusion de maîtrise de la connaissance.

Évidemment, on a "oublié" de le dire. Mais à vrai dire, qui est "on" ? Les instituts pharmaceutiques. Aujourd'hui, une certaine part de la population sait que les anxiolitiques sont des drogues, qui plus est, des drogues dangereuses et avec une certaine toxicité pour l'organisme.
La question de la soumission à la science est une question philosophique. Celui qui a compris que l'on établissait jamais en sciences que des théories, a déjà appris à être plus alerte et plus critique envers les "vérités scientifiques", qui n'attendent que d'être remplacées par une autre vérité, un peu plus proche de la vérité que l'on atteindra jamais.
N'empêche qu'il faut faire attention avec ça : être critique, ce n'est pas refuser tout en bloc. La classification des hallucinogènes me semble raisonnable, et il est aussi raisonnable de s'y fier à défaut d'avoir quelque chose de mieux. Les délirogènes ont une propension plus élevé que les autres hallus à créer des hallucinations, et sont toxiques. Déjà on peut séparer cette classe. Entre psychédélique et dissociatif, il est vrai que la frontière est plus floue. Mais on peut aisément distinguer les dissociatif car ils provoquent des sensations de décorporation particulières, comme avec la kétamine, ou comme l'a très bien remarqué Sludge, avec la Salvia. Cette classification ne me semble pas si arbitraire que ça ... Ensuite, il y a le côté purement chimique : effectivement, ils n'agissent pas sur les même récepteurs. D'ailleurs, la Salvia a un fonctionnement totalement unique, qui pourrait la séparer des trois autres catégories ! La classification pharmaceutique est particulière, car il y a en effet une certaine tendance à vouloir induire des idées dans l'esprit du consommateur, à cause de l'intérêt économique. Mais la recherche sur les drogues est quand même plus indépendante, plus honnête. Ceux qui les ont étudié et classifiées étaient eux-même pour la plupart des consommateurs, qui se sont fiés honnêtement à ce qu'ils voyaient, sans parler du fait que la recherche sur les hallucinogènes est animée d'un sentiment particulier de recherche du savoir et d'établissement de vérités inconnues de l'Homme. Si ces recherches n'ont abouties qu'à des théories, elles sont le plus proches de la réalité que quoi que ce soit d'autre aujourd'hui. Jusqu'à que l'on ait mieux, il faut, je pense, s'y soumettre, à cette fameuse classification.

Artisan de Liberté a dit:
Pour ma part je considère qu'il y a deux grandes familles psychotropes: celle d'origines naturelles et celle d'origines synthétiques. Comme pour l'alimentation, les synthèses issues de la Nature donne des composés plus stables, des synergies parfaites, qui en général sont associés à une culture de consommation sous jacente des humains qui vivent là où les plantes poussent. Bref, je distinguerais également les molécules qui induisent une neurotoxicité de celle qui jouent sur la plasticité des neurones. Tout ça pour conclure que nous vivons dans un monde où on se coupe des connaissances et des rites pratique et que nous sommes rentré dans une ère de la connaissance théorique avant tout. On consomme les drogues, comme on consommerait des sucreries où des gâteaux apéros, pour l'alimentation. Je dis pas que c'est pas bon au goût mais dans une logique de bien être on ne vit pas longtemps avec une telle alimentation et ils ne remplaceront jamais un vrai repas fait de bon fruits et de bon légumes. La drogue pour se déchirer parce que c'est cool, n'apporte que désarroi et chaos en définitive. Il ne faut pas oublier que ces bijoux de la nature (champi, LSA, canna, mesca, salvia et j'en passe) on des modes d'utilisations ancestraux et toujours inscrit dans des modes de consommation qui on trait à des rites shamaniques ou autrement dit à rites médicinaux. On peux consommer en dehors de cette perspective, tout comme on peut grignoter entre les repas mais alors on perd l'essence même de la raison pour laquelle on consomme, à savoir ne se concentrer que sur le plaisir éprouvé alors qu'ils nous montrent davantage: quel place pensons nous occuper au sein de mère Nature? Que faisons nous du temps qui nous est impartis? Qui pensons nous être et dans quelles mesures pensons nous le réaliser? Qu'avons tant besoin de mettre au second plan? Que fuyons nous?

Pour cela les "hallucinogènes", qu'ils soient psychédéliques, délirogènes ou dissociatifs (à mon avis ils sont tous un peu des 3), nous éclairent un point de vu différent pour chaque drogue consommé, différent pour chaque expérience d'une même drogue, différent d'un individu à l'autre. Le piège étant de vouloir comparer des choses qui ne sont pas comparables au lieu de se concentrer sur les puissantes révélations au sujet de la vérité qui nous entoure et que nous offrent chacune de ces expériences mystiques. Lesabus ne sont bons qu'à nous permettre de nous rendre compte qu'ils ne nous servent à rien, sinon nous détruire un peu plus dans un moment où on n'arrive pas consciemment à l'admettre.

