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Qu'y a t il de si particulier avec les RCs psychédéliques

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Mushin
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Mushin

Guest
Bonsoir,

Question simple, je ne veux pas de gros débat (si possible, entre playstation et xbox) mais simplement des avis tranchés de psychonauts confirmés dans la vie et les prods (je dirais là que je ne sais pas à qui je m'adresse si ce n'est à celui ou celle qui se sent apte à répondre ^^).


Qu'y a t il d'autre (en terme de sensations, d'expérience énergétique et/ou mystique, de profondeur mentale) dans les RCs psychédéliques, qu'on ne peut pas expérimenter lors d'un voyage aux champignons, aux cactus, à la liane, au mimosa et autres composés logés au sein d'organismes synthétisés par la main de la nature?

Pour ce qui est des molécules éventuelles qui apportent ce que le synthétisé naturellement n'apporte pas, merci d'avance des infos via mps, pour des précisions sans ambigüité ^^)

Si ce n'est qu'une question de "séparation" et du coup, de distinction plus franche entre les sensations, ça ne rentre pas dans ce que j'entends par "autre"

La bise, pas sur que je participe énormément (as usual) mais comme toujours, j'aime lire vos avis :)
 
Qu'y a t il d'autre (en terme de sensations, d'expérience énergétique et/ou mystique, de profondeur mentale) dans les RCs psychédéliques, qu'on ne peut pas expérimenter lors d'un voyage aux champignons, aux cactus, à la liane, au mimosa et autres composés logés au sein d'organismes synthétisés par la main de la nature?

La sensation, l'expérience énergétique et/ou mystique, la profondeur mentale, c'est d'abord TOI.

Chaque produit a sa personnalité, et c'est valable aussi pour les designer drugs. Ta question en pose d'autres. Très indirectement tu demandes à psychonaut de te conseiller une drogue.

Bref, j'aurai la même réponse que RickyBoy : rien du tout.
 
Rien du tout.
A part la variété, rien de fondamentalement différent à priori mais pas mal de nuances quand même.

Je trouve qu'entre 25C-NBOMe, 2C-I et 2C-E il y a des différences intéressantes à explorer qui ne sont pas du domaine du détail.
Pour moi le 25C est plus électrique, pulsant, coloré, holographique alors que le 2C-E est plus cotonneux, brumeux ("brouillard psychédélique) et pénétrant (mental et visuel).
Le 2C-I m'a semblé vachement coloré et festif, m'enfin j'en ai pris qu'une fois.
N'ayant pas test la mescaline je ne peux pas dire en dire beaucoup plus., mais je ne connais pas d'autres phenylethylamine naturelle et le mesca ne peut pas être "tout à la fois".

[EDIT] Je suis pas un expert en LSD, mais même si ce n'est plus un RC depuis belle lurette, ce n'est pas à proprement parler une "molécule de la nature".
Est-ce que ta question concerne aussi cette molécule a(ci)dulée ?
 
On ne peut rien faire "d'autre", juste changer les paramètres "chimiques" avec plus de choix qu'en se restreignant à la partie naturelle. Favoriser un aspect du trip, un sens (toucher, vue, etc), une stimulation (forte, faible). Ce qu'on peut déjà faire dans le naturel, mais avec encore plus de produits en incluant les RCs. Avec encore plus d'expériences, de points de vue disponibles.
 
Niveau visuel yeux ouverts, les phénylamines envoient nettement plus que les tryptamines quand même. Vraiment nettement plus, c'est même incomparable a haute doses.

Le "pas trop de mind fuck", l'esprit clair, c'est pareil, y'a qu'avec les 2Cx et Dox que j'ai senti ça.
 
En fait tu nous demande de comparer les champis, cactus, lianes.... aux différents 2c-x, Dox, 4-ho-met.... c'est ça ?

Quel est la pertinence de cette question? Sérieusement hein, j'lance pas de "fameux" débat qui sert à rien mais... cette question ne mène à rien, on ne compare pas 15 trucs sans aucuns rapports, les uns avec les autres, et surtout pas sur leur "qualité psychédélique" qui dépend énormément de l'utilisateur...

...
 
Yop !

