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Sevrage cannabis, besoin d'aide please

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion WhiteFox
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WhiteFox

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11/3/15
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Bonjour, tout d'abord désolé d'avoir un peu spammé sur le fofo, mais j'ai besoin d'aide, et je ne sais pas où la trouver, c'est vraiment dur.

J'ai commencé les cigarettes à 11 ans, les joints à 12. Très vite ma conso monta à plusieurs fois par semaine, je séchais les cours pour fumer, mais d'un naturel intelligent, j'ai toujours réussis à suivre en cours. Avec les années, ma consommation augmenta de plus en plus jusqu'au moment où, à 17 ans, mes parents se séparèrent, ma copine m'a quitté au même moment, et quelques mois plus tard mon chien est mort. J'encaissais plutôt bien ces coups durs, enfin je le pensais, mais en parallèle, ma consommation monta en flèche, jusqu'à arriver à une dizaine de joints par jour. L'été dernier je m'initia aux prods, avec tout ma bande de potes (qui ne sont pas dans mon lycée, je précise). Et après cet été, c'est le drame. Mon unique raison de sortir était d'acheter à fumer, ou de chercher de l'argent me permettant de le faire, heureusement que dans mon groupe d'amis j'en avais à disposition, sinon je pense bien que j'aurai aussi perdu de vue ces amis, enfin j'en sais rien...,Mon humeur n'était régulée que par ma consommation, les jours où je n'avait rien c'était la panique, et le grattage de pet intensif (vraiment en mode geush...) En parallèle je continuais à aller en cours, mais en n'en branlant pas une en me disant que le bac, c'est facile, je peux l'avoir les mains dans la poche, malgré mon décrochage dans les matières scientifiques (je suis en S) de plus en plus conséquent. A côté je tapais de la Md plus ou moins régulièrement.

Je pense souffrir d'un trouble de l'attention avec hyperactivité, je me reconnaît parfaitement dans toutes les fichesde symptomes que je trouve, c'est vraiment troublant, avec ou sans cannabis, mais paradoxalement le cannabis calmait ces symptômes, m'aidait à me concentrer, mais le problème était le manque et la surdose, je pense que c'est pas la peine de vous faire un dessin.

J'ai pris rendez vous il y a un deux mois chez une addictologue, mais elle me disait de maintenir ma consommation pour l'instant, malgré la souffrance qu'elle engendrais chez moi, j'ai pas supporté, j'ai fait un sevrage à la dure une semaine avant mon anniversaire (18 ans), début mars. La première semaine était très dure physiquement, nausées, sueurs froides, insomnies, , etc..., la deuxième super, j'avait la pêche, je sautillait partout, et là... j'ai tout le temps une boule dans la gorge, envie de pleurer, de me défoncer, je bois tout les soirs plus d'un litre de bière pour dormir, je fais des cauchemars horribles, j'ai rien pour me calmer alors je suis sur les nerfs, je ne pense qu'à fumer, je crève d'envie de craquer, heureusement seulement quand je suis seul, sinon ma fierté l'emporte. Toutes mes douleurs enfouies me reviennent d'un coup dans la gueule. Et mon année scolaire est foirée, j'ai pleins de mois de branlette devant moi (pour changer), et j'ai peur de remplacer l'addiction au cannabis par une à l'alcool, ou aux prods, car je n'ai pas arrêté... Je me sens vraiment mal, et l'addicto me dit que me prescrire des médocs serait contre productif.

je sais qu'il n'y a pas de solutions miracle, mais si vous pouviez me donner des conseils, ou quoi que ce soit, ce serait accepté avec gratitude.
 
Il n'y à pas de dépendance physique au cannabis, tout se joue dans ta tête, si déjà t'as la volonté d'arrêter t'as fait le plus dur. Le plus dur c'est de tenir un mois, après ça ira mieux. Le truc c'est de surtout t'occuper, si tu ne fait rien tu va ruminer et ne penser qu'a ça, si tu occupe tes journées tu y pensera déjà beaucoup moins. J'ai arrêter une grosse consommation du jour au lendemain la preuve que c'est possible ;), je peux malheuresement rien te dire pour t'aider, tout se joue dans ta tête, mais évite de compenser par l'alcool, c'est bien pire que le cannabis.
 
