Yop, ce que je comprends de la question, c'est : les souvenirs sont-ils conscients ou inconscients ?
Réponse rapide de psychanalyste : certains souvenirs ont été refoulés parce que traumatiques, ils sont devenus inconscients, endormis. Le reste, on s'en souvient bien.
Réponse rapide de psychologue : cette question relève de la psychologie cognitive puisqu'on parle de mémoire.
Réponse rapide de cognitiviste :
Il y a une mémoire consciente comme une mémoire inconsciente. Y'a les deux.
Attends que je vérifie mes cours...
Les mémoires conscientes sont souvent classées ainsi :
- mémoires épisodiques : se souvenir d'évènements
- mémoires sémantiques : connaissances globales en langue, en science, etc.
Les mémoires inconscientes sont :
- La mémoire procédurale : savoir faire du vélo, savoir marcher, penser à fermer la porte à clé en partant. Normalement, on n'a pas besoin de se concentrer, on le fait automatiquement parce qu'on s'en souvient (sauf fermer à clé, parfois, mais ça c'est un autre problème). Chose intéressante, la mémoire procédurale est une mémoire du corps. Le corps fait les choses quasi automatiquement.
- Les effets d'ammorçage : pas vraiment une mémoire, c'est plutôt une sensibilisation sensorielle. Par exemple, si on doit trier des photos entre photos de femmes et photo d'hommes (eh ouais, les psychologues sont jamais originaux dans leurs expériences), ça ira plus vite si on aura déjà vu ces photos préalablement.
Heu, grosso modo.
Quant à ta remarque :
On considère le cerveau comme faisant parti du corps car lui aussi il a des paramètres, des pulsions, des besoins, mais c'est de là aussi que par le conscient,
Heu... le cerveau ne contient pas de récepteurs de douleurs... il y a masse d'interactions entre lui et le corps, autre que nerveuses (les hormones principalement à ma connaissance)... ses besoins physiologiques sont les mêmes que ceux des autres organes : du glucose s'il vous plaît.
Je vois pas vraiment où tu veux en venir, sinon.
SAUF que l'on peut considérer, comme mon prof le fait remarquer, qu'il y a une érogénéité de l'esprit, à savoir que ça fait plaisir de se servir de son cerveau. Typiquement un truc de mec : résoudre un rubik's cube ou jouer aux échecs, ça fait plaisir. C'est de là qu'on peut, à mon sens, parler de masturbation intellectuelle : réfléchir pour le plaisir.
Bon, dans tout ça il faut que je révise ma psycho, moi..., c'est surtout ça que je retiens, j'ai des partiels dans une semaine.