Merci beaucoup Lloigor pour ta réponse et le temps que tu prends pour nous, c'est très sympa de ta part
( Chandler ) Ouais je comprends ce que tu dis, j'ai moi même été tenté à une certaine période de passé sous metha pour la défonce et le potentiel "récréatif " de celle-ci, mais c'était qu'une "envie" purement momentané et aucunement réfléchie, qui m'a quitté au moment même ou j'ai commencé à vraiment cogiter dessus, puisque ma vie en couple et mon amour pour Womby ( qui alimente presque totalement mon envie de me sortir de cette addiction aux opis qui date de sept bonnes années maintenant ) m'ont totalement dissuadé de changer le sub pour un produit beaucoup plus récréatif et donc me concernant beaucoup plus difficile à arrêter.
et j'espère vraiment que tout se passera bien avec le sub, mais si jamais vous galérez, que les extras sont trop présent et plus difficile a gérer (faisant du coup faire le yoyo avec le dosage, et les conso de codé), alors la peut être que la le mieux serait de passer a la méthadone, très sincèrement je connais beaucoup de gens qui n'en ont jamais pris récréativement et qui ont fait 100mg > 0mg en 1 ans et demi.
(Chandler ) Non la méthadone n'est certainement pas envisageable pour nous deux, je ne comprends pas comment tu peux nous proposer de nous sevrer à la méthadone ( je te dis ça sans aucune animosité, c'est vraiment par étonnement de ma part que je dis ça ) alors que l'on tourne seulement à 7 cachetons de codéine par jours ( 15,22mg de codo pure / comprimé ) + 4 de Dihydrocodéine ( donc 40 mg de DHC pure par comprimé ) ce qui est franchement relativement bas comme dosage pour un sevrage, ça correspond d'après les calculs que j'ai fait 72 mg de morphine mais je sais aussi que la conversion des opis pour le sevrage ne fonctionne pas. Je pense que ça doit correspondre à même pas 1mg de sub.
Enfin bref, il est hors de question que Womby goûte à la métha, j'ai beaucoup lu que le sevrage à la métha était pire que celui au sub, et donc je ne prendrais pas le risque d'empêtrer Marie à ça.
Je pense que la codéine et la DHC sont une façon bien plus safe/douce de faire et on s'en tiendra à ça exclusivement.
(Wombat) De plus, j'ai pris conscience que l'on avait entrepris le sevrage avec une dose trop petite que celle qui conviendrait le mieux, mais à titre personnel, je préfère douiller un peu plus sur le plan physique et psychologique pendant une durée plus longue et en finir le plus rapidement possible (contradictoire sûrement...), que prendre le risque de commettre une erreur d'avantage lié à une autre addiction (comme si j'en avais ce besoin encore) plus lourde que la précédente.
Mais qui sait, tu as sûrement raison et je me trompe peut-être, mais c'est un risque que je ne suis pas prête d'assumer.
Au sujet des extra, là j'avoue être un peu dans le doute, certain opioman comme Lotre soutienne le fait que de s'accorder des plaisirs de temps à autre pendant le sevrage nous fait régresser et nous rallonge le temps de la guérison, mais d'autres comme Chandly me disent que ça n'engendrera pas de séquelles de plus et que l'on pourra reprendre le sevrage là où on l'avait laissé. Pour le moment je ne peux pas me prononcer là-dessus et je n'arrive pas à savoir si ces écarts ont un quelconque ralentissement pour notre sevrage (en éspérant que non). Je vous en dirai plus quand les choses deviendront plus claires pour moi !
( Chandler ) Oui je confirme que les " écarts " que nous faisons ne sont pas un frein au sevrage, je n'ai pas la science infuse mais j'ai pas mal d'expériences avec les opis et les écarts pendant sevrage ( après oui vous me direz je ne suis pas une généralité et Marie à peut-être une métabolisation différente ( surement même ) des opis que moi. Mais ce sont de petits écarts, c'est pas un meug de meumeu :vache: , pas d'IV et pas d'opis lourds, donc oui je pense que ce sont des petits écarts contrôlés, hier c'était 200mg de DHC + 150mg de codo, rien de fou pour des usagers qui avons cette tolérance ( qui diminue certes mais qui est encore là ) ( après je précise pour la rdr que ça reste un dosage conséquent et qui ne s'adresse en aucun cas à une personne sans tolérance. ) Et puis de toute façon la on part en vacances donc aucun écart de prévu.
