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[Sujet de la semaine] MDMA, Ecstasy

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Holofractale de l'hypervérité
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La MD ca a été très passager. Perdu entre les années cannabis et celle sous acid, le dernier semblant reveler l'artificialité de molly, perdu entre les vapeurs et les gouttes, n'occupant ainsi qu'une place bien terne et petite sur le chemin de l'esprit et du corp.

Je peux meme pas parler d'amour fugace ... La premiere fois, si belle soit elle, ne sera remémorez qu'en pale comparaison d'une salvia plus mystique le lendemain. Ce furent quand meme quelque soirées ou les langues se sont déliées. C'est quelque chose que j'ai gardé et il m'arrive encore parfois de brutaliser quelques inconnus avec un flot de mots venant du cœur et de l'intime. La sensation quant a elle, je l'ai écrasée, écrasée car retrouvé au bout d'une simple respiration, et la toute l’énergie des cieux coulent en moi. A quoi bon consommer une substance qui fait pale mine face a ma sobriété?

J'en ai aussi vu le coté sombre, les délires du coin de l’œil et les ellipses temporelles, la mâchoire qui tient plus et les yeux qui voient trop de train passer, les descentes qui tirent ... Et tout ca aussi je l'ai retrouvé sans, dans des années de déprimes et de mort. La MD ca m'as vite saoulé et je n'ai aucune nostalgie envers cet substance que je range entre l’alcool et le speed - c'est donc dire une bien piètre place sur le piédestal, meme si il lui arrivait rarement de dépasser son statut de drogue et d'offrir quelque étincelle de plus.
 
Tout a commencé en début 2015, j'étais en seconde et j'avais donc 15 ans. Je m'intéressais de plus en plus aux prods et à la rdr (alors que je ne connaissais qu'une seule personne prenant des prods et c'était une connaissance ivl qui m'en parlait de temps en temps). Peu à peu, j'approfondissais mes connaissances tout en ayant une envie grandissante de consommer de la MDMA. Vers avril/mai (je ne sais plus quand exactement) j'ai acheté de la MDMA à une soirée dans le but de consommer plus tard. J'ai encore attendu tout en me renseignant et c'est ainsi qu'à la fête de la musique de 2015 j'ai pris un de mes deux paras de MD (le deuxième devant aller à mon meilleur ami mais il ne l'a finalement pas pris, donc je l'ai consommé à ma deuxième prise c à dire en septembre qq mois après).
J'ai donc fait ma première fois à 15 ans et demi à la fête de la musique de juin 2015 (j'ai pris un para de 0,1/0,15, j'ai d'ailleurs fait un TR) et j'ai adoré, j'ai passé la meilleure soirée de ma vie et je ne regrette absolument rien, tous mes potes étaient déglingués mais j'étais le seul de mes potes à prendre de la MDMA, c'était une découverte inédite et dans un contexte parfait.

Après cela, j'ai fait une pause jusqu'au début de mon année de première, ensuite j'ai passé ma première à faire des soirées MD, j'étais amoureux de ça, c'était pour moi le truc parfait pour faire la fête. J'ai exploré les effets positifs (j'ai passé les meilleures soirées de ma vie en première) comme les effets négatifs (les redescentes parfois assez fatigantes même si mon moral n'a jamais pris très cher, c'est un prod assez éprouvant pour le corps) et c'est pendant cette année que mes potes aussi étaient en pleine découverte de la MDMA.
Heureusement, dès le premier trip j'étais bien informé, donc même si en première j'ai consommé à de nombreuses reprises, j'ai toujours géré mes trips sous D. Après mon année de première, je me suis pas mal calmé sur la MDMA car je l'avais assez explorée et que je m'étais un peu lassé, j'ai préféré m'intéresser à d'autres prods et consommer des prods plus rarement. J'ai appris à la connaître sous ses plus beaux angles, à l'apprécier dans différents cadres et types de soirées mais en voyant certaines personnes prendre et en voyant certains effets que ça faisait j'ai aussi vu le côté "sale" de cette drogue (ça varie en fonction des gens après, mais y'a des moments où nos mâchoires/nos yeux/nos muscles partent en vrillent et où le corps prend bien cher).