Je m'endors très tard le soir, je me réveille trop tard pour aller en cours le matin, donc je n'y vais pas l'après midi, car passer trois heures en maths à rien comprendre est absolument affreux, donc je passe ma journée chez moi à me faire chier, à ruminer, et après je rejoinds mes amis au bar, je ne sais pas quoi faire d'autre, ma capacité de concentration a énormément baissée depuis cet arrêt, c'est le plus triste je trouve.
 
Je fume tous les jours aussi, plusieurs pets. Et quand j'en ai plus j'ai tendance à toujours vouloir trouver quelque chose pour pas rester clean, alcool ou drogue dures si j'en ai à porté de mains... Mais c'est juste le fait que je m'ennui "sobre". Question d'habitude.
Cependant cette phase s'estompe toujours après quelques jours (environ 4) et après je m'en fou de pas fumer. Faut juste trouver quelque chose à faire, s'occuper le temps de se réhabituer à apprécier la vie clean :weed:
Trouve toi une série bien kiffante à regarder, un hobbie ou je sais pas quoi. Je sais que c'est ennuyant au début mais après ça passe

Edit : Par contre je viens de voir ton message au dessus du miens. Force toi à aller en cours. Au lycée en première et terminal je fumais déjà comme un porc, mais j'allais pratiquement tous le temps en cours, faut juste un peu se forcer et j'ai réussi mon bac S. Maintenant je suis en école d'ingé et je continu à fumer avec tous mes potes mais je me force quand même à aller en cours (bon en vrai je sèche tous les amphis à 8h) mais faut quand même se forcer comme ça tu décroches pas trop trop et tu culpabilises pas :nod:
En plus ça te fais sortir, voir des gens, prendre un meilleur rythme de vie etc...
 
J'ai pas d'amis dans ma classe, on m'apelle "le tox" ou des surnoms biens dégueus, mes profs n'arrêtent pas de me faire des références au cannabis, j'ai un max de retard dans les matières principales, je passe mes journées devant south park... Je suis allé à moins de la moitié des cours de l'année, mon bac est foutu d'avance. Et bordel, je me déteste à force de me plaindre tout le temps.
Je me sens coincé dans ma vie, et je commence à douter de la légitimité de l'arrêt, même si objectivement je suis certain que c'est mieux.
 
J'avais aussi des surnoms en référence à la drogue mais c'était dans le bon sens, et les profs aussi faisaient des références au cannabis à mes potes et moi, mais ça m'amusait :rolleyes:
Y'a moyen de se faire pas mal de pote en bédavant au lycée. Essaye de trainer devant l'entrée durant les pauses et tout ou t'as tous le monde qui bédave normalement. Tu commences à fumer avec des gens et ça vient vite. Au moins même si t'arrêtes pas de fumer tu fumes avec des gens et c'est déjà pas mal. Ensuite tu peux arrêter de bédave solo car c'est moins marrant qu'entre potes. Et t'inquiètes le bac c'est simple franchement, tu révises un peu tu l'as. Mais faut un peu de motivation et se dire que tu peux l'avoir.

Et si tu te sens vraiment mal dans ta peau, pommé et tout parles en à des gens de ton entourage/famile au pire ils pourront t'aider, c'est déjà bien ce que tu as fait avec l'addictologue. T'es pas dans la bonne période pour abandonner, la terminale et tes futurs orientation pour l'année prochaine sont importantes pour ta vie future.

Et puis si t'es chez toi solo et que t'as vraiment envie de fumer, sors dehors, va en ville. Va boire une bière dans un bar, promène toi, va au cinéma etc... Faut faire des activités pour s'occuper et mine de rien sortir ça fait vraiment du bien. Tu peux aussi faire du sport ça marche pas mal pour certaine personnes

Sinon comme le disait un pote à moi : "Quand t'as envie de fumer, tape toi une branlette :rolleyes:"
 
Je vais pas trop m'étendre pour l'instant, mais je tenais à réagir à un truc : la concentration est un muscle, qui non seulement est affaibli par le cannabis, mais l'est encore plus par l'inactivité. Alors t'en fais pas, dès que tu reprendras une activité qui demande un effort de concentration, celle-ci reviendra toute seule avec le temps.