Effectivement la méthadone contrairement au sub peux avoir un coté récréatif, dans le sens ou c'est clair qu'on peux se défoncer avec la métha et ressentir des effets agréables (gros piquages de zen par exemple), alors qu'avec le sub "perso" je n'y suis jamais arrivé et j'en ai surtout jamais eu envie
Eh bien je dirai que ça dépend des consommateurs, tu avais déjà une tolérance ce qui peut expliquer l'effet plafond que t'as dû ressentir. Lorsque j'ai commencé cette dépendance au subu, j'avais 0 tolérance, nada, keudal, et je peux t'affirmer que le côté récréatif du produit je l'ai bien senti (jolis souvenirs
) j'étais bien stone, je me sentais dans une petite bulle de coton et mentalement c'était tellement agréable... J'adorais les gratouilles et surtout, j'affectionnais plus particulièrement les rêves éveillés (tellement mystique et étrange) dont m'avait parlé Chandly de nombreuses fois. D'ailleurs, je me souviens que pendant cette période, ça m'avait tellement plu que je n'arrêtais pas de chercher la cause scientifique de ces effets que procure les opiacés et étant adepte des troubles lié au sommeil en général (paralysie du sommeil, rêve paradoxale, terreurs noctures etc), ça m'avait énormément marqué (aujourd'hui encore...)
- DESOLEE POUR L'APOLOGIE, EN REALITE CA N'EN N'EST PAS UNE, PUISQUE L'OBJET DU TOPIC VISE LE SEVRAGE DE CES SUBSTANCES QUI SONT TRES NOCIVES EN TERME DE DEPENDANCE (petit rappel) -
Oui je comprend parfaitement ce que tu dis, après peut être que tu te "flagèle" un peu trop a cause de cette situation, je pense pas que te rajouter de la culpabilité t'apporte quelque chose, je te le dis comme je le pense étant donné que l'on ne se connais pas.
Mais une chose est sure, vous me semblez très liés, et je pense que c'est un puissant atout que vous avez, donc IMO nul besoin de ressasser cette erreur de parcours, c'est fait, c'est fait, et bientôt cela sera derrière vous !!
Oui, c'est ce que je m'éfforce à lui dire, même si j'aime bien le titiller avec ironie dessus, mais ça reste de l'humour et il le sait.
Il ne m'a jamais mis la drogue sous les naseaux et je suis assez grande pour savoir ce que je fais et dans quoi je m'embarque. On fait tous des erreurs, c'est humain et c'est comme ça. Le temps des regrets n'y changera rien, bien au contraire... En tous cas, merci Lloigor
tes remarques sont agréables à lire !
( Chandler )
Effectivement il faut être deux pour taper, oui elle savait que le produit était très addictif etc... Mais malgré tout ça elle ne connaissait en rien ce qu'était le calvaire d'une dépendance aux opis, moi j'y suis depuis mes 16 ans, et donc j'aurais dû, je me devais de lui interdire d'en prendre, ou tout du moins lui mettre des barrières ( c'était mes boîtes de sub donc j'avais le choix, même si ce petit renard sait bien y faire pour arriver à ses fins et me faire perdre la main, et bien je me devais en l'honneur de l'amour que je lui porte de la protéger de ça ) et j'ai manqué à ma tâche, je suis le fautif à 80%, je n'ai aucun excuse et je ne m'en cherches pas, je suis juste triste et profondément marqué par la culpabilité ( le fait par exemple qu'elle ne puisse pas aller au taff à cause de ça, sachant qu'elle est la seule à bosser pour le moment depuis la fin de mon cdd début juin, je m'en veux tellement, j'imaginais déjà la voir perdre son taff à cause de ça et qu'on soit dans la merde pour payer le loyer... ) Enfin bref voilà, ça me pèse et c'est gentil de vouloir m'enlever un peu de ce poids sur les épaules mais j'en démords pas et je sais qu'au fond c'est ma faute, donc à moi d'assumer et de tout faire pour qu'elle soit vite remise sur pied, d'être là pour elle et de lui rendre la tâche plus facile, tout en faisant en sorte que ça ne se reproduise jamais plus. Bref, ce n'est pas le but de ce topic de toute manière et j'aimerai que l'on s'attarde un peu plus sur le véritable sujet ^^ je me suis égaré...
Concernant le Ropinirole, comme je le disais normalement la primo-prescription se fait en hôpital et beaucoup la refuse pour des sevrage d'opiacé
MAIS comme je le disais c'était en 2005 qu'on m'en avais parlé, cela a peut être changé, du coup faudra au minimum (si changement il y a eu) passer par un doc, et si c'est le cas, et que tu y pense, tiens moi au courant, je suis curieux de savoir ou cela en est
(si les doc sont plus souple avec)
(Wombat) Alors Lloigor, pour le ropinirole 5mg, nous en avons à la maison ^^ délivrable sur ordonnance en pharmacie, (si tu veux plus d'info ou autres... MP) La boîte coûte 19 euros mais elle est remboursable.
