Anaclitique
Sale drogué·e
- Inscrit
- 8/3/12
- Messages
- 826
C'est trop beau votre histoire Je suis trop contente pour vous <3
Follow along with the video below to see how to install our site as a web app on your home screen.
Note: This feature may not be available in some browsers.
Aiskhynê a dit:Je suis tout a fait d'accord avec toi meme si j'ai fini par me perdre ensuite par désespoir sur d'autres chemins...
Maintenant je suis revenu à la source pour le meilleur et le meilleur.
Méthode 2 (A la chinoise)
Sur 10 semaines avec des flacons de 60 mg.
Pour ceux qui préfèrent les méthodes exotiques, il existe une autre et très ancienne méthode. "La décroche à la chinoise ". C'est ainsi qu'on arrêtait l'opium chez les fils du ciel.
Admettons toujours, que vous avez réussi à baisser jusqu'à 20 mg/jour.
- Il vous faut 15 flacons de 60 mg (15ml) de méthadone, soit 900 mg.
- 1 bouteille vide
- 1 préparation bien sucrée de sirop d'orange (genre Teisseire)
- Une seringue ou un doseur de 5 cc ou 5 ml
Versez les 15 flacons de métha tous dans la bouteille,
ensuite, le premier jour, avec la seringue, dosez 5 ml, soit 20 mg,
buvez le contenu de la seringue
remplacez la quantité bue, soit 5 ml, par la même quantité de sirop. (Versez le dans la bouteille contenant la métha).
Faites de même chaque jour
Prenez 5 ml dans la bouteille de métha (chaque fois un peu plus diluée) et remplacez par la même quantité de sirop.
Au bout de 10 semaines ce ne sera plus que du sirop et vous aurez décro sans rien sentir.
Il est recommandé de garder la préparation au frigo , sinon le mélange peut devenir un peu acide.
Bien sûr pour que ces méthodes réussissent il faut être déterminé. Si vous reprenez de l'héro pendant, vous risquez de devoir recommencer à zéro.
Je sais pas trop en fait, j'hésite entre continuer sur cette voie et reprendre du subutex, ce qui pourrait être une erreure vue la fâcheuse tendance que j'ai à surconsommer en trace.Je comprends pas pourquoi tu te prends tellement la tête. La métha te convient pas comme substitut ? Ton médecin refuse de te faire diminuer ?
l'ancien a dit:Ce doit être une configuration du cerveau, ou mon rapport particulier avec la douleur, je ne sais pas, les opiacés ne me font pas envie. Le cannabis, ha... c'est différent. Je me comporte avec le cannabis comme beaucoup semblent se comporter avec les opiacés. Aucune retenue, aucune limite, des quantités difficilement admissible, même pour un drogué, l'orgie permanente, premier joint (énorme, type 2 grandes feuilles, 2 clopes et autant de beuh) dès 6h du matin puis 1 toutes les heures jusqu'au coucher.
Les opis et ce Skenan dont on m'avait dit du mal, je le prends comme un médicament. Ok, les premiers jours ça me faisait des chaleurs dans le corps et je dormais tout lové de bonheur, je me sentais un peu en retrait du monde, à une distance confortable, les 3 premiers jours, allez, une semaine maxi jusqu'à que j'atteigne la dose efficace de 60mg/j, que je ne prenais d'ailleurs pas tous les jours, la plupart du temps je restais à 30mg, en une seule prise, le soir avant de me coucher.
l'ancien a dit:J'imagine la difficulté des personnels soignants face aux addictions. Tu n'as pas deux personnes pareilles. Le degré d'auto-destruction auquel un individu se soummet est pour les autres un mystère et je pense le sera toujours. C'est en soi qu'il faut trouver le mécanisme déclencheur. Je ne dis pas que toute aide extérieure est inutile, je pense que "aide-toi et le... cosmos ! t'aidera". Il faut s'explorer jusqu'au plus profond de notre intimité, dans ces zones ordinairement fuies, dans ses méandres de la conscience où il n'y a que pleurs, angoisses, rage, désespoir. Globalement, de part mes discussions avec des amis sous subutex ou méthadone depuis trop longtemps à leurs yeux, ce qui leur manque et ils me le disent, c'est un accompagnement psychologique, limite spirituel. Ils pourraient décrocher des produits de substitution mais ils ne le veulent pas, ils ne le veulent pas. Ils n'en ont plus besoin, ils le savent, ils n'en ont presque plus envie, le problème est ailleurs, vraiment ailleurs, sur un plan psychologique que rarement nous décidons d'aborder et que peu de méthodes psycho-quelque-chose nous permettent d'aborder.
Causons-en.