Aujourd'hui j'ai 18 ans, j'ai fini le lycée et je consomme de la D assez rarement (une fois tous les deux mois environ pour les vraies prises, sinon j'ai déjà accepté des traces ou des bouts de taz par-ci par-là mais j'ai une consommation assez light).
Je compte rester sur le rythme actuel, c'est à dire accepter une fois de temps en temps et quand ça en vaut la peine. Je pense que comme tous les prods, la MDMA est une drogue qu'il faut prendre en étant renseigné et en ayant des bases en RDR. C'est une molécule que je kiff, j'ai vécu des moments géniaux avec (j'ai déjà forcé 2-3 fois les doses au point d'avoir des hallus) et je ne compte plus les fois où j'en ai consommé (au moins une trentaine) mais il ne faut jamais oublier c'est un prod assez sale.
En plus de ça on développe une tolérance plus ou moins définitive avec la MDMA donc il vaut mieux prendre le plus rarement possible et éviter de commencer trop jeune car sinon les effets perdent leur magie assez tôt, et puis bon c'est con d'arriver à l'âge où on va en festoch etc et de se dire "ah bah trop tard la mdma me fait plus rien à cause de tous les moments inutiles où j'en ai consommé ". Perso je m'en suis bien tiré, j'ai kiffé et je ne regrette rien, cependant je n'irais pas conseiller aux jeunes de 15 ans d'en prendre car commencer à 15 ans et demi comme je l'ai fait, c'est trop jeune, après chacun fait comme il veut hein mais plus tard on prend mieux ce sera.
 
Salut,

Si ma (très) petite expérience peut servir alors tant mieux !

J'ai fait ma première prise en festoche avec mon meilleur pote à 18 ans. C'était une des meilleures soirées de ma vie, pure kiff devant de la grosse core ou le son était littéralement jouissif, pure énergie, instinctif !  :D 

J'en ai repris 6 mois plus tard, à une soirée acidcore, c'était sympa, toujours la même sensation de kiff vis à vis de la musique, la "découverte" en moins.

Puis une troisième (et dernière jusqu'à maintenant) 3mois plus tard. C'était bien cool toujours pareil même si cette sensation de kiff musical était amoindrie. Et ce que j'aimais particulièrement dans cette molécule était justement ce rapport au son plus que l'aspect social.

En fait, en 9 mois avec des prises de plus en plus rapprochées, même si bien espacées, je crois que j'ai quand même réussi à niquer la magie.. et donc cette molécule me parait vraiment compliquée à gérer pour n'en capter que le positif.

Je précise que je n'ai jamais eu de descente sale,
Et que j'ai jamais re-drop ni jamais drop plus d'un demi exta. Alors forcément on a envie de pousser les dosages mais on rentre dans la partie crade du truck pour moi  ;)

Petite question aux consommateurs avérés, ça vaut le coup de tapper dans les 200mg en une fois ? Où je vais me péter les neurones pour une descente sale même si j'suis pas du tout tolerant ni habitué ? :P

Voilà, je pense que pour apprécier la molécule, c'est du 100-150mg à 6/8 mois d'intervalle, sinon c'est la magie qui s'envole..

À la revoyure :)
 
Franchement vu le peu de fois où tu as expérimenté mais en sachant que t'as déjà pris, prends entre 125 et 150mg à des intervalles éloignés. SI un jour tu sens que c'est plus assez, augmente un peu et voilà, mais le mieux c'est de faire ça le plus occasionnellement possible et d'apprendre à kiffer la molécule sainement.
Si tu veux te prendre 200 alors que ta tolérance n'est pas encore très élevée tu vas bien sentir la D et là tu vas avoir une redescente plus chiante que d'habitude, ce que je te conseillerais si tu choisis de faire ça c'est de bien faire gaffe à la rdr (surveille ta machoire, l'état de tes joues, bois de l'eau..).
Je pense que c'est en allant dans des plus gros dosages ou en tout cas des dosages élevés pour le consommateur concerné que la redescente devient pénible, dans des trips simples en général ça va.
 
