Xochipilli94
Holofractale de l'hypervérité
- Inscrit
- 20/8/13
- Messages
- 3 068
Je n'aurais pas cru être un jour d'accord avec un magicien, mais il faut dire que ce jour est arrivé.
Je ne vais pas faire du debunkage de masse, j'ai malheureusement plus important à faire que consulter le forum en ce moment, donc je vais aller direct à l'essentiel :
Le message de Solobalm est à prendre avec d'énormes pincettes. D'une part certaines affirmations vraies cohabitent avec certaines affirmations fausses ou pas suffisamment robustes. Le domaine des neurosciences est un domaine qui éveillent tout les fantasmes (ce n'est pas sur ce forum que je vais apprendre ça à qui que ce soit) or ici j'ai bien l'impression que le message a un caractère trop peu sérieux et prudent pour être pris comme fiable.
D'autre part les multiples conseils (quelques fois dangereux) et les mentions vers des sites d'achats de la part de quelqu'un qui n'a été connecté que 5 minutes pour poster un unique message me semble tout à fait inconvenue. On a suffisamment l'habitude des touristes de passages qui viennent raconter avec fierté leur "incroyable" voyage avec je ne sais quel moyen vers je ne sais quels horizons, croyant ainsi étaler leur savoir afin que nous puissions en picorer. Ici on a le même genre de message, le fait qu'il soit beaucoup plus documenté ne dois pas nous garder de nous alerter sur sa véracité ou sur ses intentions.
Je ne remets pas en cause tout ce qui est dit (et la liberté de croire de chacun), mais à mon sens la recherche scientifique et médicale est quelque chose qui doit se faire avec énormément de rigueur et de sérieux. Et n'en déplaisent aux psychonautes-cobayes, on ne détermine aucune certitude, ni aucune vérité (si tentés qu'elle existe) à partir d'expériences uniques, de messages postés sur des forums etc.
D'autant plus que pour avoir côtoyé certains des produits qui sont évoqués là haut, j'ai des informations et un ressenti totalement différent de ce qui y est exposé (et je pense ne pas être le seul).
D'autre part pour critiquer le sujet de fond, l'intelligence n'est pas une question de nombre de neurones, de nombre de connexions, de sensibilités des récepteurs synaptiques, ou de taille de je ne sais quoi. Bien entendu tout cela sont des facteurs de causalités indirectes à la cognition et à l'intelligence. En réalité, que ce soit dans le travail purement abstrait et intellectuel, que dans le sport (au sens très large), l'important c'est que le cerveau soit correctement calibré en fonction des stimulus qu'il perçoit de l'environnement. Tout retenir n'est pas une bonne chose, avoir des récepteurs trop ou peu sensibles, n'en est pas non plus une. Le cerveau et ses capacités fonctionne bien/mieux, se développe et s'affinent grâce à "l'exercice" et l'expérience. C'est en multipliant les enrichissements sensorielles intellectuels que le cerveau associe et dimensionne tout un tas d'émotion et de sentiment, et les meilleurs résultats s’obtiennent par des exercices, qu'ils soient physiques et psychiques, et que les problèmes soient psychiques ou physiques.
L'exemple que je prends souvent est du dopage dans la sport. Il ne suffit pas de prendre plein de stéroïde et de synthol pour battre un record olympique (ou faire une grosse performance). L'important c'est que la physionomie musculaire soit parfaitement adapté au type d'effort à réaliser, et que l'individu sache faire pleinement possession et utilisation des muscles (et de leurs terminaisons nerveuses) qui sont les siens. Le cerveau n'est pas un muscle, mais il a également une certaine plasticité, par le travail on peut arriver à toute sorte de résultat qui ne sont pas aussi bien accessible autrement. Avoir de nouvelles ressources sans pour autant y être associé à des circuits neuronaux, je trouve ça nul.
