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Salut à tous,
J'ouvre mon premier sujet car je viens d'écrire un truc suite à un week-end sous champi, je sens le besoin de le partager. Car avec la drogue je fais de longs voyages philosophiques, mais en avançant très vite, et même si l'endroit ou je me retrouve après me plaît bien, j'ai du mal à me rappeler du trajet, qui, à souvent plus d'importance que le point de chute. Le fait de partager je pense permet de retravailler ce trajet et tenter de le décortiquer!
Je voulais d'abord faire un TR puis je me suis rendu compte que c'était pour moi plus le moment de faire une synthèse courte de ce que la drogue m'avait appris jusqu'à présent.
Pour remettre les choses dans leur contexte, avec la drogue mon expérience se situe surtout au niveau du cannabis avec lequel j'ai fait beaucoup de chemin. Sinon j'ai prit deux fois des champi et je trouve cette plante absolument géniale. Mais ma substance préférée reste... De ne rien prendre ! Je considère que sobre j'ai aussi eu des expérience semblable à celle sous drogue, et à terme mon objectif avec les psychédélique auxquels j'ai toujours était très attiré, est de pouvoir m'en passer entièrement.
Voilà pour la petite introduction
.
« Tu ne veux pas tout savoir. »
Tel est l'adage que je me suis trouvé, et que souvent je me répète dans certains moments, souvent même. Comme quand par exemple je me dis que je testerai bien certaines drogues 'juste une fois' pour voir ce que ça fait.
« Il est bon d'ignorer. » Pas l'ignorance méprisante, ou mensongère, qui cherche a voiler la vérité, à cacher quelque chose au prix de l'interminable souffrance de la réflexion avortée. Mais l'ignorance naïve de l'enfant intérieur qui pour de vrai ne sait pas, ne connaît pas.
A la place de cette ignorance, ce manque de savoir, ce vide, j'ai longtemps voulu apprendre, connaître, retourner les pierres les plus lourdes des soupçons en espérant y trouver l'ultime réponse, la lumière, le but de ma quête.
Puis est venue cette nuit sous cannabis ou j'ai compris Dieu. (Et je vois tous les athées s'en aller.)
Cette nuit où j'avais touché un instant succinct et très éphémère, à cette ignorance salvatrice, l'arrêt de cette fonction de recherche philosophique, toujours en activité dans mon cerveau, et exacerbé par les psychédéliques, qui, arrivé en sont paroxysme, s'est rendu elle même compte de son inutilité. Est arrivé alors, le suicide de la raison !
En effet le constat dans mes débats philosophique avec moi même, tout comme avec certaines personnes, est toujours que, chaque question amène un réponse qui, elle même amène une autre question, ainsi de suite jusqu'à en arriver toujours à la même question, ou, peut-être une série de questions qui pourrait se résumer en : « Quel est le sens de la vie ? ». Et de toute l'histoire de l'homme, malgré l'évolution de la technologie, les découvertes révolutionnaires qui, paraît-il, changea nos vies, il est des choses qui demeurent strictement inchangés. Depuis la nuit des temps nous en arrivons tous à la même question insolvable : D'où venons nous, pourquoi, comment, qu'est-ce que la vie ? Pourquoi l'existence ? Pourquoi pourquoi ? Et depuis la nuit des temps la réponse à toujours été la même : Dieu. Sous toutes ses formes, que cela soit les différents esprits de la forêt, les divinités des planètes, les ancêtres défunt, etc... Je me permet de mettre le même mot, Dieu, à ces diverses réponses qui, dans leurs différences de concepts et de rîtes, se retrouvent souvent autour de certaines valeurs plus ou moins mystique, et dont les coutumes se recoupent parfois. Le seul et unique point commun absolu à toutes reste le même : L'inexplicabilité pragmatique de Dieu. C'est en effet d'un point de vue purement scientifique une réponse totalement inexacte à nos préoccupations.