Je posterai mon experience quand j'aurai le temps, mais juste à titre de rappel, c'est pas parceque le dosage augmente que les effets positifs augmentent aussi:

W9bi80y.png


Avant de vous jeter sur le clavier et de dire que c'est n'importe quoi cette courbe, pensez que c'est une courbe normalisé, qu'il faut prendre aussi en compte le poids et le métabolisme de l'individu et la pureté du produit consommé. Par contre, le type de courbe lui reste globalement le même :)
 
La MDMA, je ne sais pas trop qu'en dire. Je n'en ai pris que deux fois :D mais rapidement, pour moi c'est la molécule du bonheur. Je veux dire par là que ça peut offrir, pendant quelques heures, un aperçu de ce qu'est réellement le bonheur: ce mélange de sensation de puissance, de simplicité, et d'amour pour ce qui nous entoure.
C'est une expérience à faire au moins une fois dans sa vie, car après ma première prise je me suis dit: voilà, maintenant je sais ce qu'est le bonheur. Je sais ce que je dois rechercher.

Pour autant les effets négatifs existent. Les témoignages abondent sur des gens qui ont abusé et que ça a foutu en dépression, sans parler des mâchoires pétées, des descentes, des abus sur personnes soudainement trop candides...
J'ai déjà parlé de mon rapport à la conso, je le répète vite fait ici, la MDMA pour moi c'est pas plus d'un para ou d'un demi-taz par soirée, voie orale uniquement, pas de redrop. Espacement de minimum 3 mois, penser à boire de l'eau. Voilà voilà.

Je suis assez stupéfait de voir des connaissances s'enquiller dans l'inconscience totale. Telle personne qui avait dropé avec moi au nouvel an m'a proposé d'en reprendre le WE dernier. "T'exagères", me dit-il quand je lui fais remarquer qu'il en prend trop. "Ca fait deux-trois semaines que j'ai rien consommé!".
Mon conseil RDR perso serait de faire attention, surtout lors de la première prise, à ce que l'on dit et à qui. C'est très facile de se laisser aller à raconter toute sa vie à des gens qu'on connaît à peine. Le lendemain, je me suis sentie mis à nu d'une façon très désagréable. Ce serait un truc à dire aux primo-usagers à qui l'on file leur premier taz.
 
Cookies a dit:
On retourne un peu sur un sujet moins abstrait que les précédents, ou l'on discutera de la MDMA. 

Racontez nous vous expérience, comment elle est rentré dans votre consommation. Ses effets positifs, négatifs ...  Bref, racontez nous votre expérience :)

Avec des potes on avait prévu d'en prendre pour la première fois le jour du carnaval (chez moi c'est les 3 jours ou tous le monde se bourre la gueule, ou toutes les drogues circulent). C'était l'année passée, j'avais 17 ans à l'époque et je flippais grave à l'idée de m'allumer en publique x) J'ai commencé par un quart parce que j'y connaissait rien et 30-45min après les effets sont arrivées... Chaleur dans le ventre, cœur qui bats à 200, pupilles dilatées etc. J'ai passé la meilleure soirée de ma vie :o De base je suis pas très social et plutôt timide mais la j'étais hyper social, je parlais avec tout le monde, je dansais dans la foule! C'était vraiment bien :D  Le lendemain j'ai pas eu le temps d'avoir une descente parce que j'entamais le 2ième jour de fête, donc nickel. 