Alors bien entendu, parfois la vie ne nous laisse pas le choix et on est confronté à des difficultés qui ruine notre force mental, notre volonté, notre quiétude. Dans les cas où le corps dysfonctionne on peut toujours y apporter un médicament pour résoudre le problème, cependant dans le cas de la dépression il faut faire attention. Souvent ce sont des passages qui peuvent nous plonger dans la dépression (parfois très longue et/ou très sombres), les éléments déclencheurs ne sont pas résolus par un médicament, dans le cas de la dépression les médicaments sont juste là pour diminuer les symptômes, le temps que l'on résout les problèmes en question, ou que l'on change notre perception vis à vis d'eux. Pour autant l'objectif c'est de pas prendre des anti-dépresseurs pour le reste de la vie, d'autant plus qu'ils ont des effets secondaires redoutables. Il faut relancer la machine, réapprendre à vivre bien, et ensuite se passer d'eux.
Bien entendu j'exclus de ma remarque ceux qui sont atteints d'une "malformation" (le mot est mal choisi) d'ordre biologique, qui fait qu'ils sont dans un épisode de dépression permanent (donc depuis presque toujours) et qui n'est du coup pas vraiment en lien avec les perturbations sociales, même si en soit tous est bien plus compliqués que ça, et qu'on a tous des caractérises biologiques et psychologiques différentes. Je veux dire par là que quel que soit votre maladie, votre trouble ou votre handicap, il y a toujours une possibilité de travailler sur l'aspect mental pour améliorer les choses (même si ça semble insurmontable et j'en sais quelque chose), plutôt que de se limiter aux ordonnances médicamenteuses, qui ne sont pas sans dommages collatéraux sur le long-terme (même si c'est un moindre mal puisqu'ils peuvent permettre d'éviter les ts).
Enfin tout les anti-dépresseurs ne sont pas égaux, tant sur leur mode d'action, sur leur efficacité que sur leurs risques. Le débat devrait à mon sens se concentrer là dessus, pour aider ceux qui souhaiterais y voir plus claire dans leur traitement ou ceux qui n'en sont pas satisfait. Tout en rappelant que la dimension mentale et psychologique est tout aussi importante, puisque c'est elle qui conditionne tout le reste.
Je ne vais pas faire du debunkage de masse, j'ai malheureusement plus important à faire que consulter le forum en ce moment, donc je vais aller direct à l'essentiel :
Le message de Solobalm est à prendre avec d'énormes pincettes. D'une part certaines affirmations vraies cohabitent avec certaines affirmations fausses ou pas suffisamment robustes. Le domaine des neurosciences est un domaine qui éveillent tout les fantasmes (ce n'est pas sur ce forum que je vais apprendre ça à qui que ce soit) or ici j'ai bien l'impression que le message a un caractère trop peu sérieux et prudent pour être pris comme fiable.
D'autre part les multiples conseils (quelques fois dangereux) et les mentions vers des sites d'achats de la part de quelqu'un qui n'a été connecté que 5 minutes pour poster un unique message me semble tout à fait inconvenue. On a suffisamment l'habitude des touristes de passages qui viennent raconter avec fierté leur "incroyable" voyage avec je ne sais quel moyen vers je ne sais quels horizons, croyant ainsi étaler leur savoir afin que nous puissions en picorer. Ici on a le même genre de message, le fait qu'il soit beaucoup plus documenté ne dois pas nous garder de nous alerter sur sa véracité ou sur ses intentions.
Je ne remets pas en cause tout ce qui est dit (et la liberté de croire de chacun), mais à mon sens la recherche scientifique et médicale est quelque chose qui doit se faire avec énormément de rigueur et de sérieux. Et n'en déplaisent aux psychonautes-cobayes, on ne détermine aucune certitude, ni aucune vérité (si tentés qu'elle existe) à partir d'expériences uniques, de messages postés sur des forums etc.
D'autant plus que pour avoir côtoyé certains des produits qui sont évoqués là haut, j'ai des informations et un ressenti totalement différent de ce qui y est exposé (et je pense ne pas être le seul).
