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Seroplex, Prozac, etc comme sauvetage d'une descente de MDMA ?

LegrosAlexandre

Alpiniste Kundalini
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18/8/13
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Voilà j'ouvre un post pour discuter de ce qui me semble (car je l'ai experimenté) être une solution à la déscente de MDMA.

J'ai vécu une horrible déscente de MDMA de 2 semaines. C'est la prise de Séroplex 5mg (donc faible) qui à stoppé net cette descente en une semaine environ.

Je me demande si en prenant du Séroplex ou tout autre Inhibiteur Selectif de la Recapture de la Serotonine le lendemain par exemple de la prise de MDMA on peut éviter net la descente ?


Je m'explique : la MDMA, en vidant les stock de séroto dans la synapse, provoque ensuite de manière retardée un manque de séroto, le temps de reconstituer son stock. Le fait de prendre un medoc qui aide à reconstituer son stock juste quand les effets de la descente arrive pourrait-il aider à squeezer la descente ? J'ai testé la prise à 2 semaine de la MDMA et ça a marché.
Quelqu'un à-t-il dejà testé le Seroplex, Seropram ou Prozac JUSTE après la MDMA ?

ATTENTION ! je parle pas de le prendre en préventif, avant la MD ou pendant !!! risque de syndrome sérotoninergique !! Je dis après la MD idéalement 1 ou 2 jours après, quand la déprime arrive. De prendre un medoc serotoninergique comme un "rescue", une sorte d'antidote.


Vos experiences sont les bienvenue ;) .
 
Aucune idée pour ta question, mais n'oublions pas que tout ce qui monte doit descendre... :)
 
J'suis pas médecin, mais à mon avis c'est une fausse bonne idée. La MDMA, selon la dose, va plus ou moins épuiser les stocks de sérotonine dans le cerveau, y ajouter un ISRS va inhiber la recapture de la sérotonine et solliciter un stock déjà bien entamé alors qu'il faudrait idéalement refaire le plein.

Le mieux pour éviter les descentes de MDMA - ou du moins les rendre plus que supportables - est de n'en prendre qu'occasionnellement, à des doses raisonnables et d'avoir un régime riche en antioxydants (thé vert etc).
 
Merci pour vos reponses !
L'ideal serait en effet de refaire le plein. J'ai essayé pendant 2 semaines avec le L-Tryptophane (precurseur de la serotonine), mais ca m'a fait queudale. Seul le Seroplex m'a vraiment tiré d'affaire. Enfin, peut-être a-t-il agit car j'ai bouffé plein de ce precurseur pendant 2 semaines ? et ca a pu puiser dans ce "pré-stock" ? Une hypothèse..
 
Ben le truc c'est que l'ISRS ne produit pas de sérotonine, il ne fait qu'augmenter la concentration de sérotonine dans le cerveau - autant que les stocks le permettent - en inhibant sa recapture au niveau de la synapse. C'est tout à fait possible de se sentir mieux en prenant un ISRS du fait de cette augmentation de concentration, mais ça reste une emplâtre sur une jambe de bois et je n'ai pas la moindre idée du genre d'effets que ça peut causer à long terme.
 
Ben je pense pas qu'il faille prendre un ISRS pendant longtemps, mais juste le temps de remonter l'humeur, avec un faible dosage, c'est puissant ces merde là !
Perso j'ai testé la prise, mais en retard en quelques sorte, 2 semaines après la MD, et ca a marché nikel. Mon Médecin me l'a prescrit pour 3 semaine.. Et il m'a dit que un si petit dosage sur seulement 3 semaines, c'etait même pas la peine de faire un sevrage progressif tant la periode est courte et le dosage faible.

C'est pour ça que je suis curieux de voir si quelqu'un a fait la même chose que moi, mais avec une prise d'ISRS immédiate après la MD, non delayée comme moi...
enfin, a savoir que je prenais en même temps que le Seroplex du L-Tryptophane, le precurseur de la seroto, pour "nourrir" le Seroplex en quelques sortes... Lui donner du grain a moudre.