La deuxième prise c'était quelques mois plus tard avec de la mdma. Des potes en avait ramené à un anniversaire et j'ai pris un petit para. L'effet tardais à venir et 30 min après j'en ai repris un. Quelques minutes après j'ai eu une grosse montée... La première heure de trip était vraiment bien, je discutais avec tout le monde et tout. Deux heures après l'effet était quasiment parti (du moins c'est ce que je pensais)... Donc j'ai repris un para et la j'suis parti dans un bad horrible. Je devenait parano... De base mes potes m'avait demandé de ne rien dire aux autres pour ne pas qu'il y ai de jaloux à propos de la md. Donc dans mon bad trip je pensait que les autres qui étaient présent à la soirée me posaient des questions pour essayer de savoir qui en avait ramené etc. Il y avait aussi deux personne à cette soirée que je n'aimait pas trop. Donc je suis rester dans ma "bulle" pour ne pas me faire remarquer à leurs yeux (je sais pas trop comment expliquer). J'avais aussi des hallus flippantes... Dans le jardin de la maison il y avait des arbres et je voyait entre les branches et les feuilles des poupées flippantes,  c'était vraiment désagréable.


Ce que je ne savais pas à l'époque c'est que la mdma duplique les émotions. Du coup la moindre chose négative peut niquer tout le trip. Aussi les effets de la mdma peuvent s'intensifier et s’atténuer par moments et il ne faut pas en reprendre après 30 minutes ou même 1 heure. Donc renseignez vous bien avant d'en consommer. Parce que en sachant d'avance ce qui peut niquer ton trip tu sais éviter les événement ces choses la.

Maintenant j'ai 19 ans et je consomme la mdma rarement (tous les 2-3 mois) en ecstasy et moins en teuf mais plus à la maison, chez des potes. Je trouve personnellement que le trip est plus "intense" et la descente moins rude avec les pilules. Et en prendre entre potes, tranquille, sans personnes "néfastes" intensifie la relation que j'ai avec mes meilleurs potes. On a des sujets de discussions intéressantes et profondes. C'est vraiment intéressant. 

Sinon en autres drogues j'ai déjà testé la c et speed une seule fois.
 
C'est marrant, je n'avais pas entendu parler de cette effet "duplication des émotions", pour moi c'était le pays du coton rose et voilà. Je voudrais bien lire d'autres témoignages de ce que peut être un bad sous MDMA
 
Tridimensionnel a dit:
C'est marrant, je n'avais pas entendu parler de cette effet "duplication des émotions", pour moi c'était le pays du coton rose et voilà. Je voudrais bien lire d'autres témoignages de ce que peut être un bad sous MDMA

Salut, petit témoignage pour toi :)
Personnellement j'ai déjà vécu un bad avec d'la Md mais ça ne ma pas empêché d'en reprendre 4 mois après haha.
Alors pour faire simple, c'était ma première fois avec le prod (sous forme de taz : un bob l'éponge jaune). J'étais avec l'une de mes meilleures amies qui était venu spécialement d'Alsace me voir le temps d'un weekend à Montpellier. On avait prévu d'aller au festival I Love Techno et j'avais capté deux taz une semaine avant à un pote de confiance qui vendait. 