Alors nop, je ne demande pas de me "conseiller de molécule", ni même de comparer les designer drugs avec leurs cousines plus "ancestrales" pour décider de qui est mieux ou plus profond, car justement je laisse mon opinion ouverte à ce sujet, d'où la question. Après si elle ne te semble pas pertinente superflu, à moi elle me parait importante, du moins pour moi (ouais c'est une question que je pose pour avoir une réponse, dingue, je sais) . Simplement, entre un 4-aco-DMT et des champis, en dehors de ce qu'il y'a "en moins", qu'y aurait il "en plus" éventuellement, jparle là de ressentis personnels chez ceux qui ont de nombreux points de comparaison.

Pour le LSD, on va dire que je l'associe aux psychédéliques qu'on extrait d'un organisme, mais il a sa ptit case à lui tant c'est facile.

Après bah pour moi une trypta c'est une trypta, une phéné c'est une phéné superflu, c'est dans les nuances subtiles que ça se joue à mes yeux et justement l'exacerbation de telle ou telle sensation en fonction de telle ou telle phéné ou tel ou tel trypta (ce que décris CMOS par exemple). Dire qu'elles n'ont rien à voir entres elles c'est loin d’être mon constat. La différence entre phéné et trypta je l'ai bien saisi en revanche, elle est imposante.

J'ai eu l'occasion de tester les phéné pour la première fois il y'a peu (à dosage common certes), le 2C-E et le 2C-C, dans lesquels finalement j'ai senti une sorte de "manque" de sensations pour un body load parfois plus dérangeant que les champis, et un manque de visu assez décevant il faut l'avouer (surement du au dosage un poil trop RdR de ma part quand je vous lis vanter les visu très très prononcés auxquels je n'ai pas eu accès ^^).

Et je me dis que cette sensation "qu'il manque" un truc n'existera peut être pas avec la mesca (et je ne dis pas que ce qui me parait manquer va rendre le trip mieux ou plus riche hein). Après je te rejoins CMOS, la mesca ne sera pas "tout à la fois" mais je suis curieux de savoir si ce que j'ai ressenti sous 2C est typique des phéné ou si c'est "autre chose". Le seul RC trypta que j'ai essayé m'a montré que les champis étaient plus "globaux" et cette globalité me convient mieux pour tout un tas de raisons. Enfin bon, ça c'est mon ptit débat intérieur, c'est comme vous dites, très dépendant de l'utilisateur tout ça.


Merci pour vos réponses en tout cas.
 
Je ne suis pas forcément expert, mais des différentes molécules dont j'ai pu user et abuser, il y a toujours ce truc plus profond et global avec un psyché naturel. Une dimension supplémentaire, une profondeur unique due sûrement au fait que dans les psychés naturels, il n'y a pas juste la molécule mais un tas d'autres (à + ou - micro doses) qui entrent certainement en synergie, d'une manière ou d'une autre, et qui rend le psyché naturel plus 'aléatoire' dans un sens (+ nuancé en soi d'un champi à un autre, que si c'était d'un gramme de poudre à un autre - des détails très importants je pense), plus naturel, plus authentique.
Avec les prod purement chimiques, il y a (beaucoup) moins cela mais chacune se différencie par des détails dans l'expérience qui sont aussi uniques à chaque prod. Ma connaissance des RCs est limitée donc je n'en dirais pas davantage.
 
Ce mélange d'alcaloïdes présent dans les organismes enthéogenes qui me semble rentrer en jeu dans cet aspect "global" en effet, mais ce n'est que pure spéculation en un sens car je manque encore d'expérience. Merci d'avoir soulevé ce point que je ne voulais pas induire pour éviter d'orienter le propos.
 
Perso, j'ai tendance à dire que les psychés "classiques" dépassent infiniment les psychés RC's, mais après cela n'empêche pas ces derniers d'apporter des expériences purement psychédéliques et parfois transcendantes.
Si on a vraiment envie de voyager je trouve que les RC's sont assez limités, on a vite fait le tour.
Mais en même temps cela peut être un avantage si on a envie de quelque chose d'assez contrôlable par exemple (après 2-3 essais conséquents d'une même molécule RC, on est rarement surpris), ou de petits psychés subtils (inexistants dans les classiques ahah) pour un novice qui découvre où bien si on a juste envie d'un petit truc pas violent.
Mais par exemple j'ai la certitude qu'aucun RC phéné actuel n'atteint la puissance de la mescaline, aucun RC n'atteint la DMT, aucun RC ne semble réellement atteindre le LSD bref...
Ce que je trouve surtout fascinant avec les psychés "classiques" c'est qu'ils ont chacun un panel d'effets assez large, entres autres; alors que les RC sont souvent assez "orientés" genre chaque effet est bien distinct, les effets d'un même prods ne sont pas forcément très variés.