Sinon je rejoins Rafikh, de ce que j'ai vu c'est le 1er mois qui est vraiment dur, ensuite le cerveau commence à passer à autre chose.
Comme l'addiction est très forte psychologiquement, de mon expérience une bonne phase d'introspection pour tenter de trouver ce que tu recherches dans la défonce peut beaucoup t'aider. Je parle pas de l'impression première due au manque, je parle plutôt de ce qui t'y pousse psychologiquement, toi dans ton entièreté. Comme tu as commencé tôt, ta personnalité s'est structurée autour de ça, mais il t'est possible de passer à autre chose avec un peu de travail là dessus (et de temps, évidemment).

Courage dude.
 
J'ai des potes dans mon lycée, mais je suis avec les spé maths, la meilleure classe de mon lycée, donc que des gens "sérieux". J'attends juste les récréations pour retrouver mes amis, sinon je m'emmerde comme un rat mort, c'est pas très motivant. Et souvent, les potes de la bédave sont dans le même cas que moi, sauf qu'ils s'en battent les couilles et veulent continuer ainsi.
Je ne compte pas abandonner le lycée, juste retaper un an si je me foire !
Le cannabis est le meilleur palliatif à l'ennui, sauf qu'on prend facilement l'habitude de ne plus faire d'efforts pour s'amuser, et maintenant, c'est l'ennui quasi permanent.
Et la branlette ça marche très bien, sauf que je suis encore plus mou après, sans mauvais jeu de mots, et ça ne marche pas 5 fois par jour x) Je pense que le sport est la meilleure alternative, étant d'un naturel sportif, mais démotivé par l'entraineur qui m'insulte quand j'arrivais démonté !
Enfin bref, me plaindre sur un forum n'est certainement pas la bonne solution, merci d'avoir un peu échangé avec moi, ça fait du bien d'un peu lâcher ce qui me pèse, ne me reste plus qu'à serrer les dents !
 
Quelques conseils/remarques :

- Si tu te sens déjà mal dans ta peau, évite de taper de la md trop souvent. Pomper dans les stocks de sérotonine à répétition ne fera qu'aggraver ton mal-être. Au pire, fais une petite cure de 5-HTP afin de réguler l'humeur et gérer ton stress.

- Le syndrome du TDAH, j'y crois moyennement... T'as juste fini par t'habituer à bosser "sous influence", faut maintenant réapprendre à bosser sobre. J'ai vécu la même situation il y a quelques mois, des révisions en speed une semaine avant les partiels en prenant de l'éthylphénidate. Efficace certes, mais depuis j'ai moi aussi l'impression d'avoir du mal à potasser sans "aide". Avec le temps, ça passe, donc quitte à foirer ton année, essaie de te concentrer et bosser des sujets qui te tiennent à cœur. Fixe toi des règles, du style "je bosse de 18h à 19h" ou "ce soir, je prends des notes sur ce chapitre". C'est basique mais ça aide à se recadrer.

- Boire de l'alcool quand t'as plus rien à fumer, ça montre qu'au-delà de ton addiction au cannabis t'es aussi accro à la défonce de manière plus générale. Évite de boire chaque jour, tu risques vraiment d'empirer la situation.

- Si t'as la possibilité, essaie de changer d'air. L'environnement social joue à fond sur les addictions et ta motivation risque d'en prendre un coup si tu continues de fréquenter trop assidument des potes qui consomment et que t'as pas la volonté de refuser un joint.

- Je me permets de vanter une nouvelle fois les vertus de la passiflore en infusion. Tu t'en prépares une bouteille le matin et t'en bois régulièrement. Efficace contre l'anxiété, pour moi en tout cas.
 
J'ai essayé le 5-HTP, ça m'a rendu maniaque, encore plus hyperactif, c'était autant fatiguant pour moi que pour les autres...
La MDMA a à peu près le même effet en afterglow, les deux semaines qui suivent une prise, j'ai vraiment la pêche, bonne humeur, je parle bien. Je n'ai jamais eu de sales descentes, même après des doses exagérées, mais j'ai ralentit, j'ai lu qu'une fois que tu tape une mauvaise descente, ta relation au prod était ternie à jamais, avec des descentes qui s'empirent, donc je me laisse une prise à chaque vacances, lors de concerts ou autres.