On arrive sur le site vers minuit, super excité, j'avais lu tous les conseils sur le fofo (toujours fractionner, boire de l'eau...), évidement dans l’excitation je prend le taz en entier en me disant que vu la taille du truc ça devrait aller (aie la boulette), en propose un à ma pote qui décide de rester sobre (à l’exception de quelques joints, rien de méchant). On se dirige vers la salle la plus grande, ambiance résolument techno (basses assourdissantes, chaleur, jeu de lumière puissants) on fufu un pétou devant le son en attendant que ça monte, puis boum au bout d'une heure et demi je suis décalqué, mais vraiment. Je me sent oppressé car je ne contrôle plus rien et je n'aime pas ça, je repense alors à "toujours fractionné" et je me dis que j'ai merdé donc je suis encore plus dans le mal. On sort acheter de l'eau, je lui dit que je ne tiens plus debout qu'il faut que je m’assoie, ma pote essaye de me faire changer d'avis finalement on part s'assoir dans l'allée principale (là où tous les pélos un peu trop loin dans la foncedé sont) je trouve ça vraiment triste, l'état dans lequel je suis, les personnes dans le même état voir pire. Tout tremblant j'allume une cigarette et boit de l'eau, j'ai l'impression que je vais mourir ma pote me rassure tant bien que mal je suis vraiment désolé pour ma pote, de lui gâcher sa soirée, je m'excuse des milliards de fois. Au bout de 30 minutes je commence à reprendre mes esprits, je souffle, rallume une clope, un mec qui se dirige vers la sortie voit mon état et me dit "tiqueté ça va aller, courage" ce qui me réconforte fortement. 10 minutes après je me sent mieux, toujours aussi éclaté mais plus l'impression de mourir. Je me lève d'un coup, m'excuse encore une fois auprès de ma pote, la remercie d’être restée avec moi et je lui dit que je suis déter à aller m’amuser.

On retourne au son et je passe l'une des meilleures soirées de ma vie en me disant que plus jamais je ne fractionnerais pas et que putain c'est la base de la RDR et que je n'es pas été foutu de le faire.



Voila, donc pour moi bad sous Md c'est une perte de contrôle totale et une impression de mourir avec des spasmes musculaires et tremblements, j'ai regardé le lendemain sur pill report, il disait 170mg de md pour le bob l'éponge jaune, pas étonnant mon bad 
(Excusez l’orthographe catastrophique)
 
Merci vos témoignages sont hyper intéressants. Si je devais en retenir une idée synthétique c est que la MDMA est à essayer au moins une fois.
 
La MD c'est à essayer deux ou trois fois pour se faire son avis oui...monter si haut (et kiffer de ouf) pour redescendre si bas, ça n'a pas de pas de prix...

 
Monter si haut ? J'ai jamais eu l'impression de monter quoi que ce soit perso, à part que ca ressemble à l'effet d'un trip faible/moyen de champignon en chimique et dégueux.

Rien que l'effet physique ca ressemble, mais c'est tellement plus pauvre, idem pour le bien être intérieur.

J'ai jamais surkiffé une taz même pure et forte sans aucune tolérence.

Même si j'ai du kiffer les 45 minutes d'euphorie et les petites déformations visuelles qui te disent "cette taz elle est bonne", passé ce stade ça deviens beurk et comme tu dis la redescente...

Y'en a qui ont des redescente au lsd ou champignons ???

Il semble populairement admis que oui, rien que dans la chanson mangez-moi, mais je n'en ai jamais eu...

C'est cette redescente qui m'a fais salement abuser du produit... :/

Donc ouais à tester après avoir déjà testé champignon et lsd, histoire de se rendre compte que c'est beurk et de ne plus y toucher.

Si on fait l'inverse, on risque d'aimer ça et de se niquer la santé en abusant comme la plupart sans le savoir, car manque d'information et vu que tout le monde fait pareil...

Et en plus on peut faire des bads trips avec ca ? Lol

Raison de plus pour pas y toucher ! :x
 
Hello world !
Comme pour Aiskhynê je trouve le trip MD de pauvre qualité, la montée est agréable mais la descente fait mal, au point de vouloir y retourner de suite. J'y vois un gros risque d'accoutumance et de dépendance et donc j'ai peu expérimenté avec.
C'est très social comme drogue, je n'imagine pas prendre ça tout seul, j'ai envie de parler, d'aller vers les gens, pour ça c'est pas mal, étant de nature plutôt introverti.
Au sujet de la descente sous LSD et champis, pour moi c'est surtout que tu ne ressens pas la fatigue pendant le trip, donc si tu en prends le soir tu seras fatigué après le trip, mais si tu en prends le matin la descente ne se fait pas du tout sentir, la MD c'est vraiment différent, peu importe l'heure où je prenais je me sentais mal en descente.
Un des gros risques de la MD à doser et redoser comme un chacal, et qui est peu connu ou trop négligé, c'est l'augmentation de la température corporelle. J'y ai perdu un ami :-(
Oui, quelques degrés de plus c'est très dangereux, surtout en boîte, si vous dansez ou quoi.
Je n'y toucherai plus jamais.
 