Enfin après c'est mon ressenti personnel.
 
Bon ça a déjà dû être dit des milliers de fois sur le forum, mais chaque substance psychédélique est différente d'une autre mais cette différence n'est pas spécialement qualifiable - à part chimiquement, pharmacologiquement, etc- du fait que les différences qu'elles occasionnent sont induites par l'état d'esprit, la physiologie d'un individu à un instant T.
D'ailleurs certains buvards ne sont pas du LSD pourtant si la personne ne le sait pas et qu'elle en prend une autre fois elle pourra avoir eu un ressenti similaire à ce qu'elle a vécu sous buvard RC.

Bon je ne sais pas si c'est très clair.

Ceci dit il existe des différences perceptibles entre phénéthylamines et tryptamines je pense, mais c'est là encore une frontière ténue qui tend à se supprimer dans certain cas.
 
Je suis pas d'accord sur le fait qu'un psyché naturel sera plus complet qu'un psyché naturel, le contre exemple du LSD marche très bien : c'est quand même vachement complet comme truc. Mais bon c'est vrai que je trouve que ça reste une exception. J'avoue que les Rc psychédélique envoient moins loin que les "classiques" (je dis classiques puisque je met le LSD avec les psychés naturels, donc je peux plus dire "naturel"). Il est toujours possible de se prendre une méga perche au 2C-E certes, mais le LSD est plus adapté aux grosses perches que le 2C-E, qui l'est lui même bien plus que le 2C-C, etc...

Au final la grande question à se poser ça serait : pourquoi aucun Rc n'arrive à égaler les classiques (ou du moins à proposer une expérience alternative mais qui envoie autant) alors que les classiques comprennent le LSD qui a un jour été un Rc aussi... (on peut ouvrir à la MDMA aussi du coup)
 
Le LSA est plus "complet" que le LSD, imho.
 
Pourquoi plusieurs ici rangent-ils le LSD avec les psychés naturels ?
A mes yeux il s'agit d'un synthétique puisque le LSD n'existe pas dans la nature.

Je suis au courant que le LSD est un dérivé d'un truc qu'on trouve dans l'ergot du seigle... et la MDMA un dérivé d'un truc qu'on trouve dans l'huile de sassafras, la methamphetamine un dérivé d'un truc qu'on trouve dans la plante ephedra, et le Valium est même en un sens 100% naturel vu qu'on le trouve tel quel (en toutes petites quantités) dans la pomme de terre et l'estragon, mais je pense que personne ici ne rangeraient pour autant ces produits dans la case "naturel". Il y a d'autres exemples plus psychés, par exemple si le LSD est "presque naturel", alors c'est aussi le cas des nombreux RCs truc-brol-DMT.
Donc je trouve que vous "trichez" un peu en disant "le naturel c'est différent, sauf le LSD qui est une exception, mais pour moi le LSD c'est quasi naturel, donc c'est pas un contre-exemple".

En fait je pense que beaucoup ici ont probablement découvert les psychédéliques avec des trucs comme les champignons ou le LSD et en ont gardé un souvenir beaucoup plus marquant, première expérience oblige.
C'est mon cas : j'ai découvert tous ces trucs avec les champignons, à une époque où j'étais jeune, insouciant, peut-être même un peu inconscient, je ne savais pas trop à quoi m'attendre ("on va bien se marrer" je me disais juste), et j'étais un peu sceptique sur toutes ces histoires utilisant des mots comme "mystique", "spirituel", "profond", et en plus de ça j'ai pris une assez grosse dose pour une première fois. Comme je pense beaucoup de gens j'ai pris une énorme claque, ça m'a marqué, j'ai remis en question plein de trucs, etc.
Quand j'ai découvert les RCs quelques années après, je m'étais déjà forgé une petite expérience des psychédéliques, je savais plus ou moins à quoi m'attendre, et j'étais aussi beaucoup plus prudent et donc j'ai commencé par des toutes petites doses, et aussi j'étais "un peu moins gamin". Donc forcément ça m'a beaucoup moins marqué que les champis.
Mais je suis certain que si j'avais commencé par le 2C-E, aujourd'hui je gardais le même type de souvenir pour ce produit que j'ai maintenant pour les champis.