Tout ce que tu as dis là est très intéressant, et je suis d'accord de façon générale, bien que je maintiens que ces molécules peuvent être étudiées d'un point de vue scientifique, et non pas uniquement mentalement ("Le piège étant de vouloir comparer des choses qui ne sont pas comparables au lieu de se concentrer sur les puissantes révélations au sujet de la vérité qui nous entoure et que nous offrent chacune de ces expériences mystiques"). Il ne faut pas oublier : les révélations mystiques, c'est bien, et je m'intéresse aussi beaucoup aux drogues de de point de vue là. Mais imaginons, imaginons par exemple un instant que Dieu est totalement inexistant, et que les hallucinogènes ne filent jamais QUE des hallucinations qui en fait nous éloignent de la vérité, en nous faisant croire que l'on s'en approche. C'est possible ! Et à ce moment là, le point de vue d'étude mental des hallucinogènes ne serait qu'un supercherie ... C'est un exemple, je ne pense pas que ce soit le cas bien sur. Mais c'est pour montrer que les hallucinogènes, on ne les connaitra jamais autant mentalement que l'on le pourra scientifiquement.

Après pour la consommation traditionnelle, je suis 100% d'accord avec toi. C'est pour ça que j'essaye toujours de m'approcher de le plus du mode de consommation traditionnel, et je préfère les plantes aux molécules synthétiques. Mais pour ça, il faut s'intéresser à l'ethnologie, et plus précisément à l'ethnobotanique ! La consommation comme "gâteau apéro" est non seulement, je trouve, dangereuse, mais aussi non-constructive, voir destructrice. A éviter selon moi ! C'est aussi pour cette raison que les drogues à dépendance sont à jeter à la poubelle.
 
On est partis sur un méga-HS :) mais c'est très intéressant, je voudrais apporter mon point de vue.

Je suis en désaccord total sur l'opposition naturelle/synthétique. Il y a des plantes comme des substances artificielles qui sont juste de grosses saloperies (Datura, héroïne, etc...) et d'autre qui sont intéressante qu'elles soit naturelles ou non. Ce qui a de la valeur c'est l'expérience qu'elles procurent, peut importe leur origine.

Par ailleurs il y a de nombreux points communs entre certaines substances synthétiques et naturelles (Datura et anticholinergique de synthèse) ont peut donc légitimement les rassembler dans un même groupe, puisqu'elles produisent des effets proches.

Sur les coutumes ancestrales. On ne peut plus reproduire le mode de consommation des anciennes civilisations qui était très mêlé à un mode de vie réglé sur les rythme de la nature et à des croyances locales rigides, toutes différentes et exclusives, assez stupides d'ailleurs pour une part d'entre elles; comme la cérémonie barbares des sacrifices humains des aztèques (de grand consommateur de psychotropes à usages religieux) censée 'faire tourner le soleil autour de la terre' u_u

Pourquoi vouloir copier le mode de pensée de ces civilisations figée et intolérantes par certains aspects ? Il faut allez de l'avant, créer une consommation de psychotrope intelligente et adapté à notre culture, qui n'est pas inférieure aux anciennes, juste différente (au moins dans notre civilisation on peut chacun exprimer notre opinion sans se faire bannir de la 'tribu' et mourir isolé pour avoir contredit le sorcier). Nous savons maintenant que ce que nous percevons sous l'effet des drogues n'est pas forcement vrai, ça n'enlève rien à la valeur de l'expérience sous psychotrope, on peut apprécier les changement qu'il crée dans la perception, les alternances de couleurs, de formes, d'impressions, comme une œuvre d'art, une ouverture vers une autre manière de voir le réel, à transmettre aux autres. Pour moi ça, ça n'a rien à voir avec une consommation "gâteau d'apéro".

Je ne pense pas non plus qu'opposer connaissance théoriques et pratiques soit pertinent, même Les classements des industries pharmaceutiques sont probablement débiles et gangrénés par l'intérêt commercial. Nous pouvons nous intéresser honnêtement au fonctionnement théorique de toute ces petites merveilles, quelle récepteur semble apporter quels effets ? Etc... Ensuite on peut corriger ces connaissances par des contre-expériences pratiques (lecture des Tr, expériences personnelles). Le savoir ou ce qui s'en rapproche c'est une synthèse honnête entre des théories en perpétuelle évolution et des expériences pratiques qui les confirment ou les infirment. Pas d'opposition entre les deux, plutôt une complémentarité indispensable.


Mais tout ça, c'est juste mon avis, je ne vous bannis pas de ma tribu si vous n'êtes pas d'accord :karu:
 
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