Après deux petites expériences à la MD, je pense pouvoir partager ma petite vision sur ce produit .
Je trouve les premières heures assez similaires à une montée de 2C ou de L finalement, plus sensible, les couleurs se rehaussent, la musique et magique et l'euphorie se manifeste, une sorte de quiétude, de satisfaction et de poésie irradie l'esprit avec l'effet câlin en plus

Malheureusement, ce bonheur, je le trouve trop éphémère, au bout de 3/4 H, j'ai des petites pointes de malaise "existentiel" qui s'alternent avec les moments de kiffe, et puis de plus en plus de malaise jusqu'a se retrouver dans un état "trippé stimulé insomniaque" . Même si c'est magique sur le moment, la fin gâche vraiment le truc pour moi d'autant plus que je préfère d'autres produits en terme d'effets euphorisants .

Pour résumer, je vois ce qui peut sembler magique chez cette drogue pour les gens cependant, pour moi le négatif surpasse le positif et je préfèrerais toujours un psychédélique à de la MDMA .
 
Premier test : Je suis seul chez moi, j'ai un gramme en cristaux, pas de balance. Je me fais un para surdosé... Le bodyload de la montée m'a scotché 1h30, je ne bougeais plus, comme hypnotisé. En même temps je me sens mal, en même temps je me sens TRES bien. Difficile à décrire. Et puis les effets ont commencé à descendre et j'ai pris du bon temps sur du son posé avec le smile. Le temps passe encore, je commence à me taper des hallu bizarres... Et finalement une stimulation chiante amortie à coup de pétard sur pétard. Pas de descente notable pour cette fois.

Je n'ai pas kiffé plus que ça cette expérience et refile le reste de mon gramme.

Quelques années plus tard, je tombe sur un bête de plan, un cailloux pesant à lui seul 5.5g, transparent comme du verre, juste un peu oxydée sur une face. Je l'achète.

Là j'ai une balance. Je fais pas mal de soirée, à en abuser comme un porc (300mg cul sec, ouai ouai). J'ai eu toute sorte d'expérience psychédélique avec, mais ce que j'en garde comme principal souvenir ce son les discussions qu'on aurait jamais eu sans ce produit. Et un plaisir physique. Les semaines passent et je suis de plus en plus déprimé, les semaines de taff deviennent longues, j'ai des montée de larmes sans explication, comme ça en un instant. Je mets donc ce produit de côté.

Quelques mois plus tard ça va mieux. Je ressors mon cailloux qui a bien diminué et décide d'expérimenter un trip seul. Je m'envoie deux para de 200mg à 1h d'écart. S'en est suivi une réfléxion très profonde sur ma vie, ce que je branle dans ce monde, à quoi rime tout ça. Je termine le trip avec des hallu bien franches, intéressantes même, digne du 2C-i par exemple. Je fais une nuit blanche, passe la journée à balle, enquillant spliff sur spliff, espérant aller dormir. Il m'aura fallu 30h après cette prise pour trouver le sommeil. Mais ça a été, bien que difficile par moment, mon expérience à la MD la plus intéressante jusqu'à maintenant.

Depuis j'évite d'en acheter puisque la dernière fois remonte à un an. Je me paye un gramme que j'éclate en 24h... Mon passé de stimhead me suis.

Donc une molécule qui peut être intéressante, à condition de savoir la manier et d'y aller mollo sur les fréquences de prises.
 