En plus de ça il faut rajouter toute une "aura" propre aux produits plus classiques : c'est connu depuis toujours, ça a eu de la place (et en a encore aujourd'hui) dans les rituels religieux de certaines cultures, tout le monde en parle (même les gens qui n'en prennent pas connaissent l'existence de ces trucs), c'est associé à certaines périodes un peu "romantiques" de notre histoire récente (je pense aux années 60s, aux hippies, etc), et en plus on vit dans une époque où tout ce qui est vu comme "naturel" est glorifié et tout ce qui est vu comme "artificiel" est méprisé. Tous ces éléments contribuent à une sorte de set & setting inconscient, qui font peut être que quand on prend un produit naturel on s'attend à quelque chose de différent, de plus authentique, de plus important que lorsqu'on prend un produit synthétique.

Mais sinon pour moi il peut y avoir autant de différence entre deux RCs psychés que entre un RC psyché et un psyché naturel.
Je pense que si on devait faire des tests de plusieurs psychés en double aveugle sur des gens n'ayant aucune expérience (ok, très mauvaise idée, mais c'est juste un exemple), à des doses comparables sans leur dire quelles sont les naturels et quels sont les synthétiques, ils ne sélectionneraient pas forcément les "naturels" comme les plus "marquants"... les plus marquants seraient simplement les premiers qu'on leur a fait essayer, ou peut-être les plus "forts" (et je pense que tout le monde est d'accord pour dire que les RCs ne manquent pas de produits "forts").
 
Pas du tout d'accord avec toi Pokraka, ton raisonnement se tien mais je pense qu'on peut trouver pas mal de contre exemple (à commencer par moi ^^).

J'ai commencé par la datura (lol) puis le LSD, ensuite le 2C-E, et enfin le DMT.

Et pour avoir faire une alternance entre 2C-E et LSD sur plusieurs trips je trouve que le LSD est largement au dessus du 2C-E en terme de profondeur de trip. Et mon trip le plus marquant n'est pas mon premier, c'est celui que j'ai fais il y a deux semaines, au LSD justement ^^. (stop avec ce mythe du "premier trip", en tout cas ça n'a pas du tout été mon cas, pareil pour mes potes)

A chaque fois que je suis sous 2C-E je me dis "ouais c'est cool mais il manque un truc", à chaque fois que je suis sous LSD je me dis "WHAAAAAAATT ??!!!!". Et pourtant j'ai toujours tapé de grosses doses de 2c-e, moyenne à 20mg, et c'est clair que j'ai pris des claques et aussi mon pied. Mais le LSD a clairement un truc en plus par rapport à l'autre je trouve. Bon après j'ai rien testé d'autre, mais vu que le 2c-e est considéré comme l'un des plus "profonds" de la famille j'imagine que...
 
Mais justement, tu dis que c'est le LSD qui t'as le plus marqué niveau profondeur de trip, mais pour moi le LSD est un psychédélique synthétique. Donc ça ne confirme pas du tout la thèse "le naturel est plus profond".
Le 2C-E c'est un analogue de la mescaline, qui est un produit naturel. Mais le 2C-E en lui-même reste quelque chose de synthétique, car on ne le trouve pas tel quel dans la nature. C'est pareil pour le LSD.

Pour le "premier trip" c'est vrai que je parlais de ma propre expérience là, c'est sans doute différents chez d'autres. Je voulais plutôt dire "premier gros trip", pas forcément le tout premier, en fait normalement pour une toute première fois ça ne devrait pas être trop marquant vu que tu es censé être particulièrement prudent. D'ailleurs pour moi ce n'est pas tellement le tout premier trip le plus marquant, mais plutôt une poignée de trip éparpillées sur mes deux premières années d'expérimentation. C'est peut être juste de la nostalgie en fait...
 
pokraka a dit:
Mais justement, tu dis que c'est le LSD qui t'as le plus marqué niveau profondeur de trip, mais pour moi le LSD est un psychédélique synthétique. Donc ça ne confirme pas du tout la thèse "le naturel est plus profond".
Ah oui oui mais je suis d'accord avec ça, c'est pour cette raison que je suis plus de l'avis de "les classiques sont plus complets que les Rc" et que je trouvais justement ça surprenant qu'aucun Rc ne soit aussi populaire en termes d'effets que le LSD ou la MD puisque ce sont eux même des produits synthétiques, donc en théorie ya pas de raison que de nouveaux Rc ne soient pas à leur hauteur (pas forcément dans le même style d'effets, mais juste avoir la même réputation de "référence") sauf que justement à ma connaissance ce n'est pas le cas...
 
