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Questions fugaces, VrRrouuum --->

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Donkey Bird
  • Date de début Date de début
Je sais pas si j'ai bon, mais je me dis que le terme égo employé dans le zen et celui employé dans le jargon médical ne sont pas la même chose. En médical c'est quelque chose qui se rapporte plutôt à la personnalité, à la perception du monde, en très gros à "savoir qui on est", tandis que dans le zen, ou autre, c'est plutôt l'égo comme l'attachement excessif à certaines valeurs, à la fierté et l'orgueil par exemple.
Genre si je développe de la haine parce que quelqu'un m'a insulté, c'est qu'il a blessé mon égo, hors c'est inutile au final, pourquoi je serais atteint et déstabilisé par les paroles d'un inconnu ? Cela ne fait que mettre au jour une faiblesse de ma part, une partie de moi où je manque de confiance et d'amour.

Au final le terme médical et l'autre sont très proches, et liés, donc l'un a une action sur l'autre et inversement.
 
Mettons que la dépersonnalisation est une perte de l'égo non contrôlée où l'ego a une trouille noire de disparaître, de mourir, alors que dans le zen c'est le but du jeu.

C'est d'ailleur le mécanisme du bad trip il me semble.

CAS PERSONNEL: le LSD m'a mené je pense mécaniquement dans la perte de l'ego, et cette perte s'est manifestée d'abord dans l'extase, puis dans une dépersonnalisation non atroce mais plus que flippante, un vrai blocage. Du coup ça m'a forcé à reconstruire l'ego, mais le reconstruire bien.

En psycho on a vu la dépersonnalisation comme une manifestation morbide de la dépression. Eckhart Tolle, avant de subir son illumination (pour appeller un chat un chat) se trouvait dans un état quasi psychotique de dédoublement, en se disant: "J'en ai marre de vivre avec moi".

Chez moi la dépression s'est manifestée par de tels états, consécutivement à mes prises de DXM dans de mauvaises conditions, où la dissolution du moi a été commencée mais ne s'est pas finie (une interprétation parmi d'autres).

Bref, la déréalisation ou la dépersonnalisation (je connaît pas les termes précis ni les définitions) semblent être une expression morbide de la perte de l'ego.

Il va falloir que je trouve les définitions cliniques qui recouvrent ces termes.
 
Okey merci. C'est vrais que je me suit jamais demandé si l'égo était vu différemment d'une culture à une autre... Ca changerais tout! Et là... Ca parait logique!
Donc rien n'est fixe. Je peut subir une dépersonnalisation à cause d'un sale trip et inverser la tendance pour en faire quelque chose de positif.
Je crois que finalement maintenant que j'ai vécu ça, que je me suis 'retrouvé', je suis plus apte à accepter une dépé subite.
En mode r'in-à-fütre la vie c'est drôle et je cherche pas plus loin. (C'est qui qui disait 'heureux les simples d'esprits' déjà? Ouro?)
Enfin je rejoins de plus en plus cette idée, même si devenir vraiment con ça me fait chier.
Mais après tout c'est mon égo qui doit avoir peur (l'égo des cultures zen etc. pas l'égo médicale comme tu dis).
Au début je voulais apprendre à me connaître en m'analysant de fond en comble à la méthode de Laura (il est passé où d'ailleurs?) ou de toi Stylo. Et nan... Je crois que je vais essayer de me trouver en 'laissant le tableau de ma vie se dessiner tout seul'.
Mué... désolé j'ai encore déblatéré mes pensées décousues.
 
Bin je kiff c'que tu déblatères. J'aimerai en apprendre plus sur la dépé. Je suis arrivé ici en pensant que c'était un truc assez banal mais apparemment c'est pas le cas. Tu vis ça toi donc ?
Sinon tout ce que j'ai dis sur l'égo en terme médical c'est pas d'après de réelles recherches (la flemme de googliser là d'ailleurs). Bref c'est que mes très légères et vagues bribes de connaissances sur le sujet, plutôt du ressenti au final. Dans le sens où je me suis posé le même genre de question que toi, et que j'ai vu une différence dans l'égo, celui sur lequel on doit travailler pour changer son rapport aux choses, et celui qu'on cite lorsqu'on parle de "perte de l'égo" due aux prods ou autre, chose que je je n'ai pas expérimenté il me semble.
 