Au quel cas ça pourrait être un bon combo pour avoir uniquement les effets bénéfiques de la MD sans les inconvénients. Oui je sais je veux le beurre et l'argent du beurre ... :D
 
Certains prennent du prosac en descente de MD en effet, tu trouvera des reports sur bluelights et autre. Le théorique c'est que l'effet/l'un des effets neurotoxique de la MDMA vient du fait que les neurones à séroto se retrouvent sans sérotonine a un moment. Avec un IRSS juste après la prise de MDMA permettrait de garder un taux minimum et ducoup éviter la toxicité. Perso jamais eut de prosac donc jamais tenté, et le combo doit avoir des risques alors ne pas tenter n'importe quoi sous prétexte de diminuer la toxicité ou éviter la descente. Le mieux dans ton cas étant de réaliser que 3 jours sous MDMA n'est pas bon pour ton équilibre^^

J'ai remarqué que la rhodiola (très légèrement IMAO) était le complément alimentaire naturel le plus efficace chez moi pour diminuer une descente de stim/empatho (essayé Millpertuis, 5HTP, tryptophane...)

Mais j'ai aussi lu que malgré le fait que tu te sente subjectivement en descente a un moment, tes taux de sérotonine lors d'une prise de MDMA restent très élevés, alors ça me paraît délicat de décider du moment a s'administrer le prosac. L'euphorie n'est donc pas directement reliée à la concentration de séroto dans la synapse! Ducoup prendre un IRSS alors que tu est déjà plein de sérotonine... J'avoue que y'a un truc que je comprend pas car il me semble que si tu est sous prosac et que tu prend de la MDMA, au lieu d'avoir un syndrome sérotoninergique tu aura l'effet de la MDMA bloquée.

Y'a pas quelqu'un de plus calé qui traine qui pourrait tout bien nous expliquer? :D Chapelier fou si tu entend mes prières... ^^
 
Bijord a dit:
Le théorique c'est que l'effet/l'un des effets neurotoxique de la MDMA vient du fait que les neurones à séroto se retrouvent sans sérotonine a un moment.
Ah c'est intéressant, j'étais persuadé que la neurotoxicité venait de l'altération trop fréquente du taux de sérotonine dans le cerveau et de la modification de la plasticité neuronale qui en serait le résultat.

Sinon j'ai aussi beaucoup lu la même chose pour l'ISRS qui bloque les effets de la MDMA (récepteurs déjà occupés ?).
 
Don_Fouinardo a dit:
Ah c'est intéressant, j'étais persuadé que la neurotoxicité venait de l'altération trop fréquente du taux de sérotonine dans le cerveau et de la modification de la plasticité neuronale qui en serait le résultat.

Sinon j'ai aussi beaucoup lu la même chose pour l'ISRS qui bloque les effets de la MDMA (récepteurs déjà occupés ?).

Eu c'est une théorie hein et la neurotoxicité viens surement de pleins de facteurs différents dont celui-ci! La modification neuronale je sais pas si on peut considérer que c'est vraiment une toxicité au niveau du neurone. Mais bon un état de spécialisation amphétaminique c'est clairement néfaste même si pas vraiment une "toxicité" tel que je le comprend. Y'a aussi le problèmes des métabolites de la MDMA qui sont plus néfastes que celle-ci, y'a aussi la dopamine qui rentre dans les neurones sérotoninergiques si plus assez de séroto (ce qui explique que le combo speed/MD est très neurotoxique et provoque une méchante gueule de bois)...

Si une absence de gueule de bois n'est pas synonyme d’innocuité, j'ai quand même l'impression qu'une sensation de hangover est bien synonyme de toxicité!

Enfin j'arrête de parler sur un sujet qui me dépasse j'ai peur de dire des conneries...
 
Don_Fouinardo a dit:
Le mieux pour éviter les descentes de MDMA - ou du moins les rendre plus que supportables - est de n'en prendre qu'occasionnellement, à des doses raisonnables et d'avoir un régime riche en antioxydants (thé vert etc).