Pris régulièrement des empathogènes pendant des années ou je squattais le forum assidument. J'ai une bête de tolérance a tout ce qui tape sur la séroto, et j'ai l'habitude de tartiner du G avant/pendant/après chacune de mes prises.

Maintenant je ne consomme de l'empatho que quelques fois par an l'été.

Y'a 2 semaine, j'ai voulu tester la MDMA en introspectif, méditation et sans GHB. J'ai eu une attaque de panique à la montée mais je me suis pas laissé démonté (je savais pas que c'était possible^^), des tensions musculaires de ouf. Les tensions étaient spéciales, pas sur tout le corps, ça m'amenait les bras vers le corps et mon pied droit, j'ai eu l'image d'un foetus qui m'est venu. Franchement je savais pas que c'était possible avec de la MDMA, mais à lire Stan Grof j'ai l'impression que j'ai revécu la matrice périnatale III, quand tu galère à sortir. Quelques jours après j'avais des envies de pleurer qui me venaient, mais sinon depuis je sais pas, je suis carrément plus zen dans ma vie. Mon avis c'était que la MDMA ça pouvait être thérapeutique mais qu'à la 1ère prise, mais maintenant je doute un peu, j'ai l'impression que dans des conditions bien particulières (j'avais aussi l'inconscient chargé de 2/3 trips aux champis des semaines précédentes), c'est définitivement psychédélique.

C'est fou de redécouvrir une facette d'un produit qu'on croyait connaître par coeur.
 
du G ? Qu'est-ce que c'est  ?
 
Du G ? Qu'est-ce que c'est  ?
Il me semble qu'à l'origine la MDMA était considérée comme une drogue d’esthète, j'ai lu dans Drug 2.0 qu'Huxley la pensait réservée à l'élite car les gens du communs ne sauraient pas la comprendre. Un peu extrême mais je crois moi aussi qu'il y a des choses plus intéressantes à tirer de cette drogue que quelques heures de guimauve en teuf.
Notamment j'ai entendu parler d'une possibilité d'usage thérapeutique pour augmenter la confiance du patient envers son psy et l'aider à se livrer mais je suis sceptique... pas sur l'efficacité immédiate mais altérer la conscience d'une personne pour obtenir qqch d'elle ce n'est pas loin de l'abus. Pas certain que le patient tire un bénéfice de paroles prononcées alors qu'il était prodé. Souvent quand on n'arrive pas à parler d'un truc c'est pour une bonne raison, ce n'est pas en trompant sa conscience qu'on règle le problème, c'est juste momentané. Moi je me rappelle la honte le lendemain d'avoir livré certaines choses ou juste donné trop d'affection à des personnes qui ne le méritaient pas. À encadrer au max...
 
Tridimensionnel a dit:
Du G ? Qu'est-ce que c'est  ?
Il me semble qu'à l'origine la MDMA était considérée comme une drogue d’esthète, j'ai lu dans Drug 2.0 qu'Huxley la pensait réservée à l'élite car les gens du communs ne sauraient pas la comprendre.

Tu confonds pas avec la mescaline ? J'ai pas lu Drug 2.0 mais il me semble qu'il était plutôt accès psychédélique pur. Je dirais que c'est plus un SHulgin qui aurait pu dire ça.

Sinon l'histoire entre la MDMA et la psychiatrie/psychothérapie est pas nouvelle, elle était déjà utilisée dans les années 50 pour le projet MK ultra, puis y'a eu une petite période dans les années 70 où des mecs ont tenté de s'en servir dans un but thérapeutique (l'histoire est marrante : https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2050324518767442 ) et aujourd'hui il y a de plus en plus d'études qui prouve que la MDMA peut être très efficace dans certains cas (stress post traumatique par exemple) .
Je sais pas comment peuvent se passer les séances mais avec une petite dose, un bon environnement et un thérapeute qui connait un peu le sujet (voir lui même sous MD pourquoi pas) je pense que ça peut pas être pire que des AD et des benzo en masse !
 
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