Mais la science (Au sens large du terme) malgré sont évolution fulgurante, n'a que très peu avancé la question de l'existence, et si nous savons désormais la taille de l'univers, que nous avons conscience de l'évolution des espèces, il n'en demeure pas moins un sorte de vide, des questions toujours incessantes qui nous amènent à plus de questions et nous ramènent à la cause de ces questions : Pourquoi ? Il n'y à pas de question sans pourquoi, et il n'y à pas de réponse sans question, mais la réponse, tout comme l'avenir, avant d'être un fait, est une projection de notre cerveau, où l'on imagine la réponse avant de se poser la question, alors on pose la question pour trouver la réponse, tout comme nous anticipons les possibilités que nous réservent l'avenir pour mieux s'y préparer. Mais l'avenir, tout comme les réponses, est le fruit de notre pensé imaginaire, tout comme l'est la religion et les concepts de Dieu auxquels tant d'humain s'attachent encore.
Ainsi je fais un parallélisme entre science et religion, qui pour moi se doivent d'évoluer main dans la main car, ils viennent finalement de la même cause, les questions, voir même, de la même fonction cérébrale.
Ainsi si la science se préoccupe à la base essentiellement de nos besoins pragmatiquement nécessaire, tel que l'eau, la nourriture, le logis, la religion elle nous amène sur des voies plus spirituelle, ou ne plus chercher de réponses, c'est aussi accepter de se contenter du bonheur présent que nous avons sous nos yeux. Sacrifier des besoins matériels, et ce jusqu'à son corps, pour s'ouvrir à des préoccupations mystiques qui, sans avoir été ressentie, semble complètement futile et aberrantes. Mais je ne cherchais pas à vous convaincre car cela prendrai un livre entier, et encore ça ne suffirait pas, car la foi doit se vivre et non s'expliquer.
Cela étant, science et religion on servit strictement à la même chose : rassembler, dominer, asservir, aliéner. Cela semble ne pas avoir à s'expliquer pour la religion où les exemples vous sauterons aux yeux. Mais je pense que nous vivons aujourd'hui exactement la même chose dans notre système pourtant laïque. C'est désormais l'argent qui fait office de foi. La science utilisé de façon futile ou perverse, pour vous amener à acheter plus d'objets, qui doivent soit disant vous apporter bonheur et satisfaction. Ces mêmes objets qui grâce au concept d'obsolescence programmé, développé par nos ingénieurs, se détérioreront rapidement afin que vous en achetiez d'autres. On nous rabâche à l'école les aberrations des systèmes religieux et politique des temps de jadis. On nous explique que l'église régnait, que les rois corrompus par cette dernière étaient des tyrans qui dominaient le monde, et que les manants mourraient de faim. Mais c'est aujourd'hui la même chose qui se passe entre les hommes politique, les multinationales, et le peuple asservi dans ses différentes classes de manière toujours aussi pyramidale. Je ne peux que constater le paradoxe de notre enseignement classique qui tout en nous formant à un mode de vie, en critique un autre qui suit en fait le même schéma.
J'en viens donc à trouver le point commun entre science et religion : la foi !
Nous sommes tous croyants. Et ce que nous le voulions ou non.
Et on veut nous faire penser que nous avons évolué et que nous sommes maintenant assez intelligent pour se passer du concept de Dieu et de sa foi en lui. Sauf que nous avons simplement remplacé la foi en Dieu par la foi en l'argent. Les gens qui se disent athée à cent pour-cent, et qui, dans tout leur intellect démentent l'utilité de Dieu, s'accrochent pourtant à des idées scientifique avec la même ardeur, et la même force que les religieux le font à Dieu, il ont la foi en la science, et sont fier de pouvoir l'expliquer sans passer pour des fous dans notre système actuel ou la pensée scientifique fait la norme. Mais sont ils vraiment plus intelligents que d'autres ou simplement plus adaptés au monde dans le quel ils vivent ?
Dans ma vie personnelle, j'ai accomplit quelque chose en arrivant à intégrer ces concepts que, en ces quelques paragraphes je n'espère pas convaincre quiconque de quoi que ce soit. Mais simplement de synthétiser de nombreuses pensées qui suivaient le même but. But que j'ai atteint en l'avortant. C'est le suicide de la raison, la compréhension de la foi et de sa force. Aujourd'hui que je sais ce qu'est la foi je vais pouvoir l'explorer, et apprendre son immense pouvoir, tout ne fait donc que recommencer. La fin d'une aventure enclenche le début d'une autre, et cela m'amène à penser que le voyage va au de-la de la mort, mais ça c'est une autre histoire...
Merci de m'avoir lu,
à très bientôt.