J'ai vécu ça, c'ey tout finit maintenant \o/. Enfin j'ai vécu un truc que j'ai mis sur le dos de la dépé. J'ai pas était me faire diagnostiquer hein, mais je vois que ça.
Si tu veux piger un peu mieux ce que c'est il y a un film: (mais méfie toi si t'as tendance à flipper des syndromes mentaux. C'est un coup à te croire dépé. Mon bad DXM + canna qui ma mené à la dépé c'est fait pas très longtemps après que j'ai vu le film. Je suis sur que ca y a joué).
Le voilà:
Numb

Faudrait creuser cette histoire d'égo...

Il y a t-il une différence entre le concept d'égo au sein des cultures zen (taoïsme, bouddhisme, etc.) et au sein des cultures dites occidentale?

Est-ce que la perte de l'égo prônée par ces cultures zen est la même que celle dont on pourrait parler lors d'un syndrome de dépersonnalisation et/ou de déréalisation?

Si dans les deux cas il y a dissolution de l'égo: qu'est-ce qui fait la différence entre l'état fabuleux d'illumination et le sentiment horrible de dépersonnalisation ou/et de déréalisation?

Vous avez deux heures! :evil:

Plus très fugace tout ça.
 
La déréalisation...

Ca me fait penser à un truc que j'ai depuis plusieurs années, que j'appelle le "schizoid feeling".
C'est comme des flashes de souvenirs, qui se déclenchent avec certains éléments que je perçois (pouvant être un lieu croisé comme la collection de livres "monsieur et madame", en passant par des odeurs ou le test de Rorschach).
Cela déclenche une série de sensations pouvant être variées bien que certaines reviennent fréquemment:
la déréalisation/onirisme, l'idée d'enfermement, le "lieu originel" (impression d'une vraie réalité ou la nôtre n'est qu'un rêve) et l'impression d'être étudié.
Il y en a encore peut-être d'autres, je n'ai pas encore étudié en détails tous les flashes que j'ai déjà eu.

Il faut quand même préciser que ces flashes ne me font penser à aucun souvenir concret.
J'ai souvent pensé à un évènement traumatisant de mon enfance qui m'aurait fait refouler certains souvenirs, mais ce qui cloche c'est que les lieux concernés sont beaucoup trop variés pour qu'il ne s'agisse que d'un seul et même évènement (hôtel, hôpital, entrée luxueuse d'un château ou une villa, mur briqué, mais aussi un parc, une plage, un chantier...)

J'ai beaucoup théorisé dessus:
_Souvenirs enfouis et refoulés (traumatisme mystérieux*)
_Faux souvenirs
_Délire de type schizophrénique (d'où l'expression "schizoid" feeling)
_Souvenirs du "childtrip" (prise d'hallucinogènes étant enfant) ayant perturbé mon psychisme,
également source de refoulement (*)

Pour ce qui est des faux souvenirs, ce que j'ai me semble plus puissant et complexe...
Mais quand je pense à la déréalisation, symptôme qui est à relier au syndrome des faux souvenirs, cela m'angoisse car avec le recul je remarque qu'il y a de plus en plus d'éléments déclencheurs, tellement qu'il y a presque à chaque fois que je sort de chez moi...
 
Super intéressant comme discussion, alors vu que c'est la pause pub et que Attila Le Hun sur NRJ12 est en train de se prendre une raclée, j'ai wikipédié dépersonnalisation et déréalisation. C'est un peu différent, je copy-past pour les paresseux:
Dépersonnalisation
"sentiment de perte de sens de la réalité, dans lequel un individu ne possède aucun contrôle de la situation[1]. Les patients sentent qu'ils ont changé, et leur perception de la réalité est devenue vague, floue, ou manque de sens."
Déréalisation
"altération de la perception ou de l'expérience du monde extérieur qui apparait étrange ou irréel."
Bref, j'ai quelquefois vécu de bref instant de l'un et de l'autre, mais j'associe ces souvenirs à des moments plutôt pénibles, même si quelquefois intéressants. Par contre, en méditation, les (trop rares) fois ou j'ai senti un peu de dissolution de l'ego, c'était une expérience plutôt positive et qui ouvrait sur le monde... Bref je suis curieux de savoir si c'est la même chose ou des choses différentes... des avis?
 
