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Pour confirmer/infirmer ce que dit Acromyrex :
Sur le fait que "enthéogène" est plus une émotion (type extase mystique) que la vision ou le contact avec une entité consciente, entièrement d'accord... faudrait trouver un terme plus adapté.
Pour le coup du "décrassage de rétine", etc, l'effet est bien plus net pendant le trip, mais de manière générale il perdure (avec une intensité variable, pendant un temps variable). Y'a eu une étude en double aveugle à ce niveau qui montrait que, globalement, c'est permanent mais à faible intensité.
La modification des schémas de pensée, effectivement, se fait à niveau bien plus vaste que juste modifier ce que tu penses ou comment tu penses : ça agit au niveau de la métacognition, en te faisant traiter l'info de manière non-verbale (là encore, expériences des patients avec lésions cérébrales, scanners à l'appui, montrant que la cognition peut se faire sans langage)
Les psychés sont effectivement nécessairement "hallucingènes", en tout cas parmi les substances qu'on connait. Après, selon les conditions, la dose, et la molécule (genre, les tryptamines sont souvent moins visuelles que les phényléthylamines, je trouve), tu peux très bien ne pas avoir d'effets visuels tout en étant indéniablement trippé avec un psyché.
Sur la traduction pharmacologie->effets subjectifs, c'est un peu complexe, mais en l'état actuel des choses le fait est que toutes les substances agonistes des 5-ht-2a et 5-ht-2c ont en commun les effets "psychédéliques" dont on parle (hypersensibilité, métacognition, hallucinations de type psychédélique, etc).
A propos de la "profondeur", pour clarifier un peu, pour moi ça désigne en bêtement les ratios effets mentaux/effets visuels, et surtout effets mentaux ou psychédéliques de manière générale / effets périphériques (stimulation, tachycardie, vasoconstriction, etc), de sorte que tu peux monter les doses sans avoir un "facteur limitant" physique.
Le problème que tu pointes en disant qu'on est en train de définir les psychés par la négative (ce n'est ni ci, ni ça) est pas entièrement faux. Pour autant, c'est juste parce qu'on est en train de se concentrer dessus. Si on était centrés sur les délirogènes, on dirait "il n'y a pas la lucidité ou les couleurs/motifs/ondulations des psychédéliques", si on était sur les dissos on dirait "y'a pas l'hypersensibilité des psychés", et on se dirait que quand même, autant les psychés sont bien définis, autant là c'est compliqué parce qu'on ne donne que des définitions par exclusion.
Sur le fait que "enthéogène" est plus une émotion (type extase mystique) que la vision ou le contact avec une entité consciente, entièrement d'accord... faudrait trouver un terme plus adapté.
Pour le coup du "décrassage de rétine", etc, l'effet est bien plus net pendant le trip, mais de manière générale il perdure (avec une intensité variable, pendant un temps variable). Y'a eu une étude en double aveugle à ce niveau qui montrait que, globalement, c'est permanent mais à faible intensité.
La modification des schémas de pensée, effectivement, se fait à niveau bien plus vaste que juste modifier ce que tu penses ou comment tu penses : ça agit au niveau de la métacognition, en te faisant traiter l'info de manière non-verbale (là encore, expériences des patients avec lésions cérébrales, scanners à l'appui, montrant que la cognition peut se faire sans langage)
Les psychés sont effectivement nécessairement "hallucingènes", en tout cas parmi les substances qu'on connait. Après, selon les conditions, la dose, et la molécule (genre, les tryptamines sont souvent moins visuelles que les phényléthylamines, je trouve), tu peux très bien ne pas avoir d'effets visuels tout en étant indéniablement trippé avec un psyché.
Sur la traduction pharmacologie->effets subjectifs, c'est un peu complexe, mais en l'état actuel des choses le fait est que toutes les substances agonistes des 5-ht-2a et 5-ht-2c ont en commun les effets "psychédéliques" dont on parle (hypersensibilité, métacognition, hallucinations de type psychédélique, etc).
A propos de la "profondeur", pour clarifier un peu, pour moi ça désigne en bêtement les ratios effets mentaux/effets visuels, et surtout effets mentaux ou psychédéliques de manière générale / effets périphériques (stimulation, tachycardie, vasoconstriction, etc), de sorte que tu peux monter les doses sans avoir un "facteur limitant" physique.
Le problème que tu pointes en disant qu'on est en train de définir les psychés par la négative (ce n'est ni ci, ni ça) est pas entièrement faux. Pour autant, c'est juste parce qu'on est en train de se concentrer dessus. Si on était centrés sur les délirogènes, on dirait "il n'y a pas la lucidité ou les couleurs/motifs/ondulations des psychédéliques", si on était sur les dissos on dirait "y'a pas l'hypersensibilité des psychés", et on se dirait que quand même, autant les psychés sont bien définis, autant là c'est compliqué parce qu'on ne donne que des définitions par exclusion.