J'ouvre mon premier sujet car je viens d'écrire un truc suite à un week-end sous champi, je sens le besoin de le partager. Car avec la drogue je fais de longs voyages philosophiques, mais en avançant très vite, et même si l'endroit ou je me retrouve après me plaît bien, j'ai du mal à me rappeler du trajet, qui, à souvent plus d'importance que le point de chute. Le fait de partager je pense permet de retravailler ce trajet et tenter de le décortiquer!
Je voulais d'abord faire un TR puis je me suis rendu compte que c'était pour moi plus le moment de faire une synthèse courte de ce que la drogue m'avait appris jusqu'à présent.
Pour remettre les choses dans leur contexte, avec la drogue mon expérience se situe surtout au niveau du cannabis avec lequel j'ai fait beaucoup de chemin. Sinon j'ai prit deux fois des champi et je trouve cette plante absolument géniale. Mais ma substance préférée reste... De ne rien prendre ! Je considère que sobre j'ai aussi eu des expérience semblable à celle sous drogue, et à terme mon objectif avec les psychédélique auxquels j'ai toujours était très attiré, est de pouvoir m'en passer entièrement.
Voilà pour la petite introduction

« Tu ne veux pas tout savoir. »
Tel est l'adage que je me suis trouvé, et que souvent je me répète dans certains moments, souvent même. Comme quand par exemple je me dis que je testerai bien certaines drogues 'juste une fois' pour voir ce que ça fait.
« Il est bon d'ignorer. » Pas l'ignorance méprisante, ou mensongère, qui cherche a voiler la vérité, à cacher quelque chose au prix de l'interminable souffrance de la réflexion avortée. Mais l'ignorance naïve de l'enfant intérieur qui pour de vrai ne sait pas, ne connaît pas.
A la place de cette ignorance, ce manque de savoir, ce vide, j'ai longtemps voulu apprendre, connaître, retourner les pierres les plus lourdes des soupçons en espérant y trouver l'ultime réponse, la lumière, le but de ma quête.
Puis est venue cette nuit sous cannabis ou j'ai compris Dieu. (Et je vois tous les athées s'en aller.)
Cette nuit où j'avais touché un instant succinct et très éphémère, à cette ignorance salvatrice, l'arrêt de cette fonction de recherche philosophique, toujours en activité dans mon cerveau, et exacerbé par les psychédéliques, qui, arrivé en sont paroxysme, s'est rendu elle même compte de son inutilité. Est arrivé alors, le suicide de la raison !
En effet le constat dans mes débats philosophique avec moi même, tout comme avec certaines personnes, est toujours que, chaque question amène un réponse qui, elle même amène une autre question, ainsi de suite jusqu'à en arriver toujours à la même question, ou, peut-être une série de questions qui pourrait se résumer en : « Quel est le sens de la vie ? ». Et de toute l'histoire de l'homme, malgré l'évolution de la technologie, les découvertes révolutionnaires qui, paraît-il, changea nos vies, il est des choses qui demeurent strictement inchangés. Depuis la nuit des temps nous en arrivons tous à la même question insolvable : D'où venons nous, pourquoi, comment, qu'est-ce que la vie ? Pourquoi l'existence ? Pourquoi pourquoi ? Et depuis la nuit des temps la réponse à toujours été la même : Dieu. Sous toutes ses formes, que cela soit les différents esprits de la forêt, les divinités des planètes, les ancêtres défunt, etc... Je me permet de mettre le même mot, Dieu, à ces diverses réponses qui, dans leurs différences de concepts et de rîtes, se retrouvent souvent autour de certaines valeurs plus ou moins mystique, et dont les coutumes se recoupent parfois. Le seul et unique point commun absolu à toutes reste le même : L'inexplicabilité pragmatique de Dieu. C'est en effet d'un point de vue purement scientifique une réponse totalement inexacte à nos préoccupations.