Petite synopsis….. ……
Je crois que quelqu’un qui a déjà fait un petit bad tripp d’une semaine et bien il vaut mieux qu’il ne touche plus rien de chimique ou de trop fort. Moi perso ca me ferais flipper, j’en ai eu un avec un joint quand j’étais tout gamin, mais depuis je pense gérer. J’ai pas mal (3)de potes qui ont fini en HP, et un qui a sauté d’un immeuble. Pour le reste je voudrais savoir SVP ce que sont les RC, je vais paraitre con mais ca m’enrichit, les benzo enfin tous ces trucs que je ne connais pas et que mes potes ne connaissent pas ???
:?
 
j'pense que la déréalisation doit pouvoir mener au détachement de l'égo dans le sens où si le monde te semble irréel, tu n'y investi pas un attachement énorme qui mène à des guerres d'égo et autres. chai pas si j'me suis bien exprimé, j'me réveille là.
j'parle encore d'égo au sens de composant de notre personnalité, celui qui nous fait sentir important et mieux que les autres etc. Bref celui qui nous dissocie du monde, à l'opposé du sentiment de faire partie du Tout et autres expériences d'unité vécu entre autres sous psychédéliques.
 
Faudras que je revienne sur la dépé / déré.

Mais là tout de suite:
Un carton dans l'colon... Ca l'fait vous croyez?
 
Donkey Bird a dit:
Faudras que je revienne sur la dépé / déré.

Mais là tout de suite:
Un carton dans l'colon... Ca l'fait vous croyez?

Peu de chance que ca fonctionne, mieux vaut le garder sous la langue.
 
Comment ca se fait?
La meilleur biodisponibilité ce serait en sub-lingual alors?
 
D'après mes sources personne ne pratique le LSD en dehors du buccal sublingual et exceptionnellement IM (en cas d'insuffisance diggestive). Faut dire qu'il y en a si peu, j'ai lu le rapport d'un gars qui l'avait juste posé sur sa langue pour le cracher ensuite et qui avait trippé quand même
 
Je doute de trouver une réponse, mais je me demande quel est le dosage supposé de ces cartons dits "bisounours" qui sont ce qu'on trouve le plus en ce moment de par chez moi, juste histoire de savoir à peu près combien je prends.
 
Héhé par chez nous aussi c'est la série du moment. Ils sont cool... :lol:
Dosage: ~ 150uG par carton.
Normalement, après ça reste qu'une goute sur un buvard avec un nounours dessus...
 
Les amphétamines peuvent-elles avoir une tolérance croisée entre elles, notamment la MDMA et le speed ?
Genre si on prends du speed un week-end et qu'on veut prendre de la MD la semaine suivante, est-ce que le speed n'aura aucun impact sur le trip de la MDMA ou sur sa descente, ou si ?

Big Floodeur en force, j'ai déjà posté cette question dans un autre topic...
 
Neuronal31 a dit:
Les amphétamines peuvent-elles avoir une tolérance croisée entre elles, notamment la MDMA et le speed ?
Genre si on prends du speed un week-end et qu'on veut prendre de la MD la semaine suivante, est-ce que le speed n'aura aucun impact sur le trip de la MDMA ou sur sa descente, ou si ?

Big Floodeur en force, j'ai déjà posté cette question dans un autre topic...

Avec une semaine d’intervalle le speed tu peut y aller quand même, sur une semaine complète j'ai pas trop de tolérance qui s’installe sur 2 a 3g de speed et le week end j'pouvais rajouter de la md sans soucis...
 
Le MDMA est aussi un stimulant, donc j'imagine qu'il doit avoir une tolérance croisée, mais cela ne veut pas dire que tu ne vas rien sentir du tout, juste moins d'effet... y'a tout l'effet contexte dans la conso, alors si tu y pense fort, tu peux meme ressentir le meme effet! :lol:
 
Moi j'me pose une question, mais alos vraiment probablement à la con.
Pourquoi l'Oeil ?
J'veux dire, c'est le symbole de la divinité (en très gros) dans pas mal de mes trips, et de plus en plus j'ai l'impression que c'est super récurrent. Donc voila quoi. Puis, le troisième oeil aussi, ce genre de choses..
 
Ubik012 a dit:
Moi j'me pose une question, mais alos vraiment probablement à la con.
Pourquoi l'Oeil ?
J'veux dire, c'est le symbole de la divinité (en très gros) dans pas mal de mes trips, et de plus en plus j'ai l'impression que c'est super récurrent. Donc voila quoi. Puis, le troisième oeil aussi, ce genre de choses..

Mon avis:

L'oeil est sûrement dans l'inconscient collectif le symbole de la perception (quelle qu'elle soit), mais aussi d'une manière plus large de la manière de voir les choses, notre perception du monde.
C'est aussi en quelque sorte le symbole de la "conscience" (dans le sens être conscient de telle ou telle chose) ou de la perspicacité: tu "vois" les choses, tu les comprends directement.
C'est donc un symbole très important dans la spiritualité... et dans le psychédélisme.
 
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