Chandly en a bien pris pour le SDJP, et effectivement ça fonctionne très bien mais c'est très hypnotique. Il était très endormi tout le reste de la soirée (sachant que ça faisait quelques semaines qu'il carburait au Valium) nous te conseillerons d'en prendre avant le coucher seulement.
Aussi, le ropinirole lui a donné une érection pendant au moins une heure voire une heure et demi continuellement (haha). Que j'ai moi-même enlevé ha ha hamerci pour cette info du coup
@ Lotre
Grazie pour tes encouragements
. Rester positif c'est plus que difficile dans ces moments, volonté de fer ou non d'ailleurs. La chimie du cerveau étant plus que bouleversée, je pense que je ne t'apprend rien.
A propos du manque, il revient de manière physiologique, au bout de quelques heures, lorsque la molécule n'agit plus. Que tu sois un grand toxico des bas fonds ou le novice en la matière, c'est la même chose. Mais nous sommes tous différents, nous ne réagissons pas de la même manière face à une substance, c'est bien connu !
D'ailleurs, je suis désolée, plus haut dans mon post je t'ai catalogué comme "opioman" ne sachant rien de ta vie... Ta consommation d'opiacé est-elle encore d'actualité ? Si oui que prends-tu si ce n'est pas indiscret ?
Le post sevrage est-il une vie de frustration ? Ça dépend comment on voit les choses. C'est aussi une vie de liberté, quand t'as connu ce que c'est que de devoir prévoir la quantité nécessaire pour chaque déplacement, de dépendre de dealers et de l'argent faramineux que ça te coûte. Après la frustration peut réapparaître à chaque moment, notamment en cas d'occasion de prise. Faut gérer avec la partie de soi qui s'en bat les couilles des conséquences.
Bingo, tu touches exactement le fond de ma pensée que j'avais avant d'avoir été attirée par les opis (et ce pourquoi je fuyais cette famille comme la peste) et c'est valable pour toute forme d'addiction, c'est vrai mais c'est beaucoup plus facile à dire/penser qu'à faire sur le moment.
Chandler ) La vie après le sevrage est évidemment une réelle liberté, ne plus être entièrement régit par la prise d'un produit, ne plus subir les effets néfastes sur la physiologie ( Womby n'a pas encore TOUS ces problèmes, même si son corps et son cerveau sont bien bouleversés par cette addiction, il y a des effets secondaires chroniques voire très chronique sur le corps et perso j'en ai ma claque ) et pouvoir enfin souffler sans ce prisme du produit en question..
Je pense qu'il faut aussi se poser la question de la consommation future ? Pour ma part je pense qu'il est important que je ne touche plus jamais à un opis après ce sevrage, trop dangereux et trop de conséquences.
@Sludge
Effectivement c'est bien le cas, surtout lorsque tu as été frappé par plusieurs de ces addictions simultanéments. S'épanouir autrement c'est quelque chose de primordial avec une prise de recul nécéssaire pour éviter de retomber dans les failles mais comme dit dans un autre topic (cf:Le craving) Parfois il vaut mieux s'en rester éloigner pendant un trèèèèès long moment. Ce qui est difficile ici, c'est de couper les ponts avec ses anciens amis qui y sont tjrs, les endroits qui te rappelle trop de souvenirs, etc... C'est un gros travail à faire sur soi-même... Des interrogations viennent s'y ajouter : "C'est ce que je veux réellement?" et là la boucle n'est plus bouclée.
Sinon l'état du jour (7 comprimés de Padér** + 2.5 de DHC):
(Wombat) Crampes musculaires encore au niveau des gambettes, un mal de dos à en faire crever une chèvre et ce, depuis le réveil qui a été pénible.
Diarhée dès le réveil (encore et tjrs) mais au niveau de l'humeur aujourd'hui ça va un peu mieux. (Prise de Diazépam 10 mg depuis avant hier. 5Mg hier après-midi + 10 mg le soir et j'hésite à en reprendre 5mg aujurd'hui.)
Le moral est stable aujourd'hui, une bonne nouvelle m'a foutu le smile.
Ce qui me fait chier avec la valium, c'est la demi vie de la molécule dans le sang... Plus tu en prends, et plus ça s'accumule...
( Chandler ) Je n'ai pas bien dormi. Beaucoup de mal au réveil et peu d'énergie.
Très mal au ventre avec un semblant de chiassure liquide avec une odeur très agréable qui a dégoûté Womby.
Autrement, ça va mieux que d'hab aujourd'hui.
Bisous les p'tits gars !