Personnellement, c'est ce que je fais jusqu'à présent, et à part une très grosse fatigue et un fort craving (et encore, uniquement lors de ma première prise), je n'ai jamais ressenti de descente. Pourtant, les set&setting étaient tous très différents.(ok, que 3 prises à mon actif)
Mais je respecte scrupuleusement l'espacement de 6 semaines minimum tel que prescrit par Shulgin, et je n'abuse pas des doses.
J'espère ainsi ne jamais développer de tolérance, et toujours profiter au mieux de cette molécule que j'adore :heart:, de part ses effets stimulants certes, mais aussi par son côté apaisant et introspectif (en fin de plateau et en descente).
Mais beaucoup de personnes passent à côté de ses 2 derniers aspects de la mdma, j'ai l'impression ... (c'est pas un jugement, hein !)
 
Bijord a dit:
Enfin j'arrête de parler sur un sujet qui me dépasse j'ai peur de dire des conneries...
Yep, vais faire de même. ><

Quoiqu'il en soit et malgré ma noobitude sur le sujet je pense que si on doit en arriver à prendre des ISRS pour contrer une descente de MDMA c'est qu'il y a quand même un problème, que ce soit une consommation excessive ou une dépression clinique non diagnostiquée. M'enfin c'est juste mon avis.
 
Pour préciser la théorie:

La neurotoxicité sérotoninergique de la MD est soupçonnée être causée par la recapture par les transporteurs sérotos ( le mecanisme de recupération de la séroto en excès de l'exterieur vers l'interieur du neurone ) d'un produit de dégradation de la dopamine extrèmement oxydant, qui va défoncer le neurone ( enfin, ses reservoirs à séroto ), lorsque la MD cesse de jouer le rôle d'inhibiteur de recapture. Une solution serait donc de ré-inhiber ladite recapture par des... inhibiteurs de recapture de la séroto ( prozac, quoi... ), le temps que ces méchants radicaux libres soient élminiés de l'organisme. Il est à noter qu'aucune étude ne permet de confirmer l'efficacité de la recette.

Notez qu'il s'agit ici de tenter de prévenir l'action neurotoxique de la MD, et non d'adoucir la descente.


ATTENTION:

Pas de SSRI avant la fin de l'action de la MD, sinon -> danger de syndrome séroto...
 
Tu prend de la MDMA, tu assume ensuite, c'est THE SOLUTION !
 
Je suis entrain de tester le séropram pour pallier à un putain de binge à la 3 MMC. La HL super longue du séropram bloque les effets sérotonirnergiques du 3 MMC du coup ça joue juste sur la dopa donc déjà ça évite dans retaper même avec le craving (j'aime pas quand un stim joue juste sur la dopa). Je vous dirais si ça marche dans les jours à venir!
 
ken a dit:
Je suis entrain de tester le séropram pour pallier à un putain de binge à la 3 MMC. La HL super longue du séropram bloque les effets sérotonirnergiques du 3 MMC du coup ça joue juste sur la dopa donc déjà ça évite dans retaper même avec le craving (j'aime pas quand un stim joue juste sur la dopa). Je vous dirais si ça marche dans les jours à venir!


Ralalala calmer une murge au sky avec de la bière, c'est métaphoriquement ce que tu fais.

Si t'étais patient, et rien prendre en "compensation", ce serait bien mieux pour ton cerveau....

Y a pas de remèdes miracles pour les descentes/"anti-craving".

LA VOLONTÉ et la PATIENCE !!
 
Sauf que pendant la descente t'a vite fait de faire de la merde ou dire de la merde à des gens et le regretter ensuite. Donc si t'as trouver une astuce pour mieux gerer le truc, c'est beaucoup mieux. Je vois rien d'unsafe à ça. Au contraire, de trouver le meilleur rescue possible c'est la meilleur chose à faire. C'est pour ça que tellement de gens fument de la weed. Tant que ca ne devient pas un pretexte pour consommer plus.