Je n'ai jamais révisé de ma vie, j'ai toujours tout fait au feeling, en écoutant en cours, et toujours réussis (evidemment médiocrement souvent), et toujours beaucoup de retard dans les devoirs à rendre. Plus qu'apprendre à bosser sous influence, je dois tout simplement apprendre à bosser, car en terminale, ça ne fonctionne plus du tout.
Et oui, c'est clairement une addiction à la défonce, mais seulement quand je suis seul, quand je suis entouré, même de fumeurs (dont des connards qui me tendent le joint avec un grand sourire), j'arrive à refuser, j'ai toujours fonctionné sur le modèle "tout ou rien".
Et ma relation aux prods est étrange, plutôt que de plonger le nez dedans comme je vois partout, j'essaie de tout voir, sans me brûler les aîles, je me dis que tant que je n'ai pas de conso régulière d'un même produit, et que je n'abuse pas sur les doses (j'ai banni le speed de ma vie à cause de ça), je ne risque rien. Un ami me ramène de la kéta à la fin de la semaine, je suis vraiment impatient d'essayer, et je refuse tout les numéros de dealers, et je demande à mes potes de ne pas me laisser acheter quoi que ce soit régulièrement, ayant peur du craving que je connaît plutôt bien.

J'ai de la passiflore chez moi, je t'en ferait un retour dès que j'en aurai senti les effets.
 
Peut-être que tu devrais aller voir un psy plutôt qu'un addictologue. (Ou un psy en parallèle)
Tu as peur de l'ennui et t'as sûrement un putain de mal être interieur qui est là depuis au moins plusieurs années
(divorce de tes parents/mort de ton chien/etc voir même avant tout ça).
 
J'ai craqué. Mon addiction ne se limite pas juste au cannabis, effectivement, j'ai besoin de fuir la réalité. Chercher l'oubli à 18 ans, c'est pas un bon présage pour la suite, je suppose. J'espère ne pas finir la gueule en vrac à 40 piges, vu ce que je m'envoie. La seule solution serait de changer mon conditionnement, faut que je change de ville, même si mes problèmes me suivront sans doutes, vu qu'ils sont intérieurs. Je rêve d'une vie saine, du sport, toussa toussa, mais j'ai l'impression d'avoir suffisamment dérèglé mon système de récompense pour ne garder de la motivation que pour le plaisir immédiat. Je suis coincé.
 
C'est long de se débarrasser du cannabis quand on y a pris gout !!
On a beau dire, moi je trouve que c'est une belle saloperie qui accroche bien dans son genre. On a trop tendance à banaliser sous prétexte que ça n'accroche pas physiquement alors que le plus compliqué avec une addiction, c'est bien tout l'aspect mental.

Faut du temps entre le moment où tu décides d'arrêter au moment où t'en as plus besoin du tout. Mais t'es sur la bonne voix.

Bon courage ;)
 
Une belle saloperie... on dit surtout ça quand on s'est laissé dépasser par le produit.
Je passe aussi une sale période avec le canna, mais ça reste pour moi une plante merveilleuse, sur plein d'aspects.
C'est comme tout, faut être équilibré dans sa conso.

Ce que je n'ai jamais su faire...
 
Simba a dit:
Une belle saloperie... on dit surtout ça quand on s'est laissé dépasser par le produit.
Je passe aussi une sale période avec le canna, mais ça reste pour moi une plante merveilleuse, sur plein d'aspects.
C'est comme tout, faut être équilibré dans sa conso.

Ce que je n'ai jamais su faire...


Héhé, cette plante est maligne... Malgré que tu dis passer une sale période en sa compagnie, tu trouves tout de même moyen de la défendre : j'ai bien connu, j'ai fait de même. On est pris dedans tel le poisson dans le filet, mais on se débat pour défendre le pêcheur.

Dans la grande majorité, je n'ai vu dans mon entourage que des gens ayant fini par avoir de gros problèmes avec cette drogue: temps perdu et rêves inaboutis n'étant que les moins désastreuses des conséquences.

Une consommation régulière (pour base + de 5 joints par semaine sur plus de 2 ans) n'a rien de merveilleux, et sur pleins d'aspects: c'est un réel désavantage lorsqu'on doit commencer une vie d'adulte.

Je ne parle même pas de ceux qui commencent à fumer régulièrement à l'adolescence, avec un déclin marqué du QI sans restauration après l'arrêt, des difficultés d'attention et de mémorisation.

Les seuls s'en sortant bien sont ceux qui en n'ont jamais consommé qu'occasionnellement.