Mais la science (Au sens large du terme) malgré sont évolution fulgurante, n'a que très peu avancé la question de l'existence, et si nous savons désormais la taille de l'univers, que nous avons conscience de l'évolution des espèces, il n'en demeure pas moins un sorte de vide, des questions toujours incessantes qui nous amènent à plus de questions et nous ramènent à la cause de ces questions : Pourquoi ? Il n'y à pas de question sans pourquoi, et il n'y à pas de réponse sans question, mais la réponse, tout comme l'avenir, avant d'être un fait, est une projection de notre cerveau, où l'on imagine la réponse avant de se poser la question, alors on pose la question pour trouver la réponse, tout comme nous anticipons les possibilités que nous réservent l'avenir pour mieux s'y préparer. Mais l'avenir, tout comme les réponses, est le fruit de notre pensé imaginaire, tout comme l'est la religion et les concepts de Dieu auxquels tant d'humain s'attachent encore.
Ainsi je fais un parallélisme entre science et religion, qui pour moi se doivent d'évoluer main dans la main car, ils viennent finalement de la même cause, les questions, voir même, de la même fonction cérébrale.
Ainsi si la science se préoccupe à la base essentiellement de nos besoins pragmatiquement nécessaire, tel que l'eau, la nourriture, le logis, la religion elle nous amène sur des voies plus spirituelle, ou ne plus chercher de réponses, c'est aussi accepter de se contenter du bonheur présent que nous avons sous nos yeux. Sacrifier des besoins matériels, et ce jusqu'à son corps, pour s'ouvrir à des préoccupations mystiques qui, sans avoir été ressentie, semble complètement futile et aberrantes. Mais je ne cherchais pas à vous convaincre car cela prendrai un livre entier, et encore ça ne suffirait pas, car la foi doit se vivre et non s'expliquer.
Cela étant, science et religion on servit strictement à la même chose : rassembler, dominer, asservir, aliéner. Cela semble ne pas avoir à s'expliquer pour la religion où les exemples vous sauterons aux yeux. Mais je pense que nous vivons aujourd'hui exactement la même chose dans notre système pourtant laïque. C'est désormais l'argent qui fait office de foi. La science utilisé de façon futile ou perverse, pour vous amener à acheter plus d'objets, qui doivent soit disant vous apporter bonheur et satisfaction. Ces mêmes objets qui grâce au concept d'obsolescence programmé, développé par nos ingénieurs, se détérioreront rapidement afin que vous en achetiez d'autres. On nous rabâche à l'école les aberrations des systèmes religieux et politique des temps de jadis. On nous explique que l'église régnait, que les rois corrompus par cette dernière étaient des tyrans qui dominaient le monde, et que les manants mourraient de faim. Mais c'est aujourd'hui la même chose qui se passe entre les hommes politique, les multinationales, et le peuple asservi dans ses différentes classes de manière toujours aussi pyramidale. Je ne peux que constater le paradoxe de notre enseignement classique qui tout en nous formant à un mode de vie, en critique un autre qui suit en fait le même schéma.
J'en viens donc à trouver le point commun entre science et religion : la foi !
Nous sommes tous croyants. Et ce que nous le voulions ou non.
Et on veut nous faire penser que nous avons évolué et que nous sommes maintenant assez intelligent pour se passer du concept de Dieu et de sa foi en lui. Sauf que nous avons simplement remplacé la foi en Dieu par la foi en l'argent. Les gens qui se disent athée à cent pour-cent, et qui, dans tout leur intellect démentent l'utilité de Dieu, s'accrochent pourtant à des idées scientifique avec la même ardeur, et la même force que les religieux le font à Dieu, il ont la foi en la science, et sont fier de pouvoir l'expliquer sans passer pour des fous dans notre système actuel ou la pensée scientifique fait la norme. Mais sont ils vraiment plus intelligents que d'autres ou simplement plus adaptés au monde dans le quel ils vivent ?
Dans ma vie personnelle, j'ai accomplit quelque chose en arrivant à intégrer ces concepts que, en ces quelques paragraphes je n'espère pas convaincre quiconque de quoi que ce soit. Mais simplement de synthétiser de nombreuses pensées qui suivaient le même but. But que j'ai atteint en l'avortant. C'est le suicide de la raison, la compréhension de la foi et de sa force. Aujourd'hui que je sais ce qu'est la foi je vais pouvoir l'explorer, et apprendre son immense pouvoir, tout ne fait donc que recommencer. La fin d'une aventure enclenche le début d'une autre, et cela m'amène à penser que le voyage va au de-la de la mort, mais ça c'est une autre histoire...
Merci de m'avoir lu,
à très bientôt.