C'est comme boire beaucoup d'eau un poil salée avec du jus de fruit, prendre un primperan et un doliprane le lendemain d'une cuite, c'est bien plus intelligent que se traverser la cuite a sec en attendant que ca passe. On est en 2013, les connaissances faut que ca serve. Surtout que quitte à jouer avec des substances chimiques d'un coté, faut pas faire le "tout naturel" pour la descente de l'autre coté. Ca c'est incohérent et hypocrite.

Grivois, si tu te pete une jambe au ski en bord de piste, tu demandera à ce qu'on te remette en place ta fracture a vif, pour assumer jusqu'au bout, ou tu diras pas non à une demie ampoule de morphine pour passer ce cap et éviter de dégoubiller et tomber dans les pommes de douleur ?
 
Je consomme depuis toujours de la md, je sous entendais que gérer sa séroto vide est un bon exercice... Pour éviter une autre molécule.

Je sais de quoi je parle, regarde mes topics et posts......
 
J'imagine que si tu as du seroplex, ce n'est pas parce que tu l'as trouvé en te baladant dans la rue. Sauf si ton médecin a eu son diplôme dans une pochette surprise.
Je serais à ta place, j'éviterais de faire joujou avec le seroplex qui n'est absolument pas une molécule clean. Le problème à long terme de bidouiller les dosages, c'est que le continuum de l'humeur fasse un peu n'importe nawak.
Tu parles du fait de connaître les molécules en 2013, voui, mais pour le coup, ben c'est pas tellement le cas. Il faut bien se rappeler que les antidépresseurs, ce sont les médicaments qui font le plus de bénéf' à l'industrie pharmaceutique, industrie qui a un lobby dont les pouvoirs dépassent de loin les tests. Je préconise la prudence, surtout à une époque où on se rend compte que des molécules réputées "safe" qui ont été approuvée pour leur mise sur le marché ont été camouflée lors de tests erronés, manipulés ou carrément falsifiés.

Enfin, voilà, je suis pas un expert, mais des personnes (très très proches) sous seroplex qui s'amusaient avec leurs doses, j'ai vu le résultat, et à part aggraver la raison pour laquelle ont leur a prescrit, j'ai pas remarqué grand chose. Je suis pas certain que pour ce qui est de limiter la descente, et en respectant la réduction des risques, ce soit la bonne voie.
 
2 choses:
La première, le coup de "j'me fait la descente tout au mental". Oui et non. L'idée est louable. Belle même, et c'est une bonne philosophie dans le vie. Mais gérer un truc tout au "mental" quand justement c'est le mental qui est niqué... là ça devient pas logique, et pas fonctionnel surtout je pense.

Ensuite le seroplex. Je suis complètement d'accord sur le fait que les labos pharmaceutiques arrivent à avoir des AMM pour des molécules parfois assez toxique et que beaucoup de prescriptions sont faite hors AMM ou juste abusive par rapport aux symptômes. Le cas du médiator par exemple : prendre une Amphet au long cours pour maigrir. Encore plus con que de se défoncer une fois par ans à la drogue.
Et je pense même que beaucoup de personnes sont sous anti dep en France alors que ce n'est pas justifé. Mais faut prendre en compte plusieurs facteurs.
Problème aigus ou chronique ?
La dose fait le poison. Seroplex 5, 10 ou 20 ?
Et combien de durée de traitment ?

Je suis d'accord que pour une depression sevère et chronique avec du Seroplex 20 sur plusieur années, faire nimp avec ses dosage, c'est pas bon du tout.
Maintenant, pour traiter un problème aigu (hyposérotoninergie dûe à une intox médicamenteuse, la MD en l'occurence), 3 semaines de seroplex 5mg, et bien que tu le crois ou non, ça fait plus de bien que de mal. Ca s'appel le rapport bénéfice/risque. Et c'est avec ça qu'il faut raisonner. S'il est positif, alors pourquoi s'en priver ? Car 2-3 semaines de Seroplex 5mg ne peut pas faire grand mal. Je le sais d'une part par mes connaissances théoriques et par mon expérience personnelle. Je ne suis pas Médecin non plus, mais j'ai dejà un petit bagage.
 
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