Moi j'approuve que ce ne soit pas le cas. Après on parle de psychédélique bien sûr. Des RC dans d'autre catégorie d'effet sont plus efficace que les classiques. On va dire.

Après je pense qu'il ne faut pas compter que les amphétamines psychédéliques comme RC psychédélique (Oui, je sais pas écrire phénétruc sans tricher via google)
Car par exemple tout ce qui est Deux-C. C'est sûr qu'on peu trouver qu'il manque un truc. Surtout si on compare ça au LSD ou au champignon.

Et je trouve aussi que le premier psychédélique qu'on a prit conditionne beaucoup. Par exemple moi j'ai commencer par les truffes.
Et bien je trouve que les truffes sont bien plus puissant que les champignons et ceux dans une marge inimaginable.

Pour moi 15g de bonne truffe fraiche me font l'effet de 3g voir 3g5 de champignon sec.
Surtout sur le mental et les couleurs. Dans cette mesure j'arrive parfaitement à prendre en dessous de cette dose de champi et ne presque pas le sentir. Il m'arrive même souvent de me piéger moi même. Ne ressentant rien. Je mange des champignons jusqu'à arriver a 3 ou 4gr en une heure et là je suis fort percher d'un coup :|
Les champignons me laissant aussi une descente particulière.

Et par exemple avec les deux-c. Une expérience m'ayant marquer. Mes monté de deux-c et même la MDMA me font une monté un peux perturbante jusqu'à ce que j'arrive au plateau et que je reprend prise complètement et où tout ce tasse tranquillement.

Tout ça pour dire que l'expérience qu'on fait d'un produit peux nous marquer de manière insidieuse et déterminer notre façon d'appréhender le produit. Alors même qu'on essaye de respect plus ou moins les même règles pour tous : un bon S&S.

Ca joue aussi grandement sur la façon dont on détermine la profondeur et le manque d'effet.
J'adore le LSD. Je trouve que c'est LE trip. Mais à lui aussi il lui manque quelque chose.
Pour moi ça serait un mix entre les champignons et le LSD. Car les champignons embarque vraiment dans un monde particulier, avec un gros bouscemulement spatio-temporel. Avec des boucles clair. Et le LSD fait assez facilement toucher le soi. L'existence et la pensé devient visuellement consciente.

Mais c'est toujours qu'une histoire subjective. On kiff tous un truc et on a tous un truc qui nous titille plus qu'un autre.

C'est aussi l'histoire du produit qui nous apprend et nous donne cette force mental pour partir plus facilement avec un produit dit classique.
Les champignons étant présenter comme un moyen ancestral et presque mythologique d'entrer dans un monde particulier. Ca fait partir car on a une certaine connaissance induite.

Alors qui si c'était présenter comme un truc plus ou moins ridicule qui fait faire un peux de la merde et penser loucher. Je sais pas si dans l'esprit la prise de champignon serait la même.

Fin vous voyez ce que je veux dire j'pense.
 
Tout est affaire d'expériences plus que de molécules je pense. Jusque là j'ai eu des expériences plus puissante avec le 2C-D que les champignons ou la DMT, mais c'est que je n'ai pas encore assez approfondi ces molécules. Le LSD m'a été révélé assez tard aussi. Je pense qu'une fois les récepteurs bien saturés, n'importe quel psychédélique peut amener de l'autre coté (breakthrough). Le set&setting joue aussi.

Il est possible aussi que l'approche de Shulgin par exemple (modification de molécules existantes) ne permette pas ou n'ai pas permis d'obtenir des molécules à la hauteur de celles existantes. Il faudrait peut-être partir sur quelque chose de totalement nouveau pour ne pas juste avoir un dérivé des effets connus.
 
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