D'autre part pour critiquer le sujet de fond, l'intelligence n'est pas une question de nombre de neurones, de nombre de connexions, de sensibilités des récepteurs synaptiques, ou de taille de je ne sais quoi. Bien entendu tout cela sont des facteurs de causalités indirectes à la cognition et à l'intelligence. En réalité, que ce soit dans le travail purement abstrait et intellectuel, que dans le sport (au sens très large), l'important c'est que le cerveau soit correctement calibré en fonction des stimulus qu'il perçoit de l'environnement. Tout retenir n'est pas une bonne chose, avoir des récepteurs trop ou peu sensibles, n'en est pas non plus une. Le cerveau et ses capacités fonctionne bien/mieux, se développe et s'affinent grâce à "l'exercice" et l'expérience. C'est en multipliant les enrichissements sensorielles intellectuels que le cerveau associe et dimensionne tout un tas d'émotion et de sentiment, et les meilleurs résultats s’obtiennent par des exercices, qu'ils soient physiques et psychiques, et que les problèmes soient psychiques ou physiques.
L'exemple que je prends souvent est du dopage dans la sport. Il ne suffit pas de prendre plein de stéroïde et de synthol pour battre un record olympique (ou faire une grosse performance). L'important c'est que la physionomie musculaire soit parfaitement adapté au type d'effort à réaliser, et que l'individu sache faire pleinement possession et utilisation des muscles (et de leurs terminaisons nerveuses) qui sont les siens. Le cerveau n'est pas un muscle, mais il a également une certaine plasticité, par le travail on peut arriver à toute sorte de résultat qui ne sont pas aussi bien accessible autrement. Avoir de nouvelles ressources sans pour autant y être associé à des circuits neuronaux, je trouve ça nul.
Alors bien entendu, parfois la vie ne nous laisse pas le choix et on est confronté à des difficultés qui ruine notre force mental, notre volonté, notre quiétude. Dans les cas où le corps dysfonctionne on peut toujours y apporter un médicament pour résoudre le problème, cependant dans le cas de la dépression il faut faire attention. Souvent ce sont des passages qui peuvent nous plonger dans la dépression (parfois très longue et/ou très sombres), les éléments déclencheurs ne sont pas résolus par un médicament, dans le cas de la dépression les médicaments sont juste là pour diminuer les symptômes, le temps que l'on résout les problèmes en question, ou que l'on change notre perception vis à vis d'eux. Pour autant l'objectif c'est de pas prendre des anti-dépresseurs pour le reste de la vie, d'autant plus qu'ils ont des effets secondaires redoutables. Il faut relancer la machine, réapprendre à vivre bien, et ensuite se passer d'eux.
Bien entendu j'exclus de ma remarque ceux qui sont atteints d'une "malformation" (le mot est mal choisi) d'ordre biologique, qui fait qu'ils sont dans un épisode de dépression permanent (donc depuis presque toujours) et qui n'est du coup pas vraiment en lien avec les perturbations sociales, même si en soit tous est bien plus compliqués que ça, et qu'on a tous des caractérises biologiques et psychologiques différentes. Je veux dire par là que quel que soit votre maladie, votre trouble ou votre handicap, il y a toujours une possibilité de travailler sur l'aspect mental pour améliorer les choses (même si ça semble insurmontable et j'en sais quelque chose), plutôt que de se limiter aux ordonnances médicamenteuses, qui ne sont pas sans dommages collatéraux sur le long-terme (même si c'est un moindre mal puisqu'ils peuvent permettre d'éviter les ts).
Enfin tout les anti-dépresseurs ne sont pas égaux, tant sur leur mode d'action, sur leur efficacité que sur leurs risques. Le débat devrait à mon sens se concentrer là dessus, pour aider ceux qui souhaiterais y voir plus claire dans leur traitement ou ceux qui n'en sont pas satisfait. Tout en rappelant que la dimension mentale et psychologique est tout aussi importante, puisque c'est elle qui conditionne tout le reste.