Après, pour équilibrer sa conso quand on fume régulièrement, et à part être dos au mur, y'a pas 36 solutions : de la volonté, beaucoup de rigueur, et du temps... Mais quel bonheur de retrouver sa mémoire, de ne plus éprouver de difficultés d'attention, de pouvoir dépasser des appréhensions crées de toute pièce par le manque de motivation... Smoking weed everyday : l'outil parfait pour se mentir, se mettre des bâtons dans les roues et s'éloigner de ce qui nous équilibre.
 
C'est bien l’excès qu'il faut fustiger et pas la(les) molécule(s).

Il est vrai que c'est facile de tomber dedans avec la weed mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain.
Rien de nouveau sous le soleil :
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J'ai cru que c'était moi qui avait fait le sujet tellement on dirait moi, tu m'as fait une belle peur. MP moi si tu veux quand tu auras tes 20 messages.
 
Nan mais je m'en prends pas à la plante en elle même. Quand je disais le cannabis, c'est aussi tout ce que ça implique, l'addiction, les excès, les troubles qui naissent de tout ça etc… Je suis bien le premier à ne pas blâmer les substances en elles mêmes. Effectivement je me suis exprimé un peu à la vas vite.
Mais de ce point de vue ça n'a absolument rien à envier aux drogues dites dures. D'ailleurs drogues douces/dure, ça m'a jamais trop parlé, je fais pas de différence.

Aujourd'hui j'ai quasi arrêté, juste quelques taffes occasionnellement, mais vraiment rarement. Et avec du recul, je vois le mal que ça a fait autour de moi aussi… On n'a aucune éducation dans ce domaine, on ne sait pas utiliser ces plantes ici. Pour quelques uns qui vont avoir quelques petites prises de consciences sans grandes conséquences, y'en a un paquet qui vont se bouffer le mur.
 
Rasf a dit:
C'est bien l’excès qu'il faut fustiger et pas la(les) molécule(s).


Là est bien le problème : comment définir l'excès si ce n'est en y étant déjà et depuis un certain temps, et finalement en atteignant un point problématique ?

Contrairement à l'alcool dont un excès se constate rapidement de part l'ivresse induite, une consommation excessive de cannabis est difficile à définir pour l'utilisateur qui va confondre excès et surdose (en cas de grosses défonce) : les conséquences sont subtiles et mettent un certain temps à s'installer... Un peu comme un alcoolique, mais en plus rapide.

Si l'alcool disparaît après 4h de l'organisme, les cannabinoides peuvent y rester plusieurs semaines, transformant complètement les perceptions. A tel point qu'il faut décrocher carrément pour se rendre compte à quel point on était esclave de la plante avant.

Comme le dit Mervin, on ne sait pas utiliser cette plante... et pour ma part je ne peux plus saquer la propagande anti-prohibitionniste à laquelle j'ai cru dur comme fer pendant 15 ans, et qui feint d'ignorer les problématiques qu'on découvre une fois accroché.
 
On est d'accord sur les dangers de la conso mais d'une part je ne crois pas que comparer les drogues (THC/alcool dans ce cas) apporte quelque chose d'intéressant.
J'vais quand même taper sur l'alcool un p'tit peu ^^ : ça peut être sympa en petites doses voir à forte doses mais sans parler de toxicité ou de dépendance il y a les comportements engendrés. Alcool=première drogue du viol (et pas le GHB comme certains médias aiment à le hurler sur les toits ), la putain de violence contre les autres et soi-même et la désinhibition qui mène parfois à faire des choses innommables (perso, les trucs les plus honteux que j'ai fait c’était bourré et non je ne dirai pas ce que c’était). J'en oublie mais je n'ai pas envie de développer.
Et deuzio (j'ai failli oublié tellement j'aime taper sur la bibine), la diabolisation et la prohibition ont montré leurs limites et n'ont empéché personne de fumer comme des porcs (moi y compris). La situation en France en est un bon exemple avec un taux de fumeur très (le plus?) élevé en Europe alors que l'autre pays du fromage s'en tire mieux. Du coup, ma conclusion est de légaliser et éduquer, en sachant que de toutes façons on ne "sauvera" pas tout le monde.

Et je tiens à signaler que cette nuit va être la 4eme sans la substance que tu maudis. Et mon but n'est pas de bannir la substance mais d'en profiter occasionnellement tout comme les breuvages divers et variés à base d’éthanol